Le 1er octobre, Ségolène Neuville, secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et Danièle Langloys, présidente d'Autisme France ont signé uneconvention-cadre de coopération. Cet accord était attendu par l'association de longue date. Il avait même été évoqué sans aboutir par Marie-Arlette Carlotti alors déléguée aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l'exclusion au sein du Gouvernement de Jean-Marc Ayrault de 2012 à 2014, signale à Hospimedia, Danièle Langloys. L'accord signé permet de formaliser des collaborations existantes. "C'est une étape importante qui marque la reconnaissance officielle de l'action des réseaux associatifs", ajoute-t-elle. Petite précision de l'article 1, "aucun dispositif financier n'est associé à cette convention".
En préambule de ce texte, il est notamment souligné que "grâce à six unions régionales, cent associations départementales, son groupement de coopération et ses quarante-deux établissements ou services, Autisme France accueille et accompagne près de 10 000 personnes présentant un trouble du spectre de l'autisme ou apparenté et leurs familles". La convention a pour principal objectif de faciliter la mise en œuvre de la scolarisation des élèves présentant un trouble autistique, avec "la mise en place d'actions novatrices". Il est précisé que lorsque les signataires mobiliseront les moyens des établissements et services médico-sociaux pour enfants handicapés, les services de l'ARS concernée seront alors associés ou informés.
Autisme France s'engage aussi à participer à des actions de formation des professionnels de l'Éducation nationale pour les sensibiliser ou leur apporter une meilleure connaissance des troubles du spectre de l'autisme. L'association pourra également accompagner des enseignants confrontés à l'accueil d'un élève autiste. Outre l'amélioration des parcours scolaires des autistes, les trois partenaires visent aussi à mieux préparer et accompagner la transition de l'élève vers l'âge adulte. Danièle Langloys évoque par ailleurs le cas des adultes autistes illettrés qui pourraient aussi bénéficier des dispositions de cet accord.
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