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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 6 février 2018

Les patients traités pour troubles psychiatriques ont une meilleure qualité de vie avec plusieurs médicaments !

06/02/2018


The Indian Journal of Psychiatry consacre un article à l’évaluation globale de la qualité de la vie chez 100 patients en rémission traités en ambulatoire, soit par un seul médicament (50 sujets), soit par l’association de plusieurs molécules (50 sujets). Constituant désormais un « critère important de l’impact des troubles mentaux », cette notion de qualité de vie est appréciée par plusieurs échelles : World Health Organization quality of life-Brief scale (WHOQOL-BREF : échelle succinte de l’Organisation Mondiale de la Santé sur la qualité de la vie)[1]Clinical Global Impression (CGI, impression clinique globale)[2] and Global Assessment of Functioning (GAF, évaluation globale du fonctionnement)[3]. Dans la finalité d’une vision synthétique de l’évolution du patient, ces outils visent à « saisir l’amélioration générale et les niveaux de fonctionnement. »

ALCOOL, CANNABIS, JEUX VIDEO

Alcool, cannabis, jeux video

Le dr Phan, psychiatre et dr en neuroscience, livre toute son expertise pour aider les parents à informer, accompagner et prévenir leur adolescent des addictions que les conduites à risques en matière d’alcool, de cannabis et de jeux vidéo peuvent engendrer.


La parole, meilleure arme contre le suicide

05/02/2018


Après la Bretagne et la Normandie, les Hauts-de-France était la troisième région la plus touchée par le suicide en 2014, selon un rapport de l’Observatoire National du Suicide. Pour lutter contre les idées noires, les exprimer à un proche et surtout à un soigant est primordial.


Psychothérapies psychanalytiques

Chapitre eBooks : achat et téléchargement de livres numériques

Psychothérapies psychanalytiques

Comment opère le processus analytique ? Est-il le même dans une psychothérapie analytique et dans une analyse ? Et s'il est le même, pourquoi faire une analyse plutôt qu'une psychothérapie ? Et finalement : quelle différence y a-t-il entre une psychothérapie et une analyse ?


Tifra - Dispensaire d’Assam Ni infirmier ni médecin !

La Dépêche de Kabylie
Par DDK |06/02/2018



L’unité de soins d’Assam dans la commune de Tifra est, depuis plusieurs jours, sans infirmier ni médecin, contraignant les habitants du village à faire des déplacements éreintants jusqu’à la polyclinique du chef-lieu communal pour de simples pansement ou injection.

Cet état de fait n’est pas sans susciter le courroux des habitants du village Tifra qui ont, dernièrement, saisi le directeur de l’EPSP d’Adekar à l’effet de lui faire part de leurs souffrances. «La plus ancienne unité de soins de la commune de Tifra se trouve, aujourd’hui, réduite à un simple logement de fonction. Dans cette unité, il n’y a ni d’infirmiers, ni de médecins.


Vers un #Me too infirmier ?

Publié le 05/02/2018



Québec, le lundi 5 février 2018 – Après les révélations à propos du producteur de cinéma américain Harvey Weinstein, nous avons assisté à une dénonciation internationale des violences sexuelles. L’un de ses outils est le « hashtag » Me Too qui a envahi les réseaux sociaux… Peut-être que naît en ce moment au Québec un mouvement similaire pour dénoncer le sort réservé aux infirmiers du monde entier. 

Ainsi, dans une tribune publiée par le quotidien d’opinion québécois, Le Devoir, Marilou Gagnon et Amélie Perron, fondatrices de l’Observatoire infirmier lancent un cri d’alarme…ressemblant à s’y méprendre à celui des infirmiers français, alors que depuis plusieurs semaines, la belle province est en proie à un mouvement social inédit par son envergure dans cette profession. 

Mal-logés : manifestation du Droit au logement (DAL) pour la réquisition des chambres d'hôpitaux vides

05.02.2018



VAl-de-Gr-ace
Crédit Photo : AFP

Rassemblés, ce dimanche, devant l'hôpital militaire du Val-de-Grâce, à Paris (5e), une centaine de militants de l'association Droit au logement (DAL) ont manifesté pour que tous les locaux vacants soient mis à disposition des sans-abri, notamment les chambres d'hôpitaux actuellement inoccupées. Déjà, le 1er janvier 2018, les militants de l'association s'étaient retrouvés devant le site de l'hôpital militaire désaffecté.
« On vient rappeler que l'hôpital du Val-de-Grâce est vide aux trois-quarts, alors qu'il y a une vague de froid qui arrive », a dit à l'AFP Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL, qui a marché du Val-de-Grâce à la Salpêtrière (AP-HP).

lundi 5 février 2018

Le nombre de suicides continue de diminuer en France

Malgré cette baisse des suicides de – 26 % en 2014 par rapport à 2003, la France reste au dixième rang sur trente-deux du nombre de personnes se donnant la mort en Europe.

LE MONDE  | Par 

En 2014, 8 885 décès par suicide ont été officiellement enregistrés en France métropolitaine, soit un par heure en moyenne. Un chiffre élevé, mais en diminution de près d’un quart (– 26 %) par rapport à 2003, et qui confirme une baisse tendancielle entamée en 1985. C’est ce que révèle le rapport de la troisième édition de l’Observatoire national du suicide, publié lundi 5 février par le ministère de la santé et l’agence Santé publique France, sur la base des chiffres fournis par le Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès de l’Inserm.

Le rapport précise d’emblée que ce chiffre de 8 885 suicides est sous-évalué de 10 %, car il ne prend en compte que les décès officiellement enregistrés comme morts volontaires. En incluant ceux pour lesquels il existe une « très forte certitude », mais pas de certificat, on atteindrait pratiquement 10 000 décès, soit près de trois fois le nombre de personnes tuées dans les accidents de la route (3 384) en 2014.


Plus de 80% des hospitaliers se sentent utiles mais peu reconnus dans leur travail

Les hospitaliers, soignants ou non, sont satisfaits de leur profession et se sentent utiles. Pourtant, près de 80% d'entre eux confient ne pas se sentir reconnus à leur juste valeur. C'est ce que dévoile une enquête publiée ce jour par Odoxa et la Mutuelle nationale des hospitaliers.

À quel âge pouvons-nous commencer à avoir des souvenirs ?


   5 février 2018

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Personne ne se souvient de son premier souvenir ni même du moment où cette faculté est apparue. La communauté scientifique n’est d’ailleurs toujours pas unanime sur la question de savoir à quel âge précisément les premiers souvenirs se forment.

« Demandez à un enfant de trois ans s’il a apprécié sa fête d’anniversaire six mois plus tôt et, potentiellement, il peut vous en relater certains éléments. Reposez-lui la question quelques années plus tard et vous constaterez qu’il n’en a plus aucun souvenir », peut-on lire dans un article du magazine Sciences et Avenir.

Il faut savoir que les enfants perdent la mémoire, il s’agit de l’amnésie infantile – un phénomène identifié dès le XIXe siècle. Cette notion a été source de grands débats et même Sigmund Freud avait tenté de l’expliquer en l’incluant dans une problématique œdipienne. En tout cas, les philosophes ont été les premiers à émettre leurs théories et à penser notamment qu’un manque de perception de soi et l’acquisition encore imparfaite du langage inhibaient la création d’un souvenir.

Des robots joviaux pour lutter contre la démence



Michael Byrne   janv. 30 2018

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L'uncanny valley possède des richesses inaccessibles que la réalité virtuelle ne pourra jamais nous offrir.

Rien de tel que la pression sociale pour pousser quelqu’un à faire quelque chose. Dans certains cas, cette force est plutôt néfaste : on se serait bien passé, par exemple, des commentaires sur Internet. Le tide pod challenge, lui aussi, était parfaitement superflu.
Heureusement, les humains sont parfois capables de donner le meilleur d'eux-mêmes dans le but de se sentir appréciés par leurs pairs. Or, qui dit sentiment d’acceptation dit rush de dopamine, et il est tout à fait possible de tirer partie de cette mécanique pour provoquer chez autrui le comportement désiré.
Maja Mataric, chercheuse en informatique et neurosciences à l’université de Sud-Californie, travaille justement sur le sujet. Mataric s’intéresse aux utilisations thérapeutiques de l’intelligence artificielle incarnée, c’est-à-dire des robots. Plus spécifiquement, elle travaille sur les “robots d’assistance sociale”, ces machines de plastique et de métal que l'on utilise pour “coacher, motiver et accompagner” dans des contextes de soin et de réhabilitation.

CHAMELEONMASK, LE UBER HUMAIN, POUR PROFITER D’UN ÉVÉNEMENT SANS Y ÊTRE VRAIMENT

Übergizmo

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Si vous cherchez un moyen supplémentaire de ne plus quitter votre canapé, vous allez adorer ChameleonMask, un concept technologique qui se présente comme le Uber humain, pour vous permettre d'assister à un événement sans y être physiquement.
C’est au chercheur Japonais Jun Rekimoto que l’on doit cette idée, dévoilée il y a quelques jours au EmTech du MIT Tech Review à Singapour. Plus qu’un “Uber humain” comme il décrit lui-même ce concept, c’est davantage un FaceTime mobile visant à permettre à quiconque de vivre un événement et de vous le retransmettre.
Pour ce faire, un utilisateur de substitution porte un écran en forme de masque qui montre le visage de l’utilisateur en temps réel et un canal vois transmet la voix de cet utilisateur. […] L’utilisateur de substitution reproduit les demandes de l’utilisateur aux commandes.” Voilà ce que l’on peut lire sur la page du ChameleonMask.

Iglou L'abri isotherme pour sans-abris

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Il est plus étanche qu’une tente, plus vaste et plus résistant. Lavable, réparable et recyclable, l'iglou est compact et s'assemble facilement. Il est équipé d'une lampe solaire intégrée. La ventilation naturelle a été optimisée pour limiter les pertes de chaleur tout en permettant à l'utilisateur de respirer normalement.


La famille au cœur du handicap mental

S'il est plutôt dédié aux familles, ce colloque invite également les professionnels à se pencher sur les relations avec les familles.

Les médecins libéraux ligériens étoffent leurs dispositifs d'accompagnement de la précarité

Pour faciliter la prise en charge des patients en précarité sociale, l'Union régionale des médecins libéraux (URML) des Pays de la Loire propose depuis début janvier aux généralistes ligériens d'accéder à un service d'interprétariat. Cet accès est gratuit et se fait par téléphone ou directement au cabinet à Angers (Maine-et-Loire) et Nantes (Loire-Atlantique) en cas de consultations longues et programmées, précise l'URML dans un communiqué. Pour mettre en œuvre ce dispositif, "des associations d'interprètes agréées, signataires d'une charte qualité (Asamla, Aptira, ISM)*", ont été retenues, étant entendu qu'"à l'issue de l'évaluation (qui fera l'objet de thèses de médecine générale), l'URML espère une pérennisation du service", indique-t-elle.

Une appli 100% montpelliéraine au service de la prévention du suicide.

Par Guillaume RoullandFrance Bleu Hérault  5 février 2018

C'est la journée nationale de prévention du suicide ce lundi. 10.000 personnes se suicident chaque année en France. Les psychiatres du CHU de Montpellier, inquiets de l'augmentation des chiffres, ont demandé l'aide d'informaticiens pour prévenir les risques de passage à l'acte ou de récidive.

Sandra Bringay et Jérôme Azé, informaticiens de l'équipe ADVANSE
Sandra Bringay et Jérôme Azé, informaticiens de l'équipe ADVANSE 
© Radio France - Guillaume Roulland

On connaissait jusqu'à présent les applications mobiles pour perdre du poids, arrêter de fumer ou encore manger équilibré. 
Voici maintenant "EMMA", l'appli qui détecte les suicides à l'avance. 
A l'initiative du Professeur Philippe Courtet, qui dirige le service d'urgences psychiatriques du CHU de Montpellier, une équipe d'informaticiens du LIRMM (Laboratoire d'informatique de robotique et de micro-électronique de Montpellier) a mis au point cette application destinée à prévenir le risque suicidaire ou de récidive chez des patients volontaires. 
Une sorte d'assistant psychiatrique numérique, mis à disposition du praticien pour détecter les comportements à risques.
Cette application, téléchargeable sur le téléphone portable du patient sous le contrôle du psychiatre, prend régulièrement des nouvelles de l'utilisateur au moment ou ce dernier échappe au contrôle du praticien. En fonction des réponses données par le patient à des questions précises ("quel est votre niveau de douleur psychologique ?" ou "où êtes-vous en ce moment  ?"), EMMA propose quelques solutions pour apaiser temporairement sa détresse psychologique ou alerte, dans les cas les plus graves, les médecins concernés.

Galerie Vincent et moi : l’art au-delà de la maladie mentale

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Galerie Vincent et moi : l’art au-delà de la maladie mentale | 3 février 2018 | Article par Jessica Lebbe
L’artiste invitée Christine Simard, l’artiste du programme Vincent et moi Johanne Vallée et l’art-thérapeute Stéphanie Mélançon, réunies au vernissage des expositions Amalgame émotionnel et Paysages oniriques le 19 janvier dernier.  Crédit photo: Jessica Lebbe

Depuis 2001, le programme Vincent et moi de l’Institut universitaire de santé mentale a permis à une quarantaine d’artistes, ayant eu un suivi psychiatrique, d’exposer le fruit de leur création en art. Si l’art peut être thérapeutique pour les participants, l’objectif du programme est aussi de démystifier la maladie mentale.

Il y avait toujours des dessins et des peintures sur le bord de la porte dans l’ancien atelier de l’Institut. François Bertrand [le fondateur de la Galerie Vincent et moi] y passait régulièrement et il voyait des œuvres super belles. Il se disait  »ça n’a pas de bon sang qu’elles ne soient pas exposées ». De là, ça a vraiment été la motivation pour faire sortir les œuvres », raconte Stéphanie Mélançon, agente de planification, programmation et recherche du programme Vincent et moi, à propos de la fondation du programme d’accompagnement artistique.

D’une première exposition avec six artistes en hébergement au CIUSSS en 2001, Vincent et moi accompagne aujourd’hui une quarantaine d’artistes et détient une importante collection de près de 1000 œuvres, dont bon nombre d’entres elles sont exposées dans les couloirs de l’Institut. Ces dernières sont d’ailleurs accessibles par un système de prêt pour qu’elles puissent voyager dans des organismes publics, dans les bureaux des employés du CIUSSS ou dans le secteur privé sur contribution financière.