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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

jeudi 11 décembre 2014

Des mineurs handicapés mentaux attachés et enfermés

SUISSE  Par Marie Nicollier 12.12.2014 

Le Canton veut interdire le recours aux mesures de contrainte sur les enfants.
Un jeune homme a été attaché à son lit pendant la sieste. L'association Solidarité-Handicap mental mène une guerre de longue date contre toutes les mesures de contrainte.
Un jeune homme a été attaché à son lit pendant la sieste. L'association Solidarité-Handicap mental mène une guerre de longue date contre toutes les mesures de contrainte.
Image: CORBIS
«Nous avons appris cette année l’existence d’un jeune homme attaché sur les toilettes, attaché à la table, attaché à son lit, attaché pendant la sieste et, le reste du temps, enfermé. Son crime? Des troubles du comportement que l’institution n’arrive ni à comprendre ni à gérer. Dans ce canton, il n’y a pas une mais plusieurs situations de mineurs mentalement handicapés qui sont enfermés. Je dirais trois ou quatre.»

La foire au cancre







Dans une classe des enfants jouent aux cancres pour le plaisir de tous et le leur en premier lieu



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Alcool en France : un bilan trouble-fêtes ?

13/12/2014




Paris, le samedi 13 décembre 2014 – Au printemps, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) publiait un rapport très complet sur la consommation excessive d’alcool dans le monde et rappelait qu’à la différence de ce qui s’observe pour la très grande majorité des enjeux sanitaires, ce sont les pays riches qui connaissent les niveaux de consommation les plus élevés. Cette situation repose dans les états occidentaux sur une certaine banalisation de l’alcool et tout au moins sur un refus de reconnaître l’ampleur des méfaits qui y sont liés. Pourtant ces derniers sont très largement partagés et concernent toutes les sphères de la société comme l’a mis en évidence sur notre site un récent sondage révélant que 64 % des professionnels de santé estiment compter dans leur entourage professionnel un confrère connaissant une consommation d’alcool délétère pour son activité, dont 40 % sont totalement convaincus d’un tel fait.
Cependant, le plus grand silence prévaut sur le sujet et la possibilité de mettre en place des contrôles systématisés chez les professionnels de santé n’est jamais ouvertement évoquée et toujours controversée. D’aucuns jugent néanmoins que l’année 2014 pourrait marquer un tournant décisif, notamment parce que la prise en charge de l’alcolo-dépendance semble enfin pouvoir s’émanciper de dogmes qui ont longtemps grevé son efficacité et favorisé le refus de la société de s’intéresser à la question de l’alcool.
Tel est tout au moins le bilan que proposent le docteur William Lowenstein président de Sos Addictions et le professeur Jean-Christian Farcot vice-président du comité de soutien de l’organisation. Ils estiment que plusieurs faits déterminants pourraient faire de l’année qui s’achève une étape révolutionnaire, à conditions cependant que ce mouvement imprègne l’ensemble de la société pour une prise de conscience généralisée.
Par les Drs William Lowenstein*et Jean-Christian Farcot**
À la fin de l’année, nous connaitrons bien plus précisément le nombre de voitures brûlées dans chaque ville que le nombre de comas éthyliques dans chaque service d’urgences.
Nous sommes en France, principal producteur mondial de vin avec des milliards de litres produits chaque année. Malgré les 49 000 morts prématurés par an liées à l’alcool, malgré les 3,5 millions de Français en difficulté avec leur consommation, malgré l’augmentation des ivresses (et binge-drinking) chez les adolescents et jeunes adultes, notre train de sénateur ne s’accélère guère en direction d’une mobilisation générale à décréter pour combattre cette catastrophe sanitaire et sociale à laquelle nous nous sommes si docilement, si culturellement habitués.


"Carte de secours" pour sans abris : le ministre dénonce un dispositif contraire à l’éthique

05/12/2014


Marseille, le vendredi 5 décembre 2014 – Nous évoquions dans ces colonnes mercredi la polémique suscitée à Marseille par une initiative du Samu Social. Ce derniers proposait aux sans abris d’épingler à leur vêtement (et de façon visible) une carte permettant de les identifier, rappelant leur numéro de sécurité sociale et faisant état de leur groupe sanguin, voire de leurs antécédents de maladies chroniques. Un tel dispositif était notamment destiné à faciliter la prise en charge en urgence de ces patients, pour lesquels le recueil d’informations fiables est souvent très difficile. Le hic : le logo utilisé pour cette carte de secours, un triangle jaune a mis le feu aux poudres. Il n’en a pas fallu plus que pour qu’un collectif de sans abri affirme que cette carte rappelait « les heures les plus sombre de notre histoire ».

Des condamnations mais pas de réponses

Dans le sillage de ce groupement, baptisé « Le jugement dernier », les critiques ont été quasiment unanimes. Toutes les associations intervenant auprès des plus démunis se sont totalement désolidarisées de cette initiative du Samu Social. « Il y a un problème de confidentialité, de stigmatisation, cela va à l’encontre de tout le travail de rue que l’on fait », a ainsi regretté auprès de l’AFP le responsable de la mission de rue de Médecins du Monde à Marseille Raymond Negren, tandis qu’un praticien de l’association, Pierre-François Pernet ajoutait : « L’exercice de la médecine, même dans la rue, respecte l’éthique et le secret médical qui est dû aux SDF comme aux autres ». 

Burn-out : stress professionnel ou dépression ? Aucun examen ne permet de le diagnostiquer

Par  Professeur de psychiatrie 09-12-2014 

Des députés veulent que le burn-out soit reconnu comme maladie professionnelle prise en charge par l'entreprise. Pour cela, encore faudrait-il pouvoir mettre un nom sur cette pathologie. Le syndrome d'épuisement professionnel reste encore aujourd'hui très difficile à identifier, comme nous l'explique le psychiatre Antoine Pelissolo.


Un salarié sur quatre serait touché par un problème psychologique lié au travail (SIPA)

On fait souvent le reproche aux psychiatres, notamment à propos du fameux DSM américain, d’abuser des classifications et d’inventer des pathologies qui n’en sont pas. 

Pourtant, nous voilà ici devant un diagnostic connu du grand public et même revendiqué par beaucoup, mais sans définition médicale consensuelle. Le burn-out en tant que tel n’existe pas dans les classifications psychiatriques, alors que des députés demandent sa prise en charge comme une maladie professionnelle.

«Dans quel état mental étiez-vous le 1er novembre à 16 h 36 ?»

8 DÉCEMBRE 2014


Ah, quel beau monde que celui que nous propose la psychiatrie high-tech ! Alors que la bonne vieille psychiatrie humaniste s’épuise, entre le manque de moyens et la fatigue de ceux qui la porte, voilà qu’arrive la psychiatrie de demain, portée par les labos, les chercheurs, et le monde virtuel.
Et, pour le moins, cette nouvelle venue est fière d’elle. Ainsi, c’est avec beaucoup de sérieux que la Fondation FondaMental - qui vante la recherche en santé mentale dans une grande proximité avec les industriels - vient de remettre ses prix, baptisés Marcel-Dassault 2014. Elle les a décernés à deux chercheurs qui travaillent sur l’utilisation des technologies dans les troubles mentaux, Joël Swendsen et Philippe Courtet.
Psychiatre et directeur de recherche au CNRS à Bordeaux, Joël Swendsen se présente comme «expert dans les technologies mobiles et objets connectés pour les troubles mentaux sévères», tels que la schizophrénie, les troubles de l’humeur, les troubles anxieux et les addictions. L’homme ne doute pas. Interrogé par le magazine Sciences et avenir sur l’intérêt des technologies mobiles, il répond : «Je vais vous poser une question simple : dans quel état mental étiez-vous le 1er novembre 2014 à 16 h 36 ? Bien évidemment, vous ne pourrez pas répondre à cette question. Et vous ne pourrez pas non plus me dire ce que vous ressentiez deux heures plus tôt, voire quatre heures plus tôt dans la même journée… Votre smartphone, lui, pourra fournir cette information, à condition de l’avoir enregistrée via une application.»

Plus de personnes âgées en Ehpad, mais aussi plus dépendantes

08.12.2014


Près de 700 000 personnes âgées, aux trois quarts des femmes, vivaient dans un établissement d'hébergement spécialisé fin 2011, une hausse de 5,5% depuis 2007, selon une étude que la Drees consacre à ces populations âgées souvent suivies par les médecins généralistes. La grande majorité de ces 693 000 personnes vivent dans des établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad): c'est le cas de 573 600 d'entre elles fin 2011, soit 16 % de plus qu'en 2007. Cette augmentation s'explique par la progression du nombre d'Ehpad de 2007 à 2011. Les logements-foyers accueillent environ 102 400 personnes, soit 15 % des personnes âgées hébergées en institution, précise la Drees.

mercredi 10 décembre 2014

Vidéos des débats du meeting du collectif des 39 du 1er Novembre 2014






Les vidéos accessibles ici ...

 
 

MANIFESTATION LE 12 DECEMBRE A 14H DEVANT LE MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES CONTRE LA RE-ARCHITECTURE DES METIERS DU SOCIAL

TRAVAIL SOCIAL : PARTICIPONS A L AVENIR DE NOS METIERS

   Lors de la Journée Debout pour nos métiers, le 22 novembre, environ 500 personnes étaient réunies pour reprendre la parole sur refonte des métiers du social et l'avenir du Travail Social. Le rapport définitif de cette réa-architecture va être voté à la CPC le 15 décembre prochain sans concertation avec les acteurs concernés. 

Psychiatrie : les « oubliés » de la douleur traités à Lyon


20 millions de Français souffriraient de douleurs chroniques plus ou moins accentuées. Dont l’origine, dans certains cas, demeure inexpliquée. Unique en France, le centre antidouleur spécialisé en psychiatrie de l’hôpital Saint-Jean-de-Dieu contribue à résoudre une partie de l’énigme.
Douleur en psychiatrie
L’Hôpital Saint-Jean de Dieu, à Lyon, héberge l’unique centre français de traitement de la douleur en psychiatrie. ©Anny Dulac
La notion de douleur colporte son lot d’idées reçues contre laquelle la médecine n’a de cesse de se battre et d’évoluer. « On prétendait, il y a 30 ans à peine, que les nourrissons ne souffraient pas », rappelle ainsi Nathalie Aulnette. La directrice de la Fondation APICIL, organisme dédié au financement de la lutte contre la douleur, illustre tout le chemin parcouru vers la reconnaissance de la souffrance comme une pathologie à part entière.
Traitement douleur psychiatrie





Élections dans la fonction publique : la CGT reste numéro un à l’hôpital

 09/12/2014

Plus d’un fonctionnaire sur deux s’est rendu aux urnes le 4 décembre. Le taux de participation s’élève à 52,3 % dans la fonction publique d’État, à 54,9 % dans la fonction publique territoriale et à 50,1 % dans la fonction publique hospitalière, selon des résultats publiés ce mardi.
Le classement des organisations syndicales reste le même qu’en 2011, date du dernier scrutin.
À l’hôpital, la CGT conserve sa position de leader avec 32,1 % des voix, tout en enregistrant une légère baisse (-1,5 %). Suivent la CFDT et FO, en légère progression et au coude à coude avec 24,8 % et 23,8 % des suffrages. Solidaires recueille 8,5 % des voix. L’UNSA, la CFTC, laCGC, FA FP et FGAF sont à moins de 5 %.

mardi 9 décembre 2014

L'emploi du temps des infirmiers passé au crible

 par 
Horaires atypiques, travail de nuit, charge de travail importante, intensité des postes... Tels sont les sujets sur lesquels s'est penchée la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) dans son document de travail portant sur l'emploi du temps des infirmières et infirmiers du secteur hospitalier.
planning emploi du temps infirmières
Quid du planning des infirmiers du secteur hospitalier
La Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) fait le bilan, dans un document de travail, de l'emploi du temps des infirmières et infirmiers du secteur hospitalier. Pour réaliser cette étude qualitative, 63 infirmières exerçant dans 10 établissements de santé de taille, de statut et de localisation différentes ont été interrogées sur leur rythme de travail et le contenu de leurs journées de travail.


Parmi les fous Une histoire sociale de la psychiatrie au XXe siècle

Liens Socio

Parmi les fous
Benoit MajerusParmi les fous. Une histoire sociale de la psychiatrie au XXe siècle, PU Rennes, coll. « Histoire », 2013, 305 p., ISBN : 978-2-7535-2180-3.
Notice publiée le 03 mars 2014

PRÉSENTATION DE L'ÉDITEUR

Pendant des décennies, l'histoire de la médecine était l'histoire des médecins. Au fil du temps, les institutions médicales (hôpitaux, écoles...), puis le personnel soignant ont commencé à faire partie du récit. Sans se focaliser exclusivement sur le patient, il s'agit néanmoins de le faire (r)entrer dans le récit historique, non pas en tant que 'victime' d'un pouvoir psychiatrique tout-puissant, mais en tant qu'acteur.

Hôpitaux de Saint-Maurice : la justice déclare nulle la plainte du directeur contre le Dr Péquignot

08/12/2014

La plainte pour diffamation publique déposée par Denis Fréchou, directeur des Hôpitaux de Saint-Maurice (Val-de-Marne), à l’encontre du Dr Renaud Péquignot, chef du service de médecine et réadaptation de l’établissement, a été déclarée nulle par le tribunal de grande instance de Créteil, vendredi dernier.
La constitution de partie civile demandée par M. Fréchou a été jugée irrecevable par la 11e chambre du tribunal.

Satisfaction

« J’ai toujours été confiant face à cette plainte grotesque, confie le Dr Péquignot ce lundi au "Quotidien". Même si je suis satisfait que la justice ait tranché en ma faveur, je ne peux que regretter le temps considérable perdu depuis le début de cette affaire, voilà dix mois, temps que je n’ai pu passer auprès de mes patients. »

La conscience, sculpture neuronale

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Qu’est-ce que la conscience ? L’intérêt prononcé de Nobels en fin de carrière pour cette question vertigineuse a pu faire dire à certaines mauvaises langues qu’il était peut-être un marqueur de sénilité. Rien de tel chez Stanislas Dehaene, titulaire de la chaire de psychologie cognitive expérimentale au Collège de France. Après La Bosse des maths  (1996) et Les Neurones de la lecture (2007), tous deux parus chez Odile Jacob, il élargit logiquement l’ambition de son exploration du monde mental. Et dans la lignée de son mentor Jean-Pierre Changeux, auteur de L’Homme neuronal (Fayard, 1983), il propose un livre qui mérite lui aussi de figurer sur la table de chevet de tout honnête homme ou femme intéressé(e) par les processus de la pensée.

lundi 8 décembre 2014

Mathieu Simonet, avocat de l’écriture à l’hôpital

LE MONDE SCIENCE ET TECHNO |  | Par 

« Pour une fois, on n’a pas regardé ma maladie, déjà omniprésente, on a vu bien au-delà. » C’est ainsi que, d’une voix chuchotée, Isabelle Lauberthe, terrassée par le locked-in syndrome (paralysie totale) il y a six ans, parle de cette expérience, celle d’avoir raconté son adolescence. Cette femme de 40 ans a participé au projet de Mathieu Simonet. L’idée de cet écrivain et avocat : proposer à 1 000 patients des 37 hôpitaux de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP) d’écrire, sur des carnets, un texte à propos de leur adolescence. « Une expérience bouleversante qui a fait resurgir de nombreux souvenirs agréables, la période où j’étais valide, et d’autres moins », nous raconte avec émotion Isabelle Lauberthe, tétraplégique, qui a écrit grâce à un clavier virtuel.

S’il voulait initialement monter ce projet dans un hôpital psychiatrique – où son père a séjourné l’année de sa naissance –, Mathieu Simonet, dont les livres sont publiés au Seuil, s’est finalement tourné vers l’AP-HP. A l’issue de nombreuses réunions, le feu vert a été donné. Un référent a été désigné pour chacun des 37 établissements. Piloté par Aude Marlier-Sutter, responsable du pôle « culture et bien être », le projet fera l’objet d’une journée de présentation jeudi 11 décembre. Au total, 200 salariés de l’AP-HP y ont participé.

Des patients de l’AP-HP racontent leur adolescence

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Ecrire sur son adolescence lorsque l’on est hospitalisé : c’est ce que l’écrivain et avocat Mathieu Simonet a proposé à 1000 patients des 37 hôpitaux de l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), en leur confiant des carnets. Une partie de ces textes va être publiée dans Carnet37, un recueil diffusé gratuitement. L’intégralité des témoignages sera publiée sur le site du projet, de façon anonyme, chaque carnet étant numéroté. Ce projet sera présenté lors d’événements tout au long de la journée du jeudi 11 décembre.

« Cette zone de l’incompréhension »


Pour cet homme de 60 ans, l’un des cinq patients du service de psychiatrie adulte (hôpital de jour) à la Pitié-Salpêtrière qui a accepté d’écrire sur son adolescence, c’est « une façon d’exister ».

Des infirmières à têtes chercheuses

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C’est une belle journée d’échanges entre chercheurs, avec communications à la tribune, séquences de questions-réponses avec la salle, discussions animées aux pauses café... Mais il flotte une atmosphère singulière, rafraîchissant mélange d’enthousiasme et d’émotions. « Généralement, nous sommes les petites mains de la recherche. Là, c’est nous qui organisons, qui recrutons les patients. Nous sommes fières », souligne ainsi Fabienne Delestre, diététicienne à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (Paris) venue présenter Hypnodiet, une étude qui va évaluer les effets de l’autohypnose chez des personnes obèses souffrant d’impulsivité alimentaire.

Le 28 novembre, dans l’amphithéatre flambant neuf de l'Institut du cerveau et de la moelle épinière de la Pitié-Salpêtrière, c’est la recherche infirmière et paramédicale qui était à l’honneur, lors d’une journée organisée par l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (APHP). L’occasion de découvrir une génération décoiffante de jeunes chercheurs et surtout chercheuses au parcours atypique, précédemment infirmiers, diététiciens, kinésithérapeutes…

Flux migratoires des médecins : afflux de médecins roumains en MG et psychiatrie

Medscape France Jacques Cofard 08 décembre 2014

Le Conseil national de l'Ordre des médecins (CNOM) vient de rendre public une étude sur un sujet sensible, la trajectoire professionnelle des médecins nés à l'étranger. Baptisé « Les Flux migratoires et trajectoires des médecins » [1], cette enquête ne s'attache pas tant à étudier les trajectoires des médecins étrangers, que des médecins nés à l'étranger. D'ailleurs, note le CNOM au hasard de ce rapport« 44,2% de ces médecins sont de nationalité française et 31,2% sont naturalisés français ».

Santé mentale et malnutrition : redonner la force de se battre

StarAfrica par: PR Newswir06/12/2014
Plus de onze mois après le début de l'intervention d'urgence pour venir en aide aux réfugiés de République centrafricaine (RCA) à l'est du Cameroun, l'action de MSF se poursuit. Cette population demeure fragile et de nombreuses personnes souffrent de détresse psychologique.
A Batouri et Garoua-Boulaï, le traitement médical classique de la malnutrition chez les enfants va de pair avec un accompagnement psychosocial. Cette prise en charge multidisciplinaire, qui inclut les activités de santé mentale pour les patients malnutris et leurs familles, favorise le rétablissement des jeunes enfants.
Entretien avec Mira Demachkié, psychologue et responsable de l'activité de santé mentale.


dimanche 7 décembre 2014

Perspectives Psy

Varia

Les labyrinthes de la souffrance psychique

Georges Gachnochi et ses compagnons d’écriture, Jacques Fortineau, Bianca Lechevalier et Ouriel Rosenblum, nous proposent d’entrer dans les labyrinthes du discours et de la souffrance psychique installés chez l’enfant en période post-traumatique. Ils éclairent les traces que laisse un événement ou une situation traumatique, et détaillent les voies par lesquelles elles se lèguent, libres ou interdites...

Libres cahiers pour la psychanalyse

Contraintes


Qu’elle vienne de l’extérieur ou de l’intérieur, la contrainte s’impose au sujet comme une volonté qui veut le soumettre. À l’origine, la névrose obsessionnelle constitue, aux côtés de l’hystérie, l’un des modèles puissants du conflit intrapsychique : le patient est aux prises avec des pensées contradictoires qui colonisent sa psyché et entraînent une symptomatologie parfois épuisante. Une nécessité impérieuse convoque, chaque fois qu’un indice de désir surgit, un commandement contraire dont la dimension punitive est évidente.
Au-delà de la névrose, la contrainte revêt aujourd’hui d’autres formes et produit d’autres effets. Les idées obsédantes génèrent des conduites addictives ou compulsives impossibles à maîtriser et trahissent vis-à-vis de l’environnement une dépendance toxique dont le caractère tyrannique et cruel se révèle à la mesure de la souffrance psychique.
« Réprimer la contrainte », voilà la tâche que Freud assigne à l’analyse pour permettre l’accès à un peu plus de liberté !

Champ psy Le corps au travail

Le travail ne fait en général pas l’objet d’un traitement spécifique de la part des psychanalystes. Tantôt rangé du côté de la réalité matérielle (par opposition à la vie fantasmatique), tantôt assimilé à un décor sur lequel pourrait se rejouer la névrose infantile, le travail ne trouve sa place dans la cure que de manière secondaire. Pourtant il s’impose de plus en plus dans la pratique analytique...

Prendre la mesure de l’humain





n° 95, 2014/3

Les travailleurs sociaux entre certification et professionnalisation… une formation impossible ?

Nous avions consacré notre numéro 56 d’octobre 2004, coordonné par P. Sanchou, P. Teil et D. Turrel, à « La formation en questions ». Dix ans après, nous reprenons ce thème essentiel pour la galaxie des travailleurs sociaux qui s’est multipliée, venant questionner le devenir du social et, dans cette société en pleine mutation qui vient mettre à la question l’insu, l’impossible de toute transmission,...
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