Au CHU de Toulouse, les Urgences psychiatriques ont récemment fait la une de l’actualité : après un viol et une agression sexuelle, c’est ensuite un patient qui a mis fin à ses jours après être resté dix jours sur un brancard dans un bureau de consultation.
Cette situation dramatique ne doit rien au hasard, et est dénoncée depuis des années par les hospitaliers. Aux Urgences psychiatriques, les malades attendent sur des brancards, dans des locaux inadaptés, parfois pendant plusieurs jours, faute de lits d’aval permettant de les hospitaliser dans des structures spécialisées. Les consultations sont saturées. Les conditions de travail sont telles que, le jour de la récente visite du ministre de la Santé, la moitié des agents étaient en arrêt maladie.
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