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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 1 avril 2023

Le jour où je suis devenue une vieille schnock


Ce week-end, lassée d’être coincée dans une alternative unique quant à notre bande-son familiale (Les parents : « On écoute Orelsan ? » /Les enfants : « Non, Envole-moi ! »), j’ai mis un vieil album de Blur. Modern Life Is Rubbish, 1993, un chef-d’œuvre. A ce stade, il peut être utile de vous faire savoir que mon objectivité est compromise, étant donné que j’ai nourri une passion durable pour le groupe de britpop mené par Damon Albarn, au point d’en faire le sujet de mon mémoire de maîtrise, il y a bien longtemps.

Mais that’s not the point, comme dirait Damon. Tandis que je fredonnais avec un bonheur infini le refrain de For Tomorrow, j’ai repensé à mes 16 ans. Et là, j’ai vraiment eu une pensée de vieille schnock : je me suis dit que c’était mieux avant.

J’ai soudain eu la conviction que mon adolescence était plus légère que celle des jeunes gens que je vois autour de moi. J’ai eu peur que mes enfants, encore petits (8, 5 et 3 ans), ne connaissent jamais cette sensation d’être plus grands que le monde, ces rêves de conquête. Bien sûr, je ne suis pas complètement aveuglée par la nostalgie : rien n’était simple à 16 ans, j’étais mal dans ma peau et torturée et, par ailleurs, j’étais suffisamment privilégiée pour ne pas être lestée d’inquiétudes matérielles.

Mais voilà, par-delà les circonstances individuelles, j’ai eu l’impression que quelque chose avait changé. La joie légère et mélancolique de cet album, la badinerie de ces musiciens qui avaient entrepris de raconter une Angleterre éternelle, comme si rien d’autre sur terre n’avait d’importance, tout cela m’a semblé appartenir à un monde dont nous aurions définitivement verrouillé la porte. Un monde d’avant le Brexit, le Covid-19, la menace climatique, la guerre en Ukraine, la crise politique permanente. Un monde où je pouvais être adolescente et ne penser qu’à moi, à mon nombril, mon arcade percée et au prochain concert de Blur – et parfois, manifester contre Jean-Marie Le Pen avec la certitude que la jeunesse triompherait.

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Montauban. Hôpital : le service de psychiatrie amputé de 30 lits

Publié le 

Le premier étage de ce bâtiment récent de 20 lits va être déserté faute de personnel. DDM E.T.

Le premier étage de ce bâtiment récent de 20 lits va être déserté faute de personnel. DDM E.T.

Après avoir déploré la fermeture annoncée de 30 lits de psychiatrie à l’hôpital à partir du 1er avril, au risque de mettre quelques patients potentiellement dangereux dans la nature, trois soignants ont été blessés au couteau par un déséquilibré (lire en page 18). L’actualité est malheureusement venue illustrer l’inquiétude du personnel.

A compter du 1er avril et jusqu’à fin septembre, 30 lits de psychiatrie doivent être supprimés au centre hospitalier, avant une réévaluation en octobre qui ne devrait qu’entériner la déliquescence du service. Aujourd’hui même, à la demande des personnels soignants ballottés au gré de quelques informations livrées en pâture, les syndicats CGT et Force Ouvrière ont prévu de mettre un coup de pression avant la réunion du conseil de surveillance, même si dans l’ordre du jour, il n’est nullement question de l’avenir de la psychiatrie.


Un appel à la grève en psychiatrie au Cesame près d’Angers

 

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​La CGT et Force ouvrière (FO) appellent les agents du Centre de santé mentale à Sainte-Gemmes-sur-Loire, près d’Angers (Maine-et-Loire) à débrayer ce vendredi 31 mars. Ils exigent « des médecins en nombre et le maintien de l’offre de soins » dans leur établissement.


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Troubles psychiatriques : ouverture d'une unité de crise pour mineurs à Dieppe

Par Fabien Massin  Publié le 

La nouvelle unité d’hospitalisation de crise pour mineurs faisait défaut sur le territoire dieppois. Elle vient d’ouvrir ses portes à l'hôpital de Dieppe (Seine-Maritime).

La nouvelle unité d’hospitalisation de crise pour mineurs faisait défaut sur le territoire dieppois. Elle vient d’ouvrir ses portes à l’hôpital de Dieppe (Seine-Maritime). (©F.M. / Les Informations dieppoises)

Une nouvelle unité a été inaugurée à l’hôpital de Dieppe (Seine-Maritime) : une unité d’hospitalisation de crise pour mineurs, au sein du pôle psychiatrie.

Elle manquait et était attendue depuis de nombreuses années : l’unité « Suzanne Lacore »*, unité d’hospitalisation de crise pour mineurs, vient d’ouvrir ses portes à l’hôpital de Dieppe (Seine-Maritime). Elle a été inaugurée vendredi 24 mars 2023.

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Autisme : un médicament contre l'épilepsie pourrait réduire les symptômes

Mercredi, 29/03/2023 

Les troubles du spectre autistique (TSA) touchent en France 700 000 personnes. Les TSA se manifestent par des troubles lors de l'interaction sociale, de la communication, des comportements stéréotypés et des centres d'intérêt monothématiques. Ils peuvent être accompagnés d'anomalies plus importantes comme de l'épilepsie ou de l'hyperactivité.

A l'origine de ces troubles, de multiples facteurs génétiques sont suspectés, parmi lesquels le gène qui code pour la protéine MYT1L. Des chercheurs d’un institut allemand de recherches sur le cerveau ont plus particulièrement travaillé sur ce gène. Des mutations de ce gène ont été retrouvées dans plusieurs maladies neurologiques, telles que la schizophrénie, l'épilepsie ou des malformations cérébrales.

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En France, un patient sur cinq met plus de 15 ans à être diagnostiqué bipolaire

Par   Publié le 

INFO FRANCE INTER - Selon une enquête menée par l'association Bipolarité France auprès de patients, les troubles bipolaires apparaissent avant 20 ans pour la moitié des patients, mais dans plus de trois cas sur quatre ils ne sont diagnostiqués qu'après 25 ans.

En France, l'Assurance maladie estime que jusqu'à 2,5% de la population serait atteinte d'un trouble bipolaire, soit environ 1,6 million de personnes. À l’occasion de la journée mondiale des troubles bipolaires, qui a lieu chaque année le 30 mars – date anniversaire du peintre Vincent Van Gogh, lui-même atteint de ces troubles – France Inter vous révèle les résultats d’une enquête en ligne menée par l’association Bipolarité France auprès des malades, du 20 décembre 2022 au 19 février 2023. Selon celle-ci, le délai de diagnostic de la bipolarité dépasse encore 15 ans pour 20% des patients.

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L'adolescence entre sentimentalité, sexualité et conjugalité

Samedi 18 mars 2023

Provenant du podcast

La Suite dans les idées

El Agua, un film d'Elena Lopez Riera - DR

Des cités de Seine-Saint-Denis aux beaux quartiers parisiens en passant par la ruralité sarthoise, la sociologue Isabelle Clair a enquêté depuis vingt ans sur la manière dont s'engagent à l'adolescence les "choses sérieuses". Elle est rejointe par la réalisatrice d'"El Agua", Elena Lopez Riera.


Avec

  • Isabelle Clair Sociologue, chargée de recherche au CNRS 
  • Elena López Riera cinéaste espagnole


Aptitude à la conduite Polémique sur les nouveaux critères

Publié le : 27/03/2023 

Aptitude à la conduite Polémique sur les nouveaux critères

Apte ou inapte à la conduite ? Pour les personnes très âgées ou atteintes de pathologies neurologiques, cette délicate question mérite un bilan plus nuancé que ce que la nouvelle réglementation prévoit.

Fin mars 2022, un arrêté publié au Journal officiel a redéfini la liste des pathologies incompatibles avec la conduite ou pour lesquelles des aménagements devraient être mis en place. Mais il suscite des critiques, en particulier pour les pathologies d’Alzheimer et apparentées. En effet, l’arrêté prévoit « une incompatibilité de la conduite “ tant que le doute sur la nature du trouble persiste ” » et recommande un avis spécialisé « sans délai ». Si un trouble cognitif est diagnostiqué par une équipe pluridisciplinaire (neurologue, gériatre, psychiatre…), « une incompatibilité définitive est décidée [par le médecin agréé pour le contrôle médical du permis de conduire] dès le début du stade 3 de l’échelle de Reisberg », ajoute le texte.

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Baisse des consommations de drogues chez les 17 ans

Serge Cannasse   23 mars 2023

Depuis 2000, l’enquête ESCAPAD (Enquête sur la santé et les comportements lors de l’appel de préparation à la défense) interroge des jeunes âgés de 17 ans à propos de leur santé. Elle insiste particulièrement sur leurs consommations de drogues. La dernière, réalisée en mars 2022, a porté sur 23.701 garçons et filles.

Les consommations de tabac, alcool et cannabis sont en baisse.

En 2022, moins d’un jeune de 17 ans sur deux a déclaré avoir déjà fumé au moins une cigarette (manufacturée ou à rouler) au cours de sa vie (46,5%) et 15,6% ont déclaré fumer quotidiennement. Par rapport à 2017, il s’agit d’une baisse de respectivement 13 et 10 points. L’usage quotidien est resté plus souvent le fait des garçons (17,0% versus 14,2% pour les filles).

En revanche, l’usage de la cigarette électronique était en hausse, dépassant pour la première fois celui de la cigarette de tabac : entre 2017 et 2022, l’expérimentation est ainsi passée de 52,4% à 56,9% et l’usage quotidien a triplé, progressant de 1,9% à 6,2%. En 2022, 55,4% des vapoteurs quotidiens étaient également des fumeurs quotidiens de cigarettes de tabac. Néanmoins, la part des vapoteurs exclusifs a nettement progressé, avec 5,8% de vapoteurs quotidiens exclusifs contre 2,4% en 2017.

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Syndrome du bébé secoué : une mise au point de l’Académie de médecine

Serge Cannasse   27 mars 2023

Le syndrome du bébé secoué (SBS), ou comme l’appellent les Anglo-saxons, le « Abusive Head Trauma » (traumatisme crânien par violence), est aujourd’hui largement reconnu par un grand nombre de sociétés savantes pédiatriques dans le monde, dont beaucoup ont co-signé un consensus sur le sujet en 2018. Pourtant, son existence est niée par quelques personnes dont l’opinion est largement médiatisée, faisant croire à une controverse scientifique légitime. C’est pourquoi l’Académie de médecine a publié une mise au point sur ce syndrome, tout en cherchant à comprendre ce qui fonde le scepticisme à son sujet.


Panspermie : la vie tombée du ciel ?

Jeudi 30 mars 2023

Provenant du podcast

La Science, CQFD

La théorie de la panspermie est l'une des théories scientifiques proposées depuis le XIXe siècle pour expliquer l'existence de la vie sur Terre ©Getty - CHRISTOPH BURGSTEDT/SCIENCE PHOTO LIBRARY

L'origine de la vie sur Terre s’est-elle faite spontanément ou a-t-elle bénéficié d’un apport extraterrestre ? La mission Hayabusa-2 a permis de d’établir la présence d’éléments constitutifs du vivant dans l’astéroïde Ryugu. Cette découverte nous permet-elle d’avancer des réponses ?


Avec

  • Caroline Freissinet Chercheuse spécialiste de la matière organique dans le système solaire

  • Grégoire Danger Maître de conférences au Laboratoire de physique des interactions ioniques et moléculaires de l’Université d’Aix Marseille/CNRS. Chercheur associé au Laboratoire d’Astrophysique de Marseille (LAM).


Fin de vie : « Le chantier est immense et nécessite de se pencher sur le problème du grand âge avant de légiférer sur l’aide à mourir »

Publié le 30 mars 2023

TRIBUNE

Le professeur de médecine Gérard Reach invite, dans une tribune au « Monde », à ne pas se tromper de priorité au moment où s’engage une réforme de la loi Claeys-Leonetti et recommande de s’attaquer, en urgence, aux questions liées à la perte d’autonomie.

Lors de la discussion au Sénat du projet de loi sur les retraites, certains parlementaires ont fait valoir qu’il aurait mieux valu se pencher d’abord sur le problème du grand âge que sur l’avenir de la retraite. Au moment où se pose la question de légiférer sur l’aide à mourir, on peut faire la même remarque. Certes, retarder l’âge de départ à la retraite a mis vent debout une majorité de Français, alors qu’une nouvelle loi destinée à remplacer le cadre actuel sur la fin de vie (loi Claeys-Leonetti de 2016) semble avoir l’assentiment d’un large pourcentage de nos concitoyens – ce qui pourrait plaider en faveur d’un nouvel acte législatif sur ce deuxième sujet. Certes, celui-ci aura été précédé par une consultation populaire sous la forme d’une convention citoyenne qui semble se prononcer pour l’acte de légiférer. Cependant, le principe même de cette convention et la manière dont elle a été conduite ont récemment fait l’objet de critiques publiées dans la presse.

Fin de vie : un rapport parlementaire juge la loi actuelle «largement méconnue»

par Laure Equy  publié le 29 mars 2023

Dans ses conclusions consultées par «Libération», la mission d’évaluation de l’Assemblée nationale sur la loi Claeys-Leonetti loue ses acquis, mais constate que certains restent largement théoriques, faute d’offre ou de demande.

Peu connue et diversement appliquée, la loi dite Claeys-Leonetti : c’est le bilan de la loi en vigueur dressé par les députés, alors que la Convention citoyenne sur la fin de vie s’apprête à conclure ses travaux sur l’opportunité d’aller plus loin dans la légalisation d’une «aide à mourir». Le président de la mission d’évaluation, Olivier Falorni (Modem) – militant de longue date d’un droit à l’euthanasie– et les corapporteurs Caroline Fiat (LFI) et Didier Martin (Renaissance) doivent rendre publiques, ce mercredi, leurs conclusions que Libération a pu consulter.

Interview Palmarès des collèges-lycées : «Un cercle vicieux produisant de l’échec et des inégalités»

par Cécile Bourgneuf  publié le 29 mars 2023

Le ministère de l’Education nationale vient de publier les indicateurs de valeur ajoutée des lycées et, pour la première fois, des collèges. Mais ces données, mal utilisées, attisent la concurrence entre établissements, estime le sociologue Sylvain Broccolichi.

Ils sont chaque année scrutés de près par les familles. Le ministère de l’Education nationale vient de publier les «indicateurs de valeur ajoutée» (Ival) de tous les établissements scolaires. Pour la première fois, les collèges sont eux aussi évalués, comme les lycées. Ces indicateurs prennent en compte le taux de réussite au brevet et au bac dans chaque établissement mais aussi leur valeur ajoutée, c’est-à-dire leur capacité à accompagner au maximum leurs élèves jusqu’à l’obtention de leur diplôme, en prenant notamment en compte leurs difficultés sociales et scolaires. «Les collèges et les lycées accueillent des élèves très différents, donc si on ne regarde que leurs taux bruts de réussite au brevet et au bac on pourrait sous-estimer ou surestimer ce tout le travail qu’ils ont mené en amont pour amener leurs élèves vers la réussite», explique Fabienne Rosenwald, directrice du service statistique du ministère de l’Education nationale, le DEPP. Mais pour le sociologue Sylvain Broccolichi, ces indicateurs attisent la concurrence entre établissements et renforcent ainsi la ségrégation.

vendredi 31 mars 2023

Bisk transforme les tas de poubelles de Paris en œuvres d'art

 28 mars 2023







Les poubelles qui s'entassent dans les rues, c'est son terrain de jeu. Pendant ce temps-là, la nuit dans Paris, l'artiste Bisk transforme les tas de déchets non ramassés, depuis la grève des éboueurs, en œuvres d'art…

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Chronique «Aux petits soins» Comment l’hôpital est-il devenu inhospitalier ?

par Eric Favereau   publié le 28 mars 2023

La professeure de santé publique Béatrice Schaad décrypte, dans un ouvrage collectif, comment l’hôpital se transforme en un lieu de conflits sans plus de langage commun entre les différents acteurs.

A l’heure où l’on n’en finit pas de disséquer la crise hospitalière, on oublie de s’arrêter sur ce drôle de constat : pourquoi l’hôpital est-il devenu aussi peu hospitalier ? Quel diable l’a-t-il piqué pour que cette caractéristique de départ soit à ce point mise à mal ?

«Questionner la fragilité du caractère hospitalier de l’hôpital aujourd’hui peut sembler, de prime abord, anecdotique au regard des difficultés face auxquelles les systèmes de santé européens sont confrontés», concède Béatrice Schaad qui a écrit et coordonné le livre passionnant (In)hospitalités hospitalières (1). Professeure de santé publique, elle est en charge de la recherche et de l’enseignement sur les relations entre patients, proches et professionnels à l’hôpital, en particulier au CHU de Lausanne en Suisse. Elle s’interroge : «Et si l’hospitalité n’était pas une question anecdotique mais un élément cardinal du futur du système sanitaire ?»

Excision en Afrique : quand les hommes aussi veulent aussi en finir

Par    Publié le 27 mars 2023

La majorité des Africains se déclare contre les mutilations génitales féminines, une pratique qui demeure un fléau dans plusieurs pays. Le risque d’y être exposée a pourtant été divisé par trois en vingt ans.

Groupe de parole mixte dans une école primaire en Somalie, en février 2014, pour expliquer les multiples conséquences graves de l’excision (mutilations génitales féminines, MGF) et changer les normes sociales.

« Tant que les hommes exigeront des femmes excisées, il y aura des femmes exciseuses et des mères pour les soutenir. » Ces mots forts ne sont pas prononcés par une militante de la lutte contre les mutilations génitales féminines (MGF), mais par un homme. Babacar Sy a 46 ans. Il est travailleur social à Kolda, en Casamance, dans le sud du Sénégal : « Dans ce combat difficile, il faut cibler les hommes, car ce sont eux qui ont le pouvoir de décision, eux qui président aux cérémonies, même si ce sont les femmes qui font le geste. »

Fécondité : pourquoi la France reste une bonne élève en Europe

Par   Publié le 17 janvier 2023

Les Françaises et les Français, dont les enquêtes soulignent volontiers le pessimisme et le manque de confiance dans l’avenir, sont, dans le même temps, les champions de la fécondité au niveau européen. Selon les dernières données comparatives d’Eurostat, en 2020, la France se trouvait en tête de classement, avec un indice conjoncturel de fécondité (ICF) alors à 1,83, talonnée par la Roumanie avec 1,80. Bien que ce taux baisse au fil des ans, la publication, mardi 17 janvier, du bilan démographique annuel de l’Insee confirme une nouvelle fois la place de bonne élève de la France, avec un ICF à 1,80 enfant par femme.

Ehpad : enquête sur les freins à l’intervention des généralistes

 23 mars 2023

A retenir

  • Selon une enquête conduite en Ehpad (établissement d’hébergement pour personnes âgées), l’organisation autour de l’accueil des médecins généralistes est hétérogène, tant sur les modalités d’accueil que d’accompagnement (en chambre ou dans une pièce dédiée, avec ou sans formation à l’outil informatique local, accompagnement par un soignant de l’établissement ou non…). 

  • Les auteurs rappellent que l’activité des généralistes au sein des Ehpad est peu définie, a fortiori depuis que le médecin coordonnateur a un droit de prescription. Ils suggèrent des améliorations sur ces différents points afin de faciliter les visites et les soins assurés par les médecins traitants des résidents. « Une solution pourrait être la mise en place de médecins dédiés aux soins préventifs et curatifs en Ehpad, évitant ainsi la multiplication des intervenants, les oppositions d'avis et la prescription d'actes redondants » proposent-ils.



Le suicide, un acte « volontaire » pas forcément couvert par les assurances

Publié le 27 mars 2023

CHRONIQUE

Rafaële Rivais

L’acte qui consiste à se donner la mort étant « incompatible » avec la notion d’accident, il ne peut être couvert par les contrats d’assurance dédiés aux accidents corporels, comme la « garantie accidents de la vie », juge la Cour de cassation.

Le code des assurances (article L 132-7) dit que « l’assurance en cas de décès doit couvrir le risque de suicide à compter de la deuxième année du contrat ». Si l’assuré se suicide au cours de la dixième année, l’assureur doit donc payer ? Las, non : tout dépend de la catégorie d’assurance qui avait été souscrite, comme le rappelle l’affaire suivante.

Recommandations HAS : comment mieux prévenir les partenaires en cas d’IST ?



Fanny Le Brun  13 mars 2023

La Haute autorité de santé (HAS) vient de publier des recommandations destinées aux décideurs publics pour favoriser la notification aux partenaires en cas de diagnostic d’infection sexuellement transmissible (IST)[1]. L’objectif est d’augmenter le nombre de personnes informées de leur exposition à une IST, notamment en encourageant les patients à prévenir leur(s) partenaire(s) et en proposant des évolutions du cadre législatif en matière de secret professionnel.

Un outil de prévention majeur

La notification aux partenaires est importante pour qu’ils puissent bénéficier d’un dépistage et d’un traitement précoces. C’est un outil de prévention majeur permettant d’interrompre les chaînes de transmission mais aujourd’hui cette notification n’est pas faite de façon optimale.

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Le lecanemab, un moment historique dans la lutte contre la maladie d'Alzheimer ?


 


Frédéric Soumois   19 févr. 2023

L’anticorps monoclonal lecanemab montre son effet sur la réduction des plaques amyloïdes. Il a réduit le déclin clinique cognitif et fonctionnel par rapport au placebo de 27% à 18 mois. De quoi pavoiser ? « C’est encore trop tôt », tempère le docteur Jean-Christophe Bier, neurologue à l’hôpital universitaire Erasme (ULB) et spécialiste de la mémoire et de la maladie d’Alzheimer.

L'annonce fin 2022 des résultats de l'essai de phase III Clarity AD lors de la conférence sur les essais cliniques sur la maladie d'Alzheimer (CTAD) à San Francisco a fait grand bruit. L'anticorps protofibrille expérimental anti-amyloïde bêta (Aβ), cible les accumulations de protéines amyloïdes dans le cerveau des patients atteints de la maladie d'Alzheimer, les marquant pour être éliminées par le système immunitaire. Les résultats des essais à ce jour montre une réduction du déclin clinique cognitif et fonctionnel par rapport au placebo de 27% à 18 mois et ont démontré des améliorations significatives à partir de 6 mois.

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jeudi 30 mars 2023

Consultation pré-conceptionnelle : mémo sur les risques infectieux et psychiatriques

Caroline Guignot   Actualités Congrès   8 févr. 2023

Le temps de la consultation pré-conceptionnelle est un moment privilégié pour ré-aborder sereinement le risque infectieux, et ses questions inhérentes de vaccination, ainsi que le risque psychiatrique, que les femmes aient ou non des antécédents. Les éléments importants ont été évoqués au cours du congrès Pari(s) Santé Femmes (PSF), qui s’est tenu du 25 au 27 janvier 2023 à Lille.