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A Genève, dans les services ambulatoires d’accueil de crise psychique (crise suicidaire, dépression, décompensation…), les professionnels observent couramment que les patients subissent de la violence intrafamiliale (1). Ce contexte, qui majore les symptômes et peut impacter les rechutes, reste pourtant peu documenté. Une étude en cours confirme la haute prévalence de ces violences dans cette population, en particulier chez les jeunes. Des données qui incitent à améliorer la détection et élaborer des stratégies de prise en charge.
La violence domestique (VD) (ou intrafamiliale, 1) est un phénomène fréquent avec un lourd impact sur la santé des victimes. On identifie la violence entre partenaires intimes (VPI) et la violence familiale (VF) (entre parents et enfants, dans la fratrie… ). Alors que la prévalence de la première a été largement étudiée chez les patients psychiatriques, les données concernant la prévalence de la VF dans cette population sont lacunaires. L’objectif de cette étude est de déterminer la prévalence actuelle (< 12 mois) des deux formes de violence au sein d’une population adulte consultant un centre psychiatrique ambulatoire de crise, ainsi que décrire le profil psychiatrique et socio-démographique des victimes.
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