blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

samedi 3 septembre 2022

Quand le voyage rend fou : ces étranges syndromes qui affectent les touristes

Par 

Publié le 

Paul Gauguin a-t-il été touché par le syndrome du Robinson quand il quitta Marseille pour Tahiti ? "Montagnes tahitiennes" par Paul Gauguin, 1891.

"On croit que l’on va faire un voyage, mais c’est le voyage qui vous fait ou vous défait", écrivait Nicolas Bouvier. Pour certains, la découverte d'un pays, d'une nouvelle culture, provoque un choc psychologique. Syndrome de Paris, Jérusalem ou Tahiti… Retour sur ces pathologies toponymiques.

"Moi, je suis con, mais pas au point de voyager pour le plaisir. Ça, non, quand même pas", confiait Gilles Deleuze dans son Abécédaire. Pour le philosophe, auteur d'un traité de nomadologie, le voyage est synonyme de "rupture à bon marché". Abordable ou non, ce dépaysement ardemment recherché par les touristes peut tourner au véritable choc. D'une région du monde à l'autre, la différence de culture est parfois si grande que certains d'entre eux en viennent à éprouver divers troubles psychologiques, allant d'un sentiment d'étrangeté saisissant à la bouffée délirante ou la dépersonnalisation. Tous les ans, nombre de globe-trotteurs seraient ainsi victimes d'un "syndrome du voyageur", comme l'appellent les psychiatres… À ne pas confondre avec le "voyage pathologique", concept psychiatrique qui renvoie à un voyage motivé par des troubles psychologiques préexistants.

Lire  la suite et écouter le podcast ...


La rentrée ne serait-elle pas la fin ritualisée du droit à la paresse ?

Vendredi 2 septembre 2022

Provenant du podcast

Avec philosophie

La paresse ©Getty - Vincent Besnault

Résumé

C'est la rentrée ! Retour au travail, donc. Mais avez-vous vraiment réussi à perdre votre temps pendant les vacances ? Une chose est sûre, la mer est peut-être un des lieux les plus appropriés pour se laisser à ... on ne sait quoi.


avec :

Gilles Candar (Historien. Président de la Société d'études jaurésiennes.), Pierre Cassou-Noguès (Professeur de philosophie à l'université Paris-8).


Lire la suite et écouter le podcast ...


vendredi 2 septembre 2022

Freinet : comment réinventer l'école

Par      Publié le 








Archive | Réinventer l’école après une crise, celle de la Première Guerre mondiale : voilà l’ambition de Célestin Freinet dès les années 1920. À partir de son expérience d’instituteur, Freinet met en place une pédagogie novatrice pour responsabiliser les enfants, grâce à leur action et à leur coopération. 

Blessé pendant la Première Guerre mondiale, Célestin Freinet, instituteur dans les Alpes-Maritimes, n'arrive plus à parler devant sa classe. Il cherche alors des techniques alternatives, et s'aperçoit qu'impliquer davantage les enfants dans le processus d'apprentissage porte ses fruits. De cette expérience fondatrice, Freinet tire des enseignements qu'il partagera sa vie durant, jusqu'à la fin des années 1960. Conférences faites par les enfants, exploration directe de leur milieu, expression libre, correspondance inter-scolaire, individualisation, fabrication d'une imprimerie pour apprendre à lire et à écrire, coopération entre enfants et entre adultes dans les écoles... sont quelques-unes des grandes lignes de ce que l'on a appelé "la pédagogie Freinet". 

Quelques années avant sa mort en 1966, Célestin Freinet revenait dans des entretiens radiophoniques sur l'origine de sa réflexion novatrice, et sur son application avec les enfants. Écoutons-le, alors que les tribunes se multiplient pour repenser l'école en cette crise sanitaire et sociale. 

Lire la suite et écouter le podcast ...


Ovide Decroly, pédagogue de génie : une école "pour la vie"

Par    Publié le 

Ovide Decroly est, dès 1900, à l’origine d'une pédagogie aujourd'hui massivement utilisée en Finlande, le meilleur système éducatif au monde.  A l'heure de la rentrée des classes, voici en archives le portrait de ce médecin belge génial. 

C’est la méthode de la liberté. Voilà c’est ça. C’est la méthode de ne plus être encastré sur des livres à apprendre  : "le pistil et que ceci…" Mais au lieu de prendre un livre, de prendre une fleur, et de regarder. C'est ça quoi." On est en 1967, la petite fille de l'école de Saint-Mandé a environ 8 ans, elle est déguisée en arbuste avec ses copines, et elle édicte ainsi la méthode pédagogique d'Ovide Decroly pour l'ORTF. Qui était-il ? Quels étaient ses principes pédagogiques ? En quoi est-il si précurseur ? 


Euthanasie : comment j'ai accompagné ma grand-mère

Jeudi 1 septembre 2022

Provenant du podcast

Les Pieds sur terre

. ©Getty - Gary John Norman

Résumé

En Belgique, trois jeunes femmes racontent la façon dont elles ont accompagné - jusqu’au bout - leur grand-mère bien-aimée qui a souhaité mourir dans la dignité.


En savoir plus

Julie, Suzon et Louise ont toutes les trois pu dire au revoir à leur grand-mère quand est venu le jour du rendez-vous avec le médecin. Il leur a d’abord fallu accepter cette décision irréductible et voir défiler les derniers jours de leur grand-mère pour se rendre compte du "cadeau" qui leur est fait.

“Le médecin est venu, avec son agenda. Il a ouvert ces petites pages et a dit : ‘Lundi ?’ “ Julie

Lire la suite et écouter le podcast ...


Publicité

Interview Loi sur le harcèlement scolaire : une «volonté de frapper fort» mais «encore beaucoup à faire»

par Cassandre Leray  publié le 1er septembre 2022

Mercredi, à la veille de la rentrée, Emmanuel Macron a remis en lumière les violences subies quotidiennement par de trop nombreux élèves. Alors que le harcèlement scolaire est reconnu comme un délit pénal depuis mars, l’avocate Laure Boutron-Marmion explique les forces et faiblesses de cette loi.

Première rentrée depuis que le harcèlement scolaire a fait son apparition dans le code pénal comme délit spécifique. Selon des chiffres du ministère de l’Education nationale, 700 000 élèves sur 12 millions en sont victimes tous les ans. Un sujet dont Emmanuel Macron s’est emparé mercredi, à la veille de reprise des cours. Dans une vidéo TikTok, le président de la République le souligne : la rentrée scolaire ne doit pas être «synonyme de calvaire». Il ajoute que «trop d’élèves» subissent ces violences quotidiennes, et appelle les jeunes à témoigner : «Parlez-en. Dénoncez-le. On ne lâchera rien face à ceux qui vous rendent la vie impossible.»

Féminicides : le Grenelle à l’heurt du bilan

par Virginie Ballet  publié le 1er septembre 2022 

Trois ans après la consultation gouvernementale sur les violences conjugales, et en dépit d’une prise de conscience des institutions, le nombre de femmes tuées par leur conjoint ou leur ex a augmenté de 20 % en 2022. Militants et associations exhortent l’exécutif à s’investir davantage.

Ce sont des statistiques qui ont suscité un sentiment d’amertume, voire de colère, mais bien peu de surprise. Selon une nouvelle étude sur les morts violentes au sein du couple – dévoilée en fin de semaine dernière par le ministère de l’Intérieur – en 2021, 122 femmes ont été tuées par leur conjoint ou par leur ex, contre 102 en 2020. Soit une hausse de 20 %, et une femme tuée tous les deux jours et demi. Ces données «correspondent davantage au niveau du nombre de morts violentes au sein du couple observées avant l’épidémie de Covid 19», relevait la place Beauvau. Si le nombre de violences conjugales signalées aux forces de l’ordre pendant le premier confinement avait augmenté de 10%, concernant près de 160 000 personnes, dont 87% de femmes, le nombre de femmes tuées avait, lui, sensiblement diminué, possiblement parce qu’il était plus compliqué de rompre et partir – ce qui constitue l’un des premiers facteurs de passage à l’acte. En 2019, 146 femmes avaient été tuées par leur conjoint ou leur ex, et 121 en 2018. Et maintenant, retour à l’anormal ? «C’est proprement scandaleux. Il n’y a pas de mot assez fort. Les femmes ne sont pas suffisamment protégées. Parmi celles qui ont été tuées, seulement trois bénéficiaient d’un dispositif de protection, qu’il s’agisse d’un contrôle judiciaire de l’auteur ou d’une ordonnance de protection», s’insurge Sylvaine Grévin, fondatrice de la Fédération nationale des victimes de féminicides (FNVF).

jeudi 1 septembre 2022

Esther Duflo, expliquer la pauvreté aux plus petits pour ouvrir les esprits

Par Minh Tran Huy   Publié 

Esther Duflo s'est associée à l'illustratrice Cheyenne Olivier pour lancer une collection d'albums pour enfants avec l'ambition de déconstruire les préjugés sur la façon dont vivent les pauvres. Éditions Seuil jeunesse. 9,90 €. Dès 6 ans.

Esther Duflo s'est associée à l'illustratrice Cheyenne Olivier pour lancer une collection d'albums pour enfants avec l'ambition de déconstruire les préjugés sur la façon dont vivent les pauvres. Éditions Seuil jeunesse. Dès 6 ans. Jean-Luc Bertini/Pasco

Expliquer la pauvreté aux plus petits en brisant les clichés, c'est l'ambition de la prix Nobel d'économie, qui lance une collection d'albums jeunesse. Une piste pour ouvrir les esprits comme les cœurs.

Avant la pandémie même, 356 millions d'enfants, soit un sur six, vivaient sous le seuil de l'extrême pauvreté (moins d'1,60 € par jour et par personne), selon la Banque mondiale. En parler avec les enfants de façon non simpliste ou caricaturale, créer des liens et des ponts, c'est l'ambition d'Esther Duflo, Prix Nobel d'économie en 2019 (conjointement avec son époux, Abhijit Banerjee, et avec Michael Kremer), qui a imaginé une série de dix albums jeunesse.

Les cinq premiers, tout juste parus, usent de formes géométriques colorées et de courbes pour évoquer de façon aussi ludique qu'intelligente l'éducation, la santé, le travail en ville, la représentation des femmes en politique ou encore les «pièges à pauvreté». L'occasion de s'entretenir avec une économiste qui semble avoir fait sienne l'idée de Francis Scott Fitzgerald selon laquelle il faut, tout en sachant que les choses sont sans espoir, rester déterminé à les changer.

Lire la suite ...


Complotisme et «médecine alternative» : sur Internet, des salades de naturopathes

par Maxime Macé et Pierre Plottu   publié le 3 septembre 2022

Boostés par la pandémie de Covid-19 et mis en lumière par la suspension du compte d’Irène Grosjean sur Doctolib, certains promoteurs des médecines alternatives cultivent des liens étroits avec la sphère complotiste.

Tout le monde connaît désormais Irène Grosjean, «docteure en naturopathie» autoproclamée, très décriée depuis qu’a ressurgi sur les réseaux sociaux un extrait vidéo dans lequel elle encourage les parents à traiter la fièvre de leur bébé en «frictionnant» leur sexe et leur siège avec un gant de toilette pour «évacuer l’acide des humeurs». Le tollé a même éclaboussé le site de prise de rendez-vous médicaux Doctolib, qui apparaît héberger un certain nombre de praticiens de la même espèce. Toutefois, la «papesse du cru» n’est pas restée sans soutiens. Très vite, des internautes ont volé à son secours sur les réseaux sociaux, et notamment des personnalités évoluant à la convergence de la complosphère et de la fachosphère.

Compléments alimentaires : l’Académie nationale de Médecine tire la sonnette d’alarme !

Nathalie Barrès    28 août 2022

« Pour les personnes en bonne santé ayant une alimentation équilibrée et sans carence documentée, les compléments alimentaires ne sont généralement pas nécessaires » : c’est ce qu’évoque l’Académie nationale de Médecine dans son communiqué du 27 juillet 2022.

Pour être commercialisé, un complément alimentaire est déclaré auprès de la DGCCRF (Direction de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes), qui vérifie la conformité du produit à la réglementation et réalise des contrôles comme pour d’autres catégories de denrées alimentaires. L’Académie nationale de Médecine recommande d’informer les patients de l’importance d’un approvisionnement via un circuit authentifié, en particulier pour les populations fragiles (personnes âgées, enfants, femmes enceintes). Elle demande la mention sur les emballages du risque d’incompatibilité grave avec certains médicaments, la révision de la liste des plantes autorisées, qui date de 2014, et la formation des médecins sur les compléments alimentaires.

Lire la suite ...


Villeurbanne : un préavis de grève déposé au lycée Frédéric Fays





PAR GWENDAL CHABAS   2 SEPTEMBRE 2022

En l'absence d'une infirmière ou d'un infirmier, le personnel du lycée Frédéric Fays entend faire grève pour combler ce manque. Un préavis a été déposé pour le lundi 5 septembre.

Les enseignants du lycée Frédéric Fays ont eu une mauvaise surprise lors de la pré-rentrée. La direction de l'établissement a profité de cette réunion pour annoncer qu'aucune personne n’était affectée sur le poste et demi d’infirmerie et que les moyens humains demeuraient quasi constants en vie scolaire "malgré une croissance importante du nombre d’élèves à encadrer ces dernières années", précise le communiqué du personnel, rédigé avec le soutien des sections syndicales CGT Educ’action, FO, SNES et SUD Education.

Lire la suite ... 


Doctolib piégé par de faux psychiatres et victime d’un canular

Par   Publié le 31 août 2022

Une enquête a été ouverte en juillet après que deux personnes se sont fait passer pour des médecins sur la plate-forme, qui a également été victime du canular d’un animateur radio.

Au-delà du débat sur la place des médecines alternatives sur sa plate-forme, Doctolib doit aussi se défendre dans une autre polémique, portant cette fois sur la vérification des professionnels présents sur son site. Deux cas récents ont semé le trouble. Le premier touche à une fraude, et intéresse la justice : le parquet de Montpellier a confirmé, samedi 27 août, avoir ouvert, en juillet, une enquête pour « exercice illégal de la médecine » contre deux personnes qui se sont fait passer pour des psychiatres sur Doctolib.

Répression des Ouïgours : l’ONU dresse un réquisitoire accablant contre la politique de la Chine au Xinjiang


 






Publié le 1er août 2022

« L’ampleur de la détention arbitraire et discriminatoire » de membres de la minorité musulmane dans la région peut constituer « des crimes contre l’humanité », selon le rapport du Haut-Commissariat aux droits de l’homme publié le 31 août.

Des membres de la minorité musulmane ouïgoure montrent des photos de leurs proches détenus en Chine, lors d’une conférence de presse à Istanbul (Turquie), le 10 mai 2022.

A 23 h 47 le 31 août, treize minutes seulement avant la fin de son mandat, la haut-commissaire aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a publié le rapport tant attendu de l’Organisation des Nations unies (ONU) sur les droits de l’homme dans la province chinoise du Xinjiang.

Détentions arbitraires, tortures, stérilisations forcées… Les 46 pages du rapport sonnent comme un véritable réquisitoire contre la politique menée par Pékin. Le verdict est sans appel : « L’ampleur de la détention arbitraire et discriminatoire d’Ouïgours et de membres d’autres groupes essentiellement musulmans (…) dans un contexte de restrictions et de privation des droits fondamentaux tant individuels que collectifs peut constituer des crimes internationaux, en particulier des crimes contre l’humanité. »

A l’heure de la rentrée scolaire, des élèves face à une machine à stress

Par  et   Publié le 1er septembre 2022

Le Covid-19, les dernières réformes et les difficultés chroniques du système éducatif ont multiplié les formes de mal-être des écoliers jusqu’aux lycéens. 

Le système scolaire est-il devenu une machine à stress ? A l’heure où 12,1 millions d’élèves reprennent le chemin de l’école, du collège et du lycée, jeudi 1er et vendredi 2 septembre, la question mérite d’être posée. La santé psychique des adolescents fait l’objet « de beaucoup d’alertes » de la part des « milieux médicaux », a insisté Pap Ndiaye, le ministre de l’éducation nationale, lors d’un direct avec les internautes sur la plate-forme Brut, le 29 août. Dans un contexte social, économique et environnemental anxiogène, le nombre de passages aux urgences pour gestes suicidaires est en forte hausse chez les jeunes de 11 à 24 ans (+ 27 % sur les premiers mois de 2022 par rapport à la même période en 2021), en particulier chez les jeunes filles, selon les données de l’agence Santé publique France.

« Quand on commence comme prof, on est jeté directement dans le grand bain »

Par   Publié le 31 août 2022

« Premières fois » : récits de moments charnières autour du passage à l’âge adulte. Cette semaine, Méline, 28 ans, raconte sa première année comme professeure d’histoire-géo.

Au moment d’entrer dans la salle pour donner mon tout premier cours, j’étais terrorisée. Se retrouver, à peine le Capes en poche, devant une trentaine d’élèves pas beaucoup plus jeunes que moi, est alors vraiment impressionnant. C’était à la rentrée dernière, je commençais mon année d’enseignante stagiaire en histoire-géo, avec neuf heures par semaine devant des classes de seconde. Comme un clin d’œil : mon envie d’enseigner l’histoire était née chez moi justement en seconde, plusieurs années plus tôt. A l’instar de beaucoup de profs, j’ai eu un enseignant formidable qui m’a transmis la vocation. Je me souviens d’un cours sur la révolution française, où tout le monde avait posé son stylo buvant ses paroles, et où je m’étais dit : je veux absolument faire ça.

Psychiatrie et addictions : les ressources du programme Prépsy Contact

 




Publié le 

La prise en charge des pathologies duelles chez les jeunes, entre psychiatrie et addictologie, comporte de nombreux enjeux. Le programme Prépsy Contact propose des outils afin d’aider les professionnels du secteur à se coordonner. Léocadie Soubirous est directrice adjointe de Prépsy où elle dirige le programme Prépsy Contact. Elle répond aux questions de la Fédération Addiction.

Lire la suite ...


Quels leviers pour adapter le dispositif de lits à la demande en psychiatrie ?

Publié le 

Renforcement des équipes, lits transitoires d’hospitalisations à temps plein, prise en charge à domicile… Une instruction de la Direction générale de l’offre de soin (DGOS) précise les modalités de mise en œuvre et d’adaptation du dispositif d’ouverture des lits à la demande en psychiatrie.

Parmi les trente mesures annoncées aux Assises de la santé mentale et de la psychiatrie en septembre dernier, la mesure 22 avait pour objectif d’adapter l’offre de soins pour mieux répondre aux besoins par un dispositif de type « lits à la demande ». Cette mesure, inspirée de ce qui avait été mis en place en médecine en 2020, doit faire l’objet de modalités de mise en œuvre spécifiques à la psychiatrie, selon cette instruction de la DGOS parue au Bulletin officiel Santé, protection sociale, solidaritédu 16 août. En effet, « la notion de saisonnalité n’est quasiment pas présente en psychiatrie et les capacités en lits sont actuellement diminuées principalement du fait des difficultés de recrutement de personnels, notamment infirmiers et médecins. 

Lire la suite ...