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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 27 mai 2019

Schizophrénie : un extrait de pousse de brocoli pourrait aider à réduire les symptômes



Par Charlotte Arce     Publié 20.05.2019

De nouvelles recherches ont montré qu'un composé dérivé des pousses de brocoli et appelé sulforaphane pourrait réduire et même prévenir les symptômes de la schizophrénie.

Schizophrénie : un extrait de pousse de brocoli pourrait aider à réduire les symptômes
DARIAREN/ISTOCK
Survenant habituellement à l’adolescence ou au début de l’âge adulte, la schizophrénie est une maladie mentale due à des perturbations qui affectent certaines fonctions du cerveau, notamment la pensée, les émotions et le comportement des personnes qui en sont atteintes. Les symptômes incluent des hallucinations, des délires, des troubles de la pensée, des sentiments, du comportement, de la perception et de la parole. Ils ont un impact important sur la vie sociale et quotidienne des personnes qui en sont atteintes.

Plus de 21 millions de personnes schizophrènes dans le monde

Pourtant, nombreux sont ceux à rencontrer des difficultés à se soigner. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la schizophrénie affecte plus de 21 millions de personnes dans le monde, mais plus de la moitié de ces personnes ne reçoivent pas de soins appropriés. En cause : les médicaments communément utilisés pour traiter les symptômes de la schizophrénie qui ne conviennent pas à tous les patients et causent de nombreux effets secondaires indésirables tels que les problèmes cardiovasculaires, mais aussi des mouvements involontaires, de l'agitation, de la raideur et "des tremblements".
La découverte de chercheurs de la Johns Hopkins University School of Medicine de Baltimore pourrait révolutionner le traitement de la schizophrénie. Ils expliquent dans la revue JAMA Psychiatry avoir découvert qu’un déséquilibre chimique dans le cerveau pourrait être responsable de la schizophrénie. Mieux, ce déséquilibre pourrait être traité grâce à un composé dérivé des pousses de brocoli : le sulforaphane, qui pourrait permettre de réduire les doses de médicaments antipsychotiques traditionnels nécessaires pour traiter les symptômes de la schizophrénie et donc, réduire les effets secondaires indésirables de ces médicaments.

dimanche 26 mai 2019

Idiocratie : la défaite de l’intelligence ?

LA MÉTHODE SCIENTIFIQUE par Nicolas Martin
16/05/2019
58 MIN

Qu’est-ce que l’intelligence ? Comment la mesure-t-on ? Est-ce que l’intelligence est uniquement reliée aux capacités de mémorisation ? Quels sont les apports des sciences cognitives, des neurosciences et de la didactique dans la compréhension de l’apprentissage ?
Intelligence
Intelligence Crédits : RichVintage - Getty
Un bref aperçu par certains programmes télévisuels, qui mettent en valeur de jeunes gens peu portés sur la chose intellectuelle, ou des animateurs pour qui démontrer du recul ou de l’analyse est socialement risible voire certaines élites politiques qui ne tutoient manifestement plus les grands philosophes. Il serait aisé de penser que plus le temps passe, plus l’intelligence régresse. Et certaines études tendent à confirmer qu’après des années de progression, le QI aurait amorcé une décroissance dans plusieurs pays, dont la France. Ajoutez à cela une dégringolade dans les classements internationaux d’enseignement : sommes-nous, depuis quelques années, entrés dans une nouvelle forme de société : l’idiocratie ?
Idiocratie : la défaite de l’intelligence ? C’est le programme pas très malin qui est le nôtre pour l’heure qui vient. Bienvenue dans La Méthode scientifique.
Et pour évaluer nos capacités intellectuelles collectives et estimer si elles sont comme il le semblerait en chute libre, nous avons le plaisir de recevoir aujourd’hui Olivier Houdé, professeur de psychologie à l’Université de Paris, et directeur honoraire du Laboratoire de Psychologie du Développement et de l’Education de l’Enfant, auteur de « L’intelligence humaine n’est pas un algorithme » aux éditions Odile Jacob et Nicolas Gauvrit, chercheur en psychologie cognitive au laboratoire CHART à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, il a dirigé l’ouvrage collectif : « Des têtes bien faites : défense de l’esprit critique » aux éditions PUF.
La diffusion de l'information est devenue triomphante. Les gens expriment donc de plus en plus leur pensée. Aristote avait bien pensé les sophismes et les paralogismes. Platon avait compris que l'intelligence était l'ardeur pour lutter contre les sophismes. Olivier Houdé

Julia Kristeva : « La culture européenne peut être la voie cardinale pour conduire les nations à une Europe plus solide »

Dans une tribune au « Monde », l’écrivaine et psychanalyste estime que l’espace culturel européen, par son identité plurielle, son multilinguisme, sa culture du droit des femmes et de l’individu, pourrait être une réponse aux crispations identitaires, au déclinisme et à la crise environnementale.

Publié le 24 mai 2019

YANN LEGENDRE
Tribune. Citoyenne européenne, de nationalité française, d’origine bulgare et d’adoption américaine, je ne suis pas insensible aux amères critiques, mais j’entends aussi le désir de l’Europe et de sa culture. Déçus du politique et abstentionnistes réfractaires, les Italiens, les Grecs, les Polonais, et même les Français n’ont pas remis en cause leur appartenance à la culture européenne, ils se « sentent » européens. Que veut dire ce sentiment, si évident que la culture n’est même pas évoquée dans le traité de Rome ? Or la culture européenne peut être la voie cardinale pour conduire les nations à une Europe plus solide.

PMA NÉS EN FRANCE, MADE IN EUROPE

Textes Marie-Joëlle Gros
Illustrations Bérénice Milon

Article publié le vendredi 24 mai 2019.

Insatisfaits des conditions de la procréation médicalement assistée dans l'Hexagone, de nombreux Français traversent les frontières pour faire un enfant.

Ils construisent l’Europe jusque dans l’ADN de leurs enfants. Chaque année, plusieurs milliers de Français vont chercher dans un autre pays européen les gamètes qui leur manquent pour fonder leur famille. Ce sont, on le sait, des couples de femmes qui partent prioritairement en Belgique ou au Danemark – deux pays qui leur autorisent l’accès à la PMA, ainsi qu’à des informations sur les donneurs. Ce sont surtout, et on le sait beaucoup moins, des couples hétérosexuels (plus de 80% de la clientèle des cliniques) et des femmes célibataires. Pourquoi partent-ils ? Parce que leurs gamètes sont défaillants. Et pas seulement à cause de l’horloge biologique : on peut avoir 25 ans et des ovaires de femme ménopausée ; être un jeune homme vigoureux et n’avoir aucun spermatozoïde dans son sperme. En France, la pénurie de gamètes est telle (entre douze et dix-huit mois de délai d’attente pour les spermatozoïdes ; trois ans pour les ovocytes) que la solution, pour tous ceux-là, passe par l’Europe.


On peut aussi être hétérosexuel et mal s’accommoder du cadre législatif français qui impose l’anonymat des dons : des couples demandent plus de transparence pour l’enfant à naître. Où vont-ils ? En Angleterre, en Belgique, au Danemark pour connaître l’identité des donneurs. Cette question prend de plus en plus d’importance. Le Conseil de l’Europe a voté en avril une recommandation qui appelle les Etats membres à repenser la logique de l’anonymat.


Suicides à France Télécom : les techniques des managers pour faire craquer les salariés


Un nouveau suicide s'est produit au sein de France Télécom. Le corps d'un technicien d'intervention a été retrouvé mercredi 5 juin à Roubaix.


AFP/Thomas Samson


Jusqu'en 2008, les managers de l'entreprise étaient formés au sein d'une école à forcer ou faciliter les départs des salariés.

Elle n'a pas de visage, mais elle serait l'une des principales responsables du "climat anxiogène" dans l'entreprise. Ce vendredi, le tribunal correctionnel Paris s'est attardé sur la fameuse école de management de France Télécom. Véritable laboratoire, selon l'accusation, d'un "management de la terreur" par lequel se serait effectuée la restructuration profonde du fleuron du CAC 40 à la fin des années 2000.  


Affaire Vincent Lambert : le débat impossible ?

L'INVITÉ(E) DES MATINS par Guillaume Erner
21/05/2019
45 MIN

Alors que le processus d'arrêt des soins avait été enclenché par les médecins, la cour d'appel de Paris a ordonné hier soir la reprise du traitement de Vincent Lambert.
Des membres du comité de soutien de Vincent Lambert, jeudi devant le CHU de Reims.
Des membres du comité de soutien de Vincent Lambert, jeudi devant le CHU de Reims.  Crédits : FRANCOIS NASCIMBENI - AFP
Après plusieurs années de polémiques, le processus d’interruption des soins de Vincent Lambert a débuté cette semaine, avant d'être annulé hier soir par une décision de la cour d'appel de Paris. 

Quand s'autoriser l'émotion améliore la décision médicale

Sabrina Moreau
| 25.05.2019



  • Emois

    Quand s'autoriser l'émotion améliore la décision médicale

Alex_Po / Adobe stock
Dans « L’éthique médicale »*, le philosophe Pierre le Coz invite les médecins à ne pas lutter contre leurs émotions lorsqu'ils doivent prendre une décision.

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2009. Gary Reinbach, 22 ans, alcoolodépendant, est atteint d'une grave cirrhose. Les médecins londoniens sont confrontés à un dilemme éthique : réserver un greffon de foie à ce jeune homme qui ne doit pas avoir bu depuis six mois, ou l'attribuer à un autre patient. Faute de pouvoir garantir son sevrage, ils estiment qu'il n’y est pas éligible. Gary finit par mourir : l’équipe médicale a opté pour la décision « la moins pire ». « Le sens de l’hospitalité inclinait à lui accorder sa chance et à le greffer en urgence. En même temps, le greffon aurait pu servir à d’autres patients, dont les chances de survies étaient plus élevées », expose Pierre le Coz, professeur de philosophie à la faculté de médecine de Marseille. L'épisode avait largement ému la Grande-Bretagne. Il illustre l'impossibilité, dans certaines situations, de répondre à deux exigences contradictoires, ici la compassion et l'intérêt collectif.

samedi 25 mai 2019

Antidépresseurs : une enquête en ligne pour connaître les effets indésirables les plus gênants pour vos patients

25.05.2019
Pour les patients sous antidépresseurs, quels sont les effets secondaires les plus difficiles à supporter ? C’est pour répondre à cette question et mieux cibler leurs efforts de recherche, qu’une équipe mixte INSERM /AP-HP/Université Paris-Descartes et CRESS vient de lancer une enquête en ligne.

Chacun sa croix

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Publié dans le magazine Books, juin 2019. Par Jean-Louis de Montesquiou

À la fin du XVIe siècle, l’humaniste flamand Juste Lipse consacre une étude minutieuse au supplice de la crucifixion. Une façon de dénoncer la cruauté de l’espèce humaine.

Crucifixions par Juste Lipse, Arléa, 2018 (1re édition 1593)

À  l’aube du XVIIe siècle, « le Grand siècle des âmes » selon l’expression de l’écrivain Daniel Rops, le peuple chrétien se préoccupe intensément du Christ. L’originalité de Juste Lipse, un humaniste catholique né dans le duché de Brabant et disciple d’Érasme, c’est de s’intéresser non pas à la vie de Jésus mais à sa mort sur la croix. Mais pourquoi une croix ? Et de quelle forme, précisément ? Pour répondre à ces questions primordiales mais généralement escamotées, Juste Lipse mobilise son immense savoir philologique (sa compétence première) mais aussi philosophique, historique, biologique, clinique et juridique et s’adjoint le talent des graveurs sur bois qui illustrent ses affolantes descriptions.
Qu’était au juste une croix ? Une ou des poutres auxquelles un homme était attaché jusqu’à ce que mort s’ensuive – un supplice phénicien que les Romains avaient adopté avec enthousiasme. Quelle forme avait-elle ? Celle d’un X, d’un T, voire d’une croix latine, mais Lipse inclut dans cette catégorie le poteau en I, soit le pilori ou le pal, et aussi la potence. Comment y était-on fixé ? Généralement par des liens, mais aussi par des clous.

Bibliothèque du psychiatre Jean Garrabé



Henry Ey Schizophrénie. Études cliniques et psychopathologiques
Paris : Les Empêcheurs de penser en rond, 1996 Préface de Jean Garrabé

Lorsque l’éditeur de l’Encyclopédie médico-chirurgicale décida de couper en deux le Traité de neuropsychiatrie, la direction de la rédaction du Traité de psychiatrie clinique et thérapeutique fut confiée à Henri Ey. Celui-ci demanda à plusieurs auteurs, pour la plupart membres de L’Évolution psychiatrique, d’écrire certains des chapitres mais se réserva d’en écrire personnellement d’autres, notamment huit sur le Groupe des psychoses schizophréniques et des psychoses délirantes chroniques. Les organisations délirantes de la personnalité (EMC 1955). Comme cette encyclopédie est à révision périodique, ces chapitres vont être remplacés postérieurement par des mises à jour écrites par des auteurs plus jeunes.





Une démarche intelligente à l’égard de la santé mentale

L'Orient-Le Jour

25/05/2019

Selon une étude, les personnes qui s’entretiennent avec un agent conversationnel expriment leurs sentiments plus librement que face à un thérapeute humain. Photo Bigstock

Selon une étude, les personnes qui s’entretiennent avec un agent conversationnel expriment leurs sentiments plus librement que face à un thérapeute humain. Photo Bigstock

Il y a quelques années, vers la fin de sa vie, mon père se battait contre une sévère dépression. En tant que médecin et professeur, il avait toujours accès à des soins de santé mentale. Il a toutefois grandi dans une société qui stigmatisait les maladies mentales et il était peu enclin à demander de l’aide à des professionnels. Pour moi, son fils, voir mon père souffrir autant me bouleversait. En tant que chercheur en santé publique, j’étais de plus en plus conscient des multiples échecs systématiques dans la prestation des soins.
Les scientifiques du monde entier cherchent désormais à s’attaquer aux problèmes par l’entremise du « Décompte mondial pour la santé mentale 2030 », une « collaboration multipartite de dépistage et de responsabilisation pour la santé mentale » lancée en février. Toutefois, même si cette initiative constitue une étape positive, elle fait fi d’éléments importants pour qu’une solution soit efficace : les technologies avancées, notamment l’intelligence artificielle (IA).
À l’échelle mondiale, les effectifs en psychiatrie et en psychologie clinique sont insuffisants. Le Zimbabwe, à titre d’exemple, compte vingt-cinq professionnels de santé mentale pour une population de plus de 16 millions d’habitants. Bien que le pays ait développé des initiatives communautaires innovatrices et méritoires, comme « Friendship Bench », celles-ci restent difficilement adaptables.

Etudes de médecine : l’hypocrisie française

Quand ils arrivent en France, les internes formés ailleurs en Europe sont accueillis avec méfiance.
Par   Publié le 22 mai 2019
Boris Séméniako
La santé à saute-frontières (2/5). « L’expérience a été terrible. » Antoine Reydellet en garde un souvenir indélébile. Son premier stage d’interne en France, en 2016, lui a rappelé qu’il avait validé ses six années d’études de médecine… en Roumanie. « Les chefs de service partent du principe qu’on n’a pas le niveau », résume le jeune homme, qui s’est retrouvé « à bout », en arrêt maladie pendant deux semaines, avec un chef de clinique « maltraitant ». Actuellement président de l’InterSyndicale nationale des internes (ISNI), l’étudiant en troisième année d’internat en médecine du travail au CHU de Lyon, a validé tous ses stages. Mais aujourd’hui encore, il dit subir cette mauvaise image qui colle aux diplômés venant d’un autre pays européen. Et particulièrement aux Français qui, comme lui, sont partis dans une université roumaine pour échapper au concours très sélectif de fin de première année ou après l’avoir raté.
Dans ce monde si particulier des études médicales françaises, régulé par un concours et des places limitées par un numerus clausus, l’ouverture européenne ne se fait pas sans difficultés. Il y a bien un système d’équivalence : quel que soit le pays d’origine, un étudiant qui a validé son deuxième cycle d’études médicales a accès au troisième cycle (l’internat).

vendredi 24 mai 2019

Au Brésil, polémique autour d’un défilé d’enfants attendant l’adoption

L’événement, organisé par le barreau de Cuiaba, avait pour but de « donner de la visibilité à des enfants et adolescents adoptables ».
Le Monde avec AFP Publié le 24 mai 2019

Capture d’écran d’une vidéo diffusée par le site d’information brésilien « G1 », jeudi 23 mai.
Capture d’écran d’une vidéo diffusée par le site d’information brésilien « G1 », jeudi 23 mai.
C’est un défilé de mode organisé dans un centre commercial. Sauf que les mannequins étaient des enfants en attente d’une famille d’adoption. L’événement a suscité une vive polémique jeudi 23 mai au Brésil, où les organisateurs étaient accusés de reproduire des scènes de vente d’esclaves ou de bestiaux.
Le défilé Adoption sur le podium, organisé mardi soir par le barreau local et une association à Cuiaba, capitale de l’Etat de Mato Grosso, avait pour but de « donner de la visibilité à des enfants et adolescents adoptables »« Comme nous le disons toujours, ce que les yeux voient, le cœur le ressent », a expliqué Tatiane de Barros Ramalho, présidente de la Commission de l’enfance et de la jeunesse du barreau de Mato Grosso, citée dans un communiqué.

Paris : les papillons de C215 métamorphosent l’hôpital psychiatrique

Elodie Soulié|24 mai 2019


C215 a entamé sa promenade créative sur la façade d'un bâtiment administratif du nouveau GHU Sainte-Anne,dont le siège historique du XIVeregroupe désormais 170 lieux de soins dans la capitale. LP/Elodie Soulié

Le groupe hospitalier né de la fusion de Sainte-Anne (XIVe) et de deux établissements psychiatriques franciliens confie au street-artiste C 215 la transformation poétique de ses lieux de soins.

Leur peinture à peine sèche, quatre grands papillons en mouvement produisent déjà ce petit miracle de rendre presque jolie la façade neutre d’un bâtiment administratif.
D’ici le 18 juin, promenant ses pochoirs et ses aérosols de peinture à travers la capitale, du XIIIe au XXearrondissement, du IXe au XVe, jusqu’au site historique de l’hôpital Sainte-Anne (XIVe), désormais GHU Paris Psychiatrie & neurosciences (lire ci-dessous), Christian Guémy, alias C 215, aura « habillé » de ses pochoirs une vingtaine de lieux de soins parisiens de l’établissement.
Un défi relevé avec enthousiasme par le plus humaniste des street-artistes parisiens, célèbre pour ses portraits de Simone Veil au Panthéon, de sœur Emmanuelle, de Nelson Mandela, et autres performances symboliques de ses engagements.

« Le papillon c’est l’évasion »

Lorsque les responsables du GHU l’ont invité à donner poésie et couleurs à des lieux a priori rébarbatifs, chargés du tabou de la maladie mentale, C 215 n’a pas seulement accepté par défi artistique. « C’est un projet qui se distingue vraiment du reste de mon travail, admet-il. Ici pas de portrait, j’ai tout de suite pensé au papillon, c’était une évidence car sa dimension métaphorique correspond bien à l’idée initiale. Le papillon c’est l’évasion, c’est éphémère, insaisissable et léger… C’est aussi la transformation, comme les gens viennent ici pour évoluer, se transformer. Je voulais un projet qui ne soit pas angoissant ».

Eurozapping : une malade psychiatrique maltraitée .....

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publié le 
Petite sélection de l'actualité diffusée par les chaînes européennes de télévision jeudi 23 mars.

Au Royaume-Uni, la BBC dénonce la maltraitance en psychiatrie. Un reportage en caméra cachée montre comment une patiente internée devient le jouet d'un personnel cynique. L'établissement a été fermé, 17 personnes sont poursuivies.