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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 13 août 2015

Compte pénibilité : des simplifications, mais encore des questions et des inquiétudes

LE MONDE  | Par 

Des militants de la CFDT, participent le 31 mai 2011, à Nantes à l'une des "flash mob" (mobilisation éclair) de protestation contre la pénibilité au travail, organisées par le syndicat dans une dizaine de villes françaises.  Au son d'une sirène, les militants se sont couchés sur la place tandis que certains circulaient entre les corps avec des pancartes sur lesquelles était écrit: "postures pénibles", "vibration mécanique", "charges lourdes", "produits toxiques".  AFP PHOTO FRANK PERRY


Depuis le 1er janvier 2015, le compte personnel de prévention de la pénibilité (C3P) est partiellement entré en vigueur. Usine à gaz pour les uns, avancée sociale majeure pour les autres, ce dispositif, emblématique de la réforme des retraites, a fait l’objet de quelques modifications avant l’été. Mais il reste des points d’achoppement.

Au départ, la loi prévoyait que l’employeur établisse une fiche individuelle d’exposition pour tout salarié du privé exposé à au moins un des dix facteurs de pénibilité fixés par la loi. En 2015, quatre critères sont d’ores et déjà pris en compte le travail de nuit, le travail répétitif, le travail en milieu hyperbare et les horaires alternants et en 2016, cela sera le cas des six autres : postures pénibles, manutentions manuelles de charges, agents chimiques, vibrations mécaniques, températures extrêmes et bruit. Toute personne exposée à un risque professionnel (et dépassant les seuils et les durées fixés par décret) durant un trimestre aura droit à un point (deux en cas d’exposition à plusieurs facteurs). Les points accumulés donneront droit à de la formation continue pour se reconvertir, à du temps partiel de fin de carrière (sans baisse de salaire), ou à des trimestres de retraite.


A Paris, le désespoir des dames pipi, « jetées comme des chiffons »

LE MONDE ECONOMIE |  | Par 
Extrait d'une vidéo de BFM-TV montrant la mobilisation des dames pipi rue Lamarck, à Paris.


Plus de travail, plus de salaire, plus de patron, mais pas de licenciement. Du jour au lendemain, le 10 juillet, les onze salariées travaillant depuis quinze à trente ans à l’entretien de certaines toilettes publiques, les lavatories de la Ville de Paris, ont tout perdu.

Elles étaient employées par Stem Propreté jusqu’à ce qu’un appel d’offres attribue le 30 juin ce marché à l’entreprise néerlandaise 2theloo. Mais celle-ci refuse de reprendre ces salariées, comme la loi et la convention collective de la propreté l’y obligent pourtant, selon Force ouvrière (FO), qui soutient ces employées, et leur avocate Me Hortense Betare. Du coup, ces femmes, âgées de 45 à 65 ans, payées environ 1 300 euros net par mois, toutes primes incluses, se retrouvent dans un no man’s land juridique. Et, après trois semaines de lutte, elles sont désespérées.



Epargne : troquet astuces

HAYDÉE SABÉRAN LILLE, DE NOTRE CORRESPONDANTE 

On dirait des boîtes aux lettres miniatures. Ces petits casiers en bois, derrière le comptoir du bar Aux accordéonistes, à Halluin, près de Lille, sont des «caisses d’épargne» de bistrot. Une vieille tradition du Nord ouvrier. Autrefois, elles servaient à mettre de l’argent de côté pour se chauffer en période hivernale. Un peu comme les fourmis qui engrangent pour les jours difficiles. Aujourd’hui, les dernières boîtes qui subsistent servent à payer une partie des vacances. Des drôles de tirelires, réservées aux clients, pour faire des économies quand ils vont boire un coup. Dans ce bistrot, ils sont 90, baptisés les Milliardaires réunis, à cotiser. Toute l’année, à dates fixes, ils viennent glisser un billet, un chèque ou des pièces, dans la fente qui porte leur nom. Ils boivent un coup au passage. Il y a des règles. On donne 20 euros par mois, minimum. On cotise jusqu’en juin et on récupère sa mise juste avant les vacances. Le 23 juin, c’était la dernière levée, et l’argent de l’année a été réparti dans les jours qui ont suivi, à une date toujours secrète, après la fermeture. Chacun récupère ce qu’il a cotisé. Bien sûr, ça ne paie pas toutes les vacances. En général, juste le péage, l’essence ou le gîte, ou l’argent de poche sur place.

Les riches se portent bien en France, merci

10 AOÛT 2015

EDITO 
C’est la série de l’été dans les Echos : après la hausse du nombre d’exilés fiscaux (vendredi), place (lundi) à la hausse de la ristourne fiscale accordée aux grosses fortunes, via le plafonnement mis en place par la gauche en 2013, pour remplacer le bouclier fiscal de Sarkozy. Et qui, selon le quotidien, coûterait plus cher à l’Etat que feu ce bouclier. Même si un week-end s’est intercalé entre ces deux informations, ceux qui ont courageusement, en plein mois d’août, suivi ce dossier un peu aride, peuvent légitimement se sentir déboussolés : nombre record d’exilés fiscaux vendredi et montant record des ristournes accordées aux plus riches lundi. Autrement dit, plus les grosses fortunes sont chouchoutées, plus elles fuient la France…
En réalité, si aucune des deux infos n’est fausse, chacune d’elle, plongée dans la relativité statistique, prend un tout autre sens. Et conduisent toutes deux à mettre en exergue… une forte hausse des gros patrimoines en France.

mercredi 12 août 2015

Excentricités en hommage au Facteur Cheval

LE MONDE | Par 

"Ensemble d'avions en carton collé", d'Hans-Jörg Georgi (vers 2010).

Parmi les nombreuses inscriptions que Joseph Ferdinand Cheval, dit le Facteur Cheval, a tracées en divers points de son Palais idéal, à Hauterives, figure celle-ci, en forme de défi : « Au champ du labeur, j’attends mon vainqueur ». Bruno Decharme et Antoine de Galbert pourraient la faire leur. Le premier, cinéaste, a fondé en 1999 la collection Abcd, qui est l’une des principales dans son domaine, celui que Jean Dubuffet désignait du terme impropre – mais passé à la postérité – d’art brut. Abcd signifie du reste « art brut connaissance & diffusion ». Enquêtant, visitant, accumulant, interviewant et filmant, il ne cesse de nourrir cet ensemble, dont une partie a été montrée l’hiver 2014-2015 à la Maison rouge. Laquelle est la création, en 2004, d’Antoine de Galbert, autre collectionneur obsessionnel et boulimique. L’art actuel, celui des marginaux et des autodidactes, celui aussi des cultures tenues jadis pour « primitives » le captivent également.

Autisme ou maltraitance, la grande confusion de l’Aide sociale à l’enfance

ELSA MAUDET 

L’avocate Sophie Janois n’hésite pas à parler d’«erreur judiciaire».Sa cliente, Aurélie (1), s’est vu retirer ses trois enfants lundi matin au motif qu’elle serait responsable de leurs troubles du développement. L’un d’eux a pourtant été diagnostiqué autiste et il existe une forte suspicion d’autisme sur les deux autres. Ils seraient donc atteints de troubles neurologiques, sans lien avec leur éducation.

Placements abusifs d'autistes : «En France, on n’a plus le droit d’avoir des enfants différents ?»

ELSA MAUDET 


Lorsqu’elle décroche le téléphone, Sophie (1) a une petite voix. En Isère, une femme qu’elle aide depuis un moment vient de remettre ses trois enfants à l’Aide sociale à l’enfance pour un placement. L’un a été diagnostiqué autiste et de forts soupçons d’autisme pèsent sur les deux autres. «Ils lui ont arraché ses enfants», lâche-t-elle. La situation lui rappelle sa propre histoire : il y a quelques années, le centre d’action médico-sociale précoce (CAMSP) qui suivait son fils, de 7 ans et demi aujourd’hui, repère chez lui des «carences psycho-affectives». Sophie n’est pas d’accord avec cette accusation et s’interroge : et s’il était autiste ?

Les placements abusifs d'enfants autistes, le scandale qui monte

ELSA MAUDET 


L’avocate Sophie Janois n’hésite pas à parler d'«erreur judiciaire». Les trois enfants de sa cliente, Aurélie (1), lui ont été retirés lundi matin au motif qu’elle serait responsable de leurs troubles du développement. L’un d’eux a pourtant été diagnostiqué autiste et il existe une forte suspicion d’autisme sur les deux autres. Ils seraient donc atteints de troubles neurologiques, sans lien avec le mode éducatif. Face à ce qu’elles dénoncent collectivement comme un scandale, plus de cent associations se sont mobilisées pour dénoncer les «placements abusifs» d’enfants autistes, dont le cas d’Aurélie ne serait que le dramatique révélateur.

mardi 11 août 2015

Les corps déficients sublimés par Alain Platel

LE MONDE Par 




Longtemps, le chorégraphe et metteur en scène belge Alain Platel a refusé d’évoquer son passé d’orthopédagogue. Impression de rallier des mondes diamétralement opposés ? De brandir des références qui parasitent la vision de ses pièces ? « Je ne voulais surtout pas voir les relations qui existaient entre mes études de jeunesse et mes spectacles, dit-il. Je les niais. Ce n’est que peu à peu que j’ai réalisé combien c’était imprégné dans mon corps et mon travail. Mais je n’en parle vraiment que depuis dix ans. » Voilà pourtant trois décennies que Platel a choisi le spectacle. Entre sa passion pour l’orthopédagogie et la scène, qui survient presque par hasard au gré de performances avec des amis, il décide, poussé par « l’intérêt des théâtres », de créer sa compagnie les Ballets C de la B en 1984.

Que voit-on dans les pièces de cet homme paradoxalement doux et déchiré ? Des êtres marginaux, malmenés, des corps cassés, transpercés de pulsions aiguës, des créatures qui se flairent et se frottent pour survivre. Depuis ses premiers succès comme Bonjour Madame, comment allez-vous aujourd’hui, il fait beau, il va sans doute pleuvoir, et cætera (1993) jusqu’à Gardenia (2010) en passant par Tous des Indiens (1999), Alain Platel, attentif aux matraqués de tous bords, qu’il s’agisse de transsexuels ou d’enfants-soldats, raffine un travail pétri de souffrance mentale et physique. Au fil du temps, au plus près d’une réalité sociale de plus en plus fracassée, il resserre l’étau sur une humanité éreintée qui s’échine à rester debout.

Hikikomori, à intégrer dans le DSM ?




Hikikomori. Ce terme japonais désigne un sujet affecté par un trouble du comportement (ou ce trouble lui-même) marqué par un « retrait social » : souvent jeunes, voire en âge d’obligation scolaire, les intéressés tendent à se confiner dans leur chambre, décrocher de tout cursus scolaire, universitaire ou professionnel, en réduisant de manière drastique leurs contacts sociaux. Concernant surtout des adolescents ou des jeunes adultes vivant dans des pays développés et à hauts niveaux de revenus (Australie, États-Unis, Europe, Japon...), cette problématique a reçu diverses appellations, venues généralement du Japon ou des États-Unis: « freeter », « otaku », « hikikomori », « slacker », « twixter », « adultolescent » (désignant, conformément à son étymologie transparente, des sujets s’attardant chez leurs parents sans rechercher une autonomie financière), « Tanguy » (en France, par allusion au célèbre film d’Étienne Chatiliez) ou encore « ney », non-engaged youth, évoquant à Hong-Kong (Chine) des jeunes refusant de s’engager dans une quête d’indépendance financière et sociale et se contentant de demeurer sans emploi et sans aucune formation.

Un théâtre qui libère la parole

EUGÉNIE BARBEZAT 11 AOÛT, 2015

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Julien Jaulin/hanslucas
C’est un petit jardin, entouré de logements sociaux parisiens. Depuis une quinzaine d’années, les ateliers du Chaudron s’y installent chaque été.
Au programme, confection de masques, maquillage et histoires inventées ensemble, qu’ils interprètent chaque jour en fin d’après-midi. Sous un barnum au toit rayé bleu et blanc, une dizaine de bambins s’affairent à coller patiemment sur des matrices en terre glaise qu’ils ont sculptées les jours précédents plusieurs couches de lamelles de papier journal trempées dans une colle réalisée à partir de farine et d’eau… Une fois secs, peints et habillés de tissus, les masques d’animaux, de diable et autres personnages imaginaires seront investis par leurs créateurs, ou par d’autres qui se les approprieront le temps d’une courte pièce jouée dans la foulée.
Certains enfants arrivent par grappes, d’autres seuls ou accompagnés par un parent. À chacun, Tanith explique la marche à suivre ou propose de poursuivre le travail commencé la veille. Avec Lara, ils peuvent compléter la grande fresque peinte sur un bandeau de carton ou réaliser un dessin individuel qu’ils emporteront chez eux. « De plus en plus d’enfants souhaitent rapporter leurs œuvres à la maison, c’est bon signe, cela veut dire qu’ils donnent de la valeur à leurs productions », remarque Tanith. Dans le même esprit, certains masques seront exposés lors des portes ouvertes des ateliers d’artistes de Ménilmontant.
Ici, ni horaire fixe, ni inscription, le rendez-vous est implicite. La responsable de l’association a obtenu de ses partenaires financiers qu’ils renoncent à exiger le « fichage » des participants. « C’est trop intrusif, explique Tanith, c’est une démarche contraire à l’esprit des ateliers, qui cultivent l’autonomie et la liberté des enfants. » Chacun est accueilli en tant qu’individu. Jamais il ne sera demandé de peindre en cadence comme on marcherait au pas.

Le banquet des cheveux blancs

CÉCILE BOURGNEUF 
Pendant l’été, Libération délocalise régulièrement son live dans des lieux de loisirsde culture, de rencontre, de passage...
Ils font partie des «oubliés des vacances». Parmi la moitié des Français qui ne part pas l'été, les retraités sont nombreux. Pour leur permettre de s'échapper de leur quotidien le temps d'une journée, le Secours populaire organise, comme chaque année depuis onze ans, un «Banquet des cheveux blancs» à Paris. Une idée née après la canicule de 2003 qui avait révélé l’extrême solitude de nombreux seniors.
400 Franciliens partent donc ce mercredi de la capitale pour une balade en Bateau-Mouche sur la Seine avant d’aller déjeuner – et danser – dans la mythique guinguette «Chez Gégène» des bords de Marne, à Joinville-le-Pont (Val-de-Marne). 

Viols : beaucoup de silences, peu de sentences

JÉRÉMIE LAMOTHE ET SOFIA FISCHER 

Manifestation lors du «jour de la femme», à Paris, le 8 mars 2015.
Manifestation lors du «jour de la femme», à Paris, le 8 mars 2015. (Photo Loïc Venance. AFP)

DÉCRYPTAGE

Entre des démarches pénibles et un sentiment de honte ou d’isolement, seules 10 % des victimes se signalent aux autorités. Avant, le plus souvent, un classement sans suite.


lundi 10 août 2015

Colloque des 39 au Sénat le 09 septembre de 13h30 à 18h00.

Dans le cadre de l’examen du projet de modernisation de la loi de santé par le Sénat en septembre, projet adopté en première lecture à l’assemblée nationale et après l’audition du 06 juillet au Sénat d’une délégation composée de membres des 39, du Fil Conducteur et de patients, ainsi que des actions et contributions auprès des commissions parlementaires depuis le meeting du 01 novembre 2014,

le collectif des 39 organise et anime un colloque le 09 septembre après-midi au Sénat, colloque parrainé par Aline Archimbaud, sénatrice du groupe écologiste, afin de présenter les arguments critiques dans cette loi relatifs à la psychiatrie, au médico-social, à la prise en compte des patients et faire part de propositions pour continuer à défendre une hospitalité pour la folie auprès des parlementaires et des journalistes qui répondront à notre invitation.

Le MIT aurait trouvé un élément commun à toutes les langues du monde

 

On connaît le MIT pour ses recherches sur la technologie mais ce ne sont pas les seules qui y sont menées. En effet, un projet de l’institut a récemment eu pour but de rechercher un élément commun à toutes les langues que parlent les êtres humains à travers le monde.

Et ils ont trouvé un excellent candidat pour cela, un élément tellement utilisé qu’il en est inconscient : la distance entre deux mots qui doivent être reliés. Par exemple, un nom et un adjectif qui le qualifie seront amenés à être plus proches dans une phrase et ce quelle que soit la langue concernée.


France culture - Y a-t-il un nouveau malaise adolescent ?

Du Grain à moudre

Du Grain à moudre

Syndiquer le contenupar Hervé GardetteLe site de l'émission
Emission Du Grain à moudre
du lundi au jeudi de 18h20 à 19h Durée moyenne : 39 minutes
Ecoutez l'émission39 minutes
23.09.2014 - 18:20
Autant le fait d’avoir des enfants peut séparer certains couples d’amis, pour cause de discorde sur les méthodes d’éducation, autant le fait d’avoir des ados peut au contraire contribuer à renforcer les liens amicaux. Un besoin de se serrer les coudes, une solidarité entre adultes face à ce monde étrange, que nous avons pourtant traversé, mais que nous ne comprenons déjà plus : celui de l’adolescence.
Michèle Barzach © RADIO FRANCE
C’est tout l’intérêt des résultats de l’enquête que publie l’UNICEF France ce mardi que de nous éclairer sur ce que c’est qu’être un ado aujourd’hui. Nous éclairer…et surtout nous alerter. Car la jeunesse française est en souffrance, nous dit l’organisation. « Le grand malaise » : c’est d’ailleurs le titre de cette enquête, remise ce matin à la secrétaire d’État à la famille.

[...] Invité(s) :
Michèle Barzach, présidente de l'UNICEF France
Jocelyn Lachance, anthropologue, chercheur postdoctoral à l'université de Pau,membre du comité scientifique de l'Observatoire Jeunes et Sociétés de Québec


Joseph Beuys panse les plaies de la nature

LE MONDE |  | Par 


ANNE-GAËLLE AMIOT

Joseph Beuys ou la mythologie de la médecine : peu d’œuvres sont, au XXe siècle, à tel point saturées de références aux blessures et aux manières de les guérir, que ces blessures soient infligées au corps de l’artiste, à la société ou à la nature. Et peu de vies sont à tel point marquées par des histoires de plaies et de guérisons répétées par l’artiste – histoires emblématiques et incertaines, qui apparaissent de façon elliptique ou explicite dans sa création.


A commencer par celle-ci : Beuys aurait entrepris des études de médecine. Or, s’il est certain que son intérêt pour les sciences naturelles s’est manifesté dès son enfance, les circonstances n’étaient pas favorables à de telles études. Né en 1921 à Krefeld, il obtient l’Abitur – le baccalauréat – au printemps 1941. A cette date, dans le IIIe Reich, le destin d’un homme de 20 ans ne fait aucun doute. Si Beuys, comme on le lit souvent, aspirait alors en effet à de telles études, il ne s’en enrôle pas moins dans la Luftwaffe l’année suivante, peut-être pour éviter pire affectation.

William Shakespeare fumait-il du cannabis ?

Le Monde Blogs 
Le dramaturge William Shakespeare (gravure de Martin Droeshout)
Le dramaturge William Shakespeare (gravure de Martin Droeshout)
« Cette époque est désaxée », écrivait William Shakespeare dans Hamlet (Acte I, scène 5), et ça pourrait bien être sous l'empire du cannabis. Une étude sud-africaine du South Africain Journal of Science indique que des traces de cannabis ont été détectées dans quatre pipes de terre cuite retrouvées dans le jardin du dramaturge, à Stratford-upon-Avon, en Angleterre.

Si les échantillons ont été fournis par la « Shakespeare Birthplace Trust » et qu'ils proviennent du jardin du dramaturge, rien ne dit qu'elles lui ont appartenu, ni qu'il fut le seul à pouvoir les utiliser. Mais il n'en fallait pas plus pour relancer une vieille théorie selon laquelle l'auteur de Beaucoup de bruit pour rien aimait trouver son inspiration dans certaines substances.

Clubhouse : troubles psychiques, leur nouvelle "maison"





Résumé : Le Clubhouse a pendu sa crémaillère. Un tout nouvel espace, à Paris, qui accueille 150 membres avec des troubles psychiques et leur propose des ateliers qui visent l'insertion professionnelle et restaurent la confiance en soi. Unique en France ! 

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Au 7 rue de Lunéville, une ruelle pavée du 19ème arrondissement de Paris. Une cuisine, des odeurs de fumet, des rires, des conversations sur la terrasse... Une "maison" pleine de vie. Une maison où l'on accueille, on accompagne, on valorise des personnes qui, d'ordinaire, se heurtent aux préjugés, de manière parfois violente. C'est un "Clubhouse", comme il en existe partout dans le monde et si peu en France. Un seul en réalité, à Paris.

350 clubhouses dans 30 pays

Né à New York en 1948, ce modèle offre un lieu d'activités de jour non médicalisé, créé pour et avec des personnes fragilisées par des troubles psychiques tels que la bipolarité, la schizophrénie et la dépression sévère. Ce sont des "membres" et non des patients ! La philosophie d'un clubhouse s'appuie sur les besoins et souhaits et non sur les faiblesses. Elle est fondée sur la conviction que le potentiel inexploité de chacun peut être développé collectivement dans une ambiance de compréhension, de participation et de partage amical. On dénombre près de 350 clubhouses dans 30 pays (de l'Italie au Népal en passant par l'Ouganda et les Etats-Unis) avec partout des résultats probants en termes de qualité de vie et d'insertion.