27 Février 2024
Les patients médico-légaux atteints de psychose ont souvent un comportement violent. Des progrès ont été réalisés dans la compréhension des facteurs de risque de violence, mais l’identification des mécanismes causaux est limitée. Une étude qualitative étudie les facteurs psychologiques associés à la violence chez 20 malades psychotiques.
Environ les deux tiers des patients admis au Royaume-Uni dans un service médico-légal sécurisé (forensic secure service) relèvent d’un « diagnostic de psychose », rappelle une équipe britannique. Les infractions à l’origine de ce placement en service fermé comprennent des voies de fait, des blessures corporelles graves, des tentatives de meurtre et des homicides.
Le témoignage de 20 patients psychotiques
Certains facteurs dits « statiques » sont reconnus comme fortement associés au risque d’un tel passage à l’acte violent : des antécédents de condamnations pénales antérieures, l’appartenance au sexe masculin, un jeune âge lors des faits, ou/et un contexte de toxicomanie. D’autres facteurs (considérés comme « dynamiques ») sont mis aussi en évidence : notion de troubles du comportement, consommation récente de drogues ou d’alcool, mauvais contrôle des impulsions, et non-observance des traitements (médicaments ou psychothérapies).
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