COLOMBEL-PLOUZENNEC Anne, GEORGES-LAMBRICHS Nathalie, ALBERT Solenne
Dans nos cabinets discrets, on peut parler, se confier, et s’apercevoir qu’on dit autre chose que ce que l’on croyait penser, ce qui réveille et porte à conséquences…
Notre société est bifide : nous n’avons jamais eu tant besoin d’être entendus dans notre unicité, et nous voudrions être des humains en parfait état de marche. Nous sommes tiraillés entre besoin de parler et folie normative.
Les psychologues n’échappent pas à cette tension, tandis que les autorités veulent prendre en main leurs pratiques pour les conformer au discours dominant : celui du « tout est neuro ». Voilà pourquoi les psychologues sont sur le qui-vive !
L’inconscient freudien est leur boussole, pour défendre une pratique qui fasse sa place à ce qu’il y a de plus étrange, boiteux, bizarre en l’être humain, à ce qui est au cœur de sa souffrance, et qui ne se laisse pas résorber à coup de protocoles ou de dispositifs prêt-à-porter.
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