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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

dimanche 21 septembre 2014

MyHospiFriends : le réseau social à l'hôpital

CAMILLE GÉVAUDAN

Pourquoi ne l’ont-ils pas appelé «Mes hôpitamis» ou même «Résôpital» ? On aurait ainsi mieux compris le principe de ce nouveau réseau social,MyHospiFriends, pourtant made in France. Après plusieurs mois de développement, il ouvre officiellement ce lundi auprès des patients des quatre Hôpitaux Universitaires de l’Est Parisien : Saint Antoine, Armand Trousseau, Rothschild et Tenon.

Assurance maladie : les Suisses lorgneraient-ils vers le modèle français ?

22.09.2014

L’assurance maladie va-t-elle essaimer en Suisse ? C’est en tout cas le sens d’un projet soumis au vote de la population helvétique, dimanche prochain. Suggérée par la gauche, la proposition prévoit la création d’une caisse d’assurance maladie d’État, un peu sur le modèle français, entraînant une reconfiguration du système basé sur des assurances privées. Actuellement, tout résident suisse, y compris étranger, doit s’assurer pour les soins médicaux de base, auprès de l’une des 61 caisses maladies. Individuelles et indépendantes des revenus, les cotisations varient en fonction de l’âge, de la région du domicile, de la caisse maladie choisie… Elles peuvent toutefois être allégées moyennant une limitation du choix du médecin ou une franchise élevée.

Gérontopsychiatrie : chronique d’un essor annoncé

19/09/2014

« À l’instar de la psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, il est apparu qu’il existait des spécificités cliniques, psychopathologiques, et par la suite de prise en charge, de traitement et d’évolution, liées à l’âge » explique le Dr Cécile Hanon (coordinatrice d’un ouvrage collectif sur la psychiatrie du sujet âgé)[1]. Schématiquement, le champ de la gérontopsychiatrie concerne à la fois les « pathologies psychiatriques évoluant avec l’avancée en âge » (à peu près tout le spectre de la nosographie habituelle !) et celles «apparaissant plus tardivement » (comme les aspects psychiatriques des troubles d’involution cognitive). Mais comment définir objectivement le vieillissement, critère inhérent à cette sub-spécialité ?

Société: de plus en plus de femmes suivent des psychothérapies

Femina.ch - Le site des femmes romandes SUISSE 
Nicolas Poinsot
Les demandes de thérapies ne cessent de grimper. Une ascension essentiellement boostée par les femmes. Mais qu’espèrent-elles trouver dans un cabinet de psy ? La paix ?

Déposer sa vie intérieure sur une lame et laisser un inconnu la scruter au microscope. Ouvrir son passé comme une série de poupées russes… La visite chez un psy équivaut souvent à une mise à nu. Et pourtant, elle n’a jamais été aussi populaire, avec 3 millions de consultations enregistrées pour la Suisse en 2012. Les acteurs de ce record? Plutôt les actrices. «De plus en plus de gens, en effet, vont voir un thérapeute, mais il y a une réalité que l’on ne peut nier, c’est que ce sont majoritairement des femmes», assène le psychologue valaisan Alain Valterio. Quoi, l’exploration du moi profond aurait un sexe?

Difficile de ne pas abonder dans ce sens en parcourant la récente étude commandée par la Fédération suisse des psychologues (FSP), qui dessine un état des lieux du divan dans notre pays. On y apprend ainsi que parmi les bénéficiaires de l’assurance complémentaire «Psychothérapie», les patientes sont deux fois plus nombreuses que leurs homologues masculins. Et l’écart s’accentue avec l’âge. Après 65 ans, elles s’avèrent même trois fois plus représentées. Tout aussi éloquent, le public des magazines consacrés à la psychologie ne cesse de gonfler depuis les années 90, comptant à l’heure actuelle plus de 70% de lectrices. Drôle de coïncidence.


Bébés prématurés : les questions posées par l’affaire de Poitiers

Le Monde.fr | 
Par 

La médiatisation du désaccord opposant les parents de Titouan, un grand prématuré victime d’une hémorragie cérébrale quelques jours après sa naissance, et l’équipe médicale du CHU de Poitiers, a suscité beaucoup d’émotion et de questions. « Cette histoire aura permis de mettre des mots sur une situation qui ne parle pas tellement aux gens », assure Charlotte Bouvard, la présidente de SOS Préma, une association qui revendique une aide à« 500 000 familles en dix ans » sur ce sujet.  

  • Combien d’enfants naissent prématurés chaque année ?
60 000 bébés naissent prématurés chaque année en France, c’est-à-dire avant le terme de 37 semaines d’aménorrhée [absence de menstruations] révolues, soit huit mois de grossesse. Un site de l’Inserm dédié à cette question recense tous les chiffres : Epipage 2(Etude épidémiologique sur les petits âges gestationnels). 
  • Combien de décès ?


    La mortalité néonatale concerne plus de 10 % des enfants grands prématurés (nés avant 32 semaines), 2 à 3 % des prématurés modérés (nés entre 32 et 33 semaines) et 0,5 à 1 % des enfants nés entre 34 et 36 semaines « contre moins de deux enfants pour 1 000 nés à terme », précise le site de l’Inserm. D’après l’association SOS Préma, 4000 à 5000 décès sont liés chaque année à la prématurité en France. 

    Le gouvernement espagnol retire son projet de loi controversé sur l'avortement

    AFP

    Le gouvernement de droite espagnol a retiré son projet de loi très controversé sur l’avortement, a annoncé mardi le chef du gouvernement Mariano Rajoy, qui avait fait de cette réforme l’une de ses grandes promesses électorales.

    Mons: un centre pour resocialiser les patients atteints de troubles mentaux


    BELGIQUE 17 septembre 2014
    Il est souvent dur de retourner sur le chemin du travail après une dépression, un Burn-out ou une maladie psychologique plus lourde. A Mons, un projet a vu le jour : le centre de rééducation fonctionnelle Impulso. Dans ce centre, on accueille des malades qui veulent retourner dans la vie active mais ne savent pas comment le faire. On leur donne ici des outils pour reprendre leur vie en main.
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    La peau dans tous ses états !

    Accueil
    le mardi de 14h à 14h55
    Ecoutez l'émission54 minutes

    La peau dans tous ses états ! 0

    27.05.2014 - 14:00
    Le professeur Martine Bagot, chef du service de dermatologie de l’hôpital Saint-Louis nous parlera de l’organe peau, cette enveloppe de l’organisme qui en est aussi le miroir, véritable interface entre les inséparables dedans et dehors, comme l’écrit le philosophe François Dagognet. L’hôpital Saint-Louis, siège du musée des moulages, recèle une iconographie dermatologique exceptionnelle depuis le milieu du XIXe siècle. De nombreuses affections d’origines génétiques, infectieuses, malignes ou vasculaires peuvent se manifester par des troubles cutanés.
    Martine Bagot © DR
    Nous nous concentrerons sur quelques maladies fréquentes, par exemple le psoriasis qui touche plus de deux millions de personnes, et qui est encore peu connu dans son mécanisme que constitue l’accélération du renouvellement des cellules de l’épiderme. Ni contagieuse, ni maligne, cette maladie bénéficie de traitements locaux et généraux novateurs, avec en particulier de nouvelles molécules capables de stabiliser ces lésions disgracieuses aux conséquences sociales importantes.


    France culture : Psychiatre en milieu carcéral


    Accueil

    Révolutions médicales

    Syndiquer le contenupar René FrydmanLe site de l'émission
    le mardi de 14h à 14h55
    Ecoutez l'émission54 minutes

    Psychiatre en milieu carcéral 

    16.09.2014 - 14:00






    Cyrille Canetti et René Frydman CATHERINE DONNÉ © RADIO FRANCE
    Cyrille Canetti, psychiatre, est devenu par passion un médecin exerçant en milieu pénitentiaire et non pas un médecin pénitentiaire. Responsable à Fresne, Fleury Mérogis puis à la Maison d’arrêt de Paris-La Santé (ancien Chef du pôle SPMP), Cyrille Canetti parle avec sensibilité de « l’homocarceralis ». L’évolution de la psychiatrie avec l’ouverture dans les années 70 des asiles fermés est peut être allé trop loin… Le mouvement antipsychiatrique d’alors n’a peut-être pas envisagé toutes les conséquences  de la mise à la rue de ces « fous ».

    L'HUMAIN ET LE BIOLOGIQUE PAR EDGARD MORIN & JEAN_CLAUDE AMEISEN

     Qu’est-ce qui fait l’humain en l’homme ? La question, qui a longtemps reçu une réponse philosophique fondée sur la mise à l’écart du corps comme racine de l’humain, est posée à nouveaux frais dans un contexte où les technologies, dont les biotechnologies, donnent les moyens à l’humanité de provoquer des changements fondamentaux non seulement dans nos modes de vie, mais aussi dans le corps même des femmes et des hommes. Tout se passe comme si l’on voulait que les machines fussent humaines, et les humains des machines les plus sophistiquées possible. Un tel entremêlement des choses, de l’humain et du non humain, implique évidemment de s’interroger sur son sens et son évolution. Ce que font Edgar Morin et Jean-Claude Ameisen lors de ce débat sans précédent.


     

    Flore (Documentaire)

    Affiche Flore
    • Documentaire
    • Date de sortie :  Toutes les sorties de la semaine
    • Réalisé par :  Jean-Albert Lièvre
    • Durée : 
      1h33min
    • Pays de production : 
      France
    • Année de production :  2013
    • Titre original : Flore
    • Distributeur : 
      Happiness Distribution
    • Notes et critiques

      BANDE-ANNONCE

      Synopsis

      Artiste peintre, Flore est atteinte de la maladie d’Alzheimer depuis plusieurs années. Elle a été “enfermée“ successivement dans deux institutions spécialisées. Les traitements l’avaient rendu aphasique, muette, elle ne savait plus ni marcher, ni manger, ni sourire. Elle est devenue de plus en plus violente, agressive, “ingérable“. Pour les médecins, la seule perspective, c’était le placement dans une maison “sécurisé

    Alzheimer : valoriser les soignants… pour mieux soigner

    20 septembre 2014

    Le 21 septembre a lieu la journée mondiale de la maladie d'Alzheimer. ActuSoins est allé à la rencontre des soignants et des patients aux "Parentèles, un établissement spécialisé du groupe Almage.
    ©Ilioné Schultz
    ©Ilioné Schutz
    Rue Blanche, dans le 9ème arrondissement de Paris, l’architecture futuriste d’un nouveau bâtiment cache un centre d’accueil pour personnes atteintes d’Alzheimer et troubles apparentés.
    A gauche, dans une grande salle ouverte, une dizaine de résidents agitent les bras. A gauche, a droite, en haut. Ils écoutent bien attentivement l’animatrice. C'est le cours de gym.
    Quelques minutes plus tard,  la réunion quotidienne des transmissions commence. Tous les jours un peu avant midi, soignants et infirmiers font le point sur résidents. Cette dame qui ne mange pas bien, ce monsieur qui ne supporte pas bien son traitement,  l’arrivée d’un nouveau résident…
    «  C’est un moment très important qui nous permet d’avoir une vue d’ensemble sur les résidents et d’assurer une bonne transmission des informations, aussi bien médicales que pratiques, explique le cadre infirmier. Pour les roulements des infirmiers, quatre au total, il y en  a toujours un de la veille pour faire le lien ».
    L’établissement, ouvert en août 2013,  accueille pour le moment 45 résidents. Les soignants, 28 au total dont les 4 infirmiers, ont un maximum de sept résidents sous leur aile, avec deux soignants par étage ou  « unité de vie » , avec les chambres, un salon / salle à manger collective, et une cuisine, où les repas sont préparés par les soignants.

    Zéro frustration

    ©Ilioné Schultz
    ©Ilioné Schultz
    «  Cela nous permet vraiment de faire des repas adapté et personnalisé, en fonction des régimes et des envies de chacun », confie Edith, une soignante. Le cadre infirmier confirme : «  Ici, notre leitmotiv, c’est le « zéro frustration », dans la limite du possible bien sûr. Cela évite l’agitation et l’angoisse. Il faut aussi que le personnel soignant se sentent bien, car les résidents le ressentent si la personne est stressée ou pressée ».

    Fiction de dépistage anténatal

    Humeurs médicales Luc Perino 15 septembre 2014

    Le dépistage anténatal devient de moins en moins traumatisant. Le nouveau progrès est celui de l’analyse directe de l’ADN sanguin maternel pour déceler les anomalies de l’embryon.

    Malgré quelques ultimes réticences éthiques, évoquant un eugénisme médical et technologique, on peut logiquement s’attendre à voir disparaître progressivement la trisomie, la mucoviscidose et d’autres graves maladies génétiques. Nul ne peut réellement s’en plaindre.

    Après avoir identifié toutes les maladies chromosomiques et monogéniques, les fulgurants progrès de la génomique permettent désormais d’établir des séries de mutations et polymorphismes génétiques positivement corrélés à de nombreuses pathologies. Pour l’instant, ces analyses complètes de génome (GWAS) n’ont aucun impact clinique. Les interminables listes de mutations associées à l’Autisme, au Parkinson ou à l’Alzheimer s’apparentent plus à un fiasco qu’à un progrès de la génétique. Le polygénisme est devenu tel que chaque facteur perd progressivement du poids par rapport aux facteurs environnementaux, souvent eux-mêmes nombreux et mal connus.

    Malgré cela, le marché de ces analyses génomiques, promu par des gourous de l’immortalité, est très prometteur. Les ministères qui en rappellent régulièrement l’inutilité et les dangers des deux côtés de l’Atlantique, ne font aucun poids face à la puissance mercatique d’un géant tel que Google qui en est l’un des pionniers. (Notons au passage que l’espérance de vie est plus faible, et diminue, dans les pays où ces marchés existent depuis longtemps !)

    Amusons-nous alors à faire de la mercatique fiction. Pour sortir de l’imbroglio du polygénisme, la technique commerciale de ces « génomeurs » est de choisir arbitrairement l’une des mutations pour la métamorphoser en un déterminant majeur de la maladie afin de proposer un test. 

    samedi 20 septembre 2014

    Au centre Antonin-Artaud, «on met sur un pied d’égalité psy et patient»

    Par Mathieu Livoreil 17/09/2014


    REIMS (51). Depuis sa création en 1985, ce centre propose une vision humaniste de la psychiatrie. Avec toujours cette question essentielle : quelle place pour les fous dans notre société ?

    
Patrick Chemla, responsable du centre Antonin-Artaud, au côté de scupltures réalisées par un patient. Remi Wafflart



    Ce matin-là, c’est jour d’assemblée générale à Antonin-Artaud, dans les locaux de la rue Talleyrand, en plein centre-ville. Dans une salle, une quarantaine de personnes ont pris place. Patients, psychiatre, infirmiers, éducateurs et stagiaires. Ici, il n’y a ni blouse blanche ni pyjama. Les projets des semaines à venir sont évoqués : journée de la solidarité, fête de la Salamandre, sortie en Alsace, etc. Une femme lève la main : « Et on ne pourrait pas faire une sortie au quai Branly ? » Patrick Chemla, fondateur du centre Antonin-Artaud, répond :« Oui, pourquoi pas ? Il faudra voir qui est intéressé... » Des personnes acquiescent déjà en silence. Ce qui frappe, c’est la qualité d’écoute. Est ensuite abordé le meeting qui se tiendra le 1er novembre, à Montreuil, avec le Collectif des 39 contre la nuit sécuritaire.


    Visiter un hôpital psy, un pari pas si fou !

    MARSEILLE 

    A l'occasion des journées du patrimoine, visitez un lieu pas comme les autres

    Loisirs - Visiter un hôpital psy, un pari pas si fou !
    Sur la place de cet hôpital conçu comme un village, on retrouve Christine Dietsch, infirmière psychiatrique et arthérapeute et la documentaliste Laurence Sampieri.
    PHOTO D.TA
    Shutter Island, son sombre asile victorien coupé du monde, ses fous à l’isolement, son enceinte inviolable, vous voyez ? Bon, oubliez tout : l’hôpital psychiatrique Édouard-Toulouse (15e) ne ressemble en rien à l’univers concentrationnaire dépeint dans le film de Martin Scorcese.

    Champêtre, et même "un peu cafoutche", l’établissement qui s’étend sur les 16 hectares de l’ancienne campagne du Lion d’Or est un "hôpital-village".
    Une série de pavillons bas au délicieux charme moderniste, étagés autour d’une place, d’une chapelle et d’un théâtre. Les patients vont et viennent, les portes ne sont pas fermées ; le quartier, les écoles alentour y entrent volontiers pour des manifestations culturelles et des échanges. Alors pourquoi pas les visiteurs des Journées du patrimoine, soyons fous (oups, pardon) ? "Il y a deux ans, Édouard-Toulouse fêtait ses 50 ans, raconte Laurence Sampieri, documentaliste de l’établissement. On voulait déstigmatiser l’image de la folie, montrer qu’ici, avant d’être des malades, on soigne des êtres humains". Parfois de façon étonnante, avec du sport, du théâtre, des arts plastiques ou du jardinage. Sous la houlette du Dr Marianne Hodgkinson, chef de pôle du secteur 16, un "groupe patrimoine" se met en place ; il fédère aujourd’hui des soignants et des malades volontaires qui mènent ensemble les visiteurs des Journées. "Une belle aventure", sourit Laurence Sampieri. Cheminer avec eux, c’est parcourir un demi-siècle de l’histoire de la psychiatrie. Rappeler qu’on construit Édouard-Toulouse ouvert en 1962 - pour pallier le manque de places et la vétusté des locaux de la Timone (les malades y dorment sur des paillasses !), qui, dans l’après-guerre, fonctionnent sous le mode asilaire.


    Des salariés de l'hôpital psychiatrique de Caen bloquent les admissions de patients

    AFP


    Des salariés de l’hôpital psychiatrique de Caen bloquent depuis neuf jours les admissions dans l’établissement de certains patients pour protester contre des suppressions d’emploi, ce qui inquiète l’Agence régionale de santé (ARS).
    «Plusieurs hospitalisations par jour ne peuvent être faites. Nous recherchons avec beaucoup de difficultés des places ailleurs», a indiqué mercredi à l’AFP Monique Ricomes, directrice générale de l’Agence régionale de santé (ARS).
    Selon la CGT, entre 40 et 50 patients ont été «réorientés» en neuf jours. «C’est très tendu. Nous sommes assez inquiets pour la sécurité des patients», a ajouté Mme Ricomes.

    vendredi 19 septembre 2014

    Néonatologie : l’accompagnement de fin de vie est engagé pour le grand prématuré du CHU de Poitiers

     19/09/2014

    Le CHU de Poitiers a annoncé que l’accompagnement de fin de vie est engagé pour Titouan, né le 31 août 2014, à 25 semaines et demie, dont les parents avaient médiatisé le sort en début de semaine.
    Ce grand prématuré souffrait d’une hémorragie de grade IV dans un lobe et de grade II dans l’autre hémisphère. Né à Saintes, il avait été transféré dans les heures suivantes au CHU de Poitiers, centre régional de référence en Poitou-Charentes où il avait été pris en charge par l’équipe de réanimation néonatale et pédiatrique.
    Selon le Pr Fabrice Pierre, chef du pôle Femme-mère-enfant, tout acharnement thérapeutique avait été d’emblée exclu, au profit d’une réanimation d’attente : « Nous ne sommes pas dans une réanimation intensive, pas dans un acharnement, mais dans un accompagnement, le temps de l’évaluation, pour être certains d’apporter les meilleures informations possibles », avait-il déclaré au micro de France Bleu.

    AP-HP notée « AA » : comment Standard & Poor’s jauge le premier hôpital français

    19/09/2014


    L’agence de notation américaine Standard & Poor’s publie son rapport d’analyse sur l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), deux mois après avoir reconduit la note AA attribuée au premier CHU français (voir l'intégralité du rapport d'analyse ci-dessous).
    Standard & Poor’s a pour habitude de décerner la même note à l’AP-HPet à la République française, considérant qu’en cas de force majeure, l’État français interviendrait forcément pour sauver les hôpitaux parisiens de la faillite. La probabilité de soutien de l’État est ainsi qualifiée de« quasi certaine ». L’agence relève en outre que le contrôle de l’État et de l’ARS sur l’AP-HP s’est renforcé ces dernières années : « L’État dispose d’un droit de veto sur les principales décisions financières del’AP-HP ».

    35 heures : devant les députés, la FHF réclame des assouplissements

    18/09/2014


    « Je n’ai pas demandé le retour des 39 heures » : le président de la Fédération hospitalière de France (FHF), auditionné ce jeudi matin à l’Assemblée nationale sur la question des 35 heures à l’hôpital, a tenu à préciser son propos exprimé dans « le Parisien » ce même jour.

    jeudi 18 septembre 2014

    Prévention du suicide : les policiers du Val d'Oise devront laisser leur arme au poste

    Publié le 17.09.2014


    ILLUSTRATION. Les 2000 policiers du Val d'Oise doivent tous déposer leurs armes de service après le travail.

    ILLUSTRATION. Les 2000 policiers du Val d'Oise doivent tous déposer leurs armes de service après le travail. | (AFP/Joël Saget.)

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    Mesure «inadmissible et inappropriée» du côté des , «souci de protection et de prévention» pour la Direction générale de la police nationale: depuis vendredi dernier, les quelque 2.000 policiers du Val d'Oise doivent tous déposer leurs  de service après le travail. Une décision inédite, prise par la hiérarchie après le  coup sur coup de deux policiers du département avec leur arme de service, vendredi.