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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 16 octobre 2015

Seulement 7 % des enfants nés l’an dernier portent le nom de leur mère

Par Catherine Mallaval — 


Seulement 7 % des enfants nés l’an dernier portent le nom de leur mère, un droit pourtant légal depuis 2005. Pourquoi les Français bloquent-ils ?

Dix ans maintenant que les Français ont le choix de donner à leurs enfants le nom du père, de la mère ou d’accoler les deux dans l’ordre qui leur sied. Dix ans que cette loi offre aux couples l’opportunité de jouer la carte de l’égalité et de la liberté. Et ? Eh bien, rien, nada, walou, ou quasi : dans une majorité des cas, c’est toujours papa qui gagne et transmet son fameux «patronyme», mot symbolique que le législateur avait justement tenté d’envoyer ad patres.

Exclusif : une majorité des professionnels défavorable à une loi sur la contention en psychiatrie

15/10/2015

Plusieurs rapports ont, ces dernières années, évoqué une progression, dans les établissements français,  de l’utilisation de la contention et des mesures d’isolement en psychiatrie. Les instances européennes ont ainsi donné l’alerte dès 2012 après une visite réalisée en France à la fin 2010. Le Comité européen pour la prévention de la torture et des peines ou traitements inhumains ou dégradants (CPT) s’inquiétait notamment de l’absence totale d’harmonisation dans le recours à ces méthodes. Ce comité, comme quelques années plus tôt le comité des ministres du Conseil de l’Europe, recommandait la mise en place systématique d’un registre pour consigner les cas où la contention avait été mise en œuvre. Outre ces préconisations européennes, plusieurs inspections ont également été conduites par des responsables français. Elles ont également conclu à un recours parfois excessif et à l’absence de référence à des recommandations précises. Tant le député Denys Robillard que les deux contrôleurs généraux des lieux de privation de liberté qui se sont succédés ont déploré certaines pratiques et ont tenu à marteler que l’isolement et la contention ne devaient intervenir qu’en dernier recours. Le contrôleur général Adeline Hazan a notamment insisté dans son rapport d’activité 2014 sur la nécessité de toujours veiller au « respect de la dignité des personnes hospitalisées sans leur consentement », ce qui « implique de prendre en considération la manière dont le patient perçoit l’humiliation ».

Un nouveau pas vers la pilule pour les hommes

Le Monde Blogs , par Pierre Barthélémy

Spermatozoïdes. © Iqbal Osman.
La recherche médicale emprunte parfois des voies imprévues. Ainsi, l'étude d'une équipe japonaise de l'université d'Osaka, publiée dans Science le 1eroctobre, est-elle partie d'un travail sur les traitements immunosuppresseurs – donnés à des patients afin d'éviter le rejet de l'organe qu'on leur a greffé – pour aboutir à l'expérimentation d'un contraceptif masculin chez les souris... Le cheminement peut sembler improbable ou tortueux mais il est intéressant à suivre car il illustre bien la manière dont, en science, on peut rebondir d'un domaine à l'autre.
Cet article prend donc racine dans des travaux sur deux médicaments immunosuppresseurs, la ciclosporine et le tacrolimus. Pour empêcher que le système immunitaire s'en prenne aux greffons, ces deux molécules inhibent la calcineurine, une protéine qui active les lymphocytes T, ces globules blancs qui, en temps normal, attaquent les cellules étrangères. Pour schématiser, si la calcineurine est neutralisée, les lymphocytes T le sont aussi. Cependant, on s'est aperçu, en testant les immunosuppresseurs sur des animaux, que ces traitements n'étaient pas sans conséquences sur la fabrication et la maturation des spermatozoïdes. D'autres expériences, in vitro celles-ci, ont montré que les gamètes masculins perdaient de leur motilité en présence de ciclosporine et de tacrolimus. Visiblement, quelque chose dans les spermatozoïdes était sensible à ces molécules. Mais quoi ?

L'étude Milestone vise à améliorer le continuum de prise en charge des adolescents en psychiatrie


L'étude Milestone, qui est lancée ce mois d'octobre dans huit pays européens, vise à comprendre et améliorer la transition des jeunes entre services de pédopsychiatrie et structures de psychiatrie adulte. Ce projet de recherche de vingt-sept mois sera coordonné en France par le CHRU de Montpellier.

Exclusif : la majorité des professionnels défavorables au déremboursement des benzodiazépines

13/10/2015

Le ministre de la Santé l’a martelé ces dernières semaines, toutes les mesures impliquant une augmentation des dépenses de santé supportées par les ménages ont été écartées. Est donc exclue toute perspective de déremboursement. Voilà qui éloigne pour quelques temps l’application des préconisations formulées cet été par un groupe de travail installé par le ministère de la Santé qui proposait de supprimer le taux de remboursement de 15 %.Une telle évolution viserait notamment de nombreux hypnotiques de la famille des benzodiazépines qui ont vu leur niveau de prise en charge passer de 65 à 15 % à la fin 2014.

Des pharmaciens partagés, des infirmières fortement hostiles

Tant les Français que les professionnels de santé se montrent largement hostiles à une telle perspective.

Psychiatrie L'inter-Clud de la périphérie lilloise porte un éclairage sur les liens entre douleur et dépression

 - HOSPIMEDIA
À l'occasion de la journée mondiale contre la douleur ce 15 octobre et plus particulièrement d'un colloque organisé à Saint-André-lez-Lille (Nord), l'inter-comité de lutte contre la douleur (inter-Clud) de la périphérie lilloise, qui regroupe plusieurs établissements de santé, se penche sur le thème "Douleur et dépression". Cette thématique a été choisie par le Clud de l'établissement public de santé mentale de l'agglomération lilloise (Epsmal), qui organise cette année le colloque annuel inter-Clud, a indiqué àHospimedia le président du Clud de l'Epsmal, le Dr Didier Duthoit, lors d'un entretien le 13 octobre. Il a expliqué que l'inter-Clud de la périphérie lilloise, fondé il y a une dizaine d'années, est l'un des rares en France qui fédère à la fois des établissements MCO et psychiatriques. Il compte en effet parmi ses membres l'Epsmal et l'EPSM Lille-Métropole, ainsi que les CH de Roubaix, Tourcoing et Wattrelos et le Groupement des hôpitaux de l'institut catholique de Lille (GHICL).

L'art d'être différent

Histoires de handicaps
Nicolas BISSARDON -Blandine BRICKA - Marie DECKER - Deza NGUEMBOCK -Lalie SEGOND - Benoit WALTHER

Cliquez pour voir l'image dans sa taille originale

Préface de Corinne Lebrun-Egreteau, présidente de AREH (Association pour le rayonnement d'Esthétique & Handicap)

Nicolas Bissardon, Marie Decker, Deza Nguembock, Lalie Segond et Benoît Walther vivent chacun avec un handicap physique inné ou acquis au cours de l’enfance ou au début de l’âge adulte. Ils ont aujourd’hui entre 31 et 45 ans et leurs vies professionnelles et personnelles, amoureuses, familiales, amicales, sont riches et bien remplies.
Dans leur dialogue avec Blandine Bricka, ils racontent tour à tour leur parcours de vie et d’initiation à soi, questionnent leur relation à eux-mêmes tout au long de leur développement et de leurs contacts avec les autres – corps médical et proches.

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L'identité juridique de la personne humaine

Lgdj.fr, la librairie juridique de référence en ligne

 

L'identité juridique de la personne humaine nécessite aujourd'hui d'être revisitée face aux bouleversements médico-scientifiques et technologiques de ces dix dernières années et à l'ouverture du droit à de nouvelles dimensions de la personne. 

Aux critères objectifs traditionnels (nom, prénom, nationalité...), renforcés aujourd'hui par des nouveaux critères biologiques et technologiques (données biométriques, empreintes génétiques...) s'adjoignent de plus en plus des critères subjectifs et notamment psychiques (volonté, sexe psychique, sentiment d'appartenance...) pour déterminer l'identité de la personne humaine. 

C'est une approche renouvelée de la question de l'identité de la personne humaine en droit qui est ici proposée à partir d'une démarche interdisciplinaire. Sur chacun des aspects de l'identité de la personne humaine une double analyse, juridique et extrajuridique (philosophique, sociologique, politiste, historique, psychanalytique...), a ainsi été menée. 


jeudi 15 octobre 2015

Vote de grève chez les infirmières

QUEBEC 14 octobre 2015 | Robert Dutrisac

Le gouvernement revient sur sa décision d’abolir des primes


Manifestation de la Fédération interprofessionnelle de la santé à Québec, le 2 octobre dernier
Photo: Marco Bélair-Cirino Le Devoir
Manifestation de la Fédération interprofessionnelle de la santé à Québec, le 2 octobre dernier
Les membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) seront appelés, le 20 octobre, à approuver le recours à la grève.
 
Le mandat, qui sera ouvert et d’ordre général, portera sur le déclenchement de grèves rotatives, a-t-on indiqué à la FIQ. L’exécutif syndical pourra décider de la durée et de la fréquence des grèves et si elles sont déployées aux échelles locale, régionale ou nationale.
 
La FIQ soutient que son objectif n’est pas de perturber les services à la population. De toute façon, l’exigence du maintien des services essentiels fait en sorte que 90 % du personnel infirmier ne peut débrayer, a-t-on rappelé. La FIQ représente 66 000 infirmières et autres professionnels de la santé.« Ce qui est important pour nous, c’est de ne pas prendre les patients en otage », a affirmé au Devoir un porte-parole.


L'association SOS suicide a rencontré un public réduit Moorea




L'association SOS suicide a rencontré un public réduit Moorea
PAPEETE, le 14 octobre 2015 - L’association SOS suicide organisait le week-end dernier deux rencontres avec le public de Moorea, le vendredi soir à l’école maternelle de Paopao et le samedi après-midi dans les locaux de la mairie de Teavaro, afin d’informer et de sensibiliser la population sur le problème du suicide qui touche la population polynésienne. 

Il était une fois, en psychiatrie...


Christophe Malinowski est infirmier en psychiatrie. Il anime un blog  où il égrène son quotidien dans de savoureuses petites nouvelles que nous vous proposons dans cet espace. 

Marseille : La psychiatre Danièle Canarelli définitivement relaxée

20minutes.fr  20 Minutes avec AFP 16.10.2015

La Cour de cassation a confirmé le jugement de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, qui avait notamment écarté toute faute caractérisée dans le meurtre commis par un patient dont la praticienne avait la charge…

Le procès du Docteur Psychiatre Daniele Canarelli en novembre 2012.

La Cour de cassation a confirmé la relaxe d’une psychiatre, Danièle Canarelli, dont le patient avait tué un parent à coup de hachette, a-t-on appris vendredi de sources concordantes. Initialement poursuivie pour homicide involontaire à la suite du meurtre commis par un patient dont elle avait la charge de 2000 à 2004, le docteur psychiatre Danièle Canarelli avait été relaxée en 2014 en appel.


Le Cefiec propose de créer une formation des tuteurs validée par un certificat obtenu en 25 jours

Six ans après la réforme de la formation infirmière, le tutorat des étudiants pose question. C'est ce qui ressort d'une enquête présentée au Salon infirmier le mercredi 15 octobre*. En septembre dernier, le Comité d'entente des formations infirmières et cadres (Cefiec) a chargé ses délégations régionales de mener une étude auprès des étudiants, référents et tuteurs.

Refus de soin du médecin : quand bascule-t-on dans la non-assistance à personne en danger ?

17/10/2015

Le 7 octobre dernier, le JIM se faisait l’écho du jugement rendu par le Tribunal de Grande Instance d’Orléans condamnant un médecin à dix mois de prison avec sursis pour non-assistance à personne en danger.
Les faits de cette affaire remontent à janvier 2011. Les parents d’une petite fille de cinq ans atteinte d’un cancer en phase terminale avaient obtenu que leur enfant puisse bénéficier d’une hospitalisation à domicile. Le dispositif prévoyait un suivi médical afin d’assurer à la patiente la fin de vie la plus douce possible. Malheureusement, le 30 janvier, les souffrances de l’enfant s’aggravent et la famille n’a pas d’autre choix que d’appeler le médecin d’astreinte.
Le médecin, âgé de 75 ans, a alors refusé de se rendre à son chevet (situé à 25 kilomètres de son domicile) et avait préconisé la prise de paracétamol. Les parents ont alors conduit l’enfant à l’hôpital, qui décèdera au sein de l’établissement (et non à son domicile…) trois jours plus tard.
C’est dans ce contexte que les parents portèrent plainte pour non-assistance à personne en danger.
Au-delà de la question du manque de coordination entre les services de soins palliatifs à domicile, et du problème lié à la permanence des soins dans certaines zones rurales, une question est posée par cette affaire : à partir de quand le refus de soins du médecin devient pénalement répréhensible ?

La présence de représentants des usagers en Ehpad permet de libérer la parole des résidents

À mi-parcours, l'expérimentation menée en Nord-Pas-de-Calais, visant à faire siéger des représentants d'associations d'usagers agréées au sein des conseils de la vie sociale (CVS) d'Ehpad, semble démontrer son utilité. Et notamment en ce qu'elle permet de libérer la parole des résidents, note la conférence régionale de la santé et de l'autonomie (CRSA) dans sonrapport 2014 sur le respect des droits des usagers. Le projet lancé en janvier 2014 pour une durée de deux ans, concerne quatorze représentants qui interviennent au sein de seize CVS d'Ehpad. 

mercredi 14 octobre 2015

Maîtrise des dépenses de santé : les petites recettes de onze pays développés

Sophie Martos
| 14.10.2015  



Le cabinet de conseil Nexialog a passé au crible onze pays étrangers afin de connaître leurs stratégies pour maîtriser les dépenses croissantes de santé. Au cœur de cette étude, les armes face au vieillissement démographique, aux maladies chroniques et à l’inégalité d’accès aux soins. « Ces trois défis conduisent à une forte augmentation des dépenses de santé qui représentent déjà 6 % du PIB mondial en 2015 et pourraient atteindre 14 % en 2060 », précise Virginie Degroote, directrice associée du cabinet Nexialog.

La psychiatrie, oubliée des Nobels

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO Par 

La médaille des lauréats du prix Nobel, à l'effigie d'Alfred Nobel


Le prix Nobel de médecine ou de physiologie, décerné le 5 octobre à William Campbell, Satoshi Omura et Youyou Tu, à l’origine de deux médicaments contre des maladies parasitaires tropicales, a été unanimement salué. D’autant qu’il récompense des découvertes concrètes, qui ont sauvé la vie de millions de personnes. Ce n’est pas toujours le cas. Ce prix couronne souvent des travaux fondamentaux, en génétique, immunologie…

Mais qu’il s’agisse de thérapeutiques ou de percées dans la compréhension des maladies, certaines spécialités n’ont guère la cote auprès du jury suédois. 

Ainsi la psychiatrie ne compte que trois Nobel de médecine sur les 106 décernés depuis 1901. Et si l’on excepte le Suédois Arvid Carlsson (corécipiendaire en 2000 pour ses travaux sur la dopamine, neurotransmetteur impliqué dans le Parkinson, la dépression et la schizophrénie), ces lauréats ne reflètent guère les progrès dans la discipline.

L’Autrichien Julius Wagner-Jauregg a reçu le prix en 1927 pour la malariathérapie, consistant à inoculer le paludisme pour déclencher une fièvre et soigner les formes cérébrales de syphilis. Quant au Portugais Egas Moniz, Nobel 1949 pour la leucotomie (section chirurgicale de connexions au niveau des lobes frontaux) dans le traitement des psychoses, c’est l’un des Nobel les plus controversés de l’histoire.

Qu’est-ce qu’un bon psychiatre ?

12/10/2015


Organe officiel de l’Association Psychiatrique Européenne [1], European Psychiatry publie les comptes-rendus du 23ème Congrès européen de psychiatrie qui s’est déroulé à Vienne (Autriche) du 28 au 31 mars 2015 sur le thème de «l’excellence en psychiatrie » avec l’ambition de « mettre en valeur la recherche de pointe et les développements dans la psychiatrie européenne. »

En Sambre-Avesnois, la pédopsychiatrie aussi souffred’un manque de spécialistes

PAR JULIEN CASTELLI 

L’espace Gérard-Philipe de Feignies était comble, ce mercredi, à l’occasion de la première Journée pour la psychiatrie. Une affluence qui tranche avec le faible nombre de praticiens et personnels de santé exerçant dans l’arrondissement, notamment en pédopsychiatrie. Premières victimes indirectes : les adolescents.

Hier à l’espace Gérard-Philipe, entre autres stands, celui de la pédopsychiatrie sambrienne, dirigée par les cadres de santé Marylène Francotte et Hélène Pappalardo.
Les centres médico-psychologiques accueillent gratuitement les personnes en souffrance psychique. Il en existe trois en Sambre-Avesnois (à Maubeuge, Aulnoye et Fourmies) en plus de deux structures de soutien appelées centres d’accueil thérapeutique à temps partiel (CATTP). L’une à destination des enfants âgés de 3 à 12 ans, l’autre dévolue à la petite enfance (0 à 3 ans). Enfin, l’hôpital de jour Le Séquoia dispose de 15 places. Il a ouvert en 2010 à Avesnelles et accueille des enfants porteurs de troubles autistiques ou du développement.

Un protocole de coopération pour les urgences psychiatriques de "Rhône métropole" est signé à Lyon

 - HOSPIMEDIA
Les CH du Vinatier, Saint-Jean-de-Dieu et de Saint-Cyr-au-Mont-d'Or ont signé le 8 octobre avec l'ARS Rhône-Alpes un protocole de coopération pour la prise en charge des urgences psychiatriques sur le département du "nouveau Rhône" et la métropole de Lyon. Un service "porte d'accueil" spécifique de ces urgences est notamment créé au Vinatier.

mardi 13 octobre 2015

Assistante sociale ou éducateur spécialisé, des diplômes qui protègent de la crise

Le Monde.fr | 


L’insertion professionnelle des assistantes sociales demeure bonne. Ici, une salariée de l’association L’Escale, en 2013, à Gennevilliers, près de Paris.


« Les diplômés de formations sociales accèdent rapidement à l’emploi : 85 % ont trouvé un travail trois mois après leur sortie du système éducatif, contre 67 % des autres diplômés de niveau équivalent » : c’est ce que montre une étude de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) publiée le 5 octobre, qui porte sur les jeunes diplômés de 2010. En voici les principaux constats.

Une insertion rapide« Le temps d’accès moyen à un premier emploi est de 1,5 mois pour les formations sociales de niveau III (bac + 2), contre 3,4 mois pour les formations non sociales de même niveau, et de 1,9 mois pour les moniteurs éducateurs, contre 4,6 mois pour les autres diplômés de niveau IV », précise l’étude. Globalement, cette insertion est aussi rapide que celle des diplômés de 2007, alors que les autres secteurs ont connu un décrochage.

Peu de chômage. « Au cours des trois premières années de vie active, le temps passé en emploi est plus élevé chez les sortants de formations sociales que chez les autres diplômés de niveau équivalent. » Il représente 88 % des trois années pour les sortants de niveau III, contre 70 % pour les autres diplômés de même niveau.



Dépression, prurit et pathologies dermatologiques

J. CASTAGNA,
CHRU de Besançon

Les facteurs psychologiques sont bien reconnus dans les pathologies dermatologiques. Dans le manuel « Dermatologie et maladies sexuellement transmissibles » de J.-H. Saurat et coll., une classification des manifestations psycho-cutanées est proposée et décrit plusieurs syndromes :
– premièrement, l’expression cutanée de désordres psychiatriques avec le syndrome des dermatoses sans maladie somatique dont le prurit psychogène ou encore les lésions cutanées auto-induites, par exemple l’aggravation d’une dermatose mineure par le grattage (excoriations névrotiques) ;
– deuxièmement, l’approche psychosomatique. En effet, la prise en charge d’un tiers des patients implique d’emblée la reconnaissance de facteurs affectifs. On peut alors se poser la question de « qui fait la poule et qui fait l’œuf » ?

Dans cette approche, les réactions affectives à des maladies de la peau sont une notion importante avec les notions de stigmates et image corporelle (toute modification de la peau par une maladie est un stigmate qui fait que le patient se sent exclu, qu’il perd confiance en lui, les répercussions affectives et socioprofessionnelles sont démontrées) et d’invalidité qui s’ajoutent à l’impact émotionnel de la dermatose, quantifiée par les index de « perte de qualité de vie ». De plus, le rôle de facteurs affectifs dans les maladies de la peau est décrit avec le concept de somatisation (le patient consulte pour un symptôme physique et en parle plus volontiers que le problème psychologique).

Auto-anticorps : quel rôle dans les dépressions ?

06/10/2015

Pour compléter les données cliniques lors du suivi d’une dépression en gériatrie, il serait intéressant de pouvoir disposer aussi d’un indicateur biologique, idéalement un marqueur sanguin, corrélé à l’évolution de la symptomatologie dépressive. Dans une recherche conduite pendant 5 ans sur une cohorte de 2 049 Australiens âgés de 55 à 85 ans (sélectionnés au hasard des listes électorales) en étudiant plusieurs paramètres cliniques et biologiques (poids, indice de masse corporelle, tension artérielle, cholestérol sanguin...) et en particulier le niveau des auto-anticorps (anti-nucléaire, anti-cytoplasme des polynucléaires neutrophiles, anti-cardiolipine, etc.), une équipe d’Australie examine ainsi la possibilité d’associer des perturbations immunitaires au pronostic évolutif d’une dépression de l’âge mûr.

La dignité, un défi en santé mentale

Le blog de Cécilie Cordier 10 OCTOBRE 2015Ce 10 octobre, la Journée mondiale de la santé mentale est placée sous le signe de la dignité. Patients entravés, isolés du monde ou tout simplement abandonnés par un système de soins qui ne place pas la santé mentale dans ses priorités, le constat est amer pour la santé mentale.
Pas assez de personnel qualifié, des structures inadaptées, vieillissantes, surchargées voire inexistantes, une société qui bannit la maladie psychiatrique au point de retomber dans des travers sécuritaires et asilaires dont nous pensions sortis. Le cocktail détonnant auquel font face les personnes touchées par la maladie mentale les stigmatise toujours plus, les isole et empêche leur insertion dans une société de la performance qui ne tolère aucun écart –surtout lorsqu’il est d’ordre psychique.
Dans les pays les plus pauvres, l’obstacle majeur reste évidemment le manque d’investissement dans la santé mentale. Mais aussi la mise à l’écart de ces patients particuliers. « Peu de pays ont un cadre juridique protégeant suffisamment les droits des personnes souffrant de troubles mentaux », signale l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

La nouvelle organisation en cycles de travail au CHU d'Amiens ne passe pas auprès des syndicats





Le CHU Amiens-Picardie envisage une autre organisation du temps de travail avec le dispositif dit des cycles et roulements. Avant toute généralisation, il sera ajusté autant que possible en fonction des remontées du terrain. Ce dispositif ne satisfait pas les syndicats qui dénoncent une mauvaise réponse à la lutte contre l'absentéisme.

Académie de médecine et secours populaire au chevet des exclus La pauvreté, « la première des maladies » qui secoue la médecine

Les inégalités de santé s’aggravent en France, c’est le bilan du colloque « précarité, pauvreté et santé » organisé, le 7 octobre, par le Secours populaire français et l’Académie nationale de médecine, avec le soutien de la fondation GSK.

Les débats sur les inégalités sociales liées à la santé, qui se sont tenus à l'Académie nationale de médecine (ANM), mercredi 7 octobre, ont réuni plus de 200 personnes. Les intervenants ont parlé d’une seule voix pour dire que la précarité s’accroît en France, affectant les classes sociales jusqu’alors épargnées, et pour affirmer la nécessité de repenser un système de santé pour les plus vulnérables. Ils ont également rappelé le rôle fondamental de l’accompagnement des personnes en situation de pauvreté. De nombreux Français, victimes d’exclusion sociale, présentent, en effet « des profils sanitaires préoccupants », ont rapporté plusieurs professionnels de santé. Jean-François Mattéï, professeur émérite d’éthique médicale, membre de l’ANM, a spécifié « que le droit à la santé doit être un droit imprescriptible, qui n’est malheureusement pas toujours respecté, pour des raisons souvent liées à la pauvreté, à la clandestinité et l’exclusion. » Le Professeur Marc Gentilini, membre de l’ANM, qui a dirigé pendant trente ans le service de maladies infectieuses et tropicales à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, president fondateur de l’Organisation panafricaine de lutte pour la santé (OPALS), a dénoncé « les conditions indignes dans lesquelles vivent les migrants et les réfugiés. La promiscuité nuit gravement à leur santé. Nous avons besoin d’une voix politique forte. »

lundi 12 octobre 2015

Touraine débloque 40 millions pour les soins palliatifs avant l’annonce du plan triennal

12.10.2015

Marisol Touraine, a annoncé samedi une enveloppe de 40 millions d'euros supplémentaires en 2016 pour développer les soins palliatifs. Dans un communiqué publié à la veille de la journée mondiale des soins palliatifs, la ministre explique que cette augmentation, "prévue par le projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour l'année 2016, s'inscrit dans le plan triennal pour le développement des soins palliatifs et l'accompagnement en fin de vie" que François Hollande avait annoncé en décembre 2014 et que Marisol Touraine "présentera en détail prochainement".

Migrants : au nom de l’éthique, les médecins australiens se désolidarisent des autorités

12.10.2015

La politique très stricte de l’Australie vis-à-vis des migrants est loin de faire l’unanimité. Le pays est en effet la cible de vives critiques pour sa politique extrêmement restrictive en matière d'immigration, dont un des aspects les plus controversés est la détention des migrants sur des îles du Pacifique et de Papouasie-Nouvelle Guinée. Dans ce contexte polémique, plusieurs organisations de médecins ont fait état lundi de leur malaise face à la détention de mineurs dans les centres de rétention pour migrants.