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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

mardi 31 janvier 2017

Aubervilliers : la psychiatrie se rapproche de ses patients

Nathalie Revenu|30 janvier 2017





Aubervilliers, lundi. Edouard Mure et Magali Bombrun, 
les architectes du projet d’extension de l’hôpital psychiatrique 
de Ville-Evrard dont la première pierre a été posée. LP/N.R.

Dans trois ans, l’antenne d’Aubervilliers de l’hôpital psychiatrique de Ville-Evrard doublera sa capacité pour passer à 100 lits d’hospitalisation. Il ne s’agit pas de lits supplémentaires mais plutôt d’une délocalisation des lits de l’établissement historique de Neuilly-sur- Marne.

« Nous voulons accueillir les patients au cœur de la cité, à proximité de leur famille et du réseau de soins car nous obtenons un meilleur résultat en psychiatrie quand nous travaillons in vivo », expliquait ce lundi le Dr Frédéric Slama, responsable du pôle psychiatrique Drancy-Le Bourget, en marge de la cérémonie de pose de la première pierre. Au terme de l’extension, 80 soignants seront aussi du voyage et, en 2019, les trois nouveaux bâtiments créés dans le prolongement du site actuel accueilleront les patients originaires des secteurs de Drancy-Le Bourget et de Bobigny-Pantin.

Jusqu’à présent, ce sont près de 600 patients habitant ces communes qui doivent se faire soigner aux confins du département, à Neuilly-sur-Marne. 


Psychiatrie : 10% des patients mineurs sont mis sous contention

SUISSE           Marie Maurisse     30 janvier 2017   


Pour la première fois, la Suisse dispose de chiffres sur les mesures de contrainte dans les cliniques psychiatriques. Les enfants n’y échappent pas.

Dans les établissements psychiatriques, les crises ne sont pas rares. Quand le patient menace son entourage ou s’en prend à lui-même, les soignants peuvent avoir recours à ce que les experts appellent, dans leur jargon, des «mesures limitatives de liberté». Concrètement, il s’agit d’enfermer la personne dans une pièce vide, l’attacher à son lit au moyen de ceintures ou de l’assommer avec des médicaments tranquillisants.
Bien qu’elles soient courantes, ces méthodes ne sont pas anodines, dans la mesure où elles portent atteinte à l’intégrité du patient. C’est pourquoi les services psychiatriques sont encouragés de manière croissante à rendre des comptes sur leur pratique en matière de contention. Pour la première fois, la Suisse dispose de chiffres représentatifs sur le sujet, grâce au travail de l’Association nationale pour le développement de la qualité dans les hôpitaux et les cliniques (ANQ), qui recueille les données fournies par les établissements.

lundi 30 janvier 2017

L’entre-soi social confirmé par le big data

LE MONDE  | Par 

L’existence d’un club des ­riches, possédant la plupart des richesses et pratiquant l’entre-soi, n’est pas un fantasme. Si ce fait n’est pas nouveau pour les sociologues, la manière dont il vient d’être (re) démontré par des informaticiens est assez vertigineuse.

Un groupe de chercheurs français (Inria, ENS Lyon, CNRS) et ­argentins de l’université de Buenos Aires et de l’entreprise GranData Labs a eu accès, légalement, à des données rares et sensibles en provenance du Mexique : des millions d’informations de téléphones portables ainsi que des relevés de cartes de crédit. De quoi construire un réseau économico-social gigantesque. Et donc vérifier, pour la première fois à cette échelle, la stratification en classes sociales et les interactions entre ces dernières, comme ils l’expliquent dans la revue Interface de la Royal Society, parue le 14 décembre.

300 personnes pour une journée de conférence psychiatrie et addictions à Thuir

Le Journal Catalan
28 janvier 2017

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De gauche à droite : Philippe Banyols, Directeur du Centre Hospitalier de Thuir, Docteur Denis Rambour, Psychiatre et chef du service addictions, Docteur Laurent Karila, Psychiatre – addictologue, Docteur Riadh Karmous, Psychiatre-addictologue et Docteur Philippe Raynaud, Psychiatre Président de la Commission Médicale d’Etablissement.

Le Centre Hospitalier de Thuir a organisé, à l’initiative des Docteurs Riadh Karmous et Denis Rambour, psychiatres et addictologues de l’établissement, la première journée des Pyrénées Orientales « Addictions et Psychiatrie ». A cette occasion, le Docteur Laurent Karila, psychiatre et addictologue à l’hôpital Paul-Brousse de Villejuif (de l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris), porte-parole de SOS Addictions est venu présenter et expliquer les addictions à un public de professionnels.


UN AN APRÈS LA LOI DE SANTÉ, FOCUS SUR LES TEXTES ATTENDUS POUR LA PSYCHIATRIE

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26 Janvier 2017

Si la première phase de mise en œuvre de la loi de Santé a été notamment dominée par l'installation des GHT, un bilan d'étape un an après sa promulgation, révèle que plusieurs réformes doivent encore être menées à bien. Hospimedia fait le point sur les textes d'application attendus dans de nombreux domaines. En psychiatrie, alors que la ministre veut donner une nouvelle impulsion à la politique de santé mentale, un décret et une instruction sont en cours d'élaboration pour fixer le cadre des futurs Projets territoriaux de santé mentale (PTSM), notamment l'offre de soins "minimale" attendue dans les territoires.

En réponse à l'inscription de la santé mentale comme l'un des chantiers prioritaires de la stratégie nationale de santé, la ministre des Affaires sociales et de la Santé a souhaité donner, via l'article 69 de la loi de modernisation de notre système de santé, un "nouvel élan" à la politique de santé mentale. Elle a créé pour ce faire une nouvelle architecture territoriale, plus large que la sectorisation psychiatrique. Cette politique se définit en effet comme la mise en œuvre d'un "ensemble cohérent d'actions de prévention, de diagnostic, de soins, de réadaptation et de réinsertion sociale" par des acteurs "diversifiés qui se coordonnent sur les territoires afin d'offrir aux personnes des parcours de santé et de vie de qualité et sans ruptures". Cette réforme se veut donc, selon le ministère, un "changement de paradigme" à deux titres notamment : elle élargit l'offre de soins, donc la gamme d'offreurs de soins (étendue au sein du champ sanitaire mais aussi vers le médico-sociale et le social), et nécessite de repenser en profondeur l'organisation territoriale de la santé mentale.


CIRKALOPITAL : VERS DE NOUVEAUX ÉQUILIBRES

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 30 Janvier 2017

Cirkalopital : vers de nouveaux équilibres

A l’initiative d’une infirmière du Centre hospitalier spécialisé (CHS) de Blain et de la Compagnie de cirque Inextremiste, le projet Cirkalopital a permis d’offrir pendant une semaine un espace (un chapiteau) de rencontre entre patients, soignants et artistes. À partir d’ateliers animés par les acrobates de la Compagnie, l’objectif était de renforcer la cohésion institutionnelle à la recherche de « nouveaux équilibres ».

La mise en œuvre de ce projet a nécessité près d’une année de démarches pour obtenir l’appui de la direction, trouver des financements, communiquer en interne pour susciter l’intérêt et l’investissement du plus grand nombre. L’association soignant-soigné « Alliance » du CHS, dont la mission est de soutenir le soin par des médiations et une ouverture sur l’extérieur (séjours thérapeutiques, vide-greniers au CHS…) s’est particulièrement mobilisée pour concrétiser ce projet.

Le 11 septembre 2016, des hommes et des femmes ont ainsi abandonné leur statut de patient, de soignant ou de professionnel du cirque pour ériger ensemble un chapiteau sur le terrain de football du CHS, où les artistes se sont ensuite installés en résidence. 


A l’origine, un grand rebond plutôt qu’un grand boum ?

A la théorie du big bang, certains opposent celle du grand rebond, moment où l’Univers serait entré en expansion après une phase de contraction. Des super satellites pourraient valider cette hypothèse à l’horizon 2025. « Le Monde » y consacre un volume dans sa série de livres « Voyage dans le cosmos » pour percer les secrets de l’Univers.

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | 30.01.2017

Remontez le plus loin possible à l’origine du cosmos. Avant la création de la matière, avant même la phase d’inflation catastrophique que notre Univers a probablement subi quand il n’était âgé que d’un milliardième de milliardième de milliardième de milliardième de seconde. Vous tomberez sur ce que les physiciens appellent une singularité, c’est-à-dire un point de taille infinitésimale contenant toute l’énergie de l’Univers en devenir. Cette étrange singularité, c’est la première « chose » qui a existé dans notre Univers. Mais qu’y avait-il avant ? Dans le cadre de la théorie de la relativité ­générale d’Einstein, la question est sans objet : le temps et l’espace ont été créés au moment du Big Bang. Il n’y avait donc pas d’« avant ».

Rompre avec les pseudo-vérités sur l’immigration

LE MONDE  | Par 

« L’Immigration en France, mythes et réalité », d’El Mouhoub Mouhoud (Fayard, 200 pages, 16 euros).

Des vieux mythes pris pour argent comptant… Un discours politique qui ressasse des idées fausses sans jamais les déconstruire… Le débat sur l’immigration qui irrigue la France de 2017, faisant fi des données de la recherche comme des statistiques les plus officielles, a donné envie au spécialiste de la mondialisation et des migrations internationales El Mouhoub Mouhoud d’en finir avec ces présupposés faux et ces données erronées. Cela donne un livre baptisé L’Immigration en France, mythes et réalité, en librairie ces jours-ci.

Sans avoir rien de prétentieux, l’ouvrage porte l’ambition de changer les regards. Sans ambages ni détours, l’auteur, universitaire, professeur à Paris-Dauphine, veut en effet raconter qui sont vraiment ces « personnes nées étrangères à l’étranger et résidant en France », hier appelées immigrés, aujourd’hui migrants.

Questions de nosographie en psychopathologie et concernant l'autisme

En psychopathologie et en psychiatrie en particulier, certaines définitions engendrent des confusions par leur imprécision. Ceci est compréhensible car l'histoire, l'étude et les traitements des pathologies apportent des informations modifiant la connaissance de celles-ci, sous l'effet de différents facteurs.

Lettre ouverte à des agences de publicité

L'Orient-Le Jour
PAR JOSYAN MADI SKAFF, MD 02 février 2017 


Au nom de la Société libanaise de psychiatrie, j'envoie cette lettre ouverte afin d'exprimer notre mécontentement concernant une des dernières campagnes publicitaires dont le slogan est le suivant : « Faire du shopping est toujours moins cher qu'une visite chez un psychiatre ! » Cela est totalement inacceptable, car ces messages renforcent d'abord les clichés et les stigmates qui existent au Liban concernant la maladie mentale. Ils sont aussi irrespectueux à l'égard des patients qui souffrent de maladies psychiatriques.



Afrique du Sud : scandale dans le secteur de la santé

AFRIQUE  02-02-2017






En Afrique du Sud, 94 personnes atteintes de maladies psychiatriques sont décédées par manque de soin ces derniers mois. Ce sont les conclusions d'un rapport d'enquête présenté mercredi 1er février. La responsable de la santé de la province du Gauteng où ont eu lieu ces décès a aussitôt démissionné. Les patients sont décédés après avoir été transférés dans divers établissements de la province pour des raisons budgétaires.


Pour une médecine évolutionniste : Une nouvelle vision de la santé

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Luc Perino

Pour une médecine évolutionniste : Une nouvelle vision de la santé par Perino

Résumé :

Cet ouvrage fondateur élargit l'éventail de nos conceptions de la santé et des maladies. Voici à peine vingt ans que les biologistes de l'évolution et les médecins ont tenté un timide rapprochement. Aujourd'hui, qu'il s'agisse des troubles digestifs, articulaires, psychiques, des maladies infectieuses ou du cancer, de la physiologie du sexe et de la reproduction, il n'est guère de domaine médical qui ne prenne à la lumière de l'évolution des aspects novateurs, voire révolutionnaires. Introduire la théorie de l'évolution en médecine clinique, c'est faire le lien entre l'histoire de la vie et les histoires personnelles, entre les facteurs individuels et les facteurs environnementaux.


dimanche 29 janvier 2017

Face à Alzheimer, cette maison de retraite expérimente la » thérapie du voyage ”

Daily Geek Show
Pour soigner les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et leur éviter de faire des fugues, une maison de retraite du Nord a élaboré une thérapie originale. Elle invite ses pensionnaires à partir en voyage sans quitter l’enceinte du bâtiment grâce à une installation adaptée. Une initiative pleine de poésie qui s’avère très efficace sur les patients.

Résultat de recherche d'images pour "thérapie du voyage" Résultat de recherche d'images pour "thérapie du voyage"

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samedi 28 janvier 2017

QUATRIEME DEBAT PUBLIC DE LA PSYCHIATRIE D'AUJOURD'HUI ET DE DEMAIN



Fessée : le généraliste Gilles Lazimi "révolté" après la décision du Conseil constitutionnel

27.01.2017


"J'en veux terriblement aux sénateurs qui ont déposé cette saisine. Ils sont menés par la droite la plus réactionnaire et conservatrice, qui n'en a cure des droits des enfants". Le généraliste Gilles Lazimi, coordinateur des campagnes contre les "violences éducatives ordinaires", s'est déclaré "sidéré" et "révolté" arès la décision du Conseil constitutionnel du refus des violences corporelles des parents envers les enfants, telles la fessée, inscrit dans la loi Egalité et citoyenneté.
Les sages ont pris cette décision pour des raisons de pure forme, au motif que la disposition, qui excluait "tout recours aux violences corporelles", ne présentait "pas de lien" avec le projet de loi initial.

vendredi 27 janvier 2017

La plateforme de Soins aux professionnels de santé a déjà reçu plus de 350 appels de détresse


Plus de 350 appels en moins de deux mois. L'association "Soins aux professionnels de santé" a fait ce 20 janvier un premier bilan du numéro vert d'écoute aux professionnels de santé. Un succès qui témoigne du mal-être de ces professionnels et qui a un coût. Le président de l'association en appelle aux pouvoirs publics.

Plus de 350 appels enregistrés depuis le 28 novembre. La plateforme téléphonique lancée fin 2016 par l'association Soins aux professionnels de Santé (SPS) est déjà très sollicitée. Ce numéro vert*, gratuit et disponible 24h/24 et 7j/7, a été mis en place pour aider les professionnels de santé en souffrance (lire notre article). "Nous sommes satisfaits du bon fonctionnement de ce service. Le bilan témoigne de l'utilité de la plateforme. Il y a un réel besoin", explique à Hospimedia le président de SPS, le Dr Éric Henry. 

Des médecins affichent sur Internet leur refus de soigner les patients précaires

Face visible d’un rejet que les associations disent « massif », des médecins n’hésitent plus à afficher leur refus des bénéficiaires de la CMU et de l’AME.

LE MONDE  Par 

Des médecins affichent sur Internet leur refus de soigner les patients précaires.
Des médecins affichent sur Internet leur refus de soigner les patients précaires. AUREL

Ce ne sont que douze cas. Mais ils racontent la réalité des refus de soins régulièrement rencontrés par les patients les plus précaires, bénéficiaires de la couverture maladie universelle (CMU) ou de l’aide médicale d’Etat (AME). Dénonçant des refus « affichés et assumés », Médecins du Monde, la Fédération des acteurs de la solidarité (Fnars) et le Collectif interassociatif sur la santé (CISS), un regroupement de quarante associations de patients, ont, le 10 janvier, saisi le Défenseur des droits des cas de douze médecins ou dentistes qui avaient fait figurer « pas de CMU » ou « pas d’AME » sur leur page Doctolib.fr ou Monrdv.com, des sites de prise de rendez-vous.

Médicaments : la revue « Prescrire » publie sa traditionnelle liste noire

Sur une centaine de médicaments à éviter recensés par l’inventaire de la période 2013-2016, seulement une dizaine ont fait l’objet d’une suspension ou d’un retrait d’AMM (autorisation de mise sur le marché).

Le Monde.fr avec AFP 

« Il faut que le doute bénéficie au patient et non au médicament, comme c’est encore trop souvent le cas », a souligné Bruno Toussaint, le directeur éditorial de « Prescrire ».
« Il faut que le doute bénéficie au patient et non au médicament, comme c’est encore trop souvent le cas », a souligné Bruno Toussaint, le directeur éditorial de « Prescrire ». AFP/MIGUEL MEDINA

La revue médicale indépendante Prescrire a dévoilé jeudi 26 janvier une nouvelle liste d’une centaine de médicaments « plus dangereux qu’utiles », des produits à éviter en raison des risques sanitaires « disproportionnés » qu’ils font courir aux patients.

  • Des produits contre les maux de gorge ajoutés

Cette année, la revue recense 91 médicaments, dont 82 vendus en France. Parmi les nouveaux ajouts, on trouve le Muxol ou le Bosolvon, utilisés pour soulager des maux de gorge, mais qui peuvent entraîner des réactions allergiques et des réactions cutanées graves, parfois fatales, alors qu’ils ne sont pas plus efficaces qu’un placebo.