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mardi 22 janvier 2013

Ces médecins qui bloquent la France, selon « Capital »

C’est un honneur dont ils se seraient sûrement passés. Plusieurs médecins figurent parmi les 200 personnalités sélectionnées par « Capital » (janvier 2013) pour leur pouvoir de nuisance. LeDr Michel Chassang(président de la CSMF),Emanuel Loeb (président des internes de l’ISNIH) et leDr Catherine Mojaïski(présidente de la Confédération nationale des syndicats dentaires) sont ainsi « distingués »par le mensuel.
Le magazine ne détaille pas ses critères de sélection. Il évoque seulement la capacité de ces bloqueurs à « torpiller les réformes dont notre pays a tant besoin pour s’en sortir ». Pas sûr que tous les médecins approuvent les choix du magazine...
Le Dr Michel Chassang se voit en effet reprocher son opposition à la proposition de loi socialiste Le Roux, celle-là même qui a braqué une partie de la profession. Ce texte vise à permettre aux mutuelles de mieux rembourser leurs adhérents lorsqu’ils passent par leurs réseaux de soin. Les opposants au projet ont finalement obtenu que ces mesures ne s’appliquent pas aux généralistes. « Capital » y voit un combat corporatiste, contraire aux intérêts des patients.

Les opposants à l’avenant 8 au rang des bloqueurs

Le magazine aurait pourtant pu se montrer plus clément à l’égard duDr Chassang, dont on rappelle qu’il a signé au nom de la CSMFl’avenant 8 sur l’encadrement des dépassements d’honoraires. Car dans le même temps, « Capital » fustige les opposants à cette réforme, écornant au passage les Drs Philippe Cuq (Le BLOC), Jean-Paul Hamon(FMF) et Jérôme Marty (UFML), militants anti-avenant 8.
Le Dr Catherine Mojaïski est pour sa part accusée de défendre les intérêts commerciaux des dentistes, au détriment des Français. La Confédération nationale des syndicats dentaires qu’elle préside aurait en effet œuvré pour maintenir l’opacité du prix des prothèses dentaires, réputé élevé dans l’hexagone.
« Capital » épingle également Emanuel Loeb, président del’Intersyndicat national des internes. Pour quel motif ? Le jeune médecin a eu le tort, selon le magazine, de s’opposer aux mesures coercitives sur l’installation. Alors même que le Conseil national de l’Ordre avait fait des propositions dans ce sens… avant de se rétracter piteusement.
› STÉPHANE LONG
 22/01/2013

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