Trois infirmières et un infirmier de Victoriaville, qui n’ont pas voulu être identifiés par peur des représailles, doutent parfois de la qualité des soins qui sont administrés à l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska et dans les CLSC de la région depuis le début de la pandémie.
« Pas tout le temps », a répondu une infirmière de l’hôpital lorsque MonVicto lui a demandé si les soins étaient administrés de façon sécuritaire.
Cette dernière, qui travaille depuis un peu plus de 15 ans dans ce domaine, reconnaît que les infirmières sont moins vigilantes à l’égard des patients étant donné qu’elles sont submergées de travail.
« Ça se peut que mes notes concernant un patient soient négligées, car je suis trop fatiguée », ajoute-t-elle en expliquant que le suivi d’un patient peut parfois être cahoteux avec ses collègues ainsi qu’avec les médecins.
« On doit faire beaucoup de délestage et je ne donne que 80 % de moi-même. Parfois, 75 %, étant donné que je suis épuisée », corrobore une infirmière travaillant dans un CLSC de la ville qui cumule un peu plus de huit années de service.
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