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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 16 octobre 2020

Vieillesse et dépendance, la vie sous contrainte 4 ÉPISODES (4 DISPONIBLES)


Deux personnes âgées dans une Maison de retraite
À PROPOS DE LA SÉRIE

Protéger et soigner, d’un côté, contrôler ou contraindre de l’autre. Comment la prise en charge de la vieillesse dépendante est-elle pensée et quels moyens lui sont dédiés ? Comment vit-on en Ehpad ? Quelles relations s’établissent entre résidents et soignants ? Quelle place pour l’intimité, la sexualité en institution ? Quelles alternatives à l’Ehpad classique face au nombre grandissant de cas d’Alzheimer ? Ce sont quelques-uns des questionnements qui traversent cette série documentaire.

TOUS LES ÉPISODES
55 MIN
LE 12/10/2020

Longtemps conçu comme un moment privé réduit à la sphère familiale, le vieillissement est devenu, au cours du 19ème et 20ème siècle, un objet social et...

55 MIN
LE 13/10/2020

Comment vit-on en EHPAD aujourd’hui ? Comment faire pour que la vieillesse continue avec des soins et de l'aide ?

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HYPNOSE

 Musée d'arts : Accueil

Du 16 octobre 2020 au 31 janvier 2021

L'exposition Hypnose explore, pour la toute première fois, une histoire culturelle de l’hypnotisme de Mesmer à aujourd'hui, et les liens étroits que les pratiques artistiques ont entretenus avec l’histoire de l’hypnotisme, de la fin du 18e siècle à nos jours.

  

Située au carrefour de l’histoire de l’art, de l’histoire des sciences et de la culture populaire, l’exposition couvre tout le champ des arts visuels et vivants : de la peinture à la sculpture, du cinéma à la performance.



Pauvreté dans le monde : le compte n’y est pas

Aix - Marseille - Publications et documents ressources - Mathématiques  Cycle 4 à Lycée

14.10.2020, par Michel Lubrano et Aurore Basiuk
Estimer la pauvreté dans le monde n’est pas chose aisée. En effet, la définition même du seuil de pauvreté tout comme les méthodes de calcul diffèrent selon les pays ou les organismes internationaux. Deux économistes proposent donc une nouvelle méthode d’évaluation, présentée dans cet article du blog Dialogues économiques.

Cet article est issu de la revue Dialogues économiques éditée par AMSE.

Combien y a-t-il de personnes pauvres dans le monde ? Si la question semble modeste, sa réponse est riche en difficultés. Il est ardu de savoir qui vit en situation de pauvreté et les moyens utilisés pour dénombrer ces personnes peuvent donner des valeurs très différentes. C’est ce que montrent les économistes Zhou Xun et Michel Lubrano dans un article proposant une nouvelle méthode pour évaluer la pauvreté dans les pays en développement1.

Entre 1,698 et 1,846 milliard de personnes vivaient dans la pauvreté dans le monde en 2001. Ces chiffres précis à la virgule près sont issus des estimations de Zhou Xun et Michel Lubrano. Et les quelque 200 millions de différence entre ces deux nombres ont leur importance : plus que des chiffres, il s’agit de 200 millions de personnes. Mais qui sont les personnes derrière ces nombres ?

Zhou Xun et Michel Lubrano recensent trois définitions de la pauvreté. D’une part, la pauvreté absolue qui se réfère au manque des moyens essentiels à la survie. Elle est définie par le revenu minimum pour pouvoir se procurer un « panier de biens » qui correspondrait à 2100 calories par jour et par personne (ce qui doit permettre à un adulte de survivre), au logement et autres nécessités vitales. Elle est surtout utilisée par les pays dits en développement où la subsistance même de la population n’est pas assurée (famine, malnutrition….). 

Par opposition à la pauvreté absolue, ils mettent en avant la notion de pauvreté relative qui prend en compte l’inclusion sociale, faisant référence à un article d’Atkinson-Bourguignon (2001). Depuis la Grèce antique où la pauvreté était associée à l’exclusion de la vie de la cité, jusqu’au lien actuel entre non-emploi et pauvreté, le « pauvre » est défini comme un individu en marge de la société. 

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BBoy Haiper, le breakdancer qui va vous bluffer

Fichier:LogoAleteia.png — Wikipédia

Agnès Pinard Legry - Publié le 16/10/20

WEB2-BREAKDANCE-CAPTURE-INSTAGRAM

Danseur de breakdance, BBoy Haiper a époustouflé le jury de l’émission "la France a un incroyable talent" qui reprend le 20 octobre. Une prestation d’autant plus exceptionnelle que le jeune homme est handicapé des jambes.

C’est un tonnerre d’applaudissements qui a suivi la prestation de BBoy Haiper, de son vrai nom Youcef, breakdancer de 27 ans. Pendant près de trois minutes, il s’est produit devant le jury de l’émission « La France a un incroyable talent », dont la nouvelle saison démarre mardi 20 octobre. Un exercice d’autant plus périlleux pour le jeune homme qu’il est porteur d’un handicap physique, ses deux jambes ne peuvent le porter et l’obligent à se déplacer avec des béquilles.

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Une autre ...


Au procès de Michel, 88 ans, accusé d'avoir tué son épouse atteinte d'Alzheimer : «Je ne voyais pas d'issue»

 Le Figaro passe au payant - Actualité Societe.com

Par  le 15 octobre 2020

L'octogénaire a raconté à la cour son épuisement physique et psychique face à la maladie neuro-dégénérative dont souffrait sa femme.

Michel G. comparaît ces 15 et 16 octobre devant la cour d'assises de Paris, qui siège au palais de justice de l'île de la Cité.
Michel G. comparaît ces 15 et 16 octobre devant la cour d'assises de Paris, qui siège au palais de justice de l'île de la Cité. Aude Bariéty - Le Figaro

«Vous savez pourquoi vous êtes là ?» «Parce que j'ai tué ma femme.» La réponse claque comme un coup de tonnerre dans la salle Myriam Ezratty du palais de justice de l'île de la Cité. Pendant deux jours, Michel G., 88 ans, est jugé pour le meurtre de son épouse, tuée à coups de couteau en avril 2017 dans le 20e arrondissement de Paris. Avec l'octogénaire, pantalon gris, doudoune noire, masque jetable, lunettes souvent ôtées et rares cheveux blancs peignés sur le côté, c'est toute une époque qui est convoquée à la barre.

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Avec « Ordesa », Arte propose une expérimentation interactive


 




Porté par le charisme de Carlo Brandt, ce court thriller psychologique interactif a le charme des premières fois.

Par  Publié le 15 octobre 2020 


« Ordesa », de Nicolas Pelloille-Oudart et Nicolas Peufaillit (2020).

Arte.tv -
À la demande -
Film interactif

« Ordesa », contraction de « hors de ça », fait référence au Horla, la nouvelle de Guy de Maupassant (1850-1893), dont il a écrit deux versions. C’est l’édition de 1887 qui a inspiré le film hybride Ordesa, celle où le narrateur conte la lente possession de l’esprit du protagoniste par une entité mystérieuse.

Le texte offre plusieurs interprétations. Le lecteur peut choisir de se placer en témoin de la dérive mentale du narrateur, de celle de l’écrivain, en confident ou encore comme la cause de sa folie. Le réalisateur Nicolas Pelloille-Oudart reproduit ce procédé dans Ordesa, en proposant au spectateur de participer à une expérience interactive inédite, qui mêle les codes de la fiction à ceux du jeu vidéo.

Comme pour tout « game », mieux vaut consulter le tutoriel avant de se lancer. A priori, l’usage est simple. Le spectateur se « déplace » en inclinant son écran (smartphone ou tablette) à l’intérieur de longues scènes grâce à une vision à 360 degrés – en forêt, dans une clairière, devant une maison blanche, à l’intérieur des pièces. Et, selon où se porte son regard – l’embrasure d’une porte, une fleur, une fenêtre –, il ouvre une des deux ou trois scènes suivantes possibles. Plusieurs versions d’Ordesa existent donc, mais elles mènent toutes au même final. Ce qui fait que, sans cet avertissement préalable, le spectateur ne s’en rendrait pas compte.

« Miser sur l’atmosphère et les silences »

On est loin du spectaculaire de l’immersion 3D. Pour autant, le procédé est sophistiqué. « Il fallait permettre au spectateur de “bouger” la caméra. Trois grandes phases de test ont amené à réécrire l’histoire à chaque fois », indique Nicolas Pelloille-Oudart en introduction. Le coscénariste, Nicolas Peufaillit, s’est chargé des adaptations : « Nous avons choisi de réaliser une expérience peu dialoguée. Et de miser sur l’atmosphère et les silences. »

Il faut effectivement attendre de longues minutes avant d’entendre autre chose que le tic-tac d’une horloge ou le grincement des gonds d’une porte. Et de voir apparaître une jeune femme, Lise (mystérieuse Melissa Guers), déposée en voiture par un ami (Lorenzo Lefebvre). Tout est fait – musique, brume… – pour que le spectateur comprenne qu’il doit s’inquiéter.

« Ordesa », de Nicolas Pelloille-Oudart et Nicolas Peufaillit (2020).

Les plans panoramiques se succèdent, lentement, jusqu’à la découverte d’une belle demeure un peu délabrée. Dans le hall, les pièces aux tonalités de rose ou de gris, l’esthétique oscille entre tableau d’artiste et décors de jeux vidéo. Le bruit d’un rabot précède l’apparition de Carlo Brandt, acteur charismatique (Déjà mort, en 1998, Kaamelot, à partir de 2007, Le jour attendra, en 2013…) dans le rôle du père de Lise.

La maison semble hantée. On retrouve là la patte de Nicolas Peufaillit, créateur de la série Les Revenants [également coscénariste primé aux Césars pour Un prophète (2009), de Jacques Audiard]. A moins qu’il ne s’agisse de « signes » d’un drame familial. La tension, la violence contenue, entre le père et sa fille, montent par paliers. Le « jeu » consiste à observer les acteurs tâtonner pour faire ressurgir le passé.

Enfin de la supraconductivité à température ambiante !

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Laurent Sacco  Publié le 15/10/2020

À haute pression, l'hydrogène devient métallique. L'ajout d'atomes de soufre peut alors le transformer en matériau supraconducteur. On le savait déjà mais ce qui est nouveau est que des chercheurs ont réussi à obtenir aujourd'hui cet état à température presque ambiante, 15 °C, en lui ajoutant aussi du carbone. Seul bémol pour ce succès sans précédent avec un supraconducteur, le sulfure d'hydrogène carboné doit être maintenu à une pression de plusieurs millions d'atmosphères.

jeudi 15 octobre 2020

Le Parlement valide la nomination de Dominique Simonnot comme Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté

PAR 
PUBLIÉ LE 14/10/2020

Crédit photo : DR

Le Parlement a approuvé ce 13 octobre, la nomination de Dominique Simonnot, journaliste du « Canard enchaîné », spécialiste des affaires judiciaires, au poste de Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL). Proposée par Emmanuel Macron, sur les conseils d'Éric Dupond-Moretti (selon un article du « Monde »), sa candidature à ce mandat de six ans a été validée d'une courte majorité : sur 43 votants, 40 députés et sénateurs se sont exprimés, 22 pour sa nomination et 18 contre, selon une source parlementaire.

Elle succède à la magistrate Adeline Hazan qui a terminé son mandat mi-juillet, après une vacance de trois mois qui n'a pas laissé le monde de la psychiatrie indifférent.

Pour des recommandations plus contraignantes

Lors de son audition devant les parlementaires, Dominique Simonnot, 68 ans, a expliqué qu'elle « n'avait pas l'intention de diriger une institution qui servirait d'alibi »« C'est un énorme problème » que les recommandations du Contrôleur général ne soient pas contraignantes, a estimé la chroniqueuse judiciaire, qui a également écrit pour « Libération », après avoir travaillé au sein de l'administration pénitentiaire comme éducatrice. « Je ferai tout ce que je peux pour que ces recommandations soient appliquées avec la plus grande fermeté », a-t-elle déclaré.

GISÈLE SAPIRO : «DES "JE" PROVOCATEURS SE PROTÈGENT DERRIÈRE LA DISTINCTION ENTRE AUTEUR ET NARRATEUR»

Par Frédérique Roussel — 

De Flaubert à Céline, de Houellebecq à Matzneff ou Peter Handke, la sociologue explore, dans «Peut-on dissocier l’œuvre de l’auteur ?», les processus d’identification entre les écrivains et leurs écrits, à travers les époques.

Gisèle Sapiro, à Paris le 2 octobre.
Gisèle Sapiro, à Paris le 2 octobre.
Photo Rémy Artiges pour Libération

La question des rapports entre morale de l’auteur et morale de l’œuvre nourrit des polémiques régulières et passionnelles. Faut-il rééditer Maurras ? Faut-il couronner du Nobel Peter Handke ou d’un césar Roman Polanski ? Le débat s’enflamme davantage avec le mouvement #MeToo et avec la «cancel culture», qui vise à supprimer des œuvres jugées racistes ou sexistes. Peut-on dissocier l’œuvre de l’auteur réalise un état des lieux historique, juridique et sociologique. Entretien avec Gisèle Sapiro, sociologue et directrice de recherche au CNRS, qui vient aussi de boucler un Dictionnaire international Bourdieu à paraître le 5 novembre (CNRS Editions).

Déterminisme de l’autisme, des interprétations étonnamment différentes

Publié le 01/10/2020

Connu pour ses expériences (très décriées par les défenseurs des animaux) sur un modèle animal de l’autisme consistant à séparer de jeunes singes de leur mère et de leurs congénères, le psychologue universitaire américain Harry Harlow[1] (1905–1981) a reçu en 1958 la visite du psychiatre britannique John Bowlby[2] (1907–1990), promoteur de la théorie de l’attachement[3] et du psychologue austro-américain Bruno Bettelheim[4] (1903–1990), célèbre (mais désormais contesté) pour ses conceptions sur l’autisme, mettant notamment en exergue le concept de Léo Kanner[5] (1894–1981) de « mère-frigidaire » (refrigerator mother) dans le déterminisme de l’autisme.