Par Camille Stromboni Publié le 28 décembre 2023
Un mois après l’attentat perpétré près de la tour Eiffel, alors que le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a déploré un « ratage psychiatrique » à l’égard de son auteur, les spécialistes tiennent à rappeler que le nombre d’hospitalisations sous contrainte ne cesse d’augmenter.
Gérald Darmanin avait pointé un « ratage psychiatrique ». Près d’un mois après l’attentat commis à Paris par Armand Rajabpour-Miyandoab le 2 décembre, qui a fait un mort et deux blessés aux abords de la tour Eiffel, l’émotion est retombée, et la polémique s’est éloignée. Mais, chez les psychiatres, l’attaque directe du ministre de l’intérieur concernant le suivi psychiatrique du jeune homme radicalisé n’a pas été oubliée. En filigrane, c’est la question de la contrainte et de l’« enfermement des fous » qui a été, une fois encore, lâchée dans le débat public par le ministre de l’intérieur. Et il n’est pas le premier, rappelle-t-on chez les médecins.