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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 18 mars 2019

Montreuil : un nouveau lieu de psychiatrie pour soigner les ados et enfants malades

Hélène Haus|20 mars 2019





Vue du futur centre de psychiatrie infanto-juvénile de Montreuil, dont l’entrée sera située au 200, boulevard de la Boissière. A26.


Un grand centre de psychiatrie infanto-juvénile ouvrira en octobre 2020 dans le quartier de la Boissière. Il devrait accueillir 1 400 patients par an.


Cela fait près de vingt ans que le projet était dans les cartons. L’établissement public de santé mentale de Ville-Evrard a posé, ce mercredi, la première pierre du chantier de son futur centre de psychiatrie infanto-juvénile dans le quartier de la Boissière à Montreuil. Il se situera à deux pas de la future station de métro « Hôpital », sur le prolongement de la ligne 11.

Grève des IVG : un collectif féministe envahit l'Ordre pour demander des sanctions contre le Syngof

Camille Roux
| 18.03.2019


Une vingtaine de personnes membres de divers collectifs féministes* ont envahi le siège parisien de l'Ordre des médecins, ce lundi après-midi, pour protester contre la menace de grève de l'IVG du Syndicat national des gynécologues obstétriciens de France (Syngof) – éventualité que l'organisation a depuis écartée. En milieu d'après-midi, le groupe de militants, vêtus de blouses blanches ensanglantées et munis de pancartes dénonçant « l'abus de pouvoir médical », est entré dans les locaux du 4 rue Léon-Jost à Paris. Simulant une prise d'otages, le syndicat a ensuite demandé des sanctions contre le syndicat. Mercredi dernier, le Syngof avait créé la polémique en menaçant d'arrêter les IVG si le gouvernement n’accédait pas à sa demande concernant un problème d'assurance professionnelle.

Les trois tigres de Mosko veillent sur les malades

Publié le 

L’artiste parisien ravi que son œuvre trône au sommet de l’escalier de l’espace Jean-Burget, baignée par la lumière naturelle. 
© Photo NR
Le street artiste parisien a fait don d’une de ses œuvres à l’association Pep-Psy. Elle est exposée à l’espace Jean-Burget de l’hôpital psychiatrique.
Au sommet de l’escalier de l’espace Jean-Burget de l’hôpital psychiatrique, trois tigres bleus veillent désormais sur la santé des malades, des soignants et des familles qui fréquentent les lieux.
Depuis vendredi soir, l’œuvre de Mosko a trouvé sa place, baignée d’une lumière naturelle qui ne peut que la mettre en valeur.
Le street artiste parisien, Gérard Naux de son nom à la ville, a fait don de cette œuvre à l’association Pep-Psy qui anime ce centre intersectoriel.


Dans nos luttes faisons s'épanouir le Printemps de la psychiatrie !



18 mars 2019


Crédit Photo: 
Photothèque Rouge / MILO

Le Mouvement « Pour un Printemps de la psychiatrie » appelle à une journée de mobilisation nationale le 21 mars. Il fait suite à la manifestation du 22 janvier à l’appel des Pinel d’Amiens et de la Psychiatrie Parisienne Unifiée rejoints par des délégations du Havre, du Rouvray, de Niort, des associations de patients et de familles, l’Union Syndicale de la Psychiatrie (USP), la fédération SUD, des syndicats CGT et beaucoup d’autres...
Le 5 mars, à Toulouse, les salariéEs de la psychiatrie ont déjà manifesté et se sont fait gazéEs devant l’ARS. Ce même jour, le collectif « Psychiatrie Normande en lutte » avec les sections syndicales CGT, SUD, CFTC et CFDT de Rouen, les perchés du Havre, des salariéEs de Pontorson, Vire, Caen, Évreux et aussi les Blouses Noires de Rouen et Caen, ont réuni avec succès une bonne centaine de personnes rejoint par des collègues du médico-social devant l'ARS à Caen. Leur assemblée générale a appelé à ce 21 mars.

Quand le changement climatique attaque la santé mentale : et si votre dépression était de l'éco-anxiété ?

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Marie-Adélaïde Scigacz
publié le 
Elle le dit en riant, mais néanmoins sérieusement : "Moi, je pleure. Je pleure pas mal, même." Justine Davasse milite, travaille, s'informe et, parfois, elle craque. Quand elle regarde une vidéo ou lit un article faisant état des conséquences du changement climatique, quand elle bouquine ou cogite sur la sixième extinction de masse, cette Orléanaise de 30 ans peine à contenir sa frustration.
Convaincue que le temps presse et que le déni conduit l'humanité dans le mur, elle souffre d'un trouble dont la société peine encore à définir l'ampleur et les contours : l'éco-anxiété, ou anxiété climatique, un concept développé pour la première fois par la chercheuse belgo-canadienne Véronique Lapaige. Bref, le blues du militant vert. 

Entre angoisses et culpabilité

"Insomnies, maux de tête, douleurs qui vont se loger dans le corps... Certains somatisent ce stress au niveau du cou, des épaules ou du bas du dos, pour d'autres ce sont des troubles digestifs", liste la jeune femme. "Je ressentais ce type de symptômes, mais quand j'en parlais, on me disait que j'étais trop sensible. Aujourd'hui, je constate que nous sommes trop nombreux pour que ce ne soit qu'une question d'ultrasensibilité !"
Sur le podcast "Les Mouvements zéro" qu'elle a fondé et qu'elle produit, Justine Davasse parle ouvertement de ce mal-être et recueille depuis peu des témoignages sur une page Facebook "Transition écologique et éco-anxiété." "J'encourage les gens à en parler pour se sentir moins isolés. Qu'ils n'aient pas peur de passer pour des dingues quand ils racontent avoir 'pété les plombs' quand la caissière leur a proposé un sac en plastique", explique-t-elle à franceinfo. Car le quotidien des "éco-anxieux", guettés par ce que les activistes appellent le "burn-out militant", n'est pas simple.
"Volonté d'être au courant de tout, besoin d'être informé tout le temps, peur de ne pas être à la hauteur des enjeux écologiques, culpabilité de ne pas en faire assez, voire d'aggraver la situation quoi que je fasse... J'étais hanté par ces questions jour et nuit", abonde l'auteur de BD Gwen de Bonneval. En 2015, cet artiste nantais lit Comment tout peut s'effondrer, de Pablo Servigne et Raphaël Stevens (éd. Seuil, 2015), un ouvrage incontournable de la collapsologie. C'est la claque. Puis la déprime.

Santé mentale: Les applications sur smartphone, un soutien ou un danger?

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Oihana Gabriel   Publié le 18/03/19


Alors que les applications en santé mentale pullulent, certaines s'avèrent très utiles pour un meilleur suivi mais d'autres risquent de donner des diagnostics et conseils erronés

  • A l’occasion des Semaines d’informations de la santé mentale, à partir de ce lundi et jusqu’au 31 mars, « 20 Minutes » se penche sur la multiplication d’applications mobiles qui tentent de nous renseigner sur notre santé mentale.
  • Informations, diagnostics, données précises, suivi régulier, ces diverses applications permettent de compléter les consultations de psychiatres peu disponibles et mal répartis sur le territoire.
  • Mais la fiabilité de ces applications laisse à désirer.
StopbluesCrazy’AppEmotéoiSMART… Une kyrielle d’applications mobiles s’intéresse depuis quelques années à notre santé mentale. Dépression, troubles bipolaires, TOC, simple coup de mou, addictions, tous les maux psychiques pourraient-ils être soignés grâce au smartphone ? A l’occasion des Semaines d’informations sur la santé mentale, qui se penchent jusqu’au 31 mars sur Santé mentale à l’ère du numérique,20 Minutes s’interroge : faut-il faire confiance aux applications en santé mentale ?

Les trois épidémies invisibles qui déciment les États-Unis.

Aux États-Unis, les décès dus aux overdoses ont triplé depuis 2000. À cela s'ajoutent les suicides et autres causes liés à l'alcool.

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Les trois epidemies invisibles qui deciment les Americains.

On savait déjà que les États-Unis souffraient d'une gigantesque épidémie d'overdoses. Au moins 350 000 Américains sont morts d'une consommation excessive d'OxyContin et autres opiacés depuis 2000. Mais il y a deux autres crises majeures, selon une étude récente de Trust for America's Health and Well Being Trust.

Ces dernières années, le nombre de suicides et de décès liés à l'alcool a littéralement explosé. En 2015, 127 500 Américains – soit 350 par jour et 14 par heure – sont morts d'overdoses, de suicide ou de causes liées à l'alcool, le plus haut taux de l'Histoire. Sur la période 2006-2015, plus d'un million d'Américains ont perdu la vie en raison d'une ces trois causes.

Agnès Buzyn : « Personne ne remet en cause les fondamentaux de la loi santé »

Sophie Martos, Jean Paillard

| 18.03.2019




  • buzyn intw
Crédit Photo : SEBASTIEN TOUBON

C'est le grand rendez-vous du quinquennat pour Agnès Buzyn, dont la loi de santé est discutée à partir d'aujourd'hui dans l'Hémicyle. Dans l'entretien qui suit, elle défend sa réforme et répond aux critiques sur le recours aux ordonnances, les projets territoriaux de santé ou le périmètre des hôpitaux de proximité. Elle promet une solution d'apaisement sur le «pharmacien-prescripteur» et annonce le report de la réforme des ECN.

LE QUOTIDIEN : Serez-vous encore au gouvernement dans les semaines qui viennent ?
AGNES BUZYN : Je suis profondément engagée dans ce ministère, dans les réformes que je mène, qui participent à la cohésion sociale, à la lutte contre les inégalités. Évidemment mon souhait est de poursuivre ces réformes car c'est le fondement de mon engagement ! Si je suis venue au gouvernement, c'est pour cette passion de notre système de santé, de la Sécurité sociale, de la solidarité. Ayant vécu toute ma vie dans ce système, voyant les dysfonctionnements, j'avais envie de le faire évoluer. C'est toujours le cas.

Loi santé : les mesures qui fâchent les médecins libéraux

Parmi les sujets ajoutés au texte, dont l’examen débute lundi à l’Assemblée : un droit opposable à bénéficier d’un médecin traitant et un stage obligatoire dans un désert médical pour les futurs praticiens.
Par François Béguin Publié le 18 mars 2019
Le 15 mars à Chalon-sur-Saône, au centre départemental de santé.
Le 15 mars à Chalon-sur-Saône, au centre départemental de santé. CLAIRE JACHYMIAK POUR "LE MONDE"
Outre la régionalisation du numerus clausus, qui devrait à terme permettre de former jusqu’à 20 % de médecins supplémentaires, et la labellisation d’« hôpitaux de proximité », le projet de loi santé, dont l’examen débute lundi 18 mars à l’Assemblée nationale, s’est enrichi de quelques mesures contestées lors de son examen en commission entre le 12 et le 14 mars.

Éditorial Sa réforme, son combat

Jean Paillard
| 18.03.2019
Dé-ter-min-ée ! Alors que le débat parlementaire sur la loi de santé s’ouvre ce lundi, Agnès Buzyn a reçu la rédaction du «Quotidien». Et elle nous a paru plus que jamais aux commandes de l’avenue de Ségur. Offensive, prête à s’investir sur la durée, elle se montre persuadée que le dispositif gouvernemental fera passer l’organisation des soins et l’exercice de la médecine dans l’ère de la modernité. C’est la logique qu’elle défendra devant la représentation nationale et le discours qu’elle tient aux professionnels de santé. Au reste, sûre de la légitimité de ses objectifs, elle soutient qu’il n’y a pas d’alternatives. A preuve, selon elle, le consensus autour de sa réforme dans et hors l’Hémicycle. De la refonte des études médicales, à la revitalisation des hôpitaux de proximité en passant par l’incitation au regroupement des professionnels de santé, elle assure qu’elle bénéficie d’un large soutien. Et de fait, malgré les inquiétudes des élus et des acteurs de santé, la bronca n’est pas au rendez-vous.

Editorial janvier 2019 de l'Association des Secteurs de Psychiatrie en Milieu Pénitentiaire


L'année 2019 verra probablement associer l'activisme associatif aux interrogations sociétales. L'ASPMP est lasse de participer à des groupes de travail avec les pouvoirs publics en constatant un rendement particulièrement "médiocre", malgré souvent les efforts de nos interlocuteurs administratifs. Mais il faut composer avec la complexité de nos organisations qui n'est d'ailleurs pas toujours perçue par celles et ceux qui pensent qu'en les détruisant, toutes les difficultés et les injustices s'évanouiront. C'est justement de cette complexité qu'il s'agira dans le texte qui va suivre et qui inaugure cette nouvelle année. Il s'inscrit dans la continuité de mon éditorial de mai 2018 que vous pourrez retrouver dans la rubrique "Archives éditoriaux" et qui pose la question provocatrice : les obligations de soins sont-elles légales ?

Un groupe de travail piloté par la Direction des affaires criminelles et des grâces (DAFCG) du ministère de la Justice doit commencer en janvier 2019 des travaux, dans le cadre de la Stratégie santé des personnes placées sous main de justice, afin derenforcer les soins en adéquation avec les obligations relatives à l’infraction commise (Tableau 1).

Le présent document pose un certain nombre de questions préalablement au début des travaux qui devraient associer l’ensemble des personnes concernées, et notamment engagées dans les soins, afin d’éviter des « recommandations » ayant le risque de ne rester que des intentions. C’est dans cette optique que ce document sera largement diffusé. Outre les aspects pratiques que pose ce sujet, de nombreuses questions méthodologiques et éthiques ne sont pas à éluder et devraient même être abordées préalablement aux actions à envisager.


Comment j'ai pu aider mon fils à vivre avec sa schizophrénie

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Bénédicte Chenu   17/03/2019

Quand j’ai appris la schizophrénie de mon fils, ma méconnaissance de la maladie n’avait d’égale que l’étendue de mes préjugés.


Ces derniers temps, l'actualité des faits-divers a été très cruelle envers les victimes et leurs familles mais aussi pour les personnes concernées par des troubles psychiques.
De près ou de loin, nous avons tous lu ou entendu:
"Qu'après 14 hospitalisations en psychiatrie, une femme met le feu à son immeuble..."ou "un schizophrène a tué sa mère ..."
Malheureusement, il faut s'y faire, la presse parle très souvent de la psychiatrie à travers des faits divers aussi horribles que spectaculaires, même si ces faits sont rares.
Immédiatement, toutes sortes de questions se posent à nous, parce que nous sommes tous concernés.
"Comment cette femme était-elle prise en charge? "Pourquoi la police n'a-t-elle pas pris en compte les plaintes de la famille?", "L'entourage est-il formé?", "Est-ce que l'on aurait pu éviter ce drame?"...
Il serait important pour nous tous de considérer les faits à la loupe afin trouver des solutions pour qu'ils ne se produisent plus.

Créteil : les émotions au cœur du premier café psycho

Corinne Nèves     16 mars 2019


Créteil (Val-de-Marne), ce samedi après-midi. Premier café psycho sur le thème des émotions, avec le professeur Antoine Pelissolo. LP/Corinne Nèves


Une soixantaine de personnes ont participé au premier rendez-vous proposé par le célèbre psychiatre Antoine Pelissolo. Il sera suivi mensuellement d’autres moments de réflexion et de partage.


La Ville d’Amiens crée un conseil de santé mentale

Par Terezinha Dias 


Les Faits

2018  : une grève inédite des personnels du centre hospitalier Philippe-Pinel, démarrée en juin 2018, marque l’opinion publique. Ils dénoncent le manque de moyens accordés à la psychiatrie et à la prise en charge des malades et de leurs aidants. Après sept mois de grève et de campements devant l’établissement, mais également au siège de l’Agence régionale de santé, les grévistes obtiennent gain de cause.

16 janvier 2019  : un protocole de sortie de crise est signé et la grève est levée. La direction de l’établissement s’est engagée à créer 30 postes de soignants sur deux ans et à titulariser 25 autres postes de soignants. En marge du mouvement, la Ville d’Amiens travaille sur un projet de Conseil locale de santé mentale.