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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 14 octobre 2019

Maladies psychiques : témoignage d'un Clermontois frère de schizophrène

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LE ZOOM DE LA RÉDACTION

Diffusion du vendredi 11 octobre 2019Durée : 3min
Un Français sur cinq est touché par une maladie mentaleUn Français sur cinq est touché par une maladie mentale © Maxppp - Claude CortierSchizophrénie, bipolaire, dépression. Les maladies psychiques ne sont pas contagieuses. Et pour le comprendre, une conférence-table ronde est organisée à 20h30 ce vendredi soir à la Maison de la Culture à Clermont-Ferrand.  Un événement organisé par l'Union Nationale des Familles de Malades Mentaux du Puy-de-Dôme.
Lire la suite et écouter le podcast ...

Zone Bruxelles-Capitale – Ixelles : le nombre de procédures d’admission forcée en psychiatrie a doublé

BX1 - Médias de Bruxelles

BELGIQUE

15 octobre 2019



Selon les informations de Bruzz, en 2018, la police de la région de Bruxelles-Capitale – Ixelles a engagé 687 procédures d’admission obligatoire en psychiatrie. C’est plus de deux fois plus qu’en 2010.

Selon le chef de police Michel Goovaerts, interrogé par Bruzz, une partie de ce groupe cause des nuisances dans le centre. Si une personne présente un danger aigu et grave pour elle-même ou son environnement, la police peut entamer une procédure d’admission forcée : la procédure dite de Nixon. Cela n’est possible que si la personne est malade mentale et refuse l’aide volontaire, et après que la police ait contacté le magistrat de garde.


Vers une approche plus personnalisée de la maladie mentale



Par Charlotte Arce   

Une nouvelle étude pointe la nécessité d’une approche plus individualisée des diagnostics de maladie mentale pour mieux répondre aux besoins des patients et adapter leurs traitements.

Vers une approche plus personnalisée de la maladie mentale
TADAMICHI/ISTOCK


Vivre avec un trouble de santé mentale: «On m’a appris à avoir honte»

L'Hebdo Journal

QUEBEC

Par Marie-Eve B. Alarie   le 9 octobre 2019

Vivre avec un trouble de santé mentale: «On m’a appris à avoir honte»
Claudette Beaudin, Louis Vigneault, Lucie Plante, Lyne Larivée 
et Pierre-Paul Aveline. (Photo : Marie-Eve Alarie)

Leurs mots résonnent encore comme des coups de poing alors que je retourne vers ma voiture après l’entrevue. «On m’a appris à avoir honte.» «C’est souvent la famille proche qui juge beaucoup, mes décisions et mes actions.» «Je me suis conditionnée toute ma vie à le voir mourir.»
Bien que les troubles de santé mentale soient moins tabous qu’ils ne l’étaient il y a 10 ans, encore de nombreuses personnes concernées par une problématique de santé mentale sont stigmatisées, jugées, isolées. Et leurs proches aussi.
«On en vit des préjugés, nous aussi», confie Lucie Plante.

Ces chercheurs ont réussi à annuler un symptôme de la schizophrénie jusqu’ici intraitable

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Marcus Dupont-Besnard 
Les troubles de la mémoire causés par la schizophrénie sont réputés impossibles à traiter. Mais en expérimentant sur des souris, des chercheurs ont peut-être trouvé une solution pour des médicaments personnalisés.

[...]  LA SOLUTION EST DANS UN GÈNE QUI INFLUE SUR UN AUTRE
Les troubles de la mémoire en cas de schizophrénie sont associés chez certains patients à la mutation d’un gène spécifique : SETD1A. Ce dernier est important dans l’organisme, puisqu’il libère une protéine capable d’influer sur les autres gènes. Sa mutation liée à la schizophrénie se développe neurologiquement plusieurs années avant que la maladie soit diagnostiquée.
Les chercheurs se sont concentrés dans leur étude sur le comportement de ce gène dans des souris de laboratoire, chez lesquelles SETD1A produit moins de protéine que la normale. Les souris présentaient donc des troubles de la mémoire et des soucis de perception proches de la schizophrénie.

HBO va afficher des informations sur la santé mentale dans certaines séries

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Par
   le
 


Emoji, triste
© PDPics (via Pixabay)

Le 10 octobre, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale, la chaîne américaine HBO, connue dans le monde pour ses séries comme Game of Thrones, a annoncé une nouvelle initiative baptisée « It’s OK » dont l’objectif est de déstigmatiser les conversations au sujet de la santé mentale.
« HBO mettra en évidence une diversité de personnages vus dans les séries du réseau et dont les histoires peuvent aider à normaliser la conversation. Le réseau créera des bumper de sensibilisation à la santé mentale et du contenu abrégé à diffuser sur les plates-formes de HBO à compter du 10 octobre, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale », lit-on dans un communiqué de l’entreprise.

Une initiative pour encourager les gens à en parler

Pourquoi cette initiative ? D’après HBO, 1 Américain sur 5 vit avec une forme de problème de santé mentale. Pourtant, la plupart des gens hésitent encore à parler de leurs problèmes, ce qui renforce les fausses idées ainsi que les stigmates entourant les problèmes de santé mentale.

L'hôpital psychiatrique de Limoges condamné après le suicide d'une patiente

Le Populaire du Centre

Publié le 13/10/2019 

L'hôpital psychiatrique de Limoges condamné après le suicide d'une patiente
L'hôpital condamné pour défaut de surveillance.

Ce jour d’octobre 2015, un corps sans vie est retrouvé dans la Vienne, à Limoges, à hauteur du pont Saint-Martial. C’est celui de Mme H., 67 ans, qui a disparu trois semaines plus tôt du centre hospitalier Esquirol, où cette dame était hospitalisée pour des soins psychiatriques.
Son suicide ne fait pas de doute. La famille décide de poursuivre l’hôpital, coupable à ses yeux d’avoir négligé de surveiller une Mme H. aux tendances suicidaires anciennes. La famille saisit le tribunal administratif et réclame 30.000 € en réparation de ses préjudices.

dimanche 13 octobre 2019

Le documentaire « Quelle folie » plonge dans le monde des hommes dits normaux

Face à la caméra de Diego Governatori, un autiste raconte comment il vit sa différence et envisage ses proches comme « une tribu lointaine ».
Par   Publié le 10 octobre 2019

Aurélien Deschamps dans « Quelle folie », documentaire de Diego Governatori.
Aurélien Deschamps dans « Quelle folie », documentaire de Diego Governatori. NEW STORY

L’AVIS DU « MONDE » - À VOIR
Quelle folie, premier long-métrage de Diego Governatori, sélectionné à Lussas en 2018, suit les cheminements de la pensée d’Aurélien Deschamps, un ami autiste du réalisateur. Ce trentenaire est volubile et tente d’expliquer, devant la caméra, ce qui le distingue des hommes dits normaux, de leurs codes symboliques, implicites, qu’il a tant de mal à capter. Ce monde-là des gens structurés est un « enclos » dont on se fait « éjecter au moindre impair », constate Aurélien, qui regarde ses proches comme « d’étranges hommes appartenant à une tribu lointaine ». Lui-même scénariste et réalisateur de deux courts-métrages, Aurélien Deschamps a une forte capacité d’introspection, qu’il a développée en menant un travail psychanalytique pour l’aider à mieux comprendre son trouble.

Va voir un psy !

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LÉVY Marc (sous la dir.)


Va voir un psy ! Formule entrée dans le discours courant, conseil exprimant la lassitude de celui qui écoute les complaintes, invective témoignant de la colère… Peu importe, cette expression devenue commune fait florès, souvent accompagnée d’un « fais-toi suivre ». Tout ça pour dire que « ça ne va pas » ou que « ça suffit ».Mais quel psy ? Un psychiatre, un psychologue, un psychothérapeute, un psychanalyste, un coach ? Pour dire quoi ?


La protection de l'enfant. La nécessaire préservation de l'intime dans l'éducation

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SAINTIN Rodolphe




Protéger un enfant, c'est lui permettre d’acquérir ses propres capacités de protection.


Protéger un enfant c’est lui offrir la possibilité de se doter, de se construire un intime suffisamment sûr, stable, pérenne, dans lequel il puisse se rétracter et mettre à distance les réalités extérieures, un lieu psychique secret, caché, inaccessible.


« Les Sociétés matriarcales », d’Heide Goettner-Abendroth : là où le pouvoir est aux femmes

A la fois manifeste féministe et critique du patriarcat, « Les Sociétés matriarcales », classique de l’anthropologie signé de la chercheuse ­allemande, paraît en français.
Par   Publié le 11 octobre 2019

Une Kuna des îles San Blas (Panama). Les Kuna sont étudié dans « Les Sociétés matriarcales », d’Heide Goettner-Abendroth.
Une Kuna des îles San Blas (Panama). Les Kuna sont étudié dans « Les Sociétés matriarcales », d’Heide Goettner-Abendroth. Juan-Carlos Muñoz/Biosphoto
« Les Sociétés matriarcales. Recherches sur les cultures autochtones à travers le monde » (Matriarchal Societies. Studies on Indigenous Cultures Across the Globe), d’Heide Goettner-Abendroth, traduit de l’anglais par Camille Chaplain, Des femmes-Antoinette Fouque, 600 p.

Il avait fallu attendre quinze ans pour que Gender Trouble, de Judith Butler (1990), parvienne en France (Trouble dans le genre, La Découverte, 2005) et y fasse événement comme il l’avait fait outre-Atlantique. On ne peut que se réjouir d’avoir eu cette fois-ci moins de dix ans à patienter pour que l’imposant pavé de la chercheuse ­allemande Heide Goettner-Abendroth, publié en anglais en 2012 et devenu un classique dans ­plusieurs pays, se jette dans la mare hexagonale. Tout à la fois manifeste méthodologique d’un champ nouveau, bilan de recherches anthropologiques et autobiographie intellectuelle, Les Sociétés matriarcales balaie les préjugés les plus tenaces et leur ­substitue un savoir de terrain.

samedi 12 octobre 2019

Nyon : la Berge pour refaire surface

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PAR CLÉMENTINE ALEIXENDRI    11.10.2019 
A La Berge, Stéphanie et Myriam apportent la dernière touche aux masques qu’elles porteront ce jeudi pour manifester à Genève. A La Berge, Stéphanie et Myriam apportent la dernière touche aux masques qu’elles porteront ce jeudi pour manifester à Genève.C. ALEIXENDRI

PSYCHIATRIE L’antenne nyonnaise du Graap, créée par et pour des personnes souffrant de troubles psy, fête ses vingt ans. Flash-back.

Ce jeudi 10 octobre marque la Journée mondiale de la santé mentale. Ils iront donc manifester à Genève pour sensibiliser le public à la réalité des troubles psychiques. Ils seront coiffés d’un masque, symbole de la maladie mentale et de ses nombreux visages. Ces hommes et ces femmes de notre région, touchés dans leur santé mentale, ont tous trouvé refuge à La Berge, antenne nyonnaise du Groupe d’accueil et d’action psychiatrique (GRAAP). La Berge fête ses vingt ans cette année, vingt ans d’accueil, d’entraide et d’action en faveur des malades psychiques et de leurs proches.

Fédérer les malades

Le Graap, c’est quoi? C’est une Association qui voit le jour en 1987 à Lausanne sous l’impulsion d’une assistante sociale et d’un psychologue, lui-même atteint de schizophrénie. Leur but: fédérer les personnes souffrant de troubles psy et les amener à défendre, d’une seule voix, leurs droits et leur place dans la société.

Connaissez vous le Repligate ?






Paris, le samedi 12 octobre 2019 – Coup de tonnerre et confirmation de ce que beaucoup affirmaient tout bas. En 2015, 270 chercheurs réunis au sein d’un collectif baptisé Open Science Collaboration publient dans la revue Science les résultats de la tentative de reproduction de 100 expériences de psychologie. Les conclusions sont particulièrement décevantes : dans 64 % des cas, il n’a pas été possible de retrouver les données initialement publiées. Faute de reproductibilité, des pans entiers du savoir constitué en psychologie menaçaient de s’effondrer.

Nazis voleurs d’idées

Ce que les anglosaxons ont nommé le Repligate, qui a concerné toutes les disciplines scientifiques, mais plus particulièrement la psychologie, a été une déflagration qui a entraîné des réactions épidermiques. Ainsi, bien que s’appuyant le plus souvent sur une puissance statistique bien plus importante que les protocoles initiaux, les expériences de réplication qui ont commencé à se multiplier ont été sévèrement attaquées. Les « accusations ont été violentes : des chercheurs se sont opposés à l’idée de reproduction des résultats publiés allant jusqu’à qualifier de "nazis", de "fascistes" ou de "mafiosi" ceux qui remettaient ainsi en question les recherches de "collègues". Des chercheurs séniors se sont opposés à ceux qualifiés de "Replicators" avec des arguments peu convaincants, du type : ceux qui répliquent des recherches sont des incompétents qui n’ont pas d’idées, leur objectif est de montrer que les autres recherches ne marchent pas. Il aura fallu beaucoup de temps avant de sortir de cette mentalité qui consistait à penser que ce travail était inutile. La demande de transparence et d’ouverture des données a largement contribué à ce changement », rappelait dans un article publié il y a quelques mois sur le site de l’Association française d’information scientifique (AFIS), le médecin et blogueur Hervé Maisonneuve.

Réplication : un champ de recherche à part entière

Plus de dix ans après la publication de l’Open Science Collaboration, cependant, les conséquences du Repligate pourraient être jugées positivement. D’abord, témoignant d’une volonté de ne plus considérer la psychologie comme une discipline pouvant s’émanciper des règles fondamentales de l’expérimentation scientifique, de nombreuses équipes se sont engagées dans des travaux de réplication.
Dans un article publié ce mois-ci dans la revue Pour la Science, François Maquestiaux, professeur de psychologie cognitive à l’université de Franche-Comté note ainsi comment « des revues de premier plan comme Psychological Science ont créé des rubriques spéciales qui leur sont destinées. Ainsi, entre 2013 et 2017, la proportion des publications scientifiques qui portent sur le thème de la réplication a augmenté de 50 % dans les revues de psychologie ».