Samedi 2 mars 2024
Provenant du podcast
Toute une vie
Juive d’origine polonaise émigrée en Suisse, la psychologue et psychanalyste Alice Miller ne se rattachait à aucune école. Sa cause était celle de l’enfance maltraitée, mais son militantisme l’a menée vers quelques dérives.
Avec
Elisabeth Roudinesco Historienne de la psychanalyse et présidente de la Société internationale d’histoire de la psychiatrie et de la psychanalyse (SIHPP)
Laurence Joseph Psychologue clinicienne et psychanalyste
Johann Chapoutot Professeur d’histoire contemporaine à l’Université Paris-Sorbonne - Paris IV, spécialiste du nazisme
Marc-André Cotton Psycho-historien
En 1984, Alice Miller publiait C’est pour ton bien, qui devint un best-seller. Elle combattait ce qu’on a appelé la pédagogie noire, méthode d’éducation selon laquelle « qui aime bien châtie bien ».
À sa naissance, en Pologne, à Trybunalski, Alice Miller s’appelait Alicja Englard. Elle a plusieurs fois changé de nom. Née dans une famille juive, elle s’enfuit du ghetto de Trybunalski pour se cacher à Varsovie, pendant la guerre, sous le nom d’Alice Rostovska et en se faisant passer pour une catholique. Elle entame des études de philosophie et rencontre son futur mari, un catholique dont elle prendra le nom, Miller. Elle émigre avec lui à Bâle en 1946, se marie, et se forme à la psychanalyse grâce à la Société suisse de psychanalyse. Elle s’en prend à l’abandon, par Freud, de la théorie de la séduction, que l’on appelle aussi la théorie des pulsions ou la neurotica.
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