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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 17 mai 2019

Filiation : non à la tyrannie de la transparence

Par Audrey Kermalvezen, association Origines — 

Obliger à préciser sur l’état civil qu’un enfant est né grâce à un don de sperme ou d’ovocytes stigmatisera les personnes conçues par PMA.

Tribune. L’extension de la PMA à toutes les femmes implique-t-elle de modifier les règles de la filiation pour tous ? Plusieurs rapports, dont celui de la mission d’information parlementaire relative à la bioéthique, proposent de changer le mode d’établissement de la filiation de toutes les personnes conçues par don de gamètes ou d’embryon. A l’avenir, le demandeur d’une PMA avec don devrait réaliser une déclaration anticipée de filiation pour établir un lien avec son futur enfant, avant même sa conception.

À Sainte-Marie, on réfléchit à l'évolution des métiers médicaux

Publié le 

Pourquoi la Haute Autorité de Santé recommande le déremboursement de l’homéopathie

« Le Monde » dévoile les détails de l’avis dont la conclusion a été révélée par France Info, jeudi 16 mai. L’avis définitif est attendu pour juin.
Par Paul Benkimoun Publié le 17 mai 2019
Des tubes d’homéopathies vendus dans une pharmacie à Lille, en septembre 2018.
Des tubes d’homéopathies vendus dans une pharmacie à Lille, en septembre 2018. PHILIPPE HUGUEN / AFP
Le projet d’avis n’est pas encore officiellement connu mais, comme l’a révélé jeudi 16 mai Franceinfo sur son site, la commission de la transparence (CT) de la Haute Autorité de santé (HAS) est « défavorable au maintien de la prise en charge par l’Assurance-maladie des médicaments homéopathiques. » En août 2018, Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la santé, avait annoncé qu’elle allait saisir cette instance, précisant son intention de dérembourser ces médicaments si la preuve de leur efficacité n’était pas apportée. Formellement saisie le 27 mars par la directrice de la Sécurité sociale, la commission a instruit le dossier et adopté, mercredi 15 mai, son projet d’avis dont Le Monde a pu prendre connaissance.

Cancer : des chercheurs découvrent que le cerveau joue un rôle clé dans son développement

LCI

16 mai 2019

Le cancer causé par des neurones ? Voilà l'étonnante découverte d'une équipe de chercheurs de l'Inserm. Dans une étude publiée dans la revue Nature, elle prouve que le cerveau contribue au développement de la maladie. Une découverte qui ouvre la voie à de nouvelles voies thérapeutiques.

Il s'agit d'une découverte majeure dans la recherche contre le cancer. Dans une étude parue au sein de la revue Nature le 15 mai, une équipe de chercheurs de l’Inserm, dirigée par Claire Magnon, annonce avoir démontré que le cerveau est mêlé de façon importante au développement d’une tumeur cancéreuse, du moins pour les cancers de la prostate.

D'après leurs recherches, l'organe fabrique des neurones, aussi appelés cellules nerveuses, capables de migrer via la circulation sanguine, d'alimenter la tumeur et de multiplier les métastases. Une importante découverte qui pourrait donner lieu à la création de nouveaux traitements.


Vincent Lambert : le poids des mots







Paris, le vendredi 17 mai 2019 – C’est presque étrange. Certes toutes les décisions judiciaires confortent les médecins dans cette voie. Mais la multiplication des recours avait fini par donner le sentiment d’un processus sans fin. Aussi, voir annoncer une date, celle du 20 mai pour la suspension des soins apportés (hydratation et nutrition) à Vincent Lambert et son placement en sédation profonde suscite l’étonnement. C’est aussi que même si l’on a entendu les différents magistrats affirmer que la loi Leonetti-Claeys qui permet la suspension de tels soins, invoquée par les médecins, pouvait s’appliquer, le caractère irréversible de cette décision qui demeure contestée par les parents de Vincent Lambert ne peut être oublié.
Beaucoup l’ont rappelé ces derniers jours. Certains sans nuance : « Le 20 mai prochain, un innocent sera légalement mis à mort par la médecine de notre pays » écrit ainsi sans détour le président du Parti Chrétien-Démocrate, Jean-Frédéric Poisson dans une tribune publiée par le Figaro. Avec bien plus de distance, une distance qu’il prend même soin d’afficher en déclarant vouloir éviter les « commentaires personnels », le journaliste et médecin Jean-Yves Nau s’interroge cependant également : « Comment la France pourrait laisser faire ? » lance-t-il dans le titre d’un des posts qu’il a consacré ces derniers jours au sujet. Dans un autre billet il remarque : « C’est une étrange veillée d’armes ». Enfin, Sylvain Rakotoarison sur son blog hébergé par Agora Vox estime que face aux incertitudes qui demeurent sur la volonté exprimée par Vincent Lambert : « Le bénéfice du doute doit rester pour l’option la moins irréversible ».

Ouverture sans précédent de l’Eglise catholique de France vers la reconnaissance des enfants de prêtre

Selon les informations du « Monde », des enfants de clerc ont été reçus pour la première fois par un responsable ecclésiastique français, et ils témoigneront en juin devant des évêques.
Par Faustine Vincent Publié le 18 mai 2019

Le pape François et Olivier Ribadeau-Dumas, secrétaire général de la Conférence des évêques de France, au Vatican, le 12 avril.
Le pape François et Olivier Ribadeau-Dumas, secrétaire général de la Conférence des évêques de France, au Vatican, le 12 avril. VATICAN MEDIA / AFP

Après des siècles de déni, l’Eglise catholique de France fait un pas timide mais sans précédent vers la reconnaissance des enfants de prêtre. Trois d’entre eux, membres de l’association française Les Enfants du silence, qui compte une cinquantaine d’enfants d’ecclésiastiques, ont été reçus pour la première fois – à leur demande – par un responsable ecclésiastique, selon les informations du Monde.
La rencontre, restée jusqu’ici confidentielle, s’est tenue le 4 février à Paris dans les locaux de la Conférence des évêques de France (CEF), qui rassemble l’ensemble des évêques et cardinaux du pays. Pendant une heure et demie, Olivier Ribadeau-Dumas, le secrétaire général de la CEF, a écouté leur témoignage sur ce sujet tabou. Une discussion « cordiale et constructive », explique l’intéressé, qui a entendu les « souffrances » de ces hommes et de ces femmes considérés comme les fruits du péché, rejetés et élevés dans la honte et le secret.

Un psy dit avoir choisi l’amour avant la loi

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L’homme a plaidé coupable d’inconduite sexuelle jeudi


Le psychologue François Hamel a comparu jeudi devant son conseil de discipline.
PHOTO MARTIN ALARIE
Le psychologue François Hamel a comparu jeudi devant son conseil de discipline.
Un psychologue de Québec a plaidé coupable d’inconduite sexuelle jeudi après avoir été dénoncé à son ordre professionnel par l’ex-conjoint de la patiente avec qui il a entretenu une relation.
Avec cette culpabilité, François Hamel s’expose à une radiation de cinq ans, mais il a déjà cessé sa pratique, se disant aujourd’hui incapable de continuer.
En larmes devant le Conseil de discipline de l’Ordre des psychologues, il a affirmé que cette relation avait été son « plus grand dilemme », confronté à choisir entre l’amour et la loi, préférant la première option et se disant prêt à en assumer les conséquences.

Avec Hubert Passe, le musée sort vraiment de sa réserve !

Publié le 


Expo. Durant un an, des pièces issues des réserves, côtoieront de l’art brut.

À partir de samedi 18 mai, pour la Nuit européenne des musées (lire ci-dessous) le musée Auguste-Jacquet de Beaucaire va accueillir, pendant une année entière, une cinquantaine d’œuvres de l’artiste plasticien d’art brut Hubert Passe. Des œuvres qui entrent en correspondance avec certaines pièces permanentes du musée, (tableaux, portraits..) ou d’autres spécialement créées pour figurer dans le cabinet de curiosités aux côtés d’œuvres sortis des réserves du musée. " Chaque année on va sortir et présenter des œuvres de la réserve, sur des thématiques différentes ", précise Marie Pierre Maurin, responsable du service culture et patrimoine de la communauté de communes de Beaucaire Terre d’Argence.


Comment la Suède s’inventa un serial killer

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Publié dans le magazine Books, mai 2014. Par Daniel Müller

C’est l’histoire d’un beau scandale judiciaire et sociétal. Pendant quinze ans, un homme, solitaire, toxicomane, habitué des hôpitaux psychiatriques, revendique tous les meurtres non élucidés du pays. Trente-trois au total. Malgré l’absence de modus operandi, de preuves et de témoins, les médecins, les enquêteurs et les magistrats se laissent mystifier. Tout était faux, mais le pays voulait son tueur en série…


Ses mains sont moites et ont la blancheur du papier. L’homme est assis dans une pièce de trois mètres sur quatre. Il baisse les yeux vers ces mains. Elles tremblent. Avec elles – c’est ce que, pendant seize ans, il a fait croire –, il aurait assassiné trente-trois personnes, enlevé des enfants et abusé d’eux. Ces mains – c’est ce qu’il se racontait à lui-même encore et encore – auraient dépecé des cadavres. Elles lui auraient servi aussi à manger des morceaux de ses victimes, des phalanges, des pieds, des bras. Pour l’heure, il grignote un gâteau sec et dit : « Si j’ai inventé tout ça, c’est parce que je cherchais à me rendre intéressant. »
Hôpital psychiatrique de Säter à la fin du mois d’octobre : une barre de béton à moins de 200 kilomètres au nord-ouest de Stockholm. Le brouillard recouvre le lac de Ljustern tout proche ; dans les rues, la pluie fait fondre la première neige. Sture Bergwall, 63 ans, qui, sous le nom de Thomas Quick, passait pour le plus épouvantable tueur en série de l’histoire suédoise, regarde par la fenêtre. Il contemple la même vue que tous les jours, la clôture verte qui délimite son existence depuis vingt-deux ans déjà. Et parle du jour où le grand mensonge a commencé.

jeudi 16 mai 2019

2e matinée d'informations du collège des psychologues

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"Psychiatrie et justice" est le thème central de cet événement qui se déroulera le mardi 21 mai 2019 sur notre site de Sainte-Geneviève-des-Bois.
Différentes grandes thématiques seront développées par des intervenants spécialisés à l'occasion de cette matinée :
  • Présentation des différentes mesures de justice : obligation de soins, injonction de soins (SSJ)
  • Présentation du service pénitentiaire d’insertion et probation (SPIP)
  • Lire la suite ...

Conjoints violents : «En prison, je me serais suicidé»

Par Virginie Ballet, envoyée spéciale à Besançon. Photo Raphaël Helle. Signatures — 
Depuis son lancement, le programme Altérité a accueilli 18 hommes.

Depuis son lancement, le programme Altérité a accueilli 18 hommes. Photos Raphaël Helle. Signatures pour Libération

A Besançon, le projet Altérité accueille des hommes en attente de procès ou déjà condamnés pour des violences sur leurs compagne ou enfants. Ils y alternent groupes de parole et suivi psychologique pour éviter la récidive et entamer une prise de conscience.

D’emblée, il prévient : il est bavard. On dirait plutôt intarissable. Tony (1), 30 ans, pourrait parler pendant des heures de la deuxième chance qu’on lui a offerte il y a trois mois. Poursuivi pour des violences envers sa femme et son fils, il a pu intégrer un centre d’accueil et d’hébergement pour auteurs de violences conjugales et intrafamiliales. Baptisé Altérité, le projet a vu le jour en octobre à Besançon (Doubs).
Dans ce département, les violences intrafamiliales représentaient un tiers des violences totales enregistrées en 2017. L’objectif est d’éloigner les auteurs présumés ou déjà condamnés du domicile de leur victime, explique Sébastien Girin, responsable du centre : «C’est une manière d’éviter une double peine pour les victimes, qui se retrouvent souvent dans des situations traumatisantes quand elles sont obligées de partir. Et cela a aussi des conséquences sur les enfants, éloignés de leur école ou de leurs copains.»

Le métier de psychiatre, ou l’art de désamorcer les esprits en crise

Radio-Canada.ca

QUEBEC

PUBLIÉ LE 

Stéphane Proulx au micro de Catherine Perrin.
Stéphane Proulx   Photo : Radio-Canada / Olivier Lalande
Lorsque le Dr Stéphane Proulx reçoit un patient en crise psychotique, il détermine d'abord si celui-ci représente un danger. Il tente ensuite de créer un lien avec lui, puis il tâche de changer ses perceptions afin de l'orienter vers des solutions constructives. C'est pourquoi le psychiatre se décrit lui-même comme un « manipulateur professionnel ». Autour de la série Urgence santé mentale, Stéphane Proulx explique à Catherine Perrin que l'ère du psychiatre paternaliste en sarrau est révolue.

mercredi 15 mai 2019

Sexe et savoir font-ils bon ménage ?

LA GRANDE TABLE IDÉES par Olivia Gesbert
16/05/2019
33 MIN

A partir d'une lecture des "Femmes savantes" de Molière, le neurologue Lionel Naccache mène une réflexion sur la connaissance et la sexualité. Deux domaines qui ne sont pas si opposés qu'on ne le croit ...
"Les Femmes savantes" de Molière, Paris, Bibliothèque Des Arts Decoratifs
"Les Femmes savantes" de Molière, Paris, Bibliothèque Des Arts Decoratifs Crédits : DEA / G. DAGLI ORTI - Getty
Près de dix ans après Perdons-nous connaissance ? (Odile Jacob, 2010), Lionel Naccache, chercheur en neurosciences, professeur de médecine et praticien, publie Nous sommes tous des femmes savantes (Odile Jacob, 2019). Une réflexion sur la connaissance et la sexualité née d’une simple expérience de spectateur. C’est en allant voir en famille, au théâtre, Les Femmes savantes de Molière "qu’il fut gagné par une sorte d’intuition qui ne se dissipa en rien au fil de la pièce".
Ce que Molière nous met sous les yeux, c’est que le problème de la connaissance et de la sexualité touche les femmes, mais aussi les hommes.

Hôpital Saint Joseph Saint Luc : deux semaines de grève et pas d’avancée pour les infirmiers de la réanimation

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DR

Après deux semaines de grève, les négociations sont au point mort entre la direction de l'hôpital St Joseph Saint Luc et le personnel paramédical du service réanimation.
Les infirmiers et les aides-soignants réclament une prime de technicité de 100 euros net par mois, déjà acquise par les autres établissements de même convention. "La direction reste sourde à nos revendications. Tout ce qu'on nous propose, c'est six financements à un diplôme universitaire infirmier par an. Mais pas de prime. Et rien pour les aides-soignants", s'indigne une infirmière du service réanimation.


Vendée : sur les traces du peintre Gaston Chaissac

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Par Denis Leroy     Publié le 14/05/2019
© Denis Leroy© Denis Leroy
Gaston Chaissac disparu en 1964  a eu une vie courte, intense et productive. Ce peintre rustique moderne comme il se considérait avait l'estime des plus grands artistes de son époque, Jean Dubuffet en tête. Voici un parcours Chaissac à travers 3 lieux en Vendée où il a vécu pendant 22 ans. 
Lire la suite et voir les vidéos ...

Le Sénat vote la suspension des allocations familiales pour les parents d’élèves absentéistes

La mesure figure parmi les demandes de la droite depuis la suppression de la loi Ciotti en 2013. Avec l’avis défavorable du gouvernement et alors qu’un amendement similaire a été rejeté par l’Assemblée, l’amendement a peu de chance de figurer dans le texte final.
Par Violaine Morin Publié le 14 mai 2019
« C’est le retour de la loi Ciotti », déplore une sénatrice, « un serpent de mer », s’amuse un autre… Au premier jour de l’examen de la loi « pour une école de la confiance » en séance publique, les sénateurs ont voté un amendement qui prévoit la suspension des allocations familiales pour les parents d’élèves absentéistes. Proposé par la droite, l’amendement prévoit un « contrat de responsabilité parentale » entre les parents d’un élève absentéiste et l’école. En cas de récidive sur « au moins quatre demi-journées sur un mois » et « en l’absence de motif légitime ou d’excuses valables », l’éducation nationale pourrait demander « la suspension du versement de la part des allocations familiales dues au titre de l’enfant en cause ».