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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 22 décembre 2023

Un pas en avant Le Vatican autorise la bénédiction des couples de même sexe à l’église

par LIBERATION   publié le 8 décembre 2023

Le Pape a acté ce lundi 18 décembre la possibilité pour les couples homosexuels de se faire bénir à l’Eglise catholique, tout en restant ferme sur son opposition au mariage pour les homosexuels.

C’est la première fois que l’Eglise catholique ouvre la voie aussi clairement à la bénédiction des couples de même sexe. Dans un document publié ce lundi 18 décembre par les cardinaux, archevêques et évêques composant le dicastère pour la doctrine de la foi, approuvé par le pape François lui-même, le Vatican autorise la bénédiction des couples de même sexe, ainsi que ceux «en situation irrégulière» (notamment les divorcés remariés). Celle-ci devra néanmoins se tenir en dehors du cadre de la liturgie catholique, donc hors des messes. Cette bénédiction «ne sera jamais accomplie en même temps que les rites civils d’union, ni même en relation avec eux»,précise le texte, et il s’agit de trouver une forme qui ne soit pas «fixée rituellement par les autorités ecclésiales, afin de ne pas créer de confusion avec la bénédiction propre au sacrement du mariage».

Le silence des symptômes. Enquête sur la santé mentale et le soin des enfants

PONNOU SébastienBRIFFAULT XavierCHAVE Frédérique

avec la préface de Sylviane Giampino.   Le silence des symptômes interroge les politiques publiques dédiées à la santé mentale de l’enfant en France ces 20 dernières années, tant du point de vue des pratiques que des dispositifs de soin, d’éducation et d’intervention sociale. Fondé sur des données épidémiologiques inédites, des synthèses de la littérature scientifique internationale et les expertises des institutions publiques – dont le récent rapport « Quand les...


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Procès de Thierry Cahuzac : "Qu'il soit confié à la psychiatrie, c'est inaudible pour les parties civiles"

Par France Bleu Roussillon   Jeudi 7 décembre 2023 

Au quatrième jour du procès de Thierry Cahuzac, jugé pour le quadruple assassinat de ses parents et de ses ex-beaux-parents, la cour d'assises des Pyrénées-Orientales a abordé la question cruciale et délicate de la responsabilité pénale de l'accusé. Tous les experts ne sont pas d'accord. 

Au cours de l'instruction, trois collèges d'experts se sont penchés sur le cas de Thierry Cahuzac. Tous ont relevé les trouble paranoïaques de l'accusé, mais leurs interprétations et leurs conclusions divergent. Sur ces trois collèges, deux ont conclu à la simple altération du discernement au moment des faits.


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Bisbilles «Autant le voile je suis contre, autant la charlotte m’indiffère» : la laïcité décoiffe à l’hôpital

par Nathalie Raulin   publié le 8 décembre 2023

Le guide de la laïcité à l’hôpital édité cette année par le collège de déontologie de l’AP-HP range pour la première fois clairement le port de la charlotte hors les blocs opératoires au nombre des «comportements fautifs». Une précision dont certains praticiens hospitaliers se seraient bien passés.

Les atteintes à la laïcité à l’école agitent régulièrement l’opinion, et l’hôpital n’y échappe pas, décidé à monter des murs contre les «dérives». Ce vendredi 8 décembre, profitant de l’anniversaire le lendemain de la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat de 1905,l’Assistance publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP) entend clarifier ce que recouvre l’obligation de neutralité religieuse imposée aux soignants. Prenant acte que l’énoncé des grands principes pouvait être, au quotidien, «source d’interrogations, d’incertitude voire d’erreur» pour les soignants, le collège de déontologie du groupement hospitalier francilien désigné référent laïcité depuis 2021, a décidé de répertorier précisément les comportements prohibés. Pour la première fois cette année, le guide de la laïcité qu’il publie énumère les pratiques à proscrire au sein des établissements de santé. La plupart ne font pas débat au sein des services hospitaliers, comme le refus de soins discriminatoires, des prières publiques ou du port ostensible de signes religieux.

jeudi 21 décembre 2023

Appartements de coordination thérapeutique : 1 résident sur 4 souffre de trouble psychique

Publié le 

Comme chaque année, la Fédération santé habitat (FSH) publie son bilan national d’activité des Appartements de coordination thérapeutique (ACT) avec hébergement et hors les murs. En 2022, 1 résident sur 4 est touché par un trouble psychique. Par ailleurs, on compte 2851 refus d’hébergement par manque de places, laissant un trop grand nombre de personnes en grande précarité et malades sans solutionLa FSH demande donc le déploiement de 3500 places supplémentaires.

Les appartements de coordination thérapeutique (ACT) avec hébergement sont des structures qui hébergent à titre temporaire des personnes en situation de fragilité psychologique et sociale nécessitant des soins et un suivi médical. Elles ont pour objectif d’optimiser une prise en charge médicale, psychologique et sociale, par la mise en œuvre d’une coordination globale.
Le dispositif Appartements de coordination thérapeutique (ACT) « hors les murs » est complémentaire des ACT généralistes. Il accompagne des personnes atteintes de pathologie(s) chronique(s). L'accompagnement médico-social s'effectue sur le lieu de vie des personnes et non plus exclusivement dans le cadre d'un hébergement.
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mercredi 20 décembre 2023

Qu'est-ce qu'on va faire de Jacques ?

Disponible

Du 08/12/2023 au 26/03/2024










À la mort de leur père, Louise, Fabien et Estelle se retrouvent démunis face à leur frère schizophrène qu’ils doivent désormais prendre à leur charge... Avec Maud Wyler et Vincent Deniard, un film juste et poignant sur les conséquences de la maladie psychique au sein d’une famille. 

Souffrant de troubles schizophréniques, Jacques, la trentaine, a toujours vécu chez ses parents. Après le décès de sa mère, il a été protégé et choyé par son père, dévoué corps et âme à ce fils différent et fragile. Mais à sa mort, Fabien, Estelle et Louise, les frère et sœurs, doivent envisager l’avenir de Jacques, estimant qu’il ne peut rester livré à lui-même. Désemparé par le deuil et la perte de ses repères, celui-ci fait une tentative de suicide le jour de l’enterrement. À sa sortie de l’hôpital, il regagne la maison familiale, que ses frère et sœurs ont mise en vente, comme si de rien n’était. Il refuse d’aller dans une institution, laissant la fratrie démunie : que faire ? Louise, la benjamine, accepte de veiller sur lui et finit par l’héberger, avec l’accord de son compagnon. Fabien, en revanche, a peu de patience face aux réactions imprévisibles de ce frère envahissant et ingérable. Quant à Estelle, tout à la naissance prochaine de l’enfant qu’elle va avoir avec sa compagne, elle se tient à distance, déléguant à Louise et Fabien le poids des décisions à prendre… 


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Polar «Mémoires d’un expert psychiatre», dans la forêt profonde




par Didier Arnaud

Experte en criminologie et en psychothérapie, Angelina Delcroix suit un expert en retraite saisi par le doute quand des disparitions inquiétantes surviennent.
publié le 19 décembre 2023 à 9h17

Quand on suivait les procès de cour d’assises, on croisait souvent les experts psychiatres. Ils étaient deux noms connus à se relayer, pas plus, quelles que soient les audiences. On les écoutait bouche bée, aligner les concepts auxquels, parfois, on ne comprenait goutte. On attendait leur avis qui oscillait entre deux pôles, savoir si l’auteur des faits – le crime, donc – était en possession de ses moyens au moment où les actes avaient été commis… Puis, et non des moindres, s’il était accessible à une sanction pénale. Le fameux ancien article 64 : «Il n’y a ni crime ni délit, lorsque le prévenu était en état de démence au temps de l’action, ou lorsqu’il a été contraint par une force à laquelle il n’a pu résister.»

Voilà donc Adam Jacuri, expert psychiatre près la cour d’appel de Lyon, qui arrive au bout du rouleau de sa longue carrière, et décide de confier ce dont il se souvient à une autrice de thriller. La belle affaire… Et l’expert de partir en Bretagne profonde, près de la forêt de Huelgoat.

Réveillons de fin d'année : sueurs froides pour les cardiologues

Andrea Jiménez      20 déc. 2023

Le compte à rebours des festivités de fin d'année est lancé, une saison que certains attendent avec impatience mais qui est aussi l'une des plus dangereuses pour notre santé. Outre les pathologies hivernales habituelles en cette période et le stress causé par les préparatifs des fêtes, les changements alimentaires ont un effet très délétère sur l'apparition de problèmes cardiaques. De nombreuses études soulignant que cette saison, caractérisée par la consommation d'aliments à fort pourcentage de graisses, de calories, d'excès de sel et d'alcool, augmente les risques cardio-vasculaires.

Selon la American Heart Association, les derniers jours de l'année sont ceux où l'on enregistre le plus grand nombre de décès dus à un infarctus du myocarde. Ce phénomène est corroboré par les recherches menées au cours de la dernière décennie. Comme le conclut cette étude américaine publiéeen 2004, le 25 décembre est le jour de l'année où le nombre de décès par crise cardiaque est le plus élevé. Ces résultats sont très similaires à ceux rapportés dans un autre article du British Medical Journal, qui a examiné les données enregistrées dans la population suédoise sur une période de 16 ans. Selon leurs résultats, il y a eu une augmentation globale de 15 % des infarctus du myocarde pendant les vacances de Noël, passant à 37 % le 24 décembre, avec une incidence plus élevée chez les personnes âgées de plus de 75 ans, souffrant de diabète ou d'une maladie cardiovasculaire préexistante.

Afin d'éviter ces issues fatales, en accord avec l'American Heart Association, la Fondation espagnole du cœur (FEC) a également lancé ses recommandations pour prendre soin de notre cœur dans les jours à venir et éviter que la consommation disproportionnée de sel, d'alcool, de sucres et de graisses ne produise des décompensations dans l'organisme, générant de graves problèmes chez les patients présentant des facteurs de risque cardiovasculaires.

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Noël : un temps pour l'amour et... les fractures du pénis

Dr Thomas Kron   20 déc. 2023

Une panne d'électricité, comme celle de 1977 à New York, peut entraîner une augmentation des crimes violents. Cependant, l'obscurité totale peut aussi avoir des avantages, car elle peut favoriser l'intimité et, par conséquent, augmenter le taux de natalité. La période de Noël, parfois appelée la fête de l'amour, semble stimuler les interactions humaines, au chaud sous la couette... Pourtant, elle a aussi ses inconvénients, comme l'ont récemment rapporté le Dr Nikolaos Pyrgidis et d'autres urologues de l'université Ludwig Maximilian de Munich, en Allemagne. L'aspect le moins réjouissant des fêtes de fin d'année est la fracture du pénis !

Après avoir évalué les données d'environ 3.400 hommes (âge moyen de 42 ans) traités pour des fractures du pénis entre 2005 et 2021, l'équipe a découvert que la période de Noël, en particulier, est un peu plus risquée pour ce type de blessure. Les données ont été fournies par le Bureau fédéral des statistiques d'Allemagne.

Sur les 3.400 fractures du pénis signalées au cours de cette période, 40 (1,2%) sont survenues au cours des jours de Noël (du 24 au 26 décembre de chaque année). Le taux d'incidence quotidien des fractures du pénis pendant la période de Noël était de 0,78%, avec un rapport des taux d'incidence (IRR) de 1,43. Les auteurs notent que si chaque jour était comme Noël, il y aurait eu une augmentation de 43 % des fractures du pénis en Allemagne depuis 2005. Il est intéressant de noter que seulement 28 (0,82 %) fractures du pénis ont été signalées au cours les tous premiers jours de la nouvelle année (du 31 décembre au 2 janvier entre 2005 et 2021), avec un IRR de 0,98.

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Suicide assisté : le dernier voyage de Michel

SUISSE

Il voulait mourir debout et joyeux. A 82 ans, le Lausannois Michel Germond a fait le choix du suicide assisté, avec Exit. Entre rires et larmes, «L’illustré» l’a accompagné pendant les trois derniers mois de sa vie.

Au dernier étage d’un petit immeuble lausannois écrasé par la chaleur, un petit homme à l’équilibre précaire attend de pied ferme une visiteuse. A peine Gabriela Jaunin a-t-elle passé la porte du studio que l’octogénaire à la chevelure blanche s’écrie avec enthousiasme: «Oh mon ange, ma libératrice!» Et il la serre dans ses bras.

Eh oui, Michel Germond se réjouit de la présence de l’accompagnatrice d’Exit, l’association d’aide au suicide assisté, et de ce qu’elle veut dire: accélérer son passage de vie à trépas. «J’ai hâte d’être soulagé, ce n’est plus une vie, c’est un martyre.» Vêtu d’une chemise hawaïenne, cet ancien chauffeur de taxi aux yeux bleu ciel rieurs s’assied péniblement. Le regard humide – «Je chiale pas, j’ai un problème de canal oculaire!» – tenant fermement son kleenex dans une main, il décrit un quotidien devenu insupportable. Les hésitations avant de sortir de l’appartement et les douleurs qui ne le quittent plus. Les efforts inhumains pour parcourir la centaine de mètres qui le sépare de l’arrêt de bus avec une stratégie bancale: allonger le pas au maximum pour en faire moins. Les nuits sans sommeil, épuisantes tant physiquement que moralement. «Dès que je me tourne dans le lit, je pousse des gueulées tellement j’ai mal. Y a rien de drôle, c’est fini.»

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Des parents contre l'école

Lundi 18 décembre 2023

Les parents et l'école : un rapprochement ambivalent ? ©Getty - Malte Mueller

Quand les familles remettent en question des contenus d'enseignement et menacent les enseignants pour des raisons religieuses ou idéologiques.

Avec

Delphine Girard Professeure de lettres classiques, cofondatrice du collectif Vigilance Collèges Lycées et vice-présidente du Comité Laïcité République – CLR

Kamel Chabane Professeur d'Histoire-géographie au collège (académie de Paris)

Elisabeth Allain-Moreno Secrétaire générale du SE-UNSA

Jean-Pierre Obin Inspecteur général honoraire de l'Education nationale

Sarah Harakat  Professeure d’anglais, chargée d'enseignement en civilisation américaine à l’Université Paris-Sorbonne et spécialiste des questions d’inégalités scolaires aux Etats-Unis

Des parents contre l’école ? Au fil des remontées d’incidents, la question est médiatisée et politisée. Une mission de contrôle sur le signalement et le traitement "des pressions, menaces et agressions dont les enseignants sont victimes" aura lieu au Sénat ce mercredi 20 décembre. Alors, à quoi avons-nous affaire et qu’en pensent les enseignants ? Des enseignements et des enseignants sont régulièrement contestés par des élèves et beaucoup plus grave, par des parents, au nom de la religion ou de mouvements politiques tels que "les parents vigilants", à l’image de groupes de pression comme les Moms for liberty aux États-Unis - des parents qui cherchent à contrôler l’école quitte à lui nuire, ça peut être un programme politique.

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A la barre Procès de Monique Olivier : l’accusée murée et les experts sans repères

par Julie Brafman   publié le 12 décembre 2023

Alors que l’audience entre dans sa troisième semaine, de nombreux psychologues ont défilé à la barre pour tenter d’éclairer la personnalité de l’ex-femme de Michel Fourniret. Perverse pour les uns, soumise pour les autres, elle reste finalement une énigme.
publié le 12 décembre 2023 à 21h26

Dans son box, Monique Olivier offre chaque jour, depuis fin novembre, le même visage impassible et fatigué. Jugée pour complicité dans les disparitions de Marie-Angèle Domèce, 18 ans, Johanna Parrish, 20 ans, et Estelle Mouzin, 9 ans, la septuagénaire suit attentivement les débats, tentant parfois de s’émouvoir. Sans y parvenir. Tout glisse sur la cage de verre : les crimes, les questions, les suppliques, l’horreur. L’accusée semble si loin que les jurés attendaient certainement avec impatience l’avis des professionnels. C’est peu dire que ce mardi 12 décembre la cour d’assises des Hauts-de-Seine s’est muée en symposium : l’accusée a-t-elle conscience du bien et du mal ? A-t-elle une personnalité perverse ou soumise ? A-t-elle joui des crimes perpétrés Michel Fourniret ? Ou bien n’a-t-elle vraiment rien «entre les deux oreilles», comme persiflait ce dernier ? Pourquoi ne l’a-t-elle jamais quittée durant seize ans alors même qu’il ne la menaçait pas ? Est-elle encore sous son influence ?

mardi 19 décembre 2023

Internet Instagram et TikTok, réseaux soucieux de la santé mentale

par Katia Dansoko Touré   publié le 16 décembre 2023

Signe d’un tabou de moins en moins prégnant, les comptes dédiés aux troubles psychiques se multiplient. S’ils saluent leur utilité, certains professionnels pointent toutefois les risques d’autodiagnostic et les possibles phénomènes de mode chez les plus jeunes.

Elle scrolle, quasiment tous les soirs, sur Instagram, une fois rentrée du boulot. Anna (1), Parisienne de 27 ans et stagiaire dans un cabinet d’avocats, est abonnée à de multiples comptes abordant la souffrance avec laquelle elle compose depuis l’adolescence : dépressions multiples et trouble d’anxiété généralisée. Alors elle scrolle, scrutant les publications de comptes tels «Bonjour anxiété» (436 000 abonnés sur Instagram), «Ciao anxiété» (51 500 abonnés sur Instagram et 44 300 sur TikTok) ou «La santé mentale compte» (51 800 abonnés). «J’ai vu pas mal de spécialistes ces dernières années en raison de mon mal-être psychique. Mais le temps passe et je continue, malgré tout, à faire des crises d’angoisse, raconte-t-elle. J’en ai un peu marre de passer d’un psychiatre à l’autre, de me bourrer de médocs ou de suivre des psychothérapies qui ne mènent à rien. Savoir que je ne suis pas seule et me reconnaître dans certains posts me soulage.»

Le modèle Clubhouse pour la santé mentale se déploie en France

Publié le 

Douze ans après son lancement l’association Club House France est désormais présente dans neuf grandes villes et continue de se déployer en France.

Le modèle Clubhouse pour la santé mentale se déploie dans 6 nouvelles villes pour lutter contre une souffrance psychique grandissante chez les Français. Aujourd’hui, Clubhouse France compte 9 sites à travers le territoire – Paris, Bordeaux, Lyon, Nantes, Lille, Bastia, Rennes, Marseille et Rouen – accueillant et accompagnant ainsi 1500 personnes.
D’autres projets sont en préparation à Mont-de-Marsan, Bayonne, Reims et Dijon. Ces Clubhouse vont multiplier les opportunités qui offrent la possibilité à des personnes vivant avec des troubles psychiques de retrouver un équilibre de vie satisfaisant, une autonomie, une place dans la société.

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Parlement européen : un premier rapport d’initiative sur la santé mentale

Publié le 

Le 12 décembre, les eurodéputés ont approuvé un rapport d’initiative sur la santé mentale. Dressant un état des lieux des connaissances et des engagements de la communauté européenne en la matière, il appelle à un financement plus direct de ses problématiques. Identifiant les populations vulnérables, le texte invite à intégrer cette dimension dans toutes les stratégies politiques.

Exposé des motifs par la rapporteure, Sara Cerdas, députée européenne Socialistes et démocrates S&D.

La santé mentale est une composante essentielle de la santé et du bien-être en général et, comme d’autres aspects de la santé, elle peut être influencée par un ensemble de facteurs socio‑économiques et environnementaux dont les stratégies globales doivent tenir compte. Les sociétés sont en perpétuelle évolution et sont confrontées à des crises fréquentes; dès lors, on ne peut ignorer l’incidence des facteurs de stress que sont les crises sanitaires, les catastrophes naturelles, les problèmes climatiques, les crises humanitaires, les conflits géopolitiques, la transition numérique, la discrimination, la violence, les inégalités socio‑économiques, les substances nocives et l’isolement.

Le 7 juin 2023, la Commission européenne a publié une communication sur une approche globale en matière de santé mentale dans laquelle sont présentées diverses initiatives destinées à atténuer le stress et les problèmes en matière de santé mentale dans l’Union. La rapporteure se félicite de cette initiative importante et présente le présent rapport dans le but de tirer parti des enseignements et de formuler des recommandations en matière de promotion de la santé mentale, de prévention des problèmes de santé mentale et d’accessibilité, de diagnostic précoce, de traitement et d’intégration de tous dans une approche d’intégration de la santé mentale dans toutes les politiques.

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lundi 18 décembre 2023

Des naissances de moins en moins nombreuses et des âges maternels de plus en plus élevés

Serge Cannasse   10 oct. 2023

Le nombre de naissances en France n’a jamais été aussi bas en 2022 depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. C’est le constat préoccupant que dresse un travail de l’INSEE (Institut National de la Statistique et des Études Économiques) sur la démographie française. En 2022, 725.997 naissances ont été enregistrées dans le pays, soit 2,2% de moins qu’en 2021, 12,8% de moins qu’en 2010 et 20,8% de moins qu’en 1971, année où les naissances ont atteint un pic par rapport aux années d’après-guerre. Il s’agit donc d’une tendance de long terme, qui se confirme en 2023 : au premier semestre, on compte 24.000 naissances de moins par rapport à 2022, soit une baisse de 6,8%.

Des évolutions variables selon l’âge maternel

Cette baisse des naissances concerne toutes les régions, avec des ampleurs inégales.

Elle porte sur tous les âges maternels, avec une exception notable : les naissances augmentent de 3,3% en 2022 par rapport à 2021 chez les mères de 40 ans ou plus. Là aussi, il s’agit d’une tendance de long terme.

Les naissances ont reculé de 2,7% pour les mères âgées de 25 à 29 ans et de 3,6% pour celles âgées de 30 à 34 ans. La majorité des naissances ont lieu dans ces deux tranches d’âge, qui contribuent à hauteur de 93% à la baisse globale des naissances en 2022.

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Reportage «Je ne pouvais pas les laisser là, il faisait froid» : voyage dans cette France qui aide les exilés

par Rachid Laïreche   publié le 10 décembre 2023

Ils sont agents municipaux, instits, membres d’associations d’aide aux réfugiés. Ces citoyens ont choisi de tendre la main aux exilés, dans un contexte politique où les débats se sont durcis. Alors que le projet de loi immigration est discuté de nouveau à l’Assemblée, «Libération» les a rencontrés, de Lyon au Val-de-Marne en passant par Paris.

Il est long et carré. Il a les cheveux attachés, un chignon vissé sur le crâne. Ismaël est agent municipal dans le Val-de-Marne. Un gardien de gymnase. Le trentenaire, qui se balade toujours avec son trousseau de clés, connaît du monde dans les environs. «Je suis un enfant du coin», dit-il posé dans sa petite loge à l’entrée du gymnase. Il repère rapidement les têtes qui ne sont pas «du coin». Ismaël a fait une rencontre l’an passé. Une famille – un couple et trois enfants – est restée une après-midi entière sur un banc derrière le gymnase. «Je pensais qu’ils attendaient une personne mais c’était étrange. Deux enfants dormaient sur le banc, un autre dans une poussette et les parents étaient silencieux.» Ismaël s’approche ; comprend. La famille est à la rue. Elle est originaire du Nigeria. Ils discutent en mélangeant le français et l’anglais. La famille raconte son périple, la fatigue, la galère. «J’étais choqué et coincé, se souvient le gardien. Je ne pouvais pas les laisser sur le banc.» Il ouvre les portes du gymnase, offre un café et les emmène chez lui en fin de journée. «Je n’avais pas le choix : il faisait froid, les enfants étaient petits, il y avait un bébé, et le regard des parents était mortel, épuisé, ils étaient à bout. Je leur ai laissé mon appartement durant une grosse semaine et je suis allé dormir chez mes parents.»

ARTE Regards Mode et handicap : design made in Bakou

Disponible

Du 23/11/2023 au 21/11/2024














Mahammad Kekalov n’a qu’une idée en tête : offrir aux minorités une mode conçue rien que pour eux, made in Azerbaïdjan. Ce jeune étudiant vivant à Bakou, la capitale du pays, produit des vêtements et organise des défilés. Ses modèles sont aveugles, en fauteuil roulant ou marchent avec difficulté.

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Marseille. Un jeu de société pour prévenir le suicide des adolescents

 Logo Destimed

Publié le 10 décembre 2023

« Bien ou Quoi ? En parler peut tout changer! » est un jeu collaboratif . C’est un outil de prévention du suicide chez les jeunes. 2 sur 3 auraient déjà pensé à mettre fin à leurs jours et les tentatives de suicide se multiplient chez les ados depuis deux ans.

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« Bien ou Quoi ? En parler peut tout changer! » Un jeu de société pour prévenir le suicide des adolescents (Photo Joël Barcy)

Un outil de santé publique

On ne trouvera pas ce jeu au pied du sapin de noël. C’est un outil pédagogique et un outil de santé publique. Deux animateurs-référents participent à ce jeu de plateau avec les adolescents. Enseignants , professionnels éducatifs et soignants en milieu scolaire sont concernés et, après une formation, sont en mesure de l’animer. L’ensemble a l’apparence d’un quizz mais les questions ne sont pas que de culture générale. On gagne des points si la réponse est bonne, on progresse avec des pions mais le jeu va au-delà

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Une année difficile




Jeudi 14 décembre 2023

Provenant du podcast

Les Pieds sur terre

Marc, devant la maison qu'il est contraint de vendre. - Leïla Djitli

À 83 ans, Marc doit vendre son pavillon afin de payer l’EHPAD où réside sa femme. Eliane, 75 ans, doit éponger une dette de plus de 20 000 €. Sans jamais se plaindre, ils reviennent sur une année difficile. Par Leïla Djitli.

Marc et Eliane peinent à joindre les deux bouts, mais sont résolus à s'en sortir.

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