Nathalie Barrès 2 mai 2022
À retenir
- Une équipe mixte de l’Institut Pasteur, de l’Inserm et du CNRS vient de découvrir sur un modèle animal que les neurones de l’hypothalamus détectent les variations de l’activité du microbiote intestinal.
- L’appétit et la température corporelle seraient impactées par l’expression de récepteurs Nod2 (Nucleotide Oligomerization Domain) présents au niveau cérébral qui reconnaissent la présence de muropeptides bactériens.
Qu’apporte cette étude ?
Si de nombreuses études ont déjà suggéré l’existence d’un axe intestin-cerveau, les résultats mis en évidence ici concluent à un rapport direct entre l’activité bactérienne de l’intestin et le fonctionnement de certains neurones cérébraux impactant des fonctions comme l’alimentation ou la régulation de la température.
Méthodologie
Grâce à l’imagerie cérébrale, les chercheurs ont identifié les régions du cerveau affectées par l’administration orale de muropeptides et ils ont mesuré la modulation de l’activité cérébrale. Ils ont également utilisé un modèle animal n’exprimant pas Nod2 dans la région de l’hypothalamus qui régule le comportement alimentaire et la température corporelle. C’est ainsi qu’ils ont évalué l’impact de l’axe intestin-cerveau sur la régulation du métabolisme de l’hôte.
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