blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 5 décembre 2022

«J'ai un gros problème d'hygiène corporelle, comment recommencer à prendre soin de moi ?»



Mardi Noir — Édité par Sophie Gindensperger — 

Cette semaine, Mardi Noir conseille A.B., qui aimerait retrouver une image d'elle plus valorisante, et ainsi trouver la force de se laver plus régulièrement.

Chaque jeudi, dans Ça tourne pas rond, Mardi Noir, psychologue et psychanalyste, répond aux questions que vous lui posez. Quelles que soient vos interrogations, dans votre rapport aux autres, au monde ou à vous-même, écrivez à mardi.noir@slate.fr, tous vos mails seront lus.

Lire la suite ...


La paternité change le cerveau des hommes


Bouleversement hormonal, réorganisation des neurones, quand un homme va devenir père. C’est ce que montre une science balbutiante : la cognition de la paternité.

La paternité à venir et le cerveau des pères : deux nouvelles études abordent pour la première fois les changements hormonaux chez les futurs pères. (Illustration) (DAVID EPPERSON / PHOTODISC / GETTY IMAGES)

Le billet science du weekend avec Hervé Poirier, rédacteur en chef au magazine Epsiloonest consacré à deux études tout à fait inédites sur les transformations du cerveau des hommes quand ils vont devenir pères.

franceinfo : Vous nous expliquez que la paternité change le cerveau des hommes ? 

Hervé Poirier : C’est connu pour les femmes. Le big bang hormonal provoqué par la grossesse provoque, dans les premiers mois après l’accouchement, une vaste réorganisation des neurones : le cerveau maternel s’adapte à l’arrivée du bébé. Mais qu’en est-il pour les hommes ? La science, jusque-là, n’avait pas vraiment creusé la question.

Deux premières études viennent pourtant de le suggérer : il se passe aussi quelque chose ! Dans la première étude, 73 futurs pères ont fourni des échantillons de salive quatre semaines avant l’accouchement, puis cinq semaines après la naissance de leur enfant. Et les chercheurs ont constaté des variations des taux de production de plusieurs hormones qui agissent sur la capacité d’attention, la sensibilité… De quoi préparer le père à s’occuper de l’enfant.

Lire la suite ...


Le psychiatre et historien Jacques Postel est mort

Par    Publié le 03 décembre 2022

Psychiatre, il se fit historien de la psychiatrie en rupture avec la tradition hagiographique qui s’imposait jusque-là. Il s’est éteint le 25 novembre à l’âge de 95 ans.

Jacques Postel chez lui, dans le 5e arrondissement de Paris, le 10 mars 2017.

Psychiatre qui se fit historien de la psychiatrie en rupture avec la tradition hagiographique qui s’imposait jusque-là, Jacques Postel est mort le 25 novembre à l’âge de 95 ans.

Né à Clermont-Ferrand le 1er janvier 1927 au sein d’une famille de la petite bourgeoisie la plus classique – si le père est dentiste, la mère est femme au foyer – Jacques Postel entreprend à Nice ses études de médecine avant de soutenir à Lyon sa thèse de doctorat consacrée à « l’expression électrique des accidents vasculaires cérébraux d’origine traumatique » (1955).

S’il passe le clinicat des hôpitaux de la Seine et est nommé chef de service à Esquirol, puis à Maison-Blanche avant Sainte-Anne, où il exercera un quart de siècle, Postel explore d’autres savoirs, se forme à la philosophie et à la psychanalyse, par le biais d’une analyse menée avec René Laforgue (1894-1962). Témoignage d’une ouverture d’esprit qui sera sa marque.

Psychologues au public : « Le problème, c’est qu’on ne respecte pas notre expertise »

Vincent Rességuier Publié le 3 décembre 2022

La fuite des psychologues du public vers le secteur privé a des répercussions sur la qualité des soins et sur le travail de nombreux professionnels de la santé. Témoignages.

Catherine Zygmuntowisz devant un logo où est écrit le mot «sage».

La Dre Catherine Zygmuntowisz, psychologue, déplore avoir dû quitter le réseau public pour diverses raisons.

PHOTO : VINCENT RESSÉGUIER

Il y a un mois, la Dre Catherine Zygmuntowisz a démissionné de son poste à l'Hôpital de Montréal pour enfants. Un établissement où elle avait amorcé sa carrière comme étudiante, avant d'y occuper un poste de psychologue pédiatrique pendant 19 ans.

La Dre Zygmuntowisz a longtemps hésité. Elle ne s'imaginait pas s’éloigner de ses précieuses collègues et d’un emploi très intéressant et très stimulant. Ni même se départir d’une tâche qu’elle juge importante pour le public.

Sauf qu’après une année sabbatique et une longue réflexion, elle a décidé de tourner la page. Pour des raisons de conciliation travail-famille, pour des raisons financières, mais aussi et surtout pour des questions d'organisation du travail.

Lire la suite ...


Interview Crise du système de santé au Royaume-Uni : «Nous avons tendance à penser que le NHS sera toujours là»

par Juliette Démas, Correspondante à Londres  publié le 3 décembre 2022

Manque de financement, exode du personnel, vieillissement de la population… L’historienne Sally Sheard revient sur les difficultés du NHS, plombé notamment par le manque de budget et la privatisation.

Sally Sheard est historienne et spécialiste en politiques de santé auprès de l’Institute of Population Health. Pour elle, les difficultés du système de santé britannique, le National Health Service (NHS), sont multiples : un manque de financement, une population qui vit plus longtemps, et des équipes peu encouragées à rester.

Une histoire mondiale des riches

 Blick

Richard Werly   Publié: 04.12.2022 


De 1860 à aujourd'hui, comment les riches ont fait (et défait) le monde

L'historien français Fabrice d'Almeida vient de publier une passionnante «Histoire mondiale des riches» (Plon). L'occasion de suivre, depuis 1860, les goûts, les tragédies et les bonnes œuvres des plus grandes fortunes de la planète. En passant par la Suisse...

Comment reconnaître un riche? Ou plutôt, comment savoir si votre voisin réputé fortuné n’est pas seulement riche, mais très riche? Regardez sa voiture, essayez de savoir quel club privilégié il ou elle fréquente, identifiez ses goûts... Bref, dressez la liste de tout ce qui le distingue d’un banal entrepreneur ou héritier bien nanti.

Dans son «Histoire mondiale des riches» (Ed. Plon) tout juste parue, Fabrice d’Almeida s’est livré, pour nous, à cet exercice. On sait aujourd’hui que les oligarques russes et les milliardaires en général adorent les yachts. Mais qu’en était-il à la fin du XIXe siècle? A quoi ressemblait alors le titulaire d’une grande fortune ?


Lire la suite ...


Saint-Maurice : la reconversion d'une partie de l'hôpital Esquirol inquiète certains élus

Par Marie Delumeau   Publié le 25 nov. 2022

Fin 2021, les Hôpitaux Paris Est Val-de-Marne avaient présenté un ambitieux projet immobilier de 230 millions d'euros, qui prévoit la modernisation des bâtiments. La reconversion d'une partie du site classé de l'hôpital Esquirol à Saint-Maurice (Val-de-Marne) suscite à présent des inquiétudes.

Les bâtiments de l'hôpital Esquirol datent du XIXe siècle.

Les bâtiments de l'hôpital Esquirol datent du XIXe siècle. (DR)

230 millions d'euros. C'est le montant estimé de l'ambitieux projet immobilier porté par les Hôpitaux Paris Est Val-de-Marne (HPEVM), groupement hospitalier de territoire (GHT). Ce dernier rassemble les hôpitaux de Saint-Maurice et le centre hospitalier Les Murets, à La Queue-en-Brie. L'opération de recomposition, qui devrait s'étaler sur dix ans, bénéficie d'une aide de 97,5 millions d'euros, allouée dans le cadre du volet investissement du Ségur de la santé .

Présenté en décembre 2021, le projet prend peu à peu forme : fin novembre, le Conseil national des investissements en santé (CNIS) va commencer à examiner le dossier. « A la suite de cette étape importante, nous lancerons le concours d'architecte », précisent les Hôpitaux Paris Est Val-de-Marne.

Constructions datant du XIXe siècle

L'opération de grande envergure s'articule autour de quatre axes : la filière psychiatrique, l'offre de soins de suite et de réadaptation, l'extension de la pharmacie à Saint-Maurice et la création d'une nouvelle antenne de pharmacie à La Queue-en-Brie et, enfin, la création d'une plateforme logistique.

Lire la suite ...


La méthode d'une psychothérapeute pour reconnaître une personne toxique

Par Lena Couffin   Publié le 7 décembre 2022

Dans un article publié le 1er décembre dans Psychology Today, une gestalt-thérapeute américaine propose une technique simple pour reconnaître et éviter une personne toxique en une heure.

Une heure. C'est la durée qu'il pourrait nous suffire pour déceler chez un interlocuteur un potentiel futur effet toxique sur soi. Voici ce qu'affirme Elinor Greenberg, psychothérapeute américaine, dans un article publié le 1er décembre sur le site Psychology Today . La gestalt-thérapeute, spécialisée dans le diagnostic et le traitement des troubles de la personnalité borderline, narcissique et schizotypique, y présente une méthode accessible à tous pour observer les éventuels comportements nuisibles d'un nouvel ami, amant, ou encore d'un membre de sa famille.

Lire la suite ...


dimanche 4 décembre 2022

Santé mentale : la psychiatrie en état d’urgence

Écrit par Virginie Charbonneau et Murielle Dreux.   Publié le 

Un Européen sur 4 sera touché au cours de sa vie par un trouble psychique ! La santé mentale des Français aussi se dégrade, particulièrement depuis le Covid. Les chiffres de consultations dans les cabinets de psychologues et les demandes d’hospitalisations en service psychiatrique explosent. Mais les moyens manquent, les médecins aussi : 30% des postes sont vacants en psychiatrie en France.

Un état de lieux dramatique, à l’origine de la mobilisation des personnels ce mardi partout en France, et qui est dressé au moment où Nantes accueille un colloque international, du 1er au 3 décembre, "Villes et santé mentale".

Un thème qui peut surprendre. Et pourtant, alors que 55% de la population mondiale vit en milieu urbain (70% en 2050), la question est majeure. Car la vie en ville peut être un facteur aggravant aux troubles psychiques.

Des pistes sont à l’étude pour faire de l’espace urbain un lieu moins anxiogène pour tous, pas seulement pour les malades :

  • En favorisant les espaces qui permettent de se retrouver entre voisins, amis.
  • En maintenant et développant la place de la nature en ville, car il est prouvé que la présence d’arbres, de jardins publics est nécessaire à une bonne santé mentale et une bonne santé tout court (plusieurs études ont même montré que voir ou entendre des oiseaux est associé à une amélioration du bien-être mental).

►Pour Jean-Luc Roelandt, psychiatre et directeur adjoint du CCOMS (Centre pour la recherche et la formation en santé mentale - OMS), il faut soigner dans la communauté :

Lire la suite et voir les vidéos ...


Thierry Hoquet : devenir libre, « là où le vertige naît »

Propos recueillis par    Publié le 20 novembre 2022

Auteur du « Nouvel Esprit biologique », le philosophe des sciences Thierry Hoquet, qui participe au Forum philo « Le Monde » Le Mans, sur le thème « Enfin libres ? », décrit la dialectique entre puissance et contrainte.

Photo issue de la série « Stray ».

« Le Nouvel Esprit biologique », de Thierry Hoquet, PUF, « Sciences dans la cité », 286 p.

Professeur de philosophie des sciences à l’université Paris-Nanterre, auteur, notamment, de Cyborg philosophie et Des sexes innombrables (Seuil, 2011 et 2016), Thierry Hoquet vient de publier Le Nouvel Esprit biologique.

Dans quelle mesure les recherches ­contemporaines en biologie vous permettent-elles de parler, non seulement d’évolution ou de progrès, mais de l’avènement d’un « nouvel esprit » ?

Des découvertes fondamentales ont lieu, qui nous invitent à nous défaire de certaines notions biologiques qui structurent notre représentation de la réalité. Je pense en particulier à tout ce qui concerne les symbioses. Dans les années 1990, on a cru pouvoir définir ce qu’est un humain en décryptant intégralement son génome, mais on s’est aperçu qu’un humain ne peut pas non plus fonctionner sans un ensemble de symbioses, de relations avec son milieu.

Le vrai du faux. Grève des médecins libéraux : le montant de la consultation en France est-il le plus bas d'Europe ?

 Thomas Pontillon   Publié 

"La moyenne européenne d'une consultation est à 46 euros", selon le collectif "Médecins pour demain" qui réclame un doublement du tarif de la consultation en France pour la passer de 25 à 50 euros.

[...] Par ailleurs, en France, le revenu des médecins ne vient pas uniquement du tarif de leur consultation. Ils sont aussi rémunérés par l'Assurance maladie. Il faut pour cela qu'ils remplissent des objectifs précis de santé publique par exemple s'ils font de la prévention ou s'ils sont médecins traitant. Cette rémunération supplémentaire représente pour les médecins généralistes en moyenne 5 000 euros par an. Et ça, c'est en plus de leurs 25 euros par consultation. 


30 millions d'infirmières et de sages-femmes supplémentaires nécessaires dans le monde d'ici à 2030 selon L'OMS

PUBLIÉ LE 01/12/2022

Des chercheurs de l'OMS ont constaté que dans les 154 pays qui présentent un déficit en matière de soins, 30,6 millions d’infirmières et de sages-femmes supplémentaires seraient nécessaires pour atteindre un objectif plus ambitieux en matière de couverture sanitaire universelle (CSU). 

Lire la suite ...


Faut-il passer par les tribunaux pour avoir des soins ?



3 décembre 2022

QUEBEC

«La responsabilité des enjeux de santé mentale est collective et ouvre à des solutions en respect des besoins des personnes, de leurs droits et de leur capacité d’agir», estiment les signataires.

Clara Lessard-Deschênes, Marie-Hélène Goulet et Pierre Pariseau-Legault

La première est étudiante au doctorat à la Faculté des sciences infirmières de l’Université de Montréal ; la seconde est professeure adjointe à cette même faculté ; le troisième est professeur au Département des sciences infirmières de l’Université du Québec en Outaouais. Ils cosignent cette lettre avec 11 autres experts.*

L’actualité des derniers jours a brossé un portrait plutôt sombre de la psychiatrie au Québec. On y présente la pénurie de médecins psychiatres, la lenteur des tribunaux chargés d’entendre les causes portant sur les traitements involontaires, ainsi que le manque de lits comme étant les principaux enjeux auxquels font face les services de santé mentale. Sans nier ces problèmes, force est de constater qu’encore une fois, la psychiatrie est représentée sous le prisme biomédical, où le traitement institutionnel (hospitalier et juridique) est privilégié aux solutions collectives et communautaires.


En plus de faire abstraction de l’apport essentiel des différents professionnels de la santé (infirmières, psychologues, travailleurs sociaux, ergothérapeutes, pairs aidants, pour ne nommer qu’eux), cette perspective contribue à perpétuer la représentation des personnes vivant avec des problèmes de santé mentale comme étant dangereuses et à renforcer l’acceptation sociétale de la coercition (isolement, contention, garde en établissement, autorisation judiciaire de soins) comme traitement. Dans ce contexte, il y a lieu de se questionner sur la surutilisation des tribunaux pour pallier les difficultés d’accès à des services de santé mentale qui correspondent aux besoins des personnes.

samedi 3 décembre 2022

Comment faire évoluer l’éducation à la sexualité des jeunes ?

Hélène Joubert    29 novembre 2022

Montpellier, France En matière d’éducation affective, relationnelle et sexuelle, communément appelée EARS, comment adapter le discours si l’on cerne mal les pratiques et les attentes des jeunes ? Une étude présentée aux Journées francophones de sexologie et de santé sexuelle (JE3S ; 8-10/09/22, Montpellier) lève le voile sur les changements comportementaux des jeunes dans leur sexualité en 2021, avec l’exposition accrue de l’intimité au moyen des dispositifs numériques ainsi qu’un développement des pratiques oro-génitales, devenues – à en croire cette étude – un rite d’entrée dans la sexualité. [1]

Enquête en ligne conduite auprès de 200 jeunes

« J’interviens dans les établissements scolaires depuis une dizaine d’années, et j’observe un tel décalage entre d’un côté les problématiques liées à la sexualité que je rencontre sur le terrain et, de l’autre, la littérature publiée sur le sujet, que j’ai voulu mener mon enquête », a déclaré Véronique Suquet, sage-femme sexologue (Fontenay-sous-Bois, 94). Ladite étude était présentée par son auteure lors JF3S sous l’égide de l’Association Interdisciplinaire post Universitaire de Sexologie. Cette enquête en ligne (37 questions fermées et 7 ouvertes) a été conduite en 2021 auprès de 200 jeunes âgés de 17 à 30 ans (moyenne d’âge de l’échantillon : 23 ans). Son objectif était d’identifier les changements comportementaux des jeunes dans leur sexualité, et ensuite de faire évoluer l’EARS (Éducation affective, relationnelle et sexuelle) « afin de prodiguer une éducation plus adaptée », précise la sexologue. Bien que souffrant des limites et biais inhérents à ce type d’enquête déclarative, les données sont riches d’enseignements, notamment pour les médecins qui reçoivent les jeunes, voire les très jeunes.

Lire la suite ...


"Pour trouver les bons mots, il faut savoir s'adapter aux familles" (épisode 2)

PAR 
 
PUBLIÉ LE 01/12/2022

Pendant 24h, nous avons suivi l'une des équipes médicales de la caserne de Ménilmontant, dans le 20e arrondissement de Paris. Un médecin, un infirmier et un ambulancier, qui viennent en aide aux victimes à bord de l’ambulance de réanimation. Découvrez l'épisode 2 de notre série consacrée aux infirmiers pompiers. 

Dans l'ambulance de réanimation, sorte de "petit hôpital", les pompiers ont tout le matériel d'urgence à disposition : "on prend le Medpack (un outil compact et léger, conçu par un infirmier, qui facilite l'intervention hors de l'hôpital), le sac adulte et le scope (pour suivre, en permanence les paramètres vitaux du patient), explique le sergent Rémi, infirmier pompier à la Brigade de sapeurs-pompiers de Paris. A ce matériel "de base" s'ajoute des sacs plus spécifiques : pour la pédiatrie, le damage control ou encore les incendies. "Dès qu'un infirmier arrive chez les pompiers, au bout d'une semaine / quinze jours, il faut qu'il connaisse tout le camion par cœur", assure Rémi. Comprendre : jusqu'au nombre précis de pièces à emporter par matériel. 

Comme c'est de l'urgence, on n'a pas le temps de réfléchir à ce qu'on doit faire sur intervention, et on n'a surtout pas le temps de chercher notre matériel. 

Lire la suite et voir la vidéo ... 


« Nous prônons un exercice humaniste de la télésanté »

 2 décembre 2022

Société savante, la Société française de santé digitale (SFSD) ambitionne de « promouvoir l’usage du numérique en santé comme moyen contribuant à la qualité et l’accessibilité de l’offre de soins sur le territoire ». Sa démarche est pluridisciplinaire et pluriprofessionnelle. Lydie Canipel, past-président, revient sur les missions de la SFSD et son action vis-à-vis des infirmiers.

Lire la suite ...


“Jeanne Dielman”, de Chantal Akerman, élu meilleur film de l’histoire : enfin une réalisatrice au sommet

Joseph Boinay  Publié le 02/12/22

Delphine Seyrig, parfaite dans « Jeanne Dielman », de Chantal Akerman,  âpre dissection du quotidien d’une ménagère.

Réalisé en 1975 par Chantal Akerman, “Jeanne Dielman” a pris la tête du classement décennal de “Sight and Sound”, établi par la revue du British Film Institute. Pour la première fois, c’est un film de femme qui été adoubé par un panel de 1600 critiques ciné.

Le remplacement des neurones à l’assaut de la maladie de Parkinson

Jeudi, 01/12/2022

Le remplacement des neurones à l’assaut de la maladie de Parkinson

Des chercheurs de l’Université de l’État d’Arizona apportent un nouvel espoir pour le traitement de la maladie de Parkinson. La greffe de cellules souches pluripotentes induites (iPSC : induced pluripotent stem cells) pour remplacer les neurones producteurs de dopamine détruits par la maladie apporte ici ses premières preuves de concept et d’efficacité : l’étude montre que non seulement les cellules implantées survivent, mais elles fabriquent de la dopamine et déploient leurs axones à travers le tissu neural pour établir des connexions distantes dans le cerveau, tout comme leurs homologues naturels.

Les maladies neurodégénératives endommagent et détruisent les neurones, ravageant à la fois la santé mentale et physique. La maladie de Parkinson, qui touche plus de 10 millions de personnes dans le monde, ne fait pas exception. Cette destruction des neurones prive le cerveau d’un neurotransmetteur clé pour le fonctionnement cérébral, la dopamine.

La dégénérescence et la perte de neurones dopaminergiques provoquent les symptômes physiques de rigidité, de tremblement et d’instabilité qui caractérisent la maladie. D’autres symptômes comprennent la dépression, l’anxiété, le déficit de mémoire, les hallucinations et la démence.

En raison du vieillissement de la population, la prévalence de la maladie de Parkinson augmente de manière continue et on estime que la maladie pourrait toucher plus de 14 millions de personnes dans le monde d’ici 2040.

Lire la suite ...


Maladie d’Alzheimer : l’hypothèse d’une cause virale se précise…

Jeudi, 01/12/2022

Maladie d’Alzheimer : l’hypothèse d’une cause virale se précise…

Ce n’est pas la première étude à associer une infection virale à la neuroinflammation, une composante et caractéristique de la maladie d’Alzheimer. Ainsi, des virus courants pourraient déclencher l'apparition de la maladie d'Alzheimer, révèle cette recherche de la Tuft University (Massachusetts) qui explique comment une infection par le virus varicelle-zona peut provoquer une inflammation et favoriser l’accumulation de protéines toxiques associées à la maladie d'Alzheimer dans le cerveau. Des conclusions préoccupantes, documentées dans le Journal of Alzheimer’s Disease, alors que ce virus est dormant chez près de 4 milliards de personnes dans le monde.

La maladie d'Alzheimer commence de manière imperceptible, avec, durant les premiers mois ou les premières années, de petits oublis fréquents chez les personnes âgées. Mais le déclencheur de la maladie reste un mystère. Ces scientifiques révèlent, en utilisant un modèle tridimensionnel de culture de tissus humains imitant le cerveau, une cascade d’événements associés à la réactivation de virus courants qui déclenche les tout premiers stades de la maladie d'Alzheimer.

Lire la suite ...


Les espérances de vie ont divergé lors de la deuxième année de pandémie


 




Lundi, 28/11/2022

Les espérances de vie ont divergé lors de la deuxième année de pandémie

L'espérance de vie moyenne a varié dans différentes régions du monde au cours de la deuxième année de la pandémie de la COVID-19, en raison de taux de vaccination divergents, a récemment révélé une étude. La pandémie a provoqué en 2020 la plus forte diminution de l'espérance de vie depuis la Seconde Guerre mondiale, avaient déclaré l'an dernier des chercheurs du Leverhulme Center for Demographic Science de l'Université d'Oxford.

Mais en 2021, une divergence soudaine est apparue, a indiqué Ridhi Kashyap, professeur à Oxford, sans sa dernière étude. Certains pays ont commencé à montrer des signes de reprise, tandis que d'autres ont eu des pertes qui se sont aggravées, a-t-il déclaré à l'AFP. Les chercheurs ont analysé les données de mortalité dans 29 pays européens, aux États-Unis et au Chili depuis 2015.

De nombreux pays d'Europe occidentale ont vu leur espérance de vie rebondir à des niveaux proches de ceux d'avant la pandémie. La France, la Belgique, la Suisse et la Suède ont même réussi à revenir complètement aux taux de 2019. Cependant, en Europe de l'Est, l'espérance de vie a chuté à un niveau jamais vu depuis l'effondrement de l'Union soviétique, selon l'étude.

Lire la suite ...