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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 9 septembre 2016

Autisme et psychiatrie : l'exemple du Centre douleur et soins somatiques de l'Essonne

 

Le Centre régional douleur et soins somatiques en santé mentale et autisme, attaché à l'établissement public de santé (EPS) Barthélemy Durand, spécialisé en psychiatrie, pourrait conduire à des déclinaisons dans chaque région de France, a expliqué le Dr Djéa Saravane, son chef de service.

La secrétaire d'Etat aux personnes handicapées et à la lutte contre l'exclusion, Ségolène Neuville, venue visiter le centre lors de son ouverture en 2013, souhaiterait créer d'autres centres sur son modèle dans chaque nouvelle région, mais sans la partie recherche.Je souhaite que le centre du Dr Saravane fasse des petits pour que, dans chaque région, on puisse trouver une consultation spécialisée de ce type, avait également déclaré Ségolène Neuville lors du congrès Autisme France, à Bordeaux, le 23 janvier. Nous serons le centre de référence national, en connexion avec ces centres régionaux, a résumé le Dr Djéa Saravane.
Le suivi somatique chez les patients atteints de troubles mentaux est un sujet majeur de santé publique, de nombreuses associations, dont l'Union nationale des amis et familles de malades psychiques (Unafam), le dénonçant comme "trop souvent négligé".
Le Centre régional douleur et soins somatiques en santé mentale et autisme a ouvert sur l'un des deux sites d'hospitalisation de l'EPS Barthélemy Durand, celui d'Etampes (le second se trouve à Sainte-Geneviève-des-Bois). Placé sous la responsabilité du Dr Djéa Saravane, il s'adresse à des personnes souffrant de pathologie mentale et atteintes de troubles envahissants du développement (TED) et d'autisme, enfants et adultes, hospitalisés ou suivis en ambulatoire à l'EPS Barthélemy Durand ou tout autre établissement de santé mentale d'Ile-de-France, ainsi qu'aux résidents des institutions médico-sociales, est-il précisé sur son site internet.

Pratique de l'amour. Le plaisir et l'inquiétude

Michel BozonPratique de l'amour. Le plaisir et l'inquiétude, Paris, Payot, 2016, 198 p.
Pratique de l'amour

Alors que l’amour est au cœur de pans entiers de la culture, la sociologie s’en est jusqu’alors relativement peu emparé. Certes, elle analyse volontiers la formation des couples, leur séparation et parfois leur fonctionnement quotidien, mais suivre par le menu moins l’émergence du sentiment amoureux que les pratiques qui le révèlent et le font vivre et évoluer progressivement est bien plus rare, et c’est là l’apport spécifique de ce spécialiste de la sexualité qu’est Michel Bozon. En un livre bref et accessible, il se focalise sur ce qu’il désigne comme les pratiques de l’amour, ces processus permanents d’interprétation des comportements de l’autre comme révélant précisément de l’amour, à l’état naissant ou au contraire en phase de délitement. La thèse est que les comportements amoureux, loin d’être le résultat de sentiments amoureux qui leur préexisteraient, se développent au fil d’interprétations de comportements variés, parfois dérisoires, qui sont autant de manifestations socialement codifiées d’amour.


Les défenseurs de l’euthanasie veulent imposer le sujet dans la campagne présidentielle

10.09.2016


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Sur la légalisation de l'euthanasie, son combat, l'Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) ne restera pas les bras ballants dans la campagne présidentielle. Lors deson assemblée générale à Antibes-Juan-les-Pins, son président a dit vouloir interpeller les candidats aux élections présidentielles et législatives. À cette fin, Jean-Luc Romero entend former 1.000 volontaires "pour se rendre dans toutes les réunions publiques des candidats (...) pour leur demander de se positionner".

Marie Rose Moro, psychiatre de l’enfance et de la transculture

Le Monde Festival

LE MONDE | Par Catherine Vincent

Marie Rose Moro, à Paris, février 2014.
Marie Rose Moro, à Paris, février 2014.

Dans le cadre du « Monde Festival », la psychiatre Marie Rose Moro participera le samedi 17 septembre 2016, de 12h à 13h au Palais Garnier, à un débat sur le thème « Apprendre à vivre », avec la psychanaliste Marie-France Hirigoyen.
Professeure de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent à l’université Paris-Descartes, directrice de la Maison des adolescents de Cochin (AP-HP), Marie Rose Moro est également la chef de file d’une discipline encore méconnue, atypique, au carrefour de l’ethnologie et de la psychanalyse : la psychiatrie transculturelle. Elle affirme avec conviction, et une sereine énergie, que cette discipline gagne du terrain. « Pas de doute, ça diffuse ! » Ajoutons : en grande partie grâce à elle. Elle explique : « A l’école, on tient plus compte de la langue maternelle des enfants de migrants, de l’importance de leurs histoires de vie. Quand j’évoquais cela, il y a une dizaine d’années, j’avais l’impression de n’être pas audible. Maintenant, l’Education nationale me sollicite sans cesse pour venir en parler… »
Un débat au Monde Festival :   Apprendre à vivre
Du plus loin qu’elle s’en souvienne, Marie Rose Moro a toujours été entre deux mondes. Née en 1961 dans la petite ville de Ciudad Rodrigo, en Castille alors franquiste, elle n’a pas 1 an quand elle quitte l’Espagne : son père a trouvé un travail de bûcheron dans un petit village des Ardennes, où la famille – Marie Rose aura quatre frères et sœurs – va tenter de construire une vie meilleure. De ces premières années de « fille d’immigrés », comme on disait alors, elle garde un souvenir marquant. « Un jour, je me suis demandé pourquoi on m’appelait Maria del Rosario à la maison et Marie Rose à l’école. J’en ai parlé à mon instituteur, il m’a répondu que ce nouveau prénom m’aiderait dans la vie. Je commençais à découvrir que je faisais partie d’un groupe singulier, et que j’avais intérêt à comprendre ce qui se passait. »

L’intelligence artificielle n’est pas raciste, mais pas neutre non plus

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LE MONDE |  | Par Luc Vinogradoff

Près de 600 000 portraits d’hommes et de femmes de plus de cent pays ont été scannés et évalués par trois algorithmes, qui ont sélectionné les « plus beaux » visages selon des critères les plus objectifs possibles, comme la symétrie faciale, la présence ou non de rides, l’âge.
Près de 600 000 portraits d’hommes et de femmes de plus de cent pays ont été scannés et évalués par trois algorithmes, qui ont sélectionné les « plus beaux » visages selon des critères les plus objectifs possibles, comme la symétrie faciale, la présence ou non de rides, l’âge. Maxim Shemetov / Reuters
Un robot est-il capable de définir ce qu’est la beauté humaine ? Un groupe de scientifiques russes a tenté de répondre à la question en organisant un concours de beauté où le jury était une intelligence artificielle. Youth Laboratories, organisation financée par la Russie et Hongkong, a récolté, sur la base du volontariat, près de 600 000 portraits d’hommes et de femmes de plus de cent pays.
Trois algorithmes ont scanné cette base de données et sélectionné les « plus beaux » visages selon des critères les plus objectifs possible, comme la symétrie faciale, la présence ou non de rides, l’âge. Un des critères qui n’étaient pas pris en compte était la couleur de peau. Pourtant, lorsque les scientifiques ont découvert les 44 vainqueurs choisis par le jury-robot, ils ont découvert que 38 étaient blancs. Les six autres étaient asiatiques, dont un seul avait une peau relativement foncée.
Même si les trois quarts des participants à cette expérience étaient blancs, les résultats ont de quoi étonner. Théoriquement, l’intelligence artificielle, si elle n’est pas programmée pour prendre la couleur de peau comme un critère de beauté, devrait appliquer les critères choisis (symétrie, jeunesse) à toutes les photos, y compris celles de personnes à la peau foncée. Or, à voir les résultats, cela n’a pas été le cas.

Des « serious games » à l’hôpital

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO  | Par Nathalie Picard

Le jeu Plume est principalement utilisé avec des mouvements des membres supérieurs, mais aussi des mouvements du rachis ou des membres inférieurs.
Le jeu Plume est principalement utilisé avec des mouvements des membres supérieurs, mais aussi des mouvements du rachis ou des membres inférieurs. NATURALPAD

Les yeux rivés sur l’ordinateur, Louise (les prénoms ont été changés) fronce les sourcils. Sur son écran s’affichent deux combinaisons de paniers de basket remplis de ballons aux multiples couleurs. Combien de ballons faut-il déplacer pour passer d’une combinaison à l’autre ? Tel est le problème que la jeune femme s’échine à résoudre en augmentant le niveau de difficulté. Si Louise joue au basket à New York, ce n’est pas pour le plaisir.
Elle s’exerce afin d’améliorer ses capacités de raisonnement, de mémoire visuelle et de planification, dans le cadre d’un atelier organisé à l’hôpital Sainte-Anne, à Paris. Face à elle, une autre participante se concentre sur la suite de chiffres qui apparaît sur son écran. L’objectif : la restituer dans l’ordre le plus vite possible.
Ainsi se déroule la onzième séance d’une série de trente prévue sur quatre mois à l’attention de patients atteints de problèmes cognitifs, souvent liés à des pathologies psychiatriques telles que la schizophrénie et l’autisme. Mémoire, planification, reconnaissance des émotions : des capacités sur lesquelles les patients travaillent dans le cadre de la méthode de remédiation cognitive Near.

Des malades mentaux laissés à leur sort sans aucune assistance

ALGERIE 

Le Conseil supérieur de la santé plaide pour plus de respect en psychiatrie

BELGIQUE 05 septembre 2016



Dans un nouvel avis, le Conseil supérieur de la santé (CSS) plaide pour que la pratique de la contrainte en psychiatrie, telle que placer un patient en cellule d'isolement ou l'attacher, ne soit utilisée qu'en dernier recours, rapporte De Morgen lundi. 

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LA SOCIALE le nouveau film de Gilles Perret

  • 8 MARS 2016
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  • PAR JACQUES DEPARIS
  • Après le succès de "Les jours heureux" Gilles Perret revient avec un nouvel ouvrage documentaire consacré à une des conquêtes majeures de la classe ouvrière : la sécurité sociale. Son film, La Sociale, retrace les conditions dans lesquelles cette conquête a été arrachée.
  • Lire la suite ...

Sortie nationale le 9 novembre 2016

  • la-sociale-affiche

On ne meurt qu’une fois… mais de combien de causes ?

07/09/2016  L’espérance de vie a progressé de 14 ans en France au cours des 60 dernières années. Le recul de la mortalité due aux maladies de l’appareil circulatoire et aux cancers, les deux premières causes de décès, a été le principal moteur de cette évolution. On le sait grâce à la statistique des causes de décès établie par le Cépidc (Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès) à partir des certificats obligatoirement remplis par les médecins au moment où ils constatent un décès.

En France, si l’on exclut les causes mal définies, en moyenne 2,4 causes de décès étaient mentionnées sur les certificats en 2011. La cause d’un décès sur dix était inconnue ou mal définie. Cette proportion est plus élevée pour les décès survenus à moins de 50 ans.

Suicide au CHU de Toulouse. Inquiétudes après un nouveau cas de mal-être au travail

08/09/2016

Une nouvelle affaire de mal-être au travail au CHU de Toulouse a été mise en lumière par la CGT, fin août 2016. Du côté de la direction, on affirme prendre la mesure du phénomène.

 La tension ne baisse pas parmi le personnel du CHU de Toulouse. Sur le vif depuis le suicide d’un infirmier au sein même de l’hôpital de Rangueil en juin 2016, les syndicats, CGT en tête, dénoncent toujours un climat plus que pesant sur le personnel.


Journées du Patrimoine 2016 à l'Hôpital Sainte-Anne

8 septembre 2016 Par Julien A.

Hôpital Sainte-Anne
A l'occasion des Journées du Patrimoine 2016, l'Hôpital Sainte-Anne vous accueille samedi 17 et dimanche 18 septembre 2016 pour vous faire découvrir son histoire et ses jardins.
L’association des amis du musée et du centre historique de Sainte-Anne gère toute la collection de documents et d’objets qui appartiennent au patrimoine scientifique et historique du Centre hospitalier. Grâce aux Journées du Patrimoine 2016 venez plonger au cœur de l’histoire de l’hôpital depuis l’inauguration de l’Asile Clinique en 1867

«J'ai rencontré des personnes qui se croyaient possédées»

08.09.2016Madeleine Lederrey a travaillé comme aumônière en psychiatrie dans le canton de Fribourg, un poste qu’elle occupera pendant près de 14 années avant de rejoindre l’aumônerie de l’hôpital de Cery (VD). © DR
Madeleine Lederrey a travaillé comme aumônière en psychiatrie dans le canton de Fribourg, un poste qu’elle occupera pendant près de 14 années avant de rejoindre l’aumônerie de l’hôpital de Cery (VD). © DR
Aumônière en psychiatrie pendant plus de 25 ans, Madeleine Lederrey, prendra sa retraite mi-septembre. Retour sur l’évolution des rapports entre psychiatrie et religion pour le bien des patients. Interview.
Guidée depuis l’adolescence par l’envie d’aider les personnes marginalisées et en recherche de sens, Madeleine Lederrey a étudié la théologie à l’Université de Genève. Après avoir travaillé en paroisse, elle renoue avec son projet premier et postule comme aumônière en psychiatrie dans le canton de Fribourg, un poste qu’elle occupera pendant près de 14 années avant de rejoindre l’aumônerie de l’hôpital de Cery, dans le canton de Vaud. Deux semaines avant de prendre sa retraite, la pasteure a rencontré Protestinfo.

Hôpital Sainte-Marie : six tablettes pour un projet au Pôle psychiatrie de l’enfant

08 septembre 2016 


Hôpital Sainte-Marie : six tablettes pour un projet au Pôle psychiatrie de l’enfant

La Fondation Orange a offert six tablettes aux enfants soignés au sein de l’hôpital de jour Les Cocons.
Les établissements Sainte-Marie Haute-Loiont reçu ce jeudi Nicole Joulia, déléguée de la Fondation Orange, Marie-Louise Monot, chargée des Relations avec les associations et référente numérique Orange Solidarité et Jean-Claude Garret, directeur Orange des relations avec les collectivités locales de la Haute-Loire.
Destinée à faire le point sur le partenariat en cours, cette rencontre rappelait aussi l’implication de la Fondation Orange auprès de ceux qui s’investissent au quotidien pour accompagner l’autisme.

La Suisse a involontairement fait chuter son taux de suicide... en assouplissant le service militaire obligatoire

 |  Par

10/09/2016
SWITZERLAND SOLDIER
INTERNATIONAL - Moins de militaires armés, pour moins de suicides. C'est en substance la teneur de l'étude menée par Thomas Reisch, un chercheur et psychiatre suisse. Dans ses travaux, il met en évidence le lien entre la baisse du taux de suicide en Suisse... et la réduction des troupes armées.
En mars 2003, la Suisse a proposé un projet de réforme de l'armée, baptisé "Armée XXI". Principale mesure, la diminution drastique du nombre de troupes. La réforme, largement adoptée par référendum au mois de mai de la même année, a permis de diminuer les effectifs de 400.000 à 200.000 militaires dès 2004. Et c'est à partir de cette date que Thomas Reisch a constaté la baisse notable du nombre de suicide par armes à feu.
"C'était fondé sur une hypothèse, explique-t-il aux journalistes de The Atlantic, mais bien sûr j'ai pensé que c'était lié à l'armée." Avec raison. En Suisse, la possession d'une arme à feu est autorisée par toute personne ayant effectué son service militaire (obligatoire depuis 1848) . Avec environ 30% des ménages qui en possèdent une, la Suisse se classe dans le top 5 des pays les plus armés au monde.
"Restreindre l'accès aux armes sauve des vies"

Dans son étude publiée en 2013 dans The American Journal of Psychiatry, Thomas Reisch a choisi de se concentrer sur les hommes de 18 à 43 ans, c'est-à-dire la tranche d'âge la plus concernée par la réforme de 2003. Il a ainsi pu établir que sur 100.000 personnes, il y avait 2,16 suicide de moins que les années précédentes, soit 30 vies sauvées.

Un tiers des États membres de l'ONU ne reconnaissent pas aux personnes souffrant de maladie mentale le droit de voter ou de se marier

GENÈVE, September 5, 2016 /PRNewswire/ --
À l'occasion de la Journée mondiale « Mind Matters » 2016, une étude des lois et politiques en place dans 193 États membres de l'Organisation des Nations Unies (ONU) menée à l'échelon mondial et financée par l'Association mondiale de psychiatrie (World Psychiatric Association - WPA) met en évidence le degré de discrimination dont sont victimes les personnes souffrant de maladie mentale en matière d'emploi, de droits de vote, de mariage et de passation de contrats.
Les conclusions de l'étude, reprises dans le rapport « Social Justice for People with Mental Illness » publié par l'International Review of Psychiatry, montrent que :
  • 37 % des pays refusent aux personnes ayant des problèmes de santé mentale le droit de se marier
  • Dans 11 % des pays, les problèmes mentaux sont des motifs suffisants pour annuler un mariage ou le frapper de nullité
  • Dans 36 % des pays, les personnes atteintes de troubles mentaux ne sont pas autorisées à voter
  • Dans près d'un quart des pays, il n'existe pas de lois pour lutter contre la discrimination à l'embauche de personnes souffrant de troubles mentaux
  • Plus de la moitié des pays ne disposent pas de lois offrant une protection explicite contre les licenciements/suspensions et résiliations de contrats de travail pour raisons de santé et notamment pour problèmes de santé mentale
  • 38 % des pays refusent aux personnes ayant des problèmes de santé mentale le droit de conclure des contrats
  • 42 % des pays ne reconnaissent pas aux personnes souffrant de problèmes de santé mentale le droit de rédiger leur propre testament

jeudi 8 septembre 2016

Rentrée chaude à l'hôpital : grèves d'infirmiers le 14 septembre et de PH le 26

08.09.2016
La Coordination nationale infirmière (CNI), l'un des principaux syndicats de la profession, a appelé jeudi tous les soignants à faire grève le 14 septembre. Un préavis de grève national a été déposé pour les infirmiers, mais tous les personnels paramédicaux (kinés, aides-soignants ou encore auxiliaires de puériculture) sont invités à se joindre au mouvement pour "des actions locales", insiste la CNI dans un communiqué.

A chaque âge son écran : les recommandations des pédiatres

Roxane Curtet  08.09.2016

Les écrans amusent, distraient, captivent, hypnotisent et souvent ils nous simplifient l'existence au point qu’on ne s’imagine plus vivre sans. Pourtant malgré leur aspect ludique, plusieurs travaux démontrent qu’un mauvais usage de ces technologies peut nuire au développement des enfants. L’Association française de Pédiatrie ambulatoire (AFPA) a réalisé une enquête descriptive sur le sujet. Inquiet des résultats, le Dr François-Marie Caron, pédiatre à Amiens et membre de l’association, donne des conseils aux parents afin qu’ils puissent introduire les écrans au bon moment. Le spécialiste s’appuie sur la règle des « 3-6-9-15 » mis au point par Serge Tisseron et relayée par l’AFPA en 2011.

Paris : les infirmiers du Samusocial, premier contact avec la santé pour les réfugiés

Élodie Soulié|07 septembre 2016,   







Centre d’Hébergement d’urgence Jean-Jaurès de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). Thibault, l’un des infirmiers, examine un jeune réfugié afghan. () LP/E.S.
Ahmadzai semble en « plutôt bonne santé ». 1 m 70 à la toise, un convenable 70 kg, la tension est dans les normes, pas de diabète… Malgré les conditions précaires et souvent dangereuses dans lesquelles ce jeune Afghan de 18 ans a traversé plusieurs pays pour gagner la France, un peu comme on rallie une terre promise, il impressionne même l’infirmier. Par son bon état général, et plus encore par « sa force de caractère, comme beaucoup d’autres réfugiés que j’ai pu examiner », explique Thibault, cet infirmier au Samusocial de Paris. Le groupement d’intérêt public est chargé par l’Agence régionale de Santé (ARS) de réaliser les « bilans infirmiers » des réfugiés, dans la foulée de chaque évacuation de leurs campements de fortune. Une mission entamée fin 2015, dont les équipes ne peuvent entrevoir la fin : cet été encore, après l’évacuation du camp du boulevard de la Villette (XIXe) et la « mise à l’abri » de plus de 2 500 migrants, plusieurs démantèlements, moins massifs mais toujours spectaculaires se sont succédé. « On intervient dans les hôtels et les gymnases par exemple, où sont d’abord provisoirement accueillis les évacués, puis dans les centres d’hébergement d’urgence (CHU) où ils attendent l’issue de leurs démarches », explique Laure Guénau, infirmière et coordinatrice de cette évaluation sanitaire, indépendante de la prise en charge administrative et sociale des migrants délogés de leurs insalubres villages de tentes.