Héros contemporains et psychanalyse
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Zelda, Link ou la bisexualité psychique ?
Zelda et Link sont des personnages des jeux vidéos “The Legend of Zelda” produit par Nintendo dont le premier titre est sorti en 1986.
Zelda, Link ou la bisexualité psychique ?
Zelda et Link sont des personnages des jeux vidéos “The Legend of Zelda” produit par Nintendo dont le premier titre est sorti en 1986.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser au travers du nom de ce jeu, le joueur incarne un jeune homme se nommant Link dans la plupart des épisodes de la série. Ce personnage doit sauver la Princesse Zelda, le plus fréquemment enlevée par le Seigneur Ganondorf. Afin de sauver Zelda, Link sera amener à affronter des monstres dans différents donjons lui permettant d’obtenir des armes. Il est toujours muni en début d’aventure d’une épée et d’un bouclier.
Une des principales quêtes est aussi de retrouver “Excalibur”, l’épée pouvant sauver la princesse Zelda.
La tryade Oedipienne est retrouvée au travers de Zelda, Ganondorf et Link. Le symbole même du jeu est la “triforce”, représentant les qualités principales du guerrier. La “force” pour Ganondorf, celui contre qui doit s’opposer Link qui a le “courage”, enfin la “sagesse” revient à la mère : Zelda.
Au-delà d’une question Oedipienne retrouvé à travers la rivalité entre Link et Ganondorf, afin d’être l’objet d’amour de Zelda, d’autres questions se posent sur l’identité sexuelle des personnages.
En premier lieu, on peut constater que chaque joueur de “The legend of Zelda” a effectué l’erreur : parler de Link en utilisant le nom de Zelda. La différenciation entre les deux personnages semble fragile. Link est le personnage auquel le joueur s’identifie, mais il est également le “lien” avec d’autres personnages.
Selon Freud (Dans “Trois essais sur la théorie sexuelle” 1905) : “tout être humain aurait constitutionnellement des dispositions sexuelles à la fois masculines et féminines se retrouvant dans les conflits que le sujet connaît pour assumer son propre sexe” (“Vocabulaire de la psychanalyse”). Freud vient à penser, grâce à Fliess, qu’il y a un hermaphrodisme psychique. Cette notion de bissexualité nous permettrait de comprendre les identifications oedipiennes au sexe opposé.
Zelda est donc une femme, mais tout le monde l’a déjà confondu avec un homme (Link). D’autant plus que “Ocarina of time”, Zelda se déguise en Sheik, un jeune homme qui aide Link.
Le titre du Jeu Vidéo le rappelle, l’aventure vécue par le joueur est une “Légende”. La bisexualité a toujours eu une place importante dans les mythes et les religions. Zelda représente l’homme et la femme, divinité suprême considérée comme androgyne amenant la création du monde (un exemple de personnages androgynes dans les trois religions monothéistes sont les anges, dépourvu de sexe, ils sont les êtres les plus proche de Dieu). Les androgynes étant considérés pour certaines cultures les liens entre les humaines et dieux.
Au-delà de ceci, Zelda serait-elle transexuelle? Comme l’explique Mormont ( “Blanche-neige était-elle transexuelle?”Michel, Mormont, 2002 ), à travers la passation du Rorschach (Méthode Exner), il a pu constater un “Snow White Syndrom” constaté chez les transexuelles. Ce Syndrome, définit par Exner, serait l’expression d’une propension à se réfugier dans la passivité et dans l’imaginaire pour fuir les difficultés de la vie.
Zelda fuit en quelque sorte à chaque nouvelle aventure, et se trouve dans une position passive, attendant que Link vienne la sauver. La seule fois où Zelda fut active, c’est lorsqu’ellle devint Sheik
Une des principales quêtes est aussi de retrouver “Excalibur”, l’épée pouvant sauver la princesse Zelda.
La tryade Oedipienne est retrouvée au travers de Zelda, Ganondorf et Link. Le symbole même du jeu est la “triforce”, représentant les qualités principales du guerrier. La “force” pour Ganondorf, celui contre qui doit s’opposer Link qui a le “courage”, enfin la “sagesse” revient à la mère : Zelda.
Au-delà d’une question Oedipienne retrouvé à travers la rivalité entre Link et Ganondorf, afin d’être l’objet d’amour de Zelda, d’autres questions se posent sur l’identité sexuelle des personnages.
En premier lieu, on peut constater que chaque joueur de “The legend of Zelda” a effectué l’erreur : parler de Link en utilisant le nom de Zelda. La différenciation entre les deux personnages semble fragile. Link est le personnage auquel le joueur s’identifie, mais il est également le “lien” avec d’autres personnages.
Selon Freud (Dans “Trois essais sur la théorie sexuelle” 1905) : “tout être humain aurait constitutionnellement des dispositions sexuelles à la fois masculines et féminines se retrouvant dans les conflits que le sujet connaît pour assumer son propre sexe” (“Vocabulaire de la psychanalyse”). Freud vient à penser, grâce à Fliess, qu’il y a un hermaphrodisme psychique. Cette notion de bissexualité nous permettrait de comprendre les identifications oedipiennes au sexe opposé.
Zelda est donc une femme, mais tout le monde l’a déjà confondu avec un homme (Link). D’autant plus que “Ocarina of time”, Zelda se déguise en Sheik, un jeune homme qui aide Link.
Le titre du Jeu Vidéo le rappelle, l’aventure vécue par le joueur est une “Légende”. La bisexualité a toujours eu une place importante dans les mythes et les religions. Zelda représente l’homme et la femme, divinité suprême considérée comme androgyne amenant la création du monde (un exemple de personnages androgynes dans les trois religions monothéistes sont les anges, dépourvu de sexe, ils sont les êtres les plus proche de Dieu). Les androgynes étant considérés pour certaines cultures les liens entre les humaines et dieux.
Au-delà de ceci, Zelda serait-elle transexuelle? Comme l’explique Mormont ( “Blanche-neige était-elle transexuelle?”Michel, Mormont, 2002 ), à travers la passation du Rorschach (Méthode Exner), il a pu constater un “Snow White Syndrom” constaté chez les transexuelles. Ce Syndrome, définit par Exner, serait l’expression d’une propension à se réfugier dans la passivité et dans l’imaginaire pour fuir les difficultés de la vie.
Zelda fuit en quelque sorte à chaque nouvelle aventure, et se trouve dans une position passive, attendant que Link vienne la sauver. La seule fois où Zelda fut active, c’est lorsqu’ellle devint Sheik
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