Exposition : rencontre avec Germaine Le Guillant.
Dans le Hall du Pôle d'admission du CH Le Mas Careiron, se tient du 11 au 22 avril une exposition sur Germaine Le Guillant. Il s'agit d'une Bretonne attachée à sa terre qui s'est passionnée pour l'éducation des enfants. Elle rencontra un jour les CEMEA (Centre d'entraînement aux méthodes d'éducations actives) et cette rencontre orienta sa vie.
Elle fut pendant la seconde guerre mondiale directrice d'un maison d'enfant « La Guette » près de Paris, où elle accueilli des enfants juifs et à ce titre a reçu la médaille des Justes en 1986. Elle était la seule dans l'établissement à savoir qu'il y avait ces enfants juifs.
Elle rencontre ensuite l'homme qui deviendra son mari : Louis Le Guillant qu'elle épouse en 1953.
Après la guerre, elle milite aux Ceméa. Elle commence par la formation des moniteurs de colonies de vacances puis lorsque le docteur Daumézon lui propose d'organiser des stages pour les infirmiers en psychiatrie, elle fonce. Avec Daumézon, Gentis elle dirigeait des stages qui ont commencé à bouleverser les pratiques des infirmiers mais aussi leur regard sur la maladie mentale. Ces stages permettaient à des infirmiers isolés dans leurs unités de soins de toute la France de pouvoir parler plus librement de leurs relations contre-transférentielles avec les patients dont ils avaient la charge, mais aussi avec des collègues, des psychiatres dans une optique proche des travaux de Michaël Balint.
C'est aussi à partir de ces stages que va débuter un grand chambardement des hôpitaux psy, ouvert enfin sur l'extérieur. Elle fonde en 1954 , toujours avec Daumezon la très belle revue Vie Sociale et Traitement qui donne la parole aux infirmiers et leur permet de partager leurs expériences et de s'ouvrir au monde.
Les relations médecins-infirmiers sont alors totalement refondées et on commença à parler d'équipe de soins.
Elle fut pendant la seconde guerre mondiale directrice d'un maison d'enfant « La Guette » près de Paris, où elle accueilli des enfants juifs et à ce titre a reçu la médaille des Justes en 1986. Elle était la seule dans l'établissement à savoir qu'il y avait ces enfants juifs.
Elle rencontre ensuite l'homme qui deviendra son mari : Louis Le Guillant qu'elle épouse en 1953.
Après la guerre, elle milite aux Ceméa. Elle commence par la formation des moniteurs de colonies de vacances puis lorsque le docteur Daumézon lui propose d'organiser des stages pour les infirmiers en psychiatrie, elle fonce. Avec Daumézon, Gentis elle dirigeait des stages qui ont commencé à bouleverser les pratiques des infirmiers mais aussi leur regard sur la maladie mentale. Ces stages permettaient à des infirmiers isolés dans leurs unités de soins de toute la France de pouvoir parler plus librement de leurs relations contre-transférentielles avec les patients dont ils avaient la charge, mais aussi avec des collègues, des psychiatres dans une optique proche des travaux de Michaël Balint.
C'est aussi à partir de ces stages que va débuter un grand chambardement des hôpitaux psy, ouvert enfin sur l'extérieur. Elle fonde en 1954 , toujours avec Daumezon la très belle revue Vie Sociale et Traitement qui donne la parole aux infirmiers et leur permet de partager leurs expériences et de s'ouvrir au monde.
Les relations médecins-infirmiers sont alors totalement refondées et on commença à parler d'équipe de soins.
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