Par petits groupes, les parents vivant une séparation très conflictuelle vont tenter de « baisser les armes » pour le bien de leur enfant.
COMMENT EST NÉE CETTE INITIATIVE ?
Lancé après deux ans de réflexion, le projet vise à pacifier les relations entre les parents afin de préserver l’équilibre de leur enfant. La plupart des séparations se stabilisent dans les deux à trois années suivant la rupture. Dans 10 % des cas cependant, le niveau de conflit ne baisse pas, voire s’aggrave, au détriment de l’enfant.
L’enfant se trouve alors malgré lui au centre du conflit et toutes les décisions quotidiennes le concernant donnent lieu à des litiges. Le versement de la pension alimentaire, le choix des dates de vacances, le droit de garde sont autant de prétextes à querelles et rejaillissent sur la prise en charge de l’enfant. Dans le Nord-Pas-de-Calais, on estime à un millier le nombre d’enfants qui pâtissent d’une séparation à « haut niveau de conflit ».
« Bien souvent, le parent est tellement centré sur sa propre souffrance qu’il ne repère pas la souffrance de son enfant, analyse Nathalie Hamadi, directrice du Centre d’information sur les droits des femmes et des familles de Valenciennes. Il faut l’aider à faire le deuil de son couple pour mettre l’enfant à l’abri du conflit. »
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