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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 23 mai 2022

Autour de la transidentité (Compte-rendu de la Rencontre tenue le 20 mai 2022 au Centre hospitalier Sainte-Anne

                                      







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(compte-rendu de la Rencontre tenue le 20 mai 2022 au Centre hospitalier Sainte-Anne à l’initiative de l’IHLDP)

our sa première réunion-débat, l’Institut Histoire et Lumières de la pensée (ihldp) avait choisi pour thème la question de la transidentité (histoire, clinique, éthique) et pour cadre le grand amphithéâtre de l’hôpital Sainte-Anne (GHU Paris psychiatrie et neurosciences), en partenariat avec la Société internationale d’histoire de la psychiatrie et de la psychanalyse (SIHPP) et le réseau ESPAS. Avec Serge Hefez, psychiatre et psychanalyste, nous avions décidé de privilégier l’approche clinique de la question en invitant des praticiens confrontés aujourd’hui à des personnes transgenres en grande souffrance, sujet qui suscite ces temps-ci des réactions particulièrement violentes : insultes, menaces, interventions en meutes largement relayés par la presse et les réseaux sociaux.

David Cohen (chef du service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière), Agnès Condat (psychanalyste et docteur en sciences cognitives), Jean Chambry (pédopsychiatre et psychanalyste, GHU Sainte-Anne), et enfin Patrick Landman (juriste, psychiatre et psychanalyste) avaient accepté de débattre pendant plus de trois heures. L’enjeu était de taille puisqu’il s’agissait, pour chacun d’eux, de témoigner de son expérience de travail auprès de patients (enfants, adolescents et adultes) qui se désignent eux-mêmes comme « transgenres » et se sentent « assignés » à une identité anatomique qui ne serait pas conforme à leur aspiration subjective.


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E. R. le 23 mai 2022            



Destruction du soin psychique (3) : Variation

Pédopsychiatre en CMPP

Dans le champ du soin psychique, les réformes s'imposent désormais au nom d'une idéologie hégémonique à prétention scientifique, dont le concept de "troubles neurodéveloppementaux" est un paradigme très représentatif. Au-delà des injonctions autoritaires, il convient alors d'étudier les enjeux épistémologiques et éthiques sous-jacents

"La vraie science n'est pas réductrice ni totalitaire dans son application. Elle ne se développe que sur un mode critique, dialectise le réel et surtout se conforme aux lois de son objet pour le connaitre" Tony Lainé

Au nom de quoi s’effectue actuellement le démantèlement des institutions de soin, en particulier dans le champ pédopsychiatrique ? Quels arguments scientifiques et/ou idéologiques se trouvent-ils brandis pour justifier les réformes en cours et leur conférer une légitimité, tant sociale qu’académique ?

Eh bien, il est indéniable que l’un des fers de lance de ces tendances lourdes a été l’imposition hégémonique du concept de « trouble neuro-développemental ».

Comme le souligne le Pr Bruno Falissard, « un jour nous nous sommes réveillés et avons réalisé que la notion de « trouble du neurodéveloppement » s’était subrepticement immiscée dans les esprits des pédopsychiatres de la planète au point de ne même plus susciter d’interrogation ».

Or, quelle est la genèse de cette colonisation ubiquitaire réalisée en un temps record, et ayant à la fois envahi les milieux scientifiques, les professionnels, les usagers, mais aussi les pouvoirs publics et les instances dirigeantes ?

Qu’est-ce que ce succès impérialiste vient dire des représentations collectives et des significations imaginaires sociales concernant l’enfance et le mal-être ? Quels sont les déterminants épistémiques et sociaux de cette mutation paradigmatique aux conséquences très concrètes dans l’organisation des soins et les dispositifs pédopsychiatriques ?

Rappelons à nouveau ce que dit Bruno Falissard sur ce sujet : « à partir des années 2005-2010, les psychiatres VIP ont reconceptualisé les maladies psychiatriques en adoptant un courant très antipsychanalytique », à travers notamment l’appropriation du concept de trouble neurodéveloppemental, développé outre-manche par Michael Rutter. A travers ce nouveau paradigme dominant, il s’agissait de considérer l’expression de certains « troubles » infantiles spécifiques comme une « anomalie du développement du système nerveux central qui conduit à un fonctionnement mental déviant ».

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Les procès psychiatrisés

YVES BOISVERT  Publié le 21 mai 2022

Le verdict de culpabilité du tueur de l’Halloween nous rappelle encore une fois qu’un verdict de « non-responsabilité » est loin d’être facile à obtenir, même dans les cas les plus étranges.

Il nous montre en même temps que depuis les grandes remises en question sur les témoins experts après le procès de Guy Turcotte, rien n’a vraiment changé. On assiste encore à des débats d’experts psychiatres avançant des thèses si opposées qu’on se demande comment elles peuvent émaner de la même « science ». 

Mais gardons les psys pour la fin.

Santé mentale. Point mensuel, avril 2022.

Publié le 7 avril 2022

Points clés

  • Aux urgences :

Chez les 11-17 ans et les 18-24 ans, les passages pour geste suicidaire, idées suicidaires et troubles de l’humeur se maintiennent à des niveaux élevés, comparables (pour les 11-14 ans) voire supérieurs (pour les 15-17 ans et les 18-24 ans) à ceux observés début 2021. Les passages pour idées suicidaires restent également à un niveau élevé, observé depuis début 2022, chez les adultes de 25-64 ans et dans une moindre mesure 65 ans et plus. Dans des effectifs faibles on retient également une hausse des passages pour troubles alimentaires chez les 15-17 ans.

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ANTIPSYCHOTIQUES : Trouver des solutions contre la prise de poids excessive


 


Les antipsychotiques ou neuroleptiques sont associés, chez de nombreux patients, à une prise de poids parfois très élevée (Visuel Adobe Stock 158605409)

Les antipsychotiques ou neuroleptiques sont associés, chez de nombreux patients, à une prise de poids parfois très élevée, cette recherche de l’Université d’Aston (Birmingham), suggère des interventions non pharmacologiques permettant de mieux gérer cet effet secondaire du traitement, en particulier chez les patients atteints de schizophrénie.

 

Les antipsychotiques sont largement utilisés dans le traitement de la schizophrénie et d'autres maladies mentales graves. Jusqu'à 80 % des personnes atteintes de schizophrénie ou de trouble bipolaire sont en surpoids ou obèses. Des gains de poids allant jusqu'à 33 kg ont été rapportés avec les antipsychotiques. Cette prise de poids a des conséquences dévastatrices : l'espérance de vie est réduite de 20 ans chez les personnes atteintes de schizophrénie, en partie en raison des conséquences de cette prise de poids.

Le diabète est également signalé comme une comorbidité majeure, fréquemment associée aux antipsychotiques de deuxième génération.


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La Chartreuse optimise les soins psychiatriques pour les enfants et leurs familles

21/05/2022

L’établissement de santé psychiatrique a inauguré ce vendredi 20 mai sur son site principal de Dijon de nouveaux locaux de son pôle de pédopsychiatrie. Deux unités sont regroupées pour mieux appréhender et accompagner le développement de l’enfant et de l’adolescent.

Au centre hospitalier La Chartreuse à Dijon, un double objectif est entretenu, celui de respecter le projet d’établissement 2021-2025 et d’améliorer l’offre de soins en favorisant les parcours dans une démarche partenariale avec d’autres acteurs de la santé mais aussi au sein même de la structure hospitalière et psychiatrique.


Viola Davis : « La peau foncée est un stigmate. Elle vous déshumanise »

Par  Publié le 22 mai 2022

« Je ne serais pas arrivée là si…  » Chaque semaine, « Le Monde » interroge une personnalité sur un moment décisif de sa vie. L’actrice américaine Viola Davis raconte son enfance passée dans l’extrême misère et sa salvatrice réconciliation avec son histoire et sa couleur de peau.

Connue pour ses rôles au cinéma (La Couleur des sentiments), à la télévision (la série Murder), au théâtre (Fences), mais aussi pour son combat en faveur des minorités et des femmes, Viola Davis est l’actrice afro-américaine la plus primée de l’histoire : un Oscar, deux Tony, un Emmy, un Golden Globe…

Dimanche 22 mai, le Festival de Cannes et le groupe de luxe Kering doivent lui remettre le prix Women in Motion. Il récompense la singularité et l’engagement de femmes qui, dans le domaine des arts, contribuent à transformer notre vision du monde. C’est bien ce qu’ambitionne l’actrice. A 56 ans, elle vient d’incarner Michelle Obama dans la série The First Lady, est devenue productrice pour offrir des rôles aux « peaux sombres » et publie son autobiographie.

Chez les psychanalystes, le divan n'est jamais neutre

Robin Tutenges    16 mai 2022 

Symbole par excellence du psychanalyste, le divan fascine autant qu'il intimide. Qu'il ressemble plutôt à un canapé ou à un lit, qu'il soit confortable, étroit ou complètement recouvert de tapis persan comme celui de Sigmund Freud, le divan n'est jamais vraiment choisi au hasard. Et pour cause: il peut s'avérer aussi important pour l'analysant que l'analyste.

«Ça fait vingt ans qu'il est là», sourit Marie-Pierre Sicard Devillard, psychanalyste et membre de la Société de psychanalyse freudienne. Ce divan, elle l'a choisi avec son mari au moment de lancer leur cabinet dans le IIe arrondissement de Paris. «On voulait un divan qui ne soit pas un lit, ce qui n'est pas évident à trouver. C'est pour ça que j'aime particulièrement ce modèle, c'est plus un meuble de designer.»

 

Plaqué contre le mur d'une pièce lumineuse, le divan est sobre, discret, à l'image de la décoration minimaliste de ce cabinet que Marie-Pierre Sicard Devillard utilise seule désormais. «Il se fond dans le décor. Il est neutre. Celui qui s'y allonge peut facilement se l'approprier.»

 

Tous ne s'y allongent pourtant pas. «Le passage sur le divan n'est pas une obligation», reprend la psychanalyste. «Il y a des gens pour qui ça ne vient pas. Ça ne veut pas dire que le travail n'avance pas, mais plutôt qu'il se fera différemment.» Face à face sur des fauteuils, la psychanalyste écoute alors son patient et repère parfois un moment de bascule, «un moment où je sens qu'il est temps pour lui de s'allonger. Il y a comme une perception commune, ça tombe juste. Je sens que l'échange de regards est en trop, et qu'il faut lui laisser beaucoup plus d'ouverture pour pouvoir aller là où il veut.»

 

Allongé, le patient n'est plus sous le regard, la pression retombe et, avec elle, toute censure. «Ne pas avoir ce contact visuel favorise justement l'intériorisation d'un regard sur soi: c'est la possibilité d'aller chercher avec des mots des choses beaucoup plus enfouies.»

«Ça fait vingt ans qu'il est là», sourit Marie-Pierre Sicard Devillard, psychanalyste et membre de la Société de psychanalyse freudienne. Ce divan, elle l'a choisi avec son mari au moment de lancer leur cabinet dans le IIe arrondissement de Paris. «On voulait un divan qui ne soit pas un lit, ce qui n'est pas évident à trouver. C'est pour ça que j'aime particulièrement ce modèle, c'est plus un meuble de designer.»

 

Plaqué contre le mur d'une pièce lumineuse, le divan est sobre, discret, à l'image de la décoration minimaliste de ce cabinet que Marie-Pierre Sicard Devillard utilise seule désormais. «Il se fond dans le décor. Il est neutre. Celui qui s'y allonge peut facilement se l'approprier.»


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« Popper » de Hanokh Levin, le witz au service de la psychothérapie conjugale

 PAR DAVID ROFÉ-SARFATI   22 MAI 2022

Camille de Preissac et sa troupe se sont saisis de Popper, une pièce peu connue de Hanokh Levin. Cette comédie existentielle fait spectacle ;  elle est par la grâce des talents pluriels de chaque comédien un show drolatique et inoubliable.

Le grand art de Hanokh Levin.

Dans la pièce Popper traduite par Laurence Sendrowicz , le pitch est autant du côté du vaudeville que de la comédie russe, et il est délicieusement énorme! Alors que Shvartziska se cure le nez, son mari Shvartz entre et demande à embrasser le rikiki de sa femme, le doigt justement dont elle vient de se servir. Gênée Shvartziska refuse et Shvartz qui ne comprend pas s’en offusque, interprète le refus comme une preuve de désamour. Paniquée par le dépit amoureux injustifié de son mari,  Shvartziska demande de l’aide à Popper, l’ami du couple, ce qui ajoute au désespoir de  Shvartz  une telle colère que le voilà souhaitant la mort de Popper.

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Qu'est ce que la Maison Perchée ?

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Co-fondée par quatre jeunes adultes – dont trois directement concernés par la bipolarité et la schizophrénie, notre association fonctionne sur le principe fondateur de la pair-aidance, l'entraide mutuelle entre pairs.


Nous organisons de très nombreuses activités, groupes de paroles, ligne d'écoute, expositions, actions de destigmatisation, ateliers ou sorties, et intervenons dans les médias, écoles et entreprises pour déstigmatiser le trouble psychique. 
Depuis le 17 juin 2020, La Maison Perchée, grâce à son équipe grandissante, a pu aider des centaines de personnes, aussi bien en ligne qu’en présentiel, mais notre ambition est d’en aider bien plus.


Ma tête et moi.

Lise Abou Mansour  19/05/22 

  • « Ma tête et moi », le programme hebdomadaire de 20 Minutes consacré à la santé mentale des jeunes, revient pour une saison 2 sur Snapchat.
  • Le but de ce rendez-vous : lever le tabou sur des troubles psy grâce aux témoignages de jeunes concernés et tenter de trouver des solutions pour aller mieux.
  • Dans ce cinquième épisode, on parle de schizophrénie. Un trouble mental qui apparaît très majoritairement entre 15 et 30 ans et qui n’est pas toujours simple à diagnostiquer.


Un message d'espoir pour des jeunes atteints d'une maladie rare


 


 Publié le 

Il y a toujours de l'espoir, même lorsqu'on souffre d'une maladie très rare: c'est le message important qu'ont reçu des jeunes ce dimanche à l'hôpital Shriners de Montréal.

Plus important encore, ils ont pu parler avec des adultes qui, malgré l'handicap, ont su prendre leur place.

Les enfants présents souffrent d'arthrogrypose. Cette maladie touche un enfant sur 3000 et affecte les jointures et les os du corps.

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Covid-19: Oxfam épingle les «profiteurs» de la crise sanitaire dans un rapport




par Franck Bouaziz  publié le 23 mai 2022 

Les entreprises de l’agroalimentaire, de l’énergie et de la pharmacie sont dans la ligne de mire de l’ONG, qui propose une taxation exceptionnelle sur les bénéfices de la pandémie.

Ni hasard ni coïncidence. Le rapport que l’organisation Oxfam publie ce lundi matin se veut en résonance avec le Forum économique de Davos où vont converger cette semaine dirigeants économiques et politiques venus du monde entier. Les 2 500 participants à ce sommet suisse des riches vont vraisemblablement disserter sur les risques de récession mondiale liée à l’inflation et la pénurie de matières premières sur fond de conflit en Ukraine. Avec les grandes envolées habituelles sur «le monde d’après», mais sans doute aucune proposition concrète pour réduire les inégalités qui se creusent d’année en année. Oxfam, dont le fer de lance est la lutte contre les inégalités, a donc choisi au même moment de pointer du doigt ceux qui ont amassé des profits exceptionnels durant la crise sanitaire. Quatre secteurs économiques sont plus particulièrement épinglés. A commencer par l’industrie agroalimentaire, du fait de la hausse significative du prix des denrées l’an dernier : +33,6 % selon l’agence spécialisée de l’ONU, la FAO. Une entreprise en a particulièrement profité : le groupe de négoce alimentaire Cargill qui, avec 4,9 milliards de dollars (4,6 milliards d’euros) de bénéfices nets, a enregistré le résultat le plus profitable de ses 156 années d’existence. Les trois autres acteurs mondiaux du commerce de céréales et de matières premières alimentaires ont, pour leur part, affiché des profits en progression de plus de 50 % en 2021.

Psychiatrie et architecture: des "toits" plutôt que des "murs" (Bruno Laudat, architecte)

(Par Valérie LESPEZ, à Santexpo)   

Le CH Sainte-Marie de Clermont-Ferrand. Photo: AA Group Penser "toits" plutôt que "murs" permet "symboliquement un autre état d'esprit" pour la restructuration des "grands établissements psychiatriques", et favorise leur "dédiabolisation", a expliqué Bruno Laudat, architecte au sein de l'agence AA Group, lors d'une session du salon Santexpo, qui s'est tenu du 17 au 19 mai à Paris.





Bruno Laudat est aussi coprésident de la commission architecture et psychiatrie au sein de l'Union des architectes francophones en santé (UAFS).


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L’habit au menu du Musée des Beaux-Arts du Locle

 


22.05.2022

SUISSE

Le nouveau cycle d’expositions met le vêtement en avant. Que ce soit à travers des photographies de costumes, de la création d’art brut ou des récits personnels en Ukraine, le visiteur est amené au sein de multiples univers

La création d'art brut a fait son entrée pour la première fois au Musée des Beaux-Arts du Locle. La création d'art brut a fait son entrée pour la première fois au Musée des Beaux-Arts du Locle. 

Le vêtement comme base de partage. Le vernissage des dernières expositions du Musée des Beaux-Arts du Locle met en avant l’habit sous toutes ses coutures. À voir : des tableaux, issus des collections du MBAL, des photographies de costumes, signés Charles Fréger, mais aussi de la création d’art brut. Ces « Parures d’art brut » ont été créées par des personnes qui ne se savent pas artistes, à base de différents matériaux de récupération, comme des étoffes, des tissus, ou des fils. Toutes les couleurs s’y retrouvent.

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INSOMNIE : UN COUPLE D'ENTREPRENEURS FRANÇAIS OBTIENT L'HOMOLOGATION D'UN NOUVEAU TRAITEMENT AUX USA

Thomas Leroy avec AFP

La société suisse de biotechnologie Idorsia, créée par les Français Jean-Paul et Martine Clozel, a obtenu le feu de la Food and Drug Administration (FDA) pour la commercialisation d'un nouveau type de traitement contre l'insomnie.

La société suisse de biotechnologie Idorsia, créée par les Français Jean-Paul et Martine Clozel, a décroché aux États-Unis sa première homologation pour un traitement contre l'insomnie, marquant une étape importante pour l'entreprise.

L'agence américaine des médicaments, la Food and Drug Administration (FDA), a donné son feu vert à la commercialisation de son traitement appelé daridorexant, qui sera commercialisé sous le nom Quviviq, en dose de 25 mg et 50 mg, annonce lundi l'entreprise dans un communiqué.

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À propos de… La Structure des révolutions scientifiques, de Thomas Kuhn

La Structure des révolutions scientifiques a eu une influence considérable chez les scientifiques mais aussi chez bon nombre de spécialistes de sciences humaines : historiens, économistes, sociologues, etc. Publié en 1962 et tiré depuis à un million d’exemplaires, ce livre au succès indéniable a fait sa petite révolution sur la manière de penser la science, et s’est attiré nombre de critiques. Tomas Kuhn, professeur au MIT, y renouvelle en effet complètement la dynamique même du progrès scientifique.