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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 29 octobre 2022

Faut-il interdire Halloween ! Les cardiologues québécois s'interrogent…


 



Nathalie BARRÈS    22 oct. 2022

À retenir

  • Le risque d’infarctus du myocarde ne serait pas augmenté le jour même, mais le lendemain de la fête d’Halloween.
  • Les hommes sans antécédent de santé particulier seraient les plus à risque.
  • Ces données incitent la communauté médicale québécoise à s’interroger sur le bien fondé en termes de santé publique du maintien de la fête d’Halloween.


Surveillance, travail : les leurres de l’intelligence artificielle

par Marc-Eric Bobillier Chaumon, Professeur, titulaire de la chaire de Psychologie du travail du Conservatoire national des arts et métiers à Paris

publié le 28 octobre 2022

 Pour assurer la sécurité des citoyens ou améliorer l’efficacité dans le monde du travail, suffit-il de mettre en place les bons outils numériques ? Répondre «oui», c’est céder à une vision techno-centrée qui réduit les humains à de simples exécutants, analyse le chercheur Marc-Eric Bobillier Chaumon.

Lors du procès de l’attentat de Nice, qui se tient actuellement au tribunal de Paris, Christian Estrosi qui était alors, en 2016, adjoint chargé de la sécurité, s’est défendu de toute négligence en arguant du fait que cette catastrophe aurait pu sans doute être déjouée par un système à base d’intelligence artificielle (IA). Cette IA aurait pu permettre de visionner et d’analyser les images fournies par les quelque 1 836 caméras disséminées à l’époque dans la ville (contre 4 000 actuellement) et de lancer l’alerte : «Il aurait fallu avoir recours à l’intelligence artificielle, à des algorithmes qui nous sont aujourd’hui encore interdits», affirme-t-il (Libération, daté du 20 octobre 2022).

Mieux comprendre l’anesthésie générale


 




    27 octobre 2022

L’anesthésie est un acte médical extrêmement fréquent et actuellement très sécurisé. Zoom sur le déroulé de l’anesthésie, les techniques utilisées et les complications possibles.

Mieux comprendre l’anesthésie générale

© Laurence Piquard

Selon la Société française d’anesthésie et de réanimation (SFAR), plus de 13 millions d’anesthésies sont pratiquées chaque année en France, que ce soit pour un acte chirurgical, un examen endoscopique, un acte interventionnel sous imagerie… L’anesthésie est donc un acte médical extrêmement fréquent.

Mais l’anesthésie est sans doute victime de la persistance de certains clichés hérités des balbutiements de la discipline, lorsque le chirurgien l’effectuait à l’aide de moyens rudimentaires comme l’éther ou le chloroforme.

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Nouveau numéro de Dedans Dehors : Peines nosocomiales : Quand l’enfermement n’en finit pas

 

La lettre d'information / Octobre 2022

 

Entrées en prison pour quelques mois ou années, certaines personnes détenues se retrouvent à purger une peine largement supérieure à leur condamnation initiale. Le grand dossier de ce numéro est consacré au décryptage de ces peines nosocomiales qui n’en finissent plus.

A lire également dans ce numéro, les premières victoires du nouveau recours contre les conditions de détention indignes ou encore les mécanismes expérimentaux de régulation carcérale etc.


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2 novembre 2022 : 15e Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité

Mobilisation générale !

ADMD

Comme chaque année, l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité célébrera, le 2 novembre, la Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité. Une journée pour militer, une journée pour interpeller, une journée pour commémorer toutes les personnes qui n'ont pas été respectées dans leurs choix de fin de vie.

Cette année, pour la 15e édition de cette Journée mondiale, le thème retenu est Faire du droit de mourir dans la dignité une réalité pour tous.

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« Même pas mal ! »


 


Vendredi 28 octobre 2022

Provenant du podcast

Les Pieds sur terre

 ©Maxppp - Lionel Vadam

Une gifle, une baffe, une fessée, une tarte, une tape,… ça fait quoi quand on se la prend, quand on la donne, ou qu'on la regrette (ou pas) ?

Sa première fessée, Amélie s'en souvient bien. La douleur était si intense qu'elle ne pourra jamais l'oublier. En revanche, impossible pour elle de se remémorer ce qui a entraîné ce châtiment corporel humiliant.

« J’avais dû refuser de faire quelque chose ou discuter. Ça monte, ça monte, ça monte. Ma mère me menace, premier avertissement : "Tu vas prendre une fessée", deuxième avertissement, troisième avertissement. Là, je sens que ça va tomber, sachant qu’elle ne m’avait jamais mis de fessée avant. Quand j'ai su que j'allais prendre ma fessée, je me suis collé les fesses contre le mur, tout en tournant dans tout l'appartement, parce que ma mère me courrait après. Ma mère me plaque contre le canapé, me maintient avec la main sur le dos, pour que je ne m'enfuis pas. Et là... Paf ! Première fessée qui tombe. Je me retourne vers elle, je la regarde, et je lui dis "Même pas mal !" Donc, elle m'a donné une deuxième fessée... Paf ! Je me suis retournée avec un peu moins d'aplomb, mais j'ai réussi, dans un sanglot, à lui dire "Même pas mal !". Et là elle s'est dit qu'il fallait qu'elle reste crédible, qu'elle me fasse mal, alors elle m'a donné une troisième grosse claque, très forte et très douloureuse. Et moi, dans une dernière victoire, dans un sanglot, je lui dis "Même pas mal". Pour moi, ce n'était pas possible de céder. » Amélie

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D'où vient notre anatomie ?

Vendredi 28 octobre 2022

Provenant du podcast

Le Pourquoi du comment : science

Représentation de l'évolution ©Getty - Man_Half-tube

Deux pieds, une main, cinq doigts, 32 dents, un gros cerveau, etc... Nous sommes une mosaïque de caractères qui, empilés, forment un Homo sapiens, mais vous êtes-vous déjà interrogés sur l’origine de votre pouce par exemple ?

Alors que nous sommes faits des mêmes éléments, il existe bien sûr des variations qui font que nous ne sommes pas rigoureusement identiques : vous ne me ressemblez pas et je ne vous ressemble pas. Nous constatons aussi, en observant le monde vivant qui nous entoure, que d’autres êtres vivants, en particulier des animaux, possèdent les mêmes caractères que nous autres humains. Un chat par exemple a aussi quatre membres et des oreilles munies de pavillons. Ce double constat traduit simplement le fait que l’humain, comme le chat, sont les fruits d’une histoire évolutive, au cours de laquelle les pièces de leur anatomie sont apparues à différents moments.

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Quand Soulages racontait la découverte de l'outrenoir







Le peintre Pierre Soulages, maître du noir dans la peinture contemporaine, est mort à l'âge de 102 ans ce 26 octobre 2022.

En mai 2014, à l'occasion de l'ouverture du musée Soulages à Rodez, le peintre revient sur sa pratique picturale. Entretien avec Bernard Thomasson et Thierry Fiorile, filmé par Gilles Gallinaro. 

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Au Liban, les hôpitaux face à la crise : «On ne tiendra pas un an comme ça»

par Blandine Lavignon, Envoyée spéciale à Beyrouth  publié le 27 octobre 2022

En pleine crise économique, les établissements de santé de Beyrouth peinent à s’alimenter en électricité, à acheter des médicaments ou à recruter des soignants. Les patients, eux, n’arrivent plus à payer leurs soins.

Aux urgences de l’hôpital Geitaoui, en plein cœur de Beyrouth, les patients se pressent, visages graves. Tout en parcourant le service, le docteur Naji Abi Rached se désole : «Désormais, les gens ne viennent à l’hôpital qu’en cas d’extrême urgence car ils n’ont plus les moyens. Les pathologies ont changé on voit par exemple beaucoup plus de gens avec des insuffisances cardiaques, des infarctus, car ils ont arrêté leur traitement. Ce sont des cas aigus, plus qu’avant car il n’y a plus de visite de prévention». Lunettes enfoncées sur le nez, le cardiologue annote scrupuleusement le taux de fréquentation du jour.

vendredi 28 octobre 2022

Recommandations en urgence relatives à l’établissement public de santé mentale de Vendée à La-Roche-sur-Yon (Vendée)

Au Journal Officiel du 27 octobre 2022 et en application de la procédure d’urgence, la Contrôleure générale a publié des recommandations relatives à l’établissement public de santé mentale de Vendée à La-Roche-sur-Yon (Vendée).


L’article 9 de la loi du 30 octobre 2007 permet au CGLPL, lorsqu’il constate une violation grave des droits fondamentaux des personnes privées de liberté, de saisir sans délai les autorités compétentes de ses observations en leur demandant d’y répondre.


Le ministre des solidarités et de la santé ainsi que le ministre de la justice ont été destinataires de ces recommandations, un délai de huit semaines leur a été donné pour répondre.


Lire les recommandations du CGLPL accompagnées des observations du ministre de la santé


La visite de l’établissement public de santé mentale (EPSM) de Vendée – centre hospitalier Georges Mazurelle de La Roche-sur-Yon – effectuée par six contrôleurs du 27 juin au 6 juillet 2022 a donné lieu au constat d’un nombre important de dysfonctionnements graves portant atteinte à la dignité des patients et à leurs droits fondamentaux.


L’établissement dispose des moyens budgétaires et immobiliers suffisants pour assurer la prise en charge des patients dans des conditions matérielles dignes mais n’est pas épargné par de très graves difficultés de ressources humaines. Les médecins sont insuffisamment présents dans les unités ; les patients sont souvent vus de façon expéditive au cours d’entretiens dont la durée peut être inférieure à cinq minutes.


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Festoyer avec les morts pour accompagner le deuil : le Jour des Morts au Mexique

Dr José J Mendoza Velásquez   5 novembre 2021

Bonjour, je suis le Dr José Javier Mendoza Velasquez, psychiatre à Mexico, et aujourd’hui, nous allons nous intéresser à la mort et plus particulièrement au « Día de Muertos » ou le Jour des Morts.[1,2,3,4]

Au Mexique, nous célébrons la mort depuis très longtemps, bien avant la conquête espagnole. Cette célébration n’est pas spécifique à notre pays. Néanmoins, elle se différencie par le recours à une abondance de couleurs et de musiques festives durant cette période. Nous sommes loin de la tristesse et de la solennité qui sont de mise dans d’autres pays, et dans de nombreux endroits cette fête est bien plus importante que la célébration de Noël. À l’origine, les festivités du Jour des Morts duraient des mois. Puis l’influence catholique a fait coïncider ces célébrations avec les dates de la Commémoration des fidèles Défunts et la Toussaint.


Une maladie génétique à l’origine du mythe du vampire ?

Christoph Renninger  27 octobre 2022

Exclusivement nocturnes, au teint livide et assoiffés de sang… les vampires font trembler l’imaginaires des hommes depuis des siècles. Certaines personnes en auraient vraiment vus… et si elles disaient vrai ? Ou du moins en partie ? Une maladie génétique rare pourrait en effet expliquer cette hypothèse.

Le folklore vampirique semble remonter à la nuit des temps. L'image « moderne » du vampire, ce suceur de sang d’une blancheur effrayante, maigre et craignant la lumière, est née au 19e siècle, largement influencée par le roman Dracula de Bram Stocker. La réalité médicale peut cependant rejoindre en partie la fiction.

Il existe en effet une mutation génétique qui est responsable de la protoporphyrie érythropoïétique (PPE), un type de porphyries. Ce groupe de maladies est causé par des troubles métaboliques de la synthèse de l'hème. Selon l'enzyme concernée parmi les huit connues, des produits intermédiaires s'accumulent dans différents organes et entraînent une symptomatologie spécifique.

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Soirs de Pleine Lune, Vendredis 13... ces superstitions qu'on retrouve encore dans les services d’urgence

Pr Dominique Savary  27 octobre 2021







Le blog du Dr Dominique Savary – urgentiste, réanimateur

Violence les soirs de Pleine Lune, le rôle des « coupeurs de feu», praticiens « chats noirs », Vendredis 13… À l'approche d’Halloween, le Pr Dominique Savary parcourt la littérature et fait le point sur ces superstitions qui « traînent » encore dans les services d’urgences.

TRANSCRIPTION

"Bonjour, je suis Dominique Savary, je travaille au CHU d'Angers et je vous retrouve en cette veille d’Halloween pour évoquer les superstitions dans les services d'accueil des urgences.

Plus de violence, d’accidents ou d’accouchements les soirs de pleine lune ?

Un certain nombre d'éléments superstitieux trainent dans nos services et parmi eux l'idée que les soirs de pleine lune, il y aurait plus de patients aux urgences, plus d’incivilités et que des gens auraient des comportements plus violents ces soirs-là. J'ai regardé dans la littérature pour voir si je pouvais répondre à ces hypothèses. En ce qui concerne les passages aux urgences, j’ai retrouvé une étude ancienne, mais bien menée, de Thomson [1], qui a analysé quatre ans de cycles de lune. Or il n'a pas retrouvé d'augmentation du taux de passage des patients aux urgences les soirs de pleine lune. Il n’est donc peut-être pas utile de choisir ses gardes en dehors de ces soirs, puisque finalement le flux est le même tout au long de l'année.

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Avoir des enfants vaut-il le coup ?

Vendredi 21 octobre 2022

Provenant du podcast

Sans oser le demander

Avoir des enfants ? Oui ? Non ? ©Getty - CSA Images

Le rapport à la maternité a-t-il changé selon les générations ? Comment questionner et s'émanciper des normes et des injonctions sociétales autour de la maternité ? Y a-t-il un bon moment pour faire des enfants ? 


Avec
  • Manon Vialle Sociologue

Il y a peu de questions qui soulèvent autant de perplexité que : "et toi, tu veux des enfants ?". Si certaines et certains sont assez sûrs d'eux, "oui", sans hésiter ou "non", sans hésiter, d'autres préfèrent répondre : "pour l'instant, non", "plus tard, pourquoi pas" ; "j'attends d'avoir de l'argent et quelqu'un accessoirement"... Ou se contentent d'un simple mais lourd "je sais pas".
En termes d'incertitude, avoir des enfants ou pas se pose désormais. Et comble, ça persiste encore après : regret d'en avoir fait ou pas. Avec cette question : avoir des enfants, est-ce que ça vaut vraiment le coup ?

Avoir des enfants : une étape nécessaire ?

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Au Yémen, les psychiatres débordés en pleine tragédie humanitaire

Par AFP  SANAA, Yémen   27 octobre 2022

Psychose, dépression, trouble bipolaire, stress post-traumatique : avec l’une des pires tragédies humanitaires au monde, la guerre a causé une explosion des maladies mentales au Yémen. Les rares structures de soin sont débordées par l’afflux de patients

Dépression, trouble de stress post-traumatique, psychose : les sept années de guerre civile brutale au Yémen ont provoqué une explosion de maladies mentales services de santé (AFP/Ahmad al-Basha)

Dépression, trouble de stress post-traumatique, psychose : les sept années de guerre civile brutale au Yémen ont provoqué une explosion des maladies mentales (AFP/Ahmad al-Basha)

À l’hôpital psychiatrique de Taëz, dans le Sud-Ouest du Yémen, l’une des villes les plus affectées par les sept ans de conflit dans le pays, « on essaie de fournir des traitements, mais on ne peut soigner tout le monde », regrette le directeur, Adel Melhi.

La structure publique, qui peut accueillir 200 patients au plus, n’a ni la capacité, ni le personnel, ni les médicaments nécessaires pour faire face à la hausse du nombre de malades atteints de troubles psychiques liés aux « drames provoqués par la guerre », explique le médecin. 

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ART BRUT. UN DIALOGUE SINGULIER AVEC LA COLLECTION WÜRTH


Avec l’exposition Art brut. Un dialogue singulier avec la Collection Würth, le Musée Würth propose à ses visiteurs d’emprunter un chemin inhabituel, celui d’un art collecté d’abord dans les institutions psychiatriques, puis découvert chez des autodidactes, souvent en marge de la société. 

L’exposition couvre une large période, du début du XXe siècle jusqu’à nos jours, autour d’une cinquantaine d’artistes « bruts », aussi dits non-professionnels. Une telle expression artistique individualisée germe la plupart du temps sur le terreau de l’isolement social, affectif ou économique, les auteurs n’ayant jamais constitué d’eux-mêmes un mouvement ou un groupe. Poussées par une nécessité intérieure puissante, dans un contexte asilaire et précaire, ces pratiques du dessin, de la peinture ou encore de l’assemblage se révèlent être, tels des soins auto-prodigués, de véritables actes existentiels de création et des témoignages de vie singuliers.

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Au Japon, des robots aidants dans les maisons de retraite


 




MAINICHI SHIMBUN (TOKYO)   

Cet article a été publié dans sa version originale le 15/08/2022.

Sa population est celle qui vieillit le plus vite dans le monde, et l’archipel veut développer l’utilisation de la robotique pour faire face au manque d’aides-soignants. En 2020, 20 % des maisons de retraite utilisaient des robots notamment pour les aider à la surveillance des résidents et au recueil de leurs paramètres vitaux.

Lorsqu’on parle de robots, on a tendance à penser à des humanoïdes capables de marcher seuls, dotés d’un visage et pouvant nous parler. Ceux qui sont développés pour permettre d’alléger un peu le travail des aides-soignants ne sont pas de ce type. Il s’agit en réalité de tout un système robotique adapté aux soins, équipé d’une série de fonctions pour “repérer des informations et agir en conséquence”.

jeudi 27 octobre 2022

Pour un accueil de qualité des tout-petits

par Les membres du collectif «Pas de bébés à la consigne»  publié le 24 octobre 2022

Face à la pénurie de places en crèche et chez les assistantes maternelles, le gouvernement augmente le ratio du nombre de bébés par professionnel et incite à recruter des personnes sans diplôme ni expérience, au terme d’un parcours d’intégration d’un mois. Augmenter la capacité d’accueil ne doit pas se faire au détriment de la qualité, alertent des spécialistes de la petite enfance.

Les modes d’accueil des jeunes enfants sont un enjeu crucial pour la société alors que les deux tiers des familles monoparentales et les trois quarts des couples avec jeune enfant sont en emploi. Une majorité d’enfants restent cependant accueillis à titre principal par leurs parents ou un membre de la famille, c’est-à-dire qu’ils y passent la plus longue durée des journées au cours d’une semaine. Les modes d’accueil formels, principalement crèches et assistantes maternelles, offrent 60 places pour 100 enfants de moins de 3 ans, mais avec de fortes inégalités sociales : 68% d’enfants en bénéficient parmi les 20% de ménages les plus riches contre 9% parmi les 20% les plus pauvres, soit un écart de 1 à 8.

Pédiatrie sous tension : «Il ne faut pas croire que les annonces feront taire la colère»

 par Anaïs Moran    publié le 24 octobre 2022

Le gouvernement a annoncé dimanche «un plan d’action immédiat» et débloqué 150 millions d’euros pour les services sous pression à l’hôpital. Insuffisant pour les soignants, à l’instar du docteur Laurent Dupic, du collectif Inter-Hôpitaux, pour qui ces déclarations relèvent du «saupoudrage».

Il a tenté tout le week-end de calmer la gronde des pédiatres hospitaliers. Sans véritable succès. Invité de France 2 samedi et de BFM TV dimanche, le ministre de la Santé, François Braun, s’est hâté de réagir à la lettre ouverte des plus de 6 000 soignants, publiée vendredi par le Parisien, s’alarmant de la saturation des services pédiatriques publics, et de «la dégradation criante des soins apportés aux enfants» qui les mettent «quotidiennement en danger» – et ce, alors même que le pic d’hospitalisations lié à l’épidémie de bronchiolite n’est prévu que dans un mois. Contraint de répliquer face à cette situation d’urgence, le ministre a annoncé un «plan d’action immédiat», avec l’activation de plans blancs dans les hôpitaux les plus en tension et le déblocage de 150 millions d’euros. Un chèque disponible de «manière immédiate» dans le but de répondre tout particulièrement aux «besoins de renfort de personnel» et de valorisation de la pénibilité de certains horaires de travail (nuit, week-end, jour férié). S’ajoute à ces mesures la promesse ministérielle d’«Assises de la pédiatrie», prévues au printemps, «afin de travailler sur l’ensemble des difficultés structurelles». Rien de satisfaisant pour les équipes hospitalières sur le front, au bout du rouleau.

Une centaine de médecins psychiatres aux 8èmes assises de psychiatrie privée à Sfax

TUNISIE

Par : WMC avec TAP  24 octobre 2022

Plus de 100 médecins psychiatres de différentes régions de la Tunisie ont pris part aux 8èmes assises de psycohiatrie privée organisées samedi à Sfax par l’Association des psychiatres d’exercice privé de Sfax et du Sud (APEPSS) autour du thème ” Bipolarité résistante”.

La bipolarité, où la personne bipolaire vit ses émotions avec intensité démesurée parfois difficile à maîtriser, se manifeste en effet à travers des états dépressifs, maniaques et mixtes à des degrés variables et peu contrôlés.

A noter que la prévalence de cette maladie dans la société serait de l’ordre de 8%, d’après le président de l’APEPSS, Habib Mahdi, qui fait savoir dans une déclaration à l’Agence (TAP), en marge des assises, que cette manifestation annuelle spécialisée dans les troubles bipolaires est le fruit d’un travail continu et de longue haleine de l’association depuis sa création en 2013

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