La stratégie du choc où comment l’économie ultra libéral s'inspira des méthodes de la psychiatrie..
Publié par lorelei avalon
07/04/2011
La stratégie du choc le film
Synopsis : Un traumatisme collectif, une guerre, un coup d'état, une catastrophe naturelle, une attaque terroriste plonge chaque individu dans un état de choc. Après le choc, nous redevenons des enfants, désormais plus enclins à suivre les leaders qui prétendent nous protéger. S'il est une personne à avoir compris très tôt ce phénomène, c'est Milton Friedman, Prix Nobel d'économie en 1976. Friedman soutenant l'ultra libéralisme, conseilla aux hommes politiques d'imposer immédiatement après une crise les réformes économiques douloureuses avant que les gens n'aient eu le temps de se ressaisir. Il qualifiait cette méthode de traitement de choc. Naomi Klein la qualifie de stratégie du choc. En utilisant de nombreuses images d'archives Michael Winterbottom et Mat Whitecross démontrent la puissance du texte de Naomi Klein et la nécessité de résister.On pense tous qu'un choc vient apres un traumatisme, bien entendu cela est vrai mais il est existe aussi une autre façon de mettre en place un choc, désorienter, faire perdre les repéres, les racines, casser les identités etc... Et on peut remarquer que l'economie actuel est basé sur un déreglement aboutissant à la perte de repere et la désorientations, nous avons là les symptômes classique de la dépression des désordres en lien avec le mental... L'histoire dans cette émission commence dans l'un des films d'horreurs on jurait tous que c'est pas possible et pourtant, on y voit les pires tortures au nom de la santé mentale par un dénommé Cameron...
Après trente ans de silence, la CIA, l'agence de renseignements américaine, a été forcée de révéler sa participation à des expériences secrètes de contrôle mental. Ces expériences avaient été conduites à l'insu de certains patients entre 1956 et 1963, sous la direction du docteur Ewen Cameron, psychiatre et directeur de l'Allan Memorial Institute de Montréal. Cameron effectuait des traitements de « déprogrammation » du cerveau sur des patients prétendument atteints de maladies mentales. Le programme était financé par la CIA et soutenu par le gouvernement canadien de l'époque. En 1951, en pleine guerre froide, des représentants de la CIA et un groupe de psychiatres se seraient retrouvés à Montréal pour préparer le projet « Blue Bird », qui devait servir à l'élaboration de techniques de lavage de cerveau, de conditionnement, de persuasion, de propagande et de contrôle psychologique des masses et de membres d'organisations. Le docteur Cameron, ancien colonel de l'armée américaine, reçut 25 millions de dollars pour procéder à des expériences sous le couvert de traitements thérapeutiques.
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