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Le rapport 2024 sur l’état d’avancement de la feuille de route santé mentale et psychiatrie est publié (il s’agit du sixième bilan). Franck Bellivier, Délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie, relève à cette étape, et malgré l’engagement de l’ensemble des acteurs « nombre d’éléments positifs mais aussi des sujets de préoccupation majeure, une inadéquation entre les besoins et l’offre qui restent très élevée, en particulier en pédopsychiatrie. »
Lancée en juin 2018, la Feuille de route santé mentale et psychiatrie a contribué de façon décisive à installer la santé mentale dans le débat public et à lever certains tabous. Comportant initialement 37 mesures, celle-ci a été enrichie de nouvelles mesures à l’issue des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie en 2021. Il s’agit donc d’un document évolutif (voir le bilan 2023). Des moyens substantiels ont été mobilisés et continuent de l’être pour accompagner son déploiement. Au-delà, comme l’a rappelé en avril dernier, Frédéric Valletoux, Ministre en charge de la Santé et de la Prévention, à l’occasion d’un bref point d’étape, « la mobilisation durable et collective de tous les acteurs porteurs de cette stratégie est déterminante pour atteindre les objectifs fixés en matière de prévention des troubles psychiques, d’accompagnement des personnes qui en souffrent et de leurs proches, et de changement de regard sur ces troubles ».
Selon Franck Bellivier, Délégué ministériel à la santé mentale et à la psychiatrie, « ce sixième bilan de l’état d’avancement des actions décrites dans la feuille de route Santé mentale et psychiatrie permet une nouvelle fois de mesurer l’engagement des Directions d’Administration Centrales du Ministère, des ARS, des professionnels de santé, mais aussi des personnes concernées et de leurs familles dans ces réformes, et, plus globalement, de mesurer le chemin parcouru. Cette mobilisation croissante doit servir de socle à l’élargissement des actions impactant les déterminants de la santé mentale : violences subies et en particulier violences sexuelles dans l’enfance, migration, appartenance à une minorité, précarité financière, qualité de vie au travail, sommeil, solitude et isolement. »
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