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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 29 novembre 2015

Lumière sur le «magasinage» d'experts

QUEBEC JEAN-FRANÇOIS CLICHE  30 novembre 2015

«Alors de deux choses l'une. Ou bien le diagnostic n'était pas le bon et ce monsieur-là a souffert d'un autre problème qui lui a fait perdre contact avec la réalité. Ou alors il a fait un trouble de l'adaptation et il n'a pas perdu contact avec la réalité.»

Depuis le premier procès de Guy Turcotte, un malaise plane au-dessus de la communauté des psychologues et des psychiatres du Québec, tel qu'exprimé ici par Geneviève Belleville, chercheure en psychologie à l'Université Laval. Après avoir tué ses deux enfants à coups de couteau en 2009, l'ex-cardiologue a été déclaré criminellement non responsable de ses actes au terme d'un premier procès parce qu'il souffrait au moment du drame d'un «trouble de l'adaptation avec humeurs anxio-dépressives» et qu'un jury a estimé que cela lui avait fait perdre la faculté de discerner le bien du mal.

Le diagnostic ne semble pas faire de doute. Le hic, c'est que le trouble de l'adaptation est souvent décrit comme «le rhume de la psychiatrie»: une détresse  passagère vécue par des gens qui traversent des bouleversements majeurs dans leur vie (séparation, perte d'emploi, etc.), dont les symptômes ne sont pas suffisants pour constituer un trouble plus sérieux - une dépression majeure, par exemple. Sa définition dans les manuels de psychiatrie ne fait aucune mention d'une perte de contact avec la réalité.
«Depuis le début, cela me semble incompréhensible. Le trouble de l'adaptation est à peu près ce qu'il y a de plus bénin [...] Il y a peut-être eu autre chose, comme une dépression majeure, mais il y a quelque chose qui cloche», dit Charles Morin, lui aussi chercheur en psychologie à l'UL.








Léguer autre chose que des raisons de désespérer

LE MONDE
Isabelle Stengers, philosophe et historienne des sciences
Isabelle Stengers, philosophe et historienne des sciences Eric Flogny/Aleph
Comme il est loin déjà le temps où certains célébraient les noces de la démocratie représentative et du marché comme « la fin de l’histoire ». Mais c’est bien à la fin de quelque chose que nous avons affaire. Les murs et les barbelés qui traversent l’Europe donnent un avant-goût de ce qui vient, comme aussi la sévère, quasi vindicative, discrimination entre réfugiés « de guerre » et réfugiés « économiques », c’est-à-dire, apprenons-nous, « climatiques » déjà, voués à survivre dans des camps. Ce qui s’annonce est une forme d’état d’urgence permanent, l’institution d’une gestion planétaire autoritaire des populations, avec l’impératif sans appel du « nous n’avons pas le choix », et ce, sur fond de business-as-usual.
Il n’est plus temps de penser que la crise sera temporaire, comme le font ceux qui présentent ce qu’on appelle l’anthropocène comme l’époque où l’homme, prenant conscience de ce qu’il est devenu une force géologique, trouvera les moyens de « réparer » la Terre. Le désordre climatique qui s’installe ne témoigne pas de la puissance humaine. Il a été déclenché par ceux qui ne savaient pas qu’ils jouaient avec le feu, et qui entendent bien continuer à le faire.
J’appartiens à la génération qui échappera peut-être, dans nos pays du moins, à ce qu’auront à vivre non pas « les générations futures », mais les enfants d’aujourd’hui. Mais c’est à elle aussi que des comptes seront demandés : « Vous saviez, qu’avez-vous fait ? » Et cette question est posée aujourd’hui car, nous le savons, quoi que la COP21 puisse décider, ces enfants et leurs enfants auront à vivre dans les ruines de ce que nous avons appelé progrès. La réponse que nous pourrons leur donner, la manière dont nous nous serons rendus capables de donner réponse à cette question, feront partie de ce que nous leur laisserons. Poison du désespoir et de l’irresponsabilité, ou alors courage d’inventer la différence entre survivre, chacun pour soi, et, vaille que vaille, vivre ?

Immigration : quelle place pour l’histoire familiale au collège ?

Le Monde Blogs Mara GOYET 

Les débats sur la place de l'histoire de l'immigration au collège sont toujours pesants dans la mesure où ils sont bourrés d'intentions : qu'on minimise, évacue, mette en valeur cette histoire, il s'agit toujours de dire quelque chose, de dessiner les contours d'une France, d'une nation dont la définition, la place nous échappe, ne fait pas consensus (Renan écrivait que la Nation "c'est ce qu'on aime"; je dirais qu'elle est "ce que l'on boit en terrasse, que ce soit un Mojito,un Spritz, un ballon de rouge,  du Coca en canette ou un thé à la menthe" !), ne fait pas consensus. A vrai dire, je déteste ce type de discussion où, en définitive, il s'agit de savoir ce que l'on va foutre dans le cerveau de nos élèves. 
tommasi-emigranti
Ça me met très mal à l'aise, ça ruine à mes yeux, le "contrat de confiance" que j'aimerais avoir avec eux. Le roman national me déplaît ; le cours,  "néolithique, ère de contrastes et de métissages" me consterne.
Il n'empêche que nous avons affaire à une gros problème. Que l'on rencontre souvent au détour d'un cours d'éducation civique ou d'enseignement moral et civique.
Lorsqu'il est question de l'identité, de l'éducation, j'ai pris pour habitude de demander aux élèves de faire une interview de leurs parents. Comment était l'école à leur époque, quand ils avaient 11 ans,  où étaient-ils, qu'aimaient-il, comment étaient-ils habillés (uniforme ?, pattes d'éph, Stan Smith et t-shirt large ?), quelles étaient les sanctions, quels sont leurs meilleurs et pires souvenirs, etc. (le premier réflexe des parents est, à l'occasion, de planquer leurs bulletins afin que leurs enfants continuent à croire qu'ils étaient TOUS premiers de la classe !).

samedi 28 novembre 2015

Sur les traces de Jean Oury

Conférence-débat, ciné-débat, atelier, spectacle consacrés à Jean Oury

Du 1er au 22 décembre 2015 à l'espace Andrée Chedid
60 avenue du Général Leclerc - 92130 Issy-les-Moulineaux

SPY - ATELIERS POUR ENFANTS 

MERCREDI 02 DÉCEMBRE 2015 16:00

Atelier par Viviane Dubol, psychanalyste.
Parler de la folie avec les enfants n’est pas chose aisée. Ils ne cessent de l’évoquer avec étrangeté entre peur et curiosité. A l’image de la place publique, Viviane Dubol, psychanalyste, animera un groupe de paroles.

À noter deux conférences-débats :

« Jean Oury et la psychothérapie institutionnelle » avec Pierre Delion, pédopsychiatre
Jeudi 3 décembre 2015 à 20h30 (salle Entre Nil et Seine)

« Jean Oury et la Clinique de La Borde » : ciné-débat et présentation du numéro de la revue 26 Sud/Nord en présence de Patrick Faugeras, psychanalyste et Martine Deyres, auteure et réalisatrice du documentaire Le sous-bois des insensés

Mardi 8 décembre 2015 à 19h30 (salle Entre Nil et Seine)


La psychothérapie institutionnelle

La psychothérapie institutionnelle

Matériaux pour une histoire à venir 
Numéro 26 - Revue annuelle
La disparition de Jean Oury a suscité, à juste titre, de nombreux hommages. Ce numéro propose plutôt au lecteur de la revue Sud/Nord une approche critique et historique d’un personnage et du mouvement de la psychothérapie institutionnelle, dont on ne peut ignorer la place dans l’histoire de la psychiatrie. Mais il reste justement, afin que la transmission ait un sens, à en mesurer l’importance et à en dégager les potentialités d’évolution des pratiques, des dispositifs et des lieux.


Le titre de psychologue a 30 ans - Quel avenir pour la profession ?

Le titre de psychologue a 30 ans - Quel avenir pour la profession ?

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Art brut - josef hofer transmutations

Christian berst art brut expose un ensemble de 40 œuvres de Josef Hofer réalisées par l’artiste autrichien entre 2004 et 2015. En plus d’une décennie, sa manière, si identifiable soit-elle, a connu des mutations et des évolutions profondes. Preuve, s’il en fallait, que ces artistes là ne sont pas condamnés à la répétition stérile. Scènes de son quotidien, autoportraits, interprétations d’Egon Schiele ou femmes sublimées, ce classique de l’art brut invente sans cesse, d’intimes fracas en infimes désordres, de subtiles observations en savantes déconstructions.
Josef Hofer, est né muet en 1945, mais il parle haut, et fort. Son langage est si intelligible que ces corps qui se débattent, se frôlent et se touchent finissent par devenir étonnamment familiers.

Don d’organes : « Quand la famille s’oppose, faisons la taire ! »

28/11/2015

Parmi les nombreuses mesures sujettes à polémique intégrées dans le projet de loi de santé, figure la volonté de certains parlementaires, soutenus par le gouvernement, de ne plus rechercher auprès des proches d’une personne décédée la position de cette dernière concernant le prélèvement de ses organes. Les familles ne seraient plus interrogées, mais uniquement informées qu’en l’absence d’inscription du patient sur le registre des refus, son consentement au don est présumé et le prélèvement pourra donc être effectué. L’objectif du législateur est de pouvoir faire progresser le nombre de greffons disponibles en agissant sur le principal obstacle : un taux de refus autour de 30 %, qui n’a pas diminué depuis plusieurs années.
Cependant, la majorité des responsables des activités de prélèvements et de greffes s’opposent à une telle évolution, tandis que les explications confuses, censément rassurantes du gouvernement en la matière, n’ont nullement permis d’apaiser les inquiétudes.
Pour nous, le docteur Colavolpe revient sur les enjeux de cette modification législative, qui non contente d’être promue en dehors de toute concertation, se révélera sans doute, si elle est définitivement actée, sans aucune efficacité sur le nombre de greffons. 

Par le Dr Jean-Christian Colavolpe*
La législation actuelle relative au don d’organes après la mort repose sur le principe du consentement présumé. « En France, la loi dispose que toute personne est considérée comme consentante au don d’éléments de son corps en vue de greffe si elle n’a pas manifesté d’opposition de son vivant. La loi prévoit la possibilité de s’opposer par deux moyens : l’inscription au registre national des refus et/ou la communication de sa position à ses proches qui en témoigneront » (Agence de la Biomédecine). Légalement, les proches n’ont pas le pouvoir de s’opposer au prélèvement mais uniquement de témoigner d’un éventuel refus exprimé par le défunt de son vivant.

vendredi 27 novembre 2015

Le terrorisme expliqué aux enfants

LE MONDE | Par Tahar Ben Jelloun (Ecrivain)

Il faut dire la vérité aux enfants. Surtout ne pas sous-estimer leur capacité à entendre des choses dérangeantes et horribles. Non qu’ils soient plus forts que les adultes, mais leur sensibilité peut être mise à l’épreuve sans que cela ait des conséquences désastreuses sur leur développement. Le mensonge et le déni peuvent laisser chez eux des séquelles et des complexes. Enjoliver le monde, mentir sur la gravité des faits, soit en les niant soit en les enrobant dans de la ouate ou du papier cadeau, risquerait de les isoler de la vie, qui est faite aussi bien de beauté que de violence.
Les contes de Charles Perrault sont pleins de cruauté. Ceux des Mille et Une Nuits sont encore plus terribles. C’est sans doute pour cela qu’on les aime. C’est ce qui fait leur universalité et leur modernité. C’est une illustration de la lutte du bien contre le mal.
Cela, les enfants le comprennent bien et, peut-être, en saisissent la complexité. Aujourd’hui, quelles que soient les précautions prises par les parents, leurs enfants ne sont pas tout à fait à l’abri de la violence et de la grande brutalité que véhiculent des jeux électroniques ou des clips musicaux, ou autres. Le cinéma lui-même participe de cette vision où les meurtres à la tronçonneuse sont choses banales. Sans parler de la pornographie à la portée d’un clic dès que les parents ont le dos tourné.
Le traumatisme vécu par les familles qui ont perdu un des leurs dans les attentats du 13 novembre est aussi dévastateur chez les adultes que chez les enfants. Ils ont besoin d’explication et de consolation. Le deuil est une affaire cruelle. Le temps est son allié.

Maisons de naissance : c'est parti sur neuf sites !

27.11.2015

Pour l'Association nationale des sages-femmes libérales qui militait depuis longtemps pour leur ouverture, "ce n'est qu'un premier pas." Neuf maisons de naissance, qui permettent à des femmes d'accoucher sans hospitalisation, ont été retenues pour fonctionner à titre expérimental, indique jeudi un arrêté publié au JO. Il s'agit de la société CALM-maison de naissance à Paris ainsi que des associations Premier Cri à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), Maison de naissance Doumaia à Castres (Tarn), La Maison à Grenoble, Le temps de naître à Baie-Mahault (Guadeloupe), Joie de naître à Saint-Paul (La Réunion), Premières heures au monde à Bourgoin-Jallieu (Isère), Maison de naissance Alsace (MANALA) à Sélestat (Bas-Rhin), Un Nid pour naître à Nancy (Meurthe-et-Moselle).

« La violence de l’organisation Etat islamique est génocidaire »

LE MONDERichard Rechtman (Directeur d’études à l’EHESS) Psychiatre et anthropologue, spécialiste depuis près de trente ans du génocide cambodgien

En quelques heures, 130 morts. Tous abattus froidement, à bout portant, sans sommation, sans échappatoire, sans risque de riposte, sans autre alternative pour certains que l’arbitraire des tueurs qui, à l’occasion, semblent avoir voulu épargner quelques vies pour garantir la retranscription fidèle de l’extrême détermination de leurs actes.
Mais cette froideur, cette détermination, cette violence imparable, cette lâcheté de tuer sans risque, même si, à la fin du compte, ces tueurs y perdent la vie, ne nous est pas inconnue. Elle reproduit étroitement ce que l’on a déjà vu ici ou ailleurs, sur d’autres continents, aussi en d’autres temps.
Véhiculée par d’autres hommes, tout aussi avides de tuer avec le même détachement, la même précision et la même arrogance, cette violence n’est pas plus aveugle que vengeresse. Elle est tout simplement génocidaire. Car la seule chose que nous laissent entendre ces tueurs consiste à affirmer qu’ils refusent à d’autres, pourtant inconnus, le droit de vivre, au nom du fait qu’ils n’aiment pas la façon dont ils vivent.
Au lendemain des attentats de janvier 2015, nous nous sommes donc trompés dans nos analyses. Car les journalistes de Charlie Hebdo n’étaient finalement pas les symboles de la liberté d’expression, les policiers froidement abattus dans le dos ou sur le sol n’étaient pas les symboles de l’ordre républicain, les Juifs exécutés dans l’Hyper Cacher n’étaient pas des symboles du sionisme. Non, comme les attentats du vendredi 13 novembre nous l’ont cette fois démontré, ces hommes et ces femmes ont simplement été tués pour ce qu’ils étaient aux yeux de leurs assassins : des dessinateurs, des Juifs, des policiers, des jeunes, des amateurs de sports collectifs.
Jusqu’alors les activistes et autres terroristes nous avaient habitués à l’odieuse rhétorique qui consiste à prétendre que l’on peut tuer des hommes pour atteindre ce qu’ils représentent. Mais les assassins de Daech tuent des hommes et des femmes pour ce qu’ils sont et rien que pour cela. C’est là un premier trait commun à tous les génocidaires. Le terme « génocidaire » s’applique précisément à ces criminels de masse qui tuent au nom d’une cause que leurs victimes ignorent et dans laquelle elles n’ont aucune responsabilité. Le génocidaire ne se réduit pas à cette forme ultime de l’extermination de peuples entiers. On le retrouve à l’œuvre dans d’autres processus de mise à mort d’innocents, comme ceux qui ont frappé la France en janvier et novembre 2015, avec des caractéristiques similaires.

Roman - Les Vivantes Richard Rechtman






Les vivantes

« Je ne crois pas à l'incommunicable », disait Charlotte Delbo, de retour d'Auschwitz. Médecin et anthropologue, fondateur et responsable à Paris d'un dispositif de consultations psychiatriques spécialisées pour réfugiés cambodgiens, Richard Rechtman a écrit Les Vivantes animé de la même conviction : des survivants au génocide perpétré par les Khmers rouges à l'encontre du peuple cambodgien, il est impensable de ne pas se mettre à l'écoute. La femme qui prend la parole, dans le roman Les Vivantes, fait partie de ceux-là, qui ont traversé les ténèbres et dont les mots s'emploient à raconter ce crime sidérant : la faim, la soif, les sévices. L'assassinat de masse et la déshumanisation systématique de l'individu.


La Cour européenne des droits de l’homme valide l’interdiction du voile à l’hôpital

LE MONDE | Par Julia Pascual

L’assistante sociale du service de psychiatrie refusait d’ôter son voile. Le directeur des ressources humaines du centre d’accueil et de soins hospitaliers de Nanterre (Hauts-de-Seine) avait donc décidé de ne pas renouveler son CDD. C’était en 2000. Quinze ans plus tard, jeudi 26 novembre, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) est venue conforter cette décision, déjà validée par les tribunaux administratifs français, devant lesquels Christiane E. demandait l’annulation de son non-renouvellement.
« La Cour constate que le port du voile a été considéré par les autorités comme une manifestation ostentatoire de la religion incompatible avec l’obligation de neutralité des agents publics dans l’exercice de leur fonction  », étaye la juridiction européenne.

Les méthodes de trois profs pour rendre les maths « ludiques »

Le Monde.fr  | Par Aurélie Collas
A Vitrolles, en août 2012.
A Vitrolles, en août 2012. GERARD JULIEN/AFP
Comment rendre les mathématiques plus vivantes, plus ludiques et plus riches de sens ? Le Conseil national d’évaluation du système scolaire (Cnesco) et l’Institut français de l’éducation (IFE-ENS Lyon) ont tenté de trouver des solutions. Jeudi 26 novembre, à l’issue de la « conférence de consensus » sur l’apprentissage des nombres et des opérations à l’école primaire, plusieurs initiatives innovantes ont été recensées. En voici trois, qui montrent que les mathématiques peuvent être autre chose qu’une discipline austère et rébarbative comme on se l’imagine parfois.

Après les attentats, des livres pour parler aux enfants

Chaque semaine dans Les pages jeunes, «Libération » passe en revue l'actualité de la littérature jeunesse. En ce jour d'hommage national, la rédaction a établi une sélection d'ouvrages pour tous les âges traitant de ces questions. Ni simplistes ni gnan-gnan, mais beaux et touchants.

Dessin d'Anouk Ricard extrait de «Questions des tout-petits sur les méchants» de Marie Aubinay.
Dessin d'Anouk Ricard extrait de «Questions des tout-petits sur les méchants» de Marie Aubinay. Anouk Ricard. Bayard Jeunesse
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Quand épilepsie rime avec psy

Maia Bovard Gouffrant | 27.11.2015  Dépressions, suicides, mais aussi psychoses... Les patients épileptiques présentent un risque accru de comorbidités psychiatriques. Initialement mis sur le compte des anti-épileptiques ou du poids psychologique de la maladie, ce lien pourrait s’expliquer par un dysfonctionnement cérébral commun comme cela a été expliqué lors des Journées françaises de l’épilepsie 2015 (Montpellier).