Similia similibus curantur : les semblables se guérissent par les semblables, autrement dit le mal fait passer le mal. Cette devise de l’homéopathie sous-tend une méthode oubliée que certains s’efforcent de remettre en vogue. Dans la lignée de Freud (jouant ainsi la peste contre le choléra quand il suggérait de traiter les addictions aux opiacés ou à l’alcool… en recourant à la cocaïne !) ou des Amérindiens qui préconisaient l’usage du peyotl (un cactus contenant des substances psychotropes et enthéogènes[1] comme la mescaline) contre la dépendance à l’alcool, certains psychiatres ont proposé de rétablir la sobriété en déclenchant une « expérience psychotique contrôlée » induite par un produit plutôt inattendu dans un rôle présumé thérapeutique, le diéthylamide de l’acide lysergique, plus connu sous le nom de LSD !
À l’occasion de la Journée internationale de l’épilepsie* de ce lundi 9 février et à l’invitation de Epilepsie-France*, le Dr Mihaela Vlaicu, chercheuse, neurologue et épileptologue à l’Hôpital Pitié-Salpétrière (Paris) a dessé un état des lieux de l’épilepsie en France.
En dehors des épilepsies symptomatiques, pour lesquelles une cause curable peut être identifiée, la majorité des épilepsies est contrôlée par des médicaments. Toutefois près du tiers sont pharmacorésistantes. Alors que les antiépileptiques, un, voire deux, sont pris à bonnes doses, les crises restent fréquentes, depuis un an au moins, ce qui obère considérablement la qualité de vie des patients.