blogspot counter

Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 12 juin 2018

Pénurie de gynécologues médicaux : Buzyn veut rattraper « vingt ans d'indigence »

Marie Foult
| 11.06.2018


« Ce n'est pas en une année que nous rattraperons vingt ans d'indigence. » Interrogée à l'Assemblée nationale par la députée du Val-de-Marne Maud Petit (MoDem) sur le sort de la gynécologie médicale, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a été claire : la route sera longue pour rattraper le retard démographique pris dans cette spécialité en berne.
Fermée en 1987 puis rouverte en 2003, la filière comptait 1 136 praticiens (libéraux et salariés) au 1er janvier 2017, « pour 28 millions de femmes en âge de consulter », a rappelé la députée centriste. En dix ans, 809 gynécologues ont cessé d'exercer, soit une baisse de 42 %, selon les chiffres de l'Ordre des médecins. 80 % des gynécologues médicaux exercent en ville.

Mort d’Yvette Horner, la diva de l’accordéon et des bals populaires

La musicienne, qui aurait eu 96 ans le 22 septembre, avait commencé sa carrière en 1947 et donné son dernier concert en 2011.
Le Monde.fr avec AFP 
Yvette Horner, le 17 février 1987.
Yvette Horner, le 17 février 1987. GEORGES BENDRIHEM/AFP
Yvette Horner, la diva de l’accordéon, est morte lundi 11 juin, à Courbevoie (Hauts-de-Seine), a annoncé dans la soirée son agent. Elle avait 95 ans. « Elle n’était pas malade. Elle est morte des suites d’une vie bien remplie », a commenté Jean-Pierre Brun.
La musicienne, qui avait commencé sa carrière en 1947, disait que l’accordéon était « [s] a religion ». Musicienne aussi virtuose qu’enthousiaste, elle a toute sa vie défendu avec passion le piano à bretelles, capable de « tout jouer »« J’ai le même frisson avec certaines mélodies de rock stars qu’avec la quatrième symphonie de Beethoven. Je suis éclectique », aimait-elle raconter.

lundi 11 juin 2018

«Psyché» de Hubert Fichte : La folie et le «ndeup» vus de l’extérieur

Résultat de recherche d'images pour "le quotidien sénégal"

12 juin 2018

Résultat de recherche d'images pour "«Psyché» de Hubert Fichte : La folie et le «ndeup» vus de l’extérieur"

En octobre prochain, Dakar va organiser une exposition sur la folie et l’évaluation du «ndeup». A cet effet, un atelier s’est penché sur l’œuvre «Psyché» de l’écrivain allemand Hubert Fichte aux fins de préparer l’évènement. C’est le prétexte avancé pour parler de la folie, de la psychiatrie, de l’évaluation du «ndeup».

Psychologues de l’hôpital Fann de Dakar, le plasticien Abdou­laye Diallo et le photographe Boubacar Touré Man­demory ; d’ordinaire ces entités ne se côtoient pratiquement jamais, à moins que ce soit sur un évènement malheureux. Mais hier, l’enjeu était beaucoup plus gai. Ils étaient tous au Goethe institut de Dakar. Accompagnés du Pr Maguèye Kassé, ils ont échangé autour de l’œuvre Psyché de l’écrivain allemand Hubert Fichte.


"Maladie d’Alzheimer, un libre choix de consentement aux soins ?"

11.06.18

En juin 2017, Emilie Mariot, alors étudiante en soins infirmiers à l'Institut de Formation en Soins Infirmiers de Rochefort/mer - promotion 2015-2018 - a soutenu avec succès son travail de fin d'études sur la thématique suivante : « Maladie d’Alzheimer, un libre choix de consentement aux soins ? » Elle souhaite aujourd’hui le partager avec la communauté d’Infirmiers.com et nous l'en remercions.
Habillement sénior dame âgée
« En quoi le refus de soins d’un patient Alzheimer en service de court séjour peut influencer la relation soignant/soigné ? »




Stimuler son cerveau pour combattre la douleur : le pari de Maryne Cotty-Eslous

A 28 ans, Maryne Cotty-Eslous développe Lucine, une application qui permet de soulager les douleurs chroniques, notamment liées à l’endométriose. Elle interviendra dans le festival d’innovation Novaq, organisé le 13 et 14 septembre à Bordeaux, dont « Le Monde » est partenaire.
LE MONDE  | .  Par 

Une manifestation à Paris pour la reconnaissance de l'endométriose, une maladie touchant de nombreuses femmes.
Une manifestation à Paris pour la reconnaissance de l'endométriose, une maladie touchant de nombreuses femmes. ROMAIN BEURRIER/REA

Dinan : les patients de l’hôpital psychiatrique Saint-Jean-de-Dieu font leur cinéma



Publié le 11 Juin 18

Les courts-métrages réalisés par des patients de l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu, sur une idée du réalisateur Gilles Blanchard, vont être projetés au cinéma de Dinan ce mardi 12 juin.

Ilona Weinans, d’Émeraude cinéma, Gilles Blanchard, réalisateur et producteur, et Bernard Bertazzo, responsable des dossiers transversaux à Saint-Jean-de-Dieu. Ils posent devant quelques-uns des portraits exposés au cinéma, réalisés par les patients lors d’ateliers d’art-thérapie.
Ilona Weinans, d’Émeraude cinéma, Gilles Blanchard, réalisateur et producteur, et Bernard Bertazzo, responsable des dossiers transversaux à Saint-Jean-de-Dieu. Ils posent devant quelques-uns des portraits exposés au cinéma, réalisés par les patients lors d’ateliers d’art-thérapie. (©Le Petit Bleu des Côtes d’Armor)

Ces quatre dernières années, Gilles Blanchard, réalisateur et producteur, a travaillé sur un projet de long-métrage et d’art-thérapie basé sur la vie et l’œuvre de Camille Claudel (1864-1943), célèbre sculptrice française qui a terminé sa vie dans un hôpital psychiatrique. « Elle avait sombré dans la clochardisation, l’obésité, l’alcoolisme…, résume Gilles Blanchard. Mon film cherchera à déconstruire le mythe d’une artiste opprimée. Il vise à réhabiliter à la fois la famille Claudel, qu’on a injustement accusée d’avoir empêché Camille de sculpter, et la psychiatrie. » Ce film de « fiction documentée », intitulé D’une folie l’autre, est en tournage jusqu’au 18 août et sera diffusé en 2019.

Afin de cerner au mieux son sujet et dans une philosophie de déstigmatisation de la maladie mentale, le réalisateur breton s’est rapproché du centre hospitalier psychiatrique Dinan – Saint-Brieuc de la Fondation Saint-Jean-de-Dieu, à Dinan. Encadrés par Gilles Blanchard et l’art-thérapeute Susanna Bardsley, plus de 200 patients et personnels de l’établissement ont ainsi participé à des ateliers d’art dramatique, d’écriture, de montage vidéo et de beaux-arts. « Mon grand plaisir, c’est que les patients se sont peu à peu familiarisés avec moi et se sont accrochés, sourit Gilles Blanchard. Cela permet de réveiller des zones du cerveau qui ne sont pas sollicitées d’habitude. »


Hôpital : "La proximité rassure", estime la syndicaliste Catherine Latger

franceinfo 
Catherine Latger "se félicite qu'il y ait autant de pistes qui soient proposées pour rénover notre système de santé, service public préféré des Français".
"La proximité rassure, mais elle doit toujours être conjuguée avec de la sécurité et une bonne coordination des professionnels de santé. Ces nouveaux établissements de proximité pourraient permettre de travailler tous ensemble dans un lieu qui serait ni l'hôpital ni les maisons de santé", explique dans le "Soir 3" mercredi 6 juin la vice-présidente du syndicatManagers publics de santé, comme les directeurs d'hôpitaux.
Une solution aux déserts médicaux

"Quand on décide de fermer une maternité qui fait moins de deux accouchements par jour, c'est pour la sécurité des femmes. Mais quand il n'y a plus de médecins dans une zone, on peut se poser la question de la nécessité d'un hôpital de proximité", estime-t-elle.

Le jour où ma soeur est devenue schizophrène

Le Monde Blogs  
Résultat de recherche d'images pour "Le jour où ma soeur est devenue schizophrène"
Lire la suite ...

Cannabis : le CBD, une substance « ni interdite ni autorisée »

Alors que les boutiques de cannabis « légal » fleurissent en France, Yann Bisiou, spécialiste du droit de la drogue, décrypte le succès de cette substance.
LE MONDE |  |  Propos recueillis par 

Yann Bisiou est maître de conférences en droit privé et sciences criminelles, spécialiste du droit de la drogue à l’université Paul-Valéry-Montpellier-3. Il décrypte le succès du cannabis « légal » alors que des boutiques ouvrent partout en France.
Comment expliquer la multiplication, ces dernières semaines, de boutiques vendant du cannabis sans THC (la substance psychoactive du cannabis interdite par la loi) ? La législation a-t-elle changé ?
Non, elle n’a pas changé. C’est la conséquence d’un effet de mode et du développement d’une industrie et d’un commerce de produits à base de CBD [le cannabidiol, une autre molécule du cannabis, non prohibée] dans plusieurs pays européens. L’arrivée de ces produits sur le marché français n’a pas été anticipée alors que leur statut est juridiquement complexe.

Cannabis et grossesse là où la consommation est légale…

 07/06/2018

Le cannabis (marijuana, haschisch) est la plus commune des substances psychoactives. Perçue comme sans danger pendant la grossesse, son usage, d’après les réseaux de surveillance américains a augmenté de 62 % entre 2002 et 2014. Cependant, plusieurs travaux suggèrent des effets négatifs sur la fonction neurocognitive au cours de la prime enfance. Certaines enquêtes épidémiologiques mais pas toutes, ont montré une augmentation de fréquence de la prématurité et des petits poids de naissance. De plus, les dérivés du cannabis passent dans le lait de mère. Aux USA, plusieurs états ont légalisé l’usage du cannabis thérapeutique puis récréationnel. Depuis, au Colorado, les revenus tirés des ventes légales ont augmenté en quelques années traduisant une croissance de la consommation.

Huit Français sur dix favorables au cannabis thérapeutique

Une étude de Terra Nova montre l’intérêt pour l’usage médical du chanvre. La ministre de la santé, Agnès Buzyn, a reconnu un « retard » de la France sur le sujet.
LE MONDE  | Par 

Pour ou contre ? Le sujet est complexe, mais les Français sont unanimes : selon une étude IFOP pour Terra Nova et Echo citoyenpubliée lundi 11 juin, ils sont 82 % à se déclarer favorables à l’autorisation du cannabis à usage médical encadré (sur ordonnance), contre une courte majorité (51 %) en faveur d’une régulation du cannabis récréatif. Ils sont aussi 73 % à estimer que l’Etat devrait financer la recherche sur ses usages thérapeutiques.

CANNABIS Au Canada, «c’est un peu comme le bug de l’an 2000»

Par Marine Ernoult, Envoyée spéciale au Canada — 

Des milliers de personnes réunies à l’occasion du rassemblement annuel pro-marijuana 4/20 à Vancouver le 20 avril.
Des milliers de personnes réunies à l’occasion du rassemblement annuel pro-marijuana 4/20 à Vancouver le 20 avril. Photo Darryl Dyck . CP . ABACAPRESS.COM

A Montréal, la légalisation de la marijuana à des fins récréatives prévue en septembre ravit producteurs d’Etat et consommateurs, sans pour autant inquiéter les dealers, persuadés de toujours trouver un marché. Mais nombre de parents et de scientifiques craignent que les produits dérivés, séduisants, ne torpillent l’enjeu de santé publique.

A Paris, j'ai testé du cannabis vendu en toute légalité : le monde est stone ?

Maxence Sorel   Publié le 10/06/2018


« Boucher le trou dla sécu en fumant mon tarpé », clamait Tryo dans La main verte. Maintenant, c’est possible. 

Dans la capitale, deux boutiques proposent d’acheter herbe et haschich de manière totalement légale. Quel est leur secret ? Notre journaliste a mené l’enquête.   
Consommer du cannabis en toute légalité, sans perler de sueur à chaque fois que l’on croise un uniforme… C’est désormais possible à Paris, avec l’ouverture cette semaine de deux boutiques d’un nouveau genre. Situées rue d’Aboukir (2e) et rue Amelot (11e), Bluedreamlab et Cofyshop vendent en effet herbe, haschich, huile ou encore baume à base de cannabis. Intrigué, je me suis donc rendu chez Bluedreamlab, au cœur du Sentier.
La boutique Bluedreamlab, 77 rue d’Aboukir, Paris 2e
En arrivant, je m’attendais à trouver un essaim de porteurs de sarouels 100% chanvre, dreadlocks au vent et T-shirts de Tryo ou de Ska-P clamant l’amour de la Marie-Jeanne. Rien de tout cela au final, une simple boutique presque vide, à la devanture claire, où il est impossible de deviner qu’elle est dédiée à la vente de cannabis.