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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 17 mars 2024

Une journée à Nevers pour comprendre les mécanismes de la souffrance au travail et mieux y remédier

Publié le 07/03/2024 

Une journée à Nevers pour comprendre les mécanismes de la souffrance au travail et mieux y remédier

Le docteur Guillaume (à gauche) et Thierry Michot, secrétaire de l'association. © Denis Chaumereuil

La souffrance au travail est devenue l’un des maux de notre société. Comment la détecter ? Comment y remédier ? Des questions auxquelles le groupe de psychothérapie psychanalytique du centre apportera des réponses. Tel est l'objet d'une journée de travail organisée samedi 9 mars à L'Espace Bernadette Soubirous de Nevers.

Plaintes pour harcèlement, burn-out, dépression, violence… Parce que "la souffrance au travail et les décompensations psychiques en lien avec le travail représentent des figures contemporaines incontournables", le groupe de psychothérapie psychanalytique du centre (GPPC), présidé par le docteur Jean-Claude Guillaume, organise, le 9 mars, une journée sur la souffrance au travail à l’espace Bernadette Soubirous de Nevers.

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Le vélo améliore la santé mentale

Mardi, 05/03/2024

Le vélo améliore la santé mentale

Plusieurs études ont indiqué l’effet positif de l’activité physique sur la santé mentale en réduisant la dépression et l’anxiété. De même, l’intégration d’une approche quotidienne de déplacement actif pourrait contribuer positivement au maintien d’un niveau d’activité physique sain. Les déplacements domicile-travail à vélo, par exemple, réduisent considérablement le risque d’événements cardiovasculaires, la mortalité liée au cancer et les risques de mortalité toutes causes confondues.

Bien que des études antérieures aient indiqué que les personnes qui utilisent le vélo pour se déplacer sur de longues distances trouvaient ce mode mentalement relaxant, une revue systématique récente a documenté une relation incohérente entre les déplacements actifs et la dépression. De mauvais problèmes de santé mentale entraînent également des pertes économiques considérables : une étude écossaise estime que 8,8 milliards de livres sterling sont perdus chaque année en raison de la baisse de productivité résultant de différents problèmes de santé mentale.

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L'analyse de l’ADN ancien dévoile les secrets de nos maladies modernes

Jeudi, 07/03/2024 

L'analyse de l’ADN ancien dévoile les secrets de nos maladies modernes

Pourquoi les personnes d’Europe du Nord sont-elles plus grandes que celles d’Europe du Sud ? Pourquoi les Européens sont-ils davantage touchés par la maladie d’Alzheimer que dans le reste du monde ? Ces questions – et de nombreuses autres – ont enfin leurs réponses, publiées dans quatre articles publiés par la prestigieuse revue Nature.

Le premier s'intéresse à la génomique des populations de l'Eurasie occidentale post-glaciaire, le deuxième au paysage de sélection et l'héritage génétique des anciens Eurasiens, le troisième au risque génétique élevé de sclérose en plaques apparu dans les populations pastorales des steppes, et le dernier aux 100 génomes anciens qui révèlent des changements de population répétés au Néolithique dans le Danemark. L'aboutissement d'un travail de longue haleine, mené par 175 chercheurs du monde entier qui se sont attelés à créer la plus grande banque de gènes humains anciens au monde. Pour ce faire, ils ont analysé les os et les dents de près de 5 000 personnes ayant vécu en Europe occidentale et en Asie il y a 34 000 ans. En séquençant l'ADN humain ancien et en le comparant à des échantillons modernes, l'équipe internationale – dirigée par le professeur Eske Willerslev des universités de Cambridge et de Copenhague, le professeur Thomas Werge de l'université de Copenhague, et le professeur Rasmus Nielsen de l'université de Californie à Berkeley – a pu cartographier la propagation historique des gènes et des maladies au fil des migrations des populations.

Les résultats révèlent plusieurs découvertes stupéfiantes, expliquant notamment les origines de maladies neurodégénératives, les différences de physionomie entre les habitants des différentes régions européennes et l'impact des grandes migrations sur la prévalence de certaines maladies. Concernant les maladies neurodégénératives, l’étude s’intéresse particulièrement à la sclérose en plaques (SEP). Le constat est sans appel : certains gènes ont été introduits en Europe du Nord-Ouest il y a environ 5 000 ans par des éleveurs de moutons et de bovins migrateurs originaires de la steppe pontique. Ces gènes, qui conféraient un avantage de survie en protégeant contre les infections animales, ont également augmenté le risque de développer la SEP.

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Lisa, Louka, Mathéïs, la triste chronique de trois infanticides annoncés

Par    Publié le 14 mars 2024 

Un enfant est tué tous les cinq jours, en France, dans le cadre familial. Presque toujours, les enquêtes montrent que ces crimes sont précédés d’alertes, que la société ne veut pas ou ne sait pas prendre en compte. Pour comprendre cette défaillance collective et systémique, « Le Monde » a retracé trois histoires d’infanticide.

 

Un appel téléphonique à 4 heures du matin est rarement porteur de bonnes nouvelles, surtout quand il vient du major de la gendarmerie. Dans la nuit du 23 au 24 septembre 2023, Jérôme Pasco, maire (sans étiquette) de Conches-en-Ouche (Eure), décroche : le résumé de la situation est bref, mais l’élu sent bien, au son de sa voix, que son interlocuteur est sous le choc. Ce soir-là, les pompiers viennent d’être appelés pour venir en aide à une petite fille de 3 ans en arrêt cardiorespiratoire. Jérôme Pasco ne prend connaissance des détails de « l’horreur de la situation » qu’en début de matinée. « Les pompiers qui sont intervenus sont sonnés. Ils ont vu des choses horribles mais là, ça dépasse l’entendement. Le corps est tellement marqué, sauvagement abîmé. Les gars ont vu l’enfer, vraiment. » La piste de l’infanticide fait très vite peu de doute.

Cinq mois après le meurtre, il n’y a pas une semaine où Jérôme Pasco ne pense pas à la petite Lisa. Le genre d’histoire qui marquera « à vie » le maire de la petite commune de 5 000 habitants. Ce crime aurait-il pu être évité ? « Bien sûr qu’il y avait des signaux. Ils n’ont pas été pris en compte », déplore l’élu. Le début de l’enquête a laissé apparaître l’isolement du beau-père et de la mère, âgés respectivement de 29 ans et 27 ans – tous deux mis en examen pour « meurtre sur mineur » après avoir avoué des violences répétées sur la fillette –, autant que les problèmes de consommation d’alcool et de drogue, sur fond de précarité. Pour le maire, impossible de ne pas souligner une « responsabilité collective » dans la mort de cet enfant.

Combien de mineurs la société a-t-elle laissés mourir ainsi ? Impossible à dire, il n’existe aucun chiffre officiel concernant les infanticides en France. Les différents observateurs s’accordent à dire qu’un enfant est tué tous les cinq jours dans le cadre familial. Un chiffre sans doute sous-estimé.

« Les gens n’ont pas envie qu’on vienne voir chez eux »

Pour comprendre ces dysfonctionnements, Le Monde a retracé trois histoires d’infanticide : Lisa (3 ans), Louka (5 ans) et Mathéïs (3 mois). Trois récits singuliers, aux signaux d’alerte allant crescendo. Tous mettent en lumière, à différents échelons, les défaillances du système pour protéger ces enfants. Contrairement aux féminicides, les infanticides restent vus comme de simples faits divers, non politisés, où la responsabilité de la société est peu interrogée. « Trop souvent, alors qu’on se demande comment on en est arrivé là, l’analyse des affaires révèle des dysfonctionnements systémiques aux conséquences tragiques », note pourtant l’avis de la commission nationale consultative des droits de l’homme du 13 décembre 2023 sur les morts violentes d’enfants dans le cadre familial.

Visiteurs de prison, une lumière derrière les barreaux

Dimanche 10 mars 2024

Derrière les barreaux du centre pénitentiaire de Poitiers-Vivonne ©Radio France - Romane Brisard

Ils sont un millier de visiteurs de prison en France. Des hommes et des femmes bénévoles, qui viennent simplement parler avec les détenus et les écouter. Ils sont une fenêtre sur l'extérieur pour les personnes incarcérés. Parfois, des liens d'amitié très forts se tissent entre détenus et visiteurs.

“On a un rôle qui est très discret. C’est-à-dire que peu de gens le connaissent. Le statut de visiteur, il a existé depuis l’après-guerre. Dès qu’il y a eu des lieux d’incarcération, il y a eu la possibilité de visiter. Donc la notion de visiteur, elle a existé presque en parallèle avec la notion de prison”.

Ils sont 1 300 visiteurs et visiteuses de prison, en France. Des femmes et des hommes qui croient en une justice humaine. Qui pensent qu’il est “un droit qu’aucune loi ne peut entamer, qu’aucune sanction ne peut retrancher : le droit de devenir meilleur”, comme l’écrivait Victor Hugo. “Devenir meilleur, même en prison, même coupable”, pensait Robert Badinter, le défunt garde des sceaux, qui a aboli la peine de mort en 1981 et s’est battu toute sa vie pour améliorer le quotidien des détenus.

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LES ÂMES FENDUES

TOUTENBD.COM 

 
PUBLISHED DATE
11 MARS 2024

Une plongée documentée au sein d’un hôpital psychiatrique à la rencontre de soignants et de malades.

C’est un papillon qui emmène le lecteur jusque dans l’enceinte d’un hôpital psychiatrique. Celui du centre hospitalier Camille-Claudel, près d’Angoulême. Résultat de rencontres de Xavier Bétaucourt et Jean-Luc Loyer avec des soignants, des travailleurs sociaux, des patients et leurs proches, « Les âmes fendues » se lit comme un reportage en immersion au coeur de l’établissement qui accueille des dépressifs, des bipolaires, des personnes souffrant de trouble envahissant de développement, des autistes mais aussi et surtout des schizophrènes, une maladie qui touche environ 1% de la population.

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samedi 16 mars 2024

Ces grands-parents sous surveillance : « Nos enfants trouvent que la maison n’est pas assez sécurisée »

Publié le 09 mars 2024

Ils pensaient être prêts pour le job et profiter de leur retraite auprès de leurs petits-enfants. Mais c’était sans compter avec les exigences de leurs propres rejetons devenus parents.

Dès qu’ils ont su que leurs enfants allaient devenir parents, ils étaient dans les starting-blocks. Et puis, quand ils se sont apprêtés à prendre leurs fonctions de grands-parents, leurs ardeurs ont été calmées par leurs propres progénitures.

Pas question de pouvoir garder leurs petits-enfants tant que leur logement ne serait pas plus sécurisé et qu’ils ne se seraient pas engagés à ne pas allumer la télévision, à ne pas donner de protéines le soir ou à ne pas cuisiner de purée aux pesticides.

Bienvenue à l’ère des grands-parents en sursis, ceux qui se croyaient à même de s’occuper de petits comme ils en avaient déjà élevé trois, mais dont les compétences ne semblent plus reconnues – un peu comme des diplômes étrangers qui ne seraient pas validés hors de leurs frontières, ici générationnelles.

Avec leurs petits-enfants, ils pensaient rattraper le temps qu’ils n’avaient pas passé avec leurs enfants, mais ceux-ci ne l’entendent pas ainsi. Ces jeunes parents nourris à l’éducation positive se méfient de ceux supposés représenter l’éducation négative, oubliant qu’ils n’ont pas si mal réussi la leur.

vendredi 15 mars 2024

Fin de vie. L’aide à mourir, un projet à l’épreuve du concret

par Nathalie Raulin   publié le 11 mars 2024

Si l’intention de la mesure annoncée dimanche par Emmanuel Macron semble louable aux médecins que «Libé» a interrogés, l’application concrète de l’aide à mourir les incite à la réserve. Ils mettent notamment en avant son intégration dans une logique thérapeutique, et le progrès constant des soins médicaux.

Que pensent les soignants de la volonté d’Emmanuel Macron de légaliser l’aide à mourir ? Le docteur Michel Denis, chef de l’unité des douleurs chroniques et de soins palliatifs de l’hôpital d’Argenteuil, marque un silence avant de répondre. Pour lui, le Président n’est plus tout à fait un inconnu depuis ce jour de février où, sur les conseils de l’ARS Ile-de-France, il s’est présenté dans son service. «C’était une visite sans presse, se souvient-il. Le Président a pris son temps, cherché à entendre les soignants et les familles.» Un échange suffisamment intense pour qu’en marge de son entretien à Libération et la Croix, le chef de l’Etat confie avoir été «impressionné» par son «humanité». Surtout, Macron en était sorti convaincu que la légalisation de l’aide à mourir strictement encadrée relevait d’un progrès sociétal, auquel les praticiens étaient plus sensibles que ne laissait penser le lobby des soins palliatifs.

Psychiatrie : « On attend une décision forte ou on assume ne pas pouvoir soigner tout le monde »

Sophie TOUGERON   Publié le 

Des personnels de l’EPSM de la Sarthe étaient en grève ce lundi 11 mars 2024 pour dénoncer leurs conditions de travail et la dégradation de la prise en charge des patients.

Audrey Hautcoeur, secrétaire CGT à l’EPSM de la Sarthe, à Allonnes, attend une réponse politique forte.

Audrey Hautcoeur, secrétaire CGT à l’EPSM de la Sarthe, à Allonnes, attend une réponse politique forte. | PHOTO LE MAINE LIBRE

 Au niveau local, on ne peut plus rien faire. Toutes les alertes ont été faites. Il faut que des décisions politiques fortes soient prises au niveau national . Audrey Hautcoeur, secrétaire du syndicat CGT de l’EPSM (Établissement public de santé mentale) de la Sarthe, à Allonnes, ne mâche pas ses mots. La psychiatrie est à l’agonie en Sarthe et il faut y remédier rapidement. Ce lundi 11 mars 2024, des personnels se sont relayés devant l’établissement sarthois pour informer la population de  ce qui se joue actuellement en psychiatrie et au-delà pour la santé de tous .


Précarité Familles monoparentales : les mères solo sous l’eau

par Anne-Sophie Lechevallier et Johanna Luyssen   publié le 13 mars 2024

Particulièrement touchées par l’inflation et grandes oubliées des politiques publiques, les personnes qui élèvent seules leurs enfants, soit 25 % des familles en France, voient leur situation déjà très précaire se dégrader. Pour tenter d’améliorer leur quotidien, la gauche a déposé une proposition de loi qui leur donnerait un statut et des droits spécifiques.

Poussettes dans les allées, coloriages sur les tables, mères allaitant leur nourrisson : rarement l’Assemblée nationale n’aura autant résonné de babils d’enfants. Mais le sujet du jour s’y prête. Des dizaines de mères célibataires sont venues assister ce 8 mars à la première «Assemblée des familles monoparentales» pour construire une loi qui leur sera consacrée. Valérie, deux enfants, raconte un quotidien précaire, les défaillances du père, un système sociofiscal injuste. A ses côtés, Vanessa, deux fils de 16 et 13 ans, soupire : «Parfois, c’est presque préférable de ne pas avoir de pension.» Elle élève seule ses deux fils, son ex-conjoint ne leur «donnant pas un centime». Elle raconte la stigmatisation dont elle fait l’objet, des services de l’Etat qui la soupçonnent toujours d’être débordée – «ils ont l’air de se dire “oh la la, elle doit être dépassée, elle est noire en plus”» – et les regards suspicieux jetés après les révoltes urbaines qui ont suivi la mort de Nahel Merzouk cet été. «En aucun cas, on ne peut dire que nos familles sont instables», renchérit sa voisine Pauline, qui élève son fils de 13 ans, autiste et déscolarisé, en travaillant le week-end comme gouvernante.

Chronique «Aux petits soins» Les médicaments anti-obésité, blockbusters des labos pharmaceutiques

par Eric Favereau   publié le 12 mars 2024

Ils arrivent, ils déferlent. Une nouvelle classe de traitement contre l’obésité débarque, au grand bonheur des industriels. Est-ce une bonne nouvelle, ou le risque d’un nouveau scandale du Médiator ?

Ce n’est plus du frémissement, c’est un torrent d’optimisme (et donc d’argent) qui se forme autour des nouveaux médicaments contre l’obésité. De quoi rassurer au passage le milliard d’individus touchés par cette pathologie dans le monde, selon la dernière estimation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Mais de quoi inquiéter bon nombre d’experts qui, au regard du passé, se rappellent les précédents concernant des coupe-faim, certains se demandant même si un nouveau scandale du Mediator n’est pas à craindre.

Le passé est, en effet, lourd de leçons – pour le dire simplement, un défilé de fiascos. «Sur une trentaine de médicaments lancés dans les cinquante dernières années contre l’obésité, la quasi-totalité ont été retirés en catastrophe, faute d’intérêts cliniques, et surtout en raison pour la plupart d’effets secondaires», nous rappelle un spécialiste de pharmacovigilance. Mais reprenons le fil de cette épopée pharmacologique, et d’abord restons sur le volet «belle histoire».

En chiffres Dans les Ehpad français, moins de 3 soignants pour 10 résidents

par LIBERATION et Alice Clair   publié le 6 février 2022

La question du grand âge et de la dépendance va être un thème de la présidentielle. Répartition des résidents par type d’établissement, durée du séjour, taux d’encadrement..., les chiffres qu’il faut connaître.

Après la sortie du livre enquête de Victor Castanet sur les manquements et maltraitances au sein du groupe d’Ehpad privé Orpea, la gestion de ces établissements est remise en question, tout comme les profits qu’ils génèrent. A deux mois du scrutin, les candidats à la présidentielle multiplient les propositions autour du grand âge et de la dépendance. Certains, comme l’écologiste Yannick Jadot, l’insoumis Jean-Luc Mélenchon ou le communiste Fabien Roussel proposent tout bonnement de supprimer les établissements à but lucratif. Mais pour les professionnels du secteur, la problématique ne peut se résumer au seul enjeu du statut et doit intégrer la question des moyens qui concerne tous les types de structures, publiques comme privées.

Loi Ehpad : pourquoi l’accueil obligatoire des animaux de compagnie divise-t-il ?

par Apolline Le Romanser   publié le 12 mars 2024

Un amendement déposé dans le cadre de la loi «Bien vieillir» prévoit l’instauration d’un droit pour les résidents d’Ehpad d’amener avec eux leurs animaux de compagnie. Le texte est examiné ce mardi 12 mars en commission mixte paritaire.

Pouvoir entrer en Ehpad et quand même garder sa boule de poils, de plumes ou d’écailles avec soi. L’accueil généralisé des animaux dans les établissements pour personnes âgées va être au menu des discussions entre députés et sénateurs ce mardi 12 mars. L’amendement sur ce sujet, figurant dans la proposition de loi «Bien vieillir», est en effet discuté en commission mixte paritaire (CMP).

Ce que prévoit la mesure

Le député Philippe Juvin (LR), à l’origine de l’ajout de cet article supplémentaire dans la proposition de loi, entend obliger les 7 500 Ehpad publics, privés ou associatifs à garantir «le droit de leurs résidents d’accueillir leur animal domestique et [prendre] les dispositions nécessaires à leur accueil». Adopté par l’Assemblée en novembre dernier, il avait ensuite été retoqué par le Sénat. Députés et sénateurs vont donc tenter de trouver un terrain d’entente ce mardi.

Le destin de Guillaume Pujolle ou comment lutter contre « l’oubli, l’immobilisme, l’absence d’histoire, l’ordre et la routine ».


Sur les traces de Guillaume Pujolle, Blandine Ponet nous fait découvrir  le 24 mars à la Halle Saint-Pierre un singulier personnage, qui fut menuisier, douanier, peintre,  et fut interné une partie de sa vie à l’asile de Braqueville, à Toulouse. Ses œuvres se trouvent aujourd’hui dans la Collection de l’Art brut à Lausanne,  au LaM à Lille et au Musée de l’Hôpital Sainte-Anne à Paris.

Le livre
 Sur les traces de Guillaume Pujolle, Blandine Ponet nous fait découvrir un singulier personnage, qui fut menuisier, douanier, peintre, et fut interné une partie de sa vie à l’asile de Braqueville, à Toulouse. Ce lieu, devenu l’hôpital Gérard Marchant, où Blandine Ponet elle-même a travaillé comme infirmière, est au commencement du récit. En partant de là, elle déroule la complexe destinée de l’artiste, en convoquant au gré de ses découvertes l’histoire de la psychiatrie, du surréalisme, de l’Art Brut ou des deux guerres mondiales. Manière, dit-elle, de lutter contre « l’oubli, l’immobilisme, l’absence d’histoire, l’ordre et la routine ».

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Faut-il emmener ses enfants au resto ?

Darons daronnes


Il y a peu, mon compagnon et moi sommes allés dîner dans un restaurant chic pour son anniversaire. Quand nous sommes arrivés dans la petite salle aux tons beiges, où les voix étaient feutrées et où régnait une atmosphère molletonnée, nous avons découvert qu’une famille était installée non loin de nous : le père, la mère, et un garçon d’environ 4 ans. Il était 20 h 15, ils en étaient visiblement au début de leur repas – en cinq ou sept services. Cela m’a semblé complètement incongru.

D’abord pour l’enfant : passer deux heures à table, à voir défiler de l’oursin au naturel (certes délicieux) et des ris de veau (même exquis), n’est-ce pas le summum de l’ennui à 4 ans ? D’ailleurs, très vite, les parents ont dégainé l’arme fatale sous la forme d’une tablette, qui a déversé en continu jusqu’au dessert des épisodes de l’âne Trotro.

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VIDEO. Les urgences débordent : le personnel de l'hôpital du Mans attend des réponses

actu Le Mans

Par Maxime Davoust    Publié le 

Nouvelle mobilisation pour le personnel de l'hôpital du Mans : à cause de la fermeture de lits en psychiatrie, les urgences ne peuvent plus accueillir tous les patients.

Le personnel des urgences de l'hôpital du Mans était de nouveau en grève, ce jeudi 7 mars 2024.

Le personnel des urgences de l'hôpital du Mans était de nouveau en grève, ce jeudi 7 mars 2024. ©Maxime DAVOUST/Actu Le Mans

À l’appel des syndicats Force Ouvrière, CGT et CFDT, une cinquantaine de personnes ont défilé dans les rues, ce jeudi 7 mars. Partis du CHM, les manifestants ont traversé le centre-ville (vidéo ci-dessous) pour rejoindre la place de la République puis les bureaux de l’Agence régionale de santé (ARS).

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Ile-de-France : la dramatique situation des sans-abri en souffrance psychique

 




07/03/2023

Ile-de-France : la dramatique situation des sans-abri en souffrance psychique

Rupture de traitement, suivi médical dégradé …les sans-abri présentant des troubles psychiques subissent de plein fouet le manque de moyens alloués à la psychiatrie, souligne Alain Mercuel, coordinateur des équipes mobiles psychiatrie et précarité (EMPP) d’Ile-de-France.

Dans un entretien à l’AFP, le psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne à Paris insiste sur l’importance d’agir en amont sur les facteurs de risques et de multiplier les appartements de coordination thérapeutique. Interview.

Combien de sans-abri se trouvent en souffrance psychique en France ?

Leur nombre n’est pas connu avec précision mais une enquête menée en 2009 par le Samu social et l’Inserm (institut national de la santé et de la recherche médicale-ndlr) avait estimé à un tiers (32%) le nombre de personnes sans-abri à Paris présentant un trouble psychiatrique sévère nécessitant des soins.

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Sarthe : les soignants en grève dénoncent une psychiatrie à l’agonie


 



 Clarisse Josselin   

© FO EPSM 72

Les personnels des urgences du Centre hospitalier du Mans, comme ceux de l’Etablissement public de santé mentale (EPSM) d’Allonnes, dans la Sarthe, sont appelés par FO, dans le cadre d’intersyndicales, à se mobiliser respectivement les 7 et 11 mars. En raison d’un manque de lits en psychiatrie, les urgences sont saturées de patients en attente d’une hospitalisation. Les conditions de travail se dégradent et les usagers sont accueillis dans des conditions indignes.

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jeudi 14 mars 2024

Professionnels de santé : la Haute Autorité de santé appelle à accélérer le partage des tâches


 




 le 14/03/2024

La Haute Autorité de santé (HAS) a appelé mercredi à accélérer les délégations de tâches des médecins vers les autres professionnels de santé, qui restent encore limitées malgré leur cap...

La Haute Autorité de santé (HAS) a appelé mercredi à accélérer les délégations de tâches des médecins vers les autres professionnels de santé, qui restent encore limitées malgré leur capacité à réduire les délais d'accès aux soins.

Les professionnels de santé, qui travaillent en équipe, peuvent se partager les actes de soins ou de prévention via "des protocoles de coopération". Il s'agit de déléguer des tâches d'un médecin vers un autre personnel de santé non-médecin comme un infirmier ou une sage-femme.

Fin 2023, 57 protocoles nationaux de coopération autorisés ont été enregistrés, "un chiffre qui reste faible", souligne la HAS.

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Les « histoires » à l’école sont-elles réservées aux filles ?

Darons daronnes 

Il y a quelque temps, ma fille aînée, âgée de 9 ans, est rentrée de l’école en se plaignant qu’il y avait des « histoires ». Très affectée, elle m’a fait le récit de ces histoires qui se déroulent au sein d’un groupe d’amies, et dont on connaît bien la chanson : les « t’es plus ma copine » et autres « j’te parle plus », les renversements d’alliances et les exclusions.

Première observation : les temps ont changé. Sa première phrase, lorsqu’elle m’a parlé de ces disputes, a été : « Je ne sais pas si c’est de l’harcèlement » (ce n’était pas le moment de faire une leçon sur le « h » aspiré). Ce n’est pas du harcèlement, ai-je répondu, mais le fait même que ce mot lui vienne spontanément en CE2 m’a fait penser à tout ce qui est expliqué aujourd’hui aux enfants au sein de l’institution scolaire et qui ne l’était pas avant.

Deuxième observation : les temps n’ont pas changé. Ces disputes emploient les mêmes expressions qu’il y a trente-cinq ans et, sans doute, qu’il y a soixante ans. A tel point que ce récit était douloureux à entendre pour moi, tant il me rappelait de mauvais souvenirs. On le sait, être parent, c’est aussi revivre son enfance. Ce qu’on anticipe moins, c’est à quel point certaines émotions restent imprimées au fer rouge dans notre chair et ressurgissent, intactes, comme un diablotin qui sort de sa boîte, lorsque nos enfants les vivent à leur tour.

Quand j’en ai discuté avec mon compagnon, il n’a pas réagi comme moi. Et pour cause : il n’a pas souvenir d’histoires du même type à l’école et au collège. Alors, dans une démarche que l’on peut qualifier de très légère, j’ai entrepris de généraliser ce cas particulier. N’y a-t-il que les filles qui ont des histoires à l’école ? Pourquoi n’ai-je ni souvenirs ni récits de conflits similaires parmi les garçons ?

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