blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 7 mai 2019

Un urinoir féminin présenté au prestigieux Concours Lépine

Demotivateur

Par
On vous présente aujourd'hui « Lapee », un urinoir pour femmes présenté comme l'une des inventions qui pourraient remporter un prix au concours Lépine.
close
volume_off
 

Comme tous les ans depuis 1901, inventeurs novices ou confirmés participent au prestigieux concours Lépine, dont les résultats doivent être annoncés ce mardi au salon de la Foire de Paris.
Résultat de recherche d'images pour "lapee"

PSYCHOTHÉRAPIE À MÉDIATION ARTISTIQUE, LIEN ENTRE ART ET PSYCHOPATHOLOGIE : ANALYSE DES REPRÉSENTATIONS MÉDICALES EN PSYCHIATRIE


AlexiaNokin



Recherche d'Alexia Nokin, interne de psychiatrie à Lille - mai 2019

Voir la vidéo ...





11E JOURNÉE SCIENTIFIQUE 2019 - PREMIER ÉPISODE PSYCHOTIQUE



, à Lille
JS2019_v2COCHEZ DANS VOS AGENDAS !
La 11e édition de la Journée Scientifique aura lieu le 17 octobre 2019 au Nouveau Siècle à Lille.
Cette année, elle aura pour thème "Le premier épisode psychotique"
Le premier épisode psychotique survient généralement vers la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte. Environ trois personnes sur cent connaitront au moins un épisode psychotique durant leur vie. Plus le traitement antipsychotique est différé, moins la réponse est bonne, plus nombreuses et plus longues sont les hospitalisations.

« C’est comme si la psychiatrie était une religion, j’étais devenue mécréante » : une jeune interne raconte ses doutes

Claire Le Men raconte son changement de voie en plein internat en psychiatrie dans une BD, « Le Syndrome de l’imposteur, parcours d’une interne en psychiatrie ».
Propos recueillis par Léa Iribarnegaray Publié le 7 mai 2019
Couverture de la bande dessinée de Claire Le Men
Couverture de la bande dessinée de Claire Le Men "Le syndrome de l'imposteur, parcours d'une interne en psychiatrie". Claire Le Men - Editions La Découverte
Avec Lucile Lapierre, on entre dans des bulles. La bulle, fermée, de l’unité pour malades difficiles (UMD) au sein de laquelle l’interne en médecine effectue son premier semestre en psychiatrie. L’autre bulle, flottante, attachante, drôle ou ironique, de la bande dessinée dont elle est le personnage principal.
Claire Le Men se dédouble et signe Le Syndrome de l’imposteur, parcours d’une interne en psychiatrie, aux éditions La Découverte (en librairie depuis le jeudi 2 mai). Une autofiction assumée : dans la vraie vie, Lucile est le deuxième prénom de Claire alors que Le Men signifie « la pierre » en breton…
Lorsque Lucile arrive dans son service de psychiatrie, c’est « la lune de miel » et « tout est merveilleux ». Puis la jeune interne, pleine d’enthousiasme, découvre l’austérité du pavillon 1 hautement sécurisé : les meubles y sont fixés au sol, les couteaux et fourchettes interdits de séjour, les patients tous affublés de la même tenue d’hôpital. « Contenant et sécurisant », ce cadre canalise les malades « présentant un danger » avant qu’ils ne rejoignent le pavillon 2, où sont proposées davantage d’activités comme le sport ou l’ergothérapie, jusqu’au passage vers le pavillon 3, pour travailler à la « resocialisation prochaine des présortants ».

Les généralistes travaillent en moyenne 54 heures par semaine et de plus en plus en groupe

Camille Roux
| 07.05.2019


  • Horloge

    Les généralistes travaillent en moyenne 54 heures par semaine et de plus en plus en groupe

Jan Vašek / Pixabay
Comment le médecin généraliste travaille-t-il en 2019 ? La Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees, ministère de la Santé) vient de publier deux études*, l'une sur le temps de travail des médecins généralistes, l'autre sur leur propension à exercer en groupe. Il apparaît que les médecins de famille travaillent en moyenne 54 heures par semaine de travail ordinaire réparties sur 9,5 demi-journées en moyenne.

En France en 2019, être pauvre peut vous coûter la vie

Par Chloé Leprince    07/05/2019

Suicides, infarctus, accidents de la route ou habitat insalubre : tous les chiffres montrent que les inégalités sociales écrêtent l'espérance de vie des plus modestes.

Vue des stocks d'une clinique orthopédique à Kaboul.
Vue des stocks d'une clinique orthopédique à Kaboul. Crédits : Charles Ommanney - Getty
Il y a six mois tout juste, un matin de novembre, ils sont morts chez eux. Sous leur toit effondré sur eux, au 65 rue d’Aubagne, à Marseille. A 600 mètres du Vieux-Port, de ses touristes plus nombreux que jamais, ils sont morts d'être du Marseille des classes populaires, de celles qui trouvent à se loger dans des immeubles décrépits parce que les loyers y sont moins chers ou tout simplement parce que ce quartier de Noailles, c’est chez eux.
Noailles, des primeurs et des boucheries, des échoppes clandestines et des théâtres associatifs, des restos ou des troquets sans enseigne, et maintenant, aussi, des cafés prisés du Fooding et des brocantes design : le quartier avait commencé à changer bien avant les effondrements de la rue d’Aubagne. Au dernières statistiques de l’INSEE, le 1er arrondissement de Marseille, dont Noailles sur les flancs de la Canebière, c’est toujours 65% d’habitants de moins 44 ans, 11% de cadres, 3,5 d’artisans, commerçants ou chefs d’entreprise, et 10% d’ouvriers, 28% de chômeurs. Mais on y trouve désormais des ruelles végétalisées par les derniers arrivés (qui sont plutôt cadres, éditeurs, chercheurs ou journalistes) et des épiceries fines qui revampent le pittoresque.

Intelligence artificielle et médecine : des promesses et beaucoup de questions

Ces nouveaux outils doivent encore faire la preuve de leur intérêt, et soulèvent des questions éthiques et pratiques, à la fois pour le pratiquant et le patient. A Montpellier, le mardi 14 mai 2019, les Rencontres économiques et sociétales d’Occitanie (RESO) exploreront le futur de l’emploi à l’heure de la transformation numérique.
Par Florence Rosier Publié le 7 mai 2019
Les chirurgiens utilisent un système de contrôle à distance pour opérer avec un système chirurgical robotique Da Vinci Xi à l’hôpital Robert-Debré, à Paris, le 5 avril 2019. 144 de ces robots ont déjà été installés en France.
Les chirurgiens utilisent un système de contrôle à distance pour opérer avec un système chirurgical robotique Da Vinci Xi à l’hôpital Robert-Debré, à Paris, le 5 avril 2019. 144 de ces robots ont déjà été installés en France. THOMAS SAMSON / AFP
« Le développement de l’IA est appelé à transformer en profondeur les pratiques des professionnels de santé : aide au diagnostic, appui à la construction d’une thérapie, suivi évolutif du patient… », affirment les auteurs du rapport Villani, Donner un sens à l’intelligence artificielle (mars 2018). Mais à quelle échéance ? Pour l’heure, seuls les algorithmes développés au service de l’imagerie médicale devraient s’imposer rapidement. L’agence américaine du médicament, la FDA, a ainsi donné son feu vert, en avril 2018, à la mise sur le marché d’un premier logiciel capable de diagnostiquer, à partir d’une photo (le fond d’œil du patient), une déficience visuelle liée au diabète, la rétinopathie diabétique. Pour la première fois au monde, une IA était autorisée (aux Etats-Unis) à poser un diagnostic sans qu’un médecin intervienne.

Mort de Jean Vanier, fondateur de l’Arche, prophète de la « liberté des fous »

Le Canadien, ancien militaire, mort mardi à l’âge de 90 ans, a fait essaimer ses communautés d’accueil pour handicapés mentaux dans trente-huit pays.
Par Denis Cosnard Publié le 7 mai 2019
Jean Vanier, fondateur des communautés de l'Arche, en septembre 2014.
Jean Vanier, fondateur des communautés de l'Arche, en septembre 2014. TIZIANA FABI / AFP
Rarement Matignon avait connu une cérémonie aussi peu protocolaire. C’était en décembre 2016. Ce jour-là, Manuel Valls remet à Jean Vanier la croix de commandeur de la Légion d’honneur. Le vieux fondateur de l’Arche est venu accompagné de dizaines de membres de sa communauté, des personnes handicapées mentales pas trop impressionnées par le décorum. Alors, elles interrompent le discours de Valls à la gloire de Jean Vanier, « un grand homme qui porte haut la fraternité ». Elles chantent avec le premier ministre. Elles le photographient, l’enlacent. Jean Vannier, lui, met en garde son hôte, qui espère à l’époque se présenter à l’élection présidentielle : « L’être humain veut plus de pouvoir, plus d’argent, toujours plus, plus, plus… C’est notre grande différence avec les oiseaux. »

Le rêve, miroir de notre cerveau en colère

Une baisse d’activité dans l’hémisphère droit favoriserait les émotions liées à la colère. A l’état d’éveil ou durant le sommeil.
Par Sylvie Logean Publié le 7 mai 2019
De quoi avez-vous rêvé la nuit dernière ? Vos songes étaient-ils empreints d’émotions négatives, teintés de rage ? Si oui, il se pourrait bien que le côté droit de votre cortex préfrontal en soit le responsable. En identifiant l’activité cérébrale de dix-sept adultes en bonne santé (dix femmes et sept hommes) ­durant leur sommeil, des chercheurs finlandais, suédois et britanniques ont identifié un marqueur qui expliquerait pourquoi certaines personnes sont plus susceptibles de faire des rêves courroucés durant la nuit.

Opioïdes : les patients paient l’addiction

Par Charles Delouche — 

Après avoir plongé les Etats-Unis dans une crise majeure, la dépendance aux antidouleurs dérivés de l’opium et délivrés sur ordonnance inquiète désormais les autorités sanitaires françaises, qui observent un nombre croissant de cas dans l’Hexagone. Un phénomène qui touche tous les âges et toutes les couches de la population.

Des effets antidouleurs similaires à ceux de l’opium et une puissance addictive supérieure à celle de l’héroïne. Et pourtant : tramadol, codéine ou morphine, les prescriptions de ces antalgiques opioïdes sont en augmentation constante depuis quinze ans en France. Dérivées de l’opium, ces molécules synthétiques sont certes indispensables à la prise en charge optimale de certaines douleurs aiguës et chroniques, notamment dans le traitement du cancer : puissantes et efficaces, elles activent les récepteurs morphiniques du cerveau et soulagent la douleur. Mais dans un rapport publié en février, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) fait un état des lieux de la consommation dans l’Hexagone de ce type de médicaments, à l’origine d’une crise sanitaire dévastatrice aux Etats-Unis et le clôt par un appel à la vigilance et à la surveillance, notamment du mésusage. Mal dosés, les antalgiques opioïdes peuvent entraîner une dépendance. Nathalie Richard, directrice adjointe des médicaments en neurologie à l’ANSM et auteure du rapport : «Nous avons en tête les enseignements de cette crise terrible outre-Atlantique. Nous sommes vigilants par rapport à des signaux émergents qui peuvent nous indiquer que des choses se préparent ou non. Cette surveillance n’est pas nouvelle.»


Début avril, dans la septième édition de son rapport «Drogues et addictions, données essentielles», l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) pointait pour sa part le rôle majeur joué par les opioïdes dans la mortalité des quinze dernières années en France. Les chiffres sont parlants : en l’espace de dix ans, le nombre annuel d’intoxications a doublé, si bien que l’Hexagone enregistre aujourd’hui plus d’overdoses par médicaments opioïdes que par l’usage de drogues illégales. Chaque semaine, environ cinq personnes meurent d’une overdose d’antidouleur opioïde, des suites d’une dépression respiratoire.
Nathalie Richard : «Nous avons remarqué la progression d’un signal avec une augmentation des intoxications aux antalgiques opioïdes. La particularité de ce signal est qu’il ne concerne plus uniquement la population des usagers de drogue. Il progresse dans la population en général.»

Une famille à cran et à crocs

Par Frédérique Fanchette — 

Chaque mercredi, «Libération» fait le point sur l'actualité du livre jeunesse. Aujourd'hui, un roman qui raconte une bien grosse bêtise, celle des «jumeaux terribles» qui ont commandé sur Internet une potion magique capable de transformer n’importe qui en chien…

Ce chien-là connaît plus que les trois mots habituels («chat», «promenade», «croquettes») et il sait calculer les racines carrées. Ce n’est pas si étonnant, la réponse est dans le titre du livre, Comment transformer son père en chien. L’animal si vif, au beau poil qui reluit, et qui sait compter est le géniteur en personne de Max et Lotte, nos héros, à l’origine d’une terrible méprise : monsieur Lion, c’est le nom du père, a bu une fiole de substance verte confondue avec une autre et le voilà condamné (provisoirement ?) à faire «wharf wharf» devant ses enfants qui échappent ainsi à un sacré savon.

Oui, mais Max et Lotte, surnommés par leur mère«les jumeaux terribles»,ont finalement un bon fond. Ils vont tout faire pour éviter que leur père se retrouve à terme avec un cerveau de chien dans un corps de chien ou, pire, avec un cerveau de chien dans un corps d’homme, direction l’hôpital psychiatrique. Après des tribulations trépidantes et un compte à rebours éprouvant pour les nerfs, arriveront-ils à récupérer un père qui ressemble à un père ? Un nain, comme sorti d’un film de David Lynch, va mettre son talent de sorcier à leur service, il faut dire qu’il se sent un peu coupable, la fiole verte c’est un peu lui, et tout est dû à un gros bug d’Internet. Moralité : ne pas laisser traîner les enfants sur la Toile, surtout si s’affiche sur l’écran «Bienvenue sur potionsmagiques.fr»

Sophie Cluzel : «L’allocation adulte handicapé va être revalorisée de 40 euros en novembre»

06 mai 2019

Après une première revalorisation en 2018, Sophie Cluzel annonce une nouvelle revalorisation en novembre 2019. AFP/Bertrand Guay

Alors qu’un baromètre indique que 89% des personnes handicapées sondées n’ont pas, ou peu, confiance en la perspective de voir leurs difficultés mieux prises en compte, la secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées annonce une revalorisation de l’AAH.

Pour Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, la Conférence nationale du handicap, prévue avant l’été, permettra d’accélérer le déploiement des mesures. Elle assure qu’une remise à plat des aides est à l’étude, alors que le 2e Baromètre France Handicap de la confiance que nous révélons indique qu’une très forte majorité des personnes handicapées ne croit pas en l’évolution de leur quotidien.
2017 : Emmanuel Macron érige le handicap en priorité. 2019 : 89 % des personnes handicapées n’ont pas confiance en lui, en vous, pour la prise en compte de leurs difficultés. Sacré revers…


Radicalisation et psychiatrie : les données de deux fichiers pourront être consultées par les préfets

Des psychiatres et des associations de patients y voient des « amalgames entre maladie psychique et terrorisme ».
Le Monde avec AFP Publié le 7 mai 2019
Les autorités de l’Etat – les préfets dans les départements et le préfet de police à Paris – pourront être prévenues lorsqu’une personne fichée pour « radicalisation terroriste » est hospitalisée sans consentement pour des raisons psychiatriques, selon un décret du ministère des solidarités et de la santé publié mardi 7 mai au Journal officiel.
Ce texte a « pour objet la prévention de la radicalisation ». Il autorise le croisement de deux fichiers de données à caractère personnel (identité, date de naissance, etc.). L’un, nommé Hopsyweb, concerne les personnes subissant des « soins psychiatriques sans consentement », et l’autre est le Fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT).

"Lourdes", un documentaire qui "crie l'humain"

:

Trois millions de personnes se rendent à Lourdes (Hautes-Pyrénées) dans l'espoir d'être guéries. Thierry Demaizière et Alban Teurlai ont suivi le voyage de pèlerins dans un documentaire bouleversant qui sort en salle mercredi 8 mai.

Résultat de recherche d'images pour ""Lourdes", un documentaire qui "crie l'humain""

Lourdes (Hautes-Pyrénées) est un endroit particulier où se croisent des millions de pèlerins, certains dans l'espoir de guérir. Dans le documentaire éponyme qui sort dans les salles de cinéma mercredi 8 mai, on suit une dizaine de pèlerins de tous âges et de tous horizons, de chez eux jusqu'au sanctuaire de Lourdes. On y suit également les bénévoles, ceux qui s'occupent des pèlerins au quotidien. Une manière de découvrir Lourdes comme on ne l'a jamais vue. Plus que la foi, le film évoque les souffrances, les fragilités, mais surtout l'espoir.


Autour de Notre-Dame, un silence de plomb

Par Judith Rainhorn, historienne, professeure à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne — 
La cathédrale Notre-Dame en feu, le 15 avril.
La cathédrale Notre-Dame en feu, le 15 avril. Photo Fouad Maghrane. AFP


Si l'incendie n’a rien coûté en vie humaine, le danger subsiste : quelque 400 tonnes de plomb contenues dans la toiture et dans la flèche de la cathédrale, comme dans les peintures, se sont volatilisées en volutes jaunes chargées de particules toxiques. Un risque sur lequel les discours officiels restent opaques.

[Paroles de chercheurs] Des jeux sur smartphone pour mieux comprendre nos mécanismes cognitifs ?



PUBLIÉ LE 
[Paroles de chercheurs] Des jeux sur smartphone pour mieux comprendre nos mécanismes cognitifs ?
© Robin Worrall - Unsplash

Bastien Blain est chercheur en psychiatrie computationnelle, au University College London. Cette discipline, située à l’interface de plusieurs autres (les neurosciences, la psychologie, la modélisation mathématique et la psychiatrie) a pour but de pallier les limitations de l’approche traditionnelle en psychiatrie. Dans le cadre de ses travaux, Bastien intègre la recherche scientifique aux outils du quotidien pour mieux comprendre les mécanismes cognitifs et faciliter le diagnostic de certaines pathologies. Il a accepté de nous parler de son travail.    
 
Quels sont les objectifs de vos travaux, et votre méthode de recherche ?
Mes recherches ont pour but de concevoir des outils diagnostics qui reposent sur une description mathématique des mécanismes cognitifs, avec pour ambition d’aboutir à une classification plus fine des patients en fonction du mécanisme déficitaire dans leur pathologie. Cette approche pourrait permettre de mieux cibler le traitement, d’indiquer de nouvelles pistes thérapeutiques et de prévenir les potentielles rechutes après un traitement. Pour cela, je développe des applications pour smartphone [*]: des jeux mesurant chacun différents aspects du comportement. L’intérêt par rapport à de simples questionnaires est que ces mesures sont objectives (elles ne dépendent donc pas du ressenti du patient et de son expérience des symptômes) et qu’elles permettent donc de modéliser les mécanismes sous-tendant le comportement mesuré dans ces jeux.