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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 3 mars 2023

L’accès à certaines professions médicales sera facilité

Le Temps avec l’ATS   Publié mardi 28 février 2023

SUISSE

Le National a largement accepté une proposition d’assouplissement des critères pour exercer les métiers de médecin, pédiatre ou psychiatre, en cas de pénurie

Médecins de famille, pédiatres, psychiatres et psychothérapeutes d’enfants et d’adolescents pourront exercer plus facilement en Suisse en cas de pénurie avérée. Le National a accepté mardi, par 157 voix contre 32, une dérogation aux conditions d’admission.

Qui veut exercer en Suisse doit notamment avoir au préalable travaillé pendant trois ans dans un établissement helvétique reconnu de formation post-grade. La disposition pourrait toutefois mener à une pénurie de certains médecins dans les régions périphériques.

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Dans la Manche, la pénurie de psychiatres inquiète

Par Julien Munoz   Publié le 

Début février 2023, une lettre ouverte a été adressée par la Commission médicale d'établissement (CME) du Bon Sauveur de la Manche à l'Agence régionale de santé.

Début février 2023, une lettre ouverte a été adressée par la commission médicale d’établissement (CME) du Bon Sauveur de la Manche à l’Agence régionale de santé pour alerter les pouvoirs publics et la population des difficultés rencontrées.
Début février 2023, une lettre ouverte a été adressée par la commission médicale d’établissement (CME) du Bon Sauveur de la Manche à l’Agence régionale de santé pour alerter les pouvoirs publics et la population des difficultés rencontrées. (©La Presse de la Manche )
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« Passer par le médecin traitant… quand il y en a un… »

« Nous manquons de personnel et de nombreux départs récents n’ont fait qu’empirer la situation. Il y a notamment une grosse alerte sur le Cotentin, expliquait Émilie Pierron, présidente de la CME, dans les colonnes de La Presse de la Manche. Pour le pôle psychiatrie enfants et adolescents du Cotentin, il y a moins de trois équivalents temps plein (ETP) pour six postes. Toujours dans le Cotentin, pour la psychiatrie adultes, nous avons un peu moins de dix ETP pour dix-huit postes. Il ne faut pas oublier que nous assurons un service 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, avec un système d’astreinte et dans ces configurations, les astreintes reviennent plus souvent. Tout cela engendre de la fatigue et de la lassitude pour les personnels qui préfèrent s’en aller. »

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Les aménagements de peine suspendus aux expertises psychiatriques

Publié le 

Certains projets d’aménagement de peine ou de permissions de sortir peuvent être gelés, plusieurs mois voire plus d’une année durant, dans la seule attente d’une expertise psychiatrique. En cause notamment, une hausse importante du nombre de demandes ces vingt dernières années, couplée à une baisse du nombre d’experts disponibles. Cet article publié par l’Observatoire international des prisons illustre la hausse continue des demandes d’expertises confrontée à la baisse du nombre d’experts-psychiatres.

« Une semaine avant l’audience devant le tribunal de l’application des peines, mon client a appris que cette dernière était renvoyée à une date ultérieure car l’experte ne donnait pas signe de vie. Elle s’est manifestée 48h avant l’audience, le vendredi, a fait son expertise en quelques minutes et a produit ses écrits durant le week-end, mais c’était trop tard, le renvoi était déjà prononcé. Mon client était en pleurs. » Cette expérience relatée par Me Juliette Chapelle, avocate au barreau de Paris, n’est pas une exception. 

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Chaque jour, 20 personnes sont admises de force en psychiatrie... et ce sont surtout des jeunes

Publié le 01/03/2023 

SUISSE

Récemment, plusieurs personnes déséquilibrées mentales ont eu des comportements violents et menaçants. En réalité, chaque jour, 20 personnes sont admises de force en psychiatrie. Cela concerne surtout des jeunes en-dessous de 30 ans. 


Vingt personnes sont, chaque jour en Belgique, admises de force en psychiatrie, écrivent les journaux de Mediahuis ce mercredi. Les chiffres du SPF Santé publique de 2021 montrent qu'en un an, 7.553 personnes ont été admises de force. La majorité des mises en observation ont lieu en Flandre (4.396). Ce chiffre est beaucoup plus élevé qu'en Wallonie (2.043) et à Bruxelles (1.109).  


“Gestation post-mortem” : vers des mères porteuses en état de mort cérébrale ?

Octave Larmagnac-Matheron publié le  

Utiliser les corps de femmes en état de mort cérébrale en guise de « mères porteuses » ? L’idée, pour le moins déconcertante, développée par la philosophe norvégienne Anna Smajdor dans un article publié en novembre dernier, commence à susciter la polémique dans l’Hexagone. Explications.

« Il n’y a pas de raison médicale évidente pour laquelle il ne serait pas possible d’initier de telles grossesses » dans le corps de femmes en état de mort cérébrale : c’est autour de ce constat que s’articule la réflexion d’Anna Smajdor sur la possibilité de développer des pratiques de gestation post-mortem (au sens de la mort cérébrale). « Pas de raison », et même de nombreux éléments factuels qui indiquent que ce genre de grossesse peut effectivement être mené à terme : il existe des cas attestés de grossesses poursuivies en dépit de la mort cérébrale de la mère, dans ces corps sous respirateur toujours fonctionnels du point de vue de la circulation sanguine, des défenses immunitaires, de l’assimilation de nutriments, de la croissance, etc.

À la vie à la mort avec André Comte-Sponville et Claude Grange

Jeudi 2 mars 2023

Le sujet de la fin de vie fait appel aux penseurs de la médecine, de la philosophie et de l'éthique. ©Getty - Sukanya Sitthikongsak

Le Book Club reçoit Claude Grange, médecin spécialiste des soins palliatifs, et André Comte-Sponville, philosophe, pour une discussion autour de la fin de vie, nourrie de leurs réflexions et expériences.

Avec

Entre décembre 2022 et mars 2023 se tient la Convention Citoyenne sur la fin de vie, l'occasion d'une réflexion sur les conditions actuelles des soins donné aux personnes mourantes et sur les enjeux de l'arrêt du parcours thérapeutique. Claude Grange et André Comte-Sponville se sont tous les deux intéréssés ces questions par le prisme de leur discipline : la médecine et la philosophie.

Claude Grange est médecin, praticien hospitalier spécialisé en douleurs chroniques et soins palliatifs et formateur sur ces sujets. Il a dirigé l'unité de soins palliatifs de l'hôpital de Houdan dans les Yvelines. Il publie chez Gallimard "Le Dernier souffle. Accompagner la fin de vie", un ouvrage pensé comme un compte-rendu d'expérience, en abordant les sujets actuels de l'euthanasie et du suicide assisté du point de vue du médecin. Le récit du Dr. Grange est complété par un avant-propos et et une post-face par Régis Debray, qui apporte une réflexion plus générale sur la place de la mort dans nos sociétés contemporaines.

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Des signaux faibles préoccupants pour les établissements de santé

Serge Cannasse   23 févr. 2023

Après deux années de pause dues à l’épidémie de Covid-19, la HAS (Haute Autorité de santé) a repris la publication des résultats des IQSS (indicateurs de qualité et de sécurité des soins) des établissements de santé. Ces indicateurs poursuivent plusieurs buts : donner des éléments aux équipes hospitalières et aux professionnels sur la qualité de leurs pratiques, permettre le suivi de cette qualité par les pouvoirs publics, informer les usagers de l’hôpital et leur entourage, ainsi que les professionnels de ville et les parties prenantes de la vie hospitalière (élus, citoyens, etc).

Les indicateurs sont désormais au nombre de 30 au niveau national, couvrant quatre secteurs : médecine –chirurgie – obstétrique (MCO), soins de suite et de réadaptation (SSR), hospitalisation à domicile (HAD) et pour la première fois, psychiatrie (centrés sur les soins somatiques). Parmi eux, 23 sont disponibles par établissement. Ils sont publiés sur Qualiscope (https://www.has-sante.fr/jcms/c_1725555/fr/qualiscope-qualite-des-hopitaux-et-des-cliniques), site internet accessible au grand public, qui peut ainsi orienter ses recherches pour une hospitalisation. Il permet également aux professionnels hospitaliers de se situer par rapport aux autres établissements.

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La psychothérapie d’Adolf Hitler : un futur dictateur sur le divan

Christoph Renninger  28 février 2023

La plupart des évaluations psychiatriques d’Adolf Hitler ont été réalisées à distance ou a posteriori. En 1924, alors qu’il est incarcéré pour trouble de l’ordre public, le futur dictateur, qui n’en est qu’au tout début de sa carrière politique, suit une psychothérapie. Les signes d’une « psychopathie hystérique » sont déjà présents et annotés par son psychologue, le Dr Alois Maria Ott. Leurs échanges ont été analysés par le Dr Robert Kaplan, psychiatre à l’ Université de Wollongong(Australie) .[1,2]

En détention après le putsch raté

En 1924, Hitler est emprisonné en tant qu'activiste de droite et "fauteur de troubles". Les 8 et 9 novembre de l’année précédente, avec d'autres membres du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP), il avait tenté un putsch contre le gouvernement bavarois (également connu sous le nom de putsch Hitler-Ludendorff), mais avait échoué.

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« Psychothérapies » : derrière la porte du cabinet

 

Eux-mêmes thérapeutes, Jessica Holc et Ghislain de Rincquesen s’associent au dessinateur Emiliano Tanzillo pour Psychothérapies, un roman graphique publié aux éditions Glénat, et qui dévoile les dessous d’une pratique qui permet de « guérir par la parole ».

Lorsque Gaby se décide à consulter une psychothérapeute, il doit mettre de côté ses aprioris, qui le poussent à réduire la pratique aux « bourges » et aux « fous ». Il témoigne pourtant un besoin criant d’aide : à 30 ans, il se dit épuisé par les cauchemars récurrents qui perturbent ses nuits. Paula, elle, a été traumatisée par les attentats de Nice, dont elle peine à se relever. Tous deux vont, à mesure que les séances passent, apprivoiser leurs peurs, identifier les sources de leurs souffrances et mettre des mots sur des blessures anciennes, parfois remontant à l’enfance, de manière à retrouver la légèreté et la spontanéité espérées.

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Interview Jacques-Alain Miller : «Aujourd’hui, sans Lacan, c’est le calme plat»

par Frédérique Roussel  publié le 1er mars 2023

A l’occasion de la parution du 14e séminaire du psychanalyste, entretien avec Jacques-Alain Miller, son élève, gendre, et seul habilité par le maître lui-même à transcrire ses célèbres cours.
publié le 1er mars 2023 à 17h32

Dix ans se sont écoulés depuis la dernière édition du séminaire annuel de Lacan, le Désir et son interprétation, le seul paru aux éditions la Martinière. Plus de quarante ans depuis la disparition du psychanalyste le 9 septembre 1981. Le retour de Lacan après tout ce temps et chez son éditeur d’origine, Le Seuil, se signale par la Logique du fantasme, datant de 1966-1967, 14e du nom sur les 25 dispensés de 1953 à 1980. Grand ordonnateur de ce chantier encore inachevé, Jacques-Alain Miller, gendre de Jacques Lacan et président de l’Association mondiale de psychanalyse (AMP), en explique la portée et son actualité.

Santé : l’urgence mondiale




Claire Carrard   Publié le 2 mars 2023

Pénurie de soignants, hôpitaux en crise, déserts médicaux… Du Royaume-Uni à la Chine, en passant par la France ou l’Italie, le diagnostic est sans appel : il y a urgence car les systèmes saturent.

 Chaque semaine, “Courrier international” explique ses choix éditoriaux. Dans ce numéro, nous nous penchons sur l’état des systèmes de santé dans le monde, particulièrement éprouvés par la pandémie de Covid-19. Pénurie de soignants, hôpitaux en crise, déserts médicaux… Du Royaume-Uni à la Chine, en passant par la France ou l’Italie, le diagnostic est sans appel : il y a urgence car les systèmes saturent.

“Comment ne pas faire d’erreur, alors qu’on nous demande de travailler avec des moyens humains et matériels bien en deçà de ceux auxquels nous pouvons prétendre ?” “La raison d’être de la médecine est de soulager la souffrance ; les défaillances du NHS l’amplifient désormais.”

Retrait de l'arrêté du 29 juillet 2022, relatif aux professionnels de la Petite Enfance

Sabrina MARTEL a lancé cette pétition

Chers professionnels de la Petite Enfance, Chers parents, Chers tous,

Educatrice de jeunes enfants depuis une vingtaine d'années, je suis professionnelle de la Petite Enfance,  et diplômée après 3 ans de formation. (27 mois en fait à mon époque)

Il y a 20 ans, nous avions pour but et comme idéal, de professionnaliser la Petite Enfance, car NON, il ne suffit pas d'aimer les enfants, d'être une femme ou encore d'avoir eu trois enfants pour accompagner de jeunes enfants et leurs parents au quotidien!!

NON, la vie d'un enfant en FRANCE ne commence pas avec son entrée en maternelle.

J'étais heureuse ces dernières années de voir naitre le rapport Giampino, le rapport Marinopoulos, les 1000 premiers jours...

Enfin, nous allions faire rayonner la Petite Enfance, enfin nous allions reconnaitre au niveau national, que mon/notre travail, en accueil collectif et en accueil individuel,  contribuait à la construction nationale, à la construction des français de demain.

Enfin, nous étions considérés comme des professionnels(les) proposant des modes d'accueil réfléchis, pensés, et pas des modes de GARDE.

Aujourd'hui, c'est parce que les professionnels(les) Petite Enfance permettent aux enfants de réaliser leurs propres expériences, de gagner en confiance en eux, en estime de soi, de vivre leurs trois premières années de vie de  manière harmonieuse, d'accompagner les familles dans leurs  questionnements, que ces enfants sont, à leur entrée à l'école, en capacité d'intégrer les apprentissages scolaires.

Le nouvel arrêté du 29 juillet 2022 relatif aux professionnels autorisés  à exercer dans les modes d'accueil du jeune enfant, vient me faire perdre tous mes espoirs, nous sommes dans une TOTALE INJONCTION CONTRADICTOIRE de la part de notre gouvernement.

Ce travail d'accompagnement des familles et des enfants ne peut être réalisé sans aucunes connaissances des jeunes enfants.

La référence, les stades de développement, la continuité de soin, le management, les dynamiques institutionnelles et partenariales, l'angoisse du 8 ème mois, le refoulement, l'écoute active, la médiation éducative, la communication professionnelle, le transfert, la diversification alimentaire, le soutien à la parentalité...

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Liste noire Les médicaments à éviter

Publié le : 01/03/2023

Chaque année, la revue médicale Prescrire établit pour les soignants un bilan des médicaments à écarter. En voici une sélection, destinée aux patients.

Au début du XXe siècle, la pharmacopée ressemblait encore à un grimoire de sorcière. Au côté de noms fleurant bon l’alchimie tel l’Élixir parégorique, ou l’exotisme telle la Yohimbine Houdé, on trouvait d’étranges potions comme le Vulcase – soufre lavé, extrait de bile, poudre de feuille de belladone et aloès pulvérisé, le tout additionné de réglisse – qui réussissait à être à la fois laxatif et constipant. Depuis, les choses se sont quelque peu rationalisées et un minimum de preuves d’efficacité est désormais exigé.

À partir des années 2000, plusieurs vagues de réévaluation ont eu lieu afin d’établir le « service médical rendu » (SMR) des médicaments, c’est-à-dire leur intérêt en termes d’efficacité et de danger en fonction de la gravité de la pathologie. Ce SMR a été jugé « insuffisant » pour plusieurs centaines d’entre eux, déremboursés pour la plupart en conséquence. Ce travail de réévaluation se poursuit. En 2022, la pholcodine, un sirop pour la toux qui provoquait des accidents mortels lors d’anesthésies, a enfin été retiré du marché. Pour autant, cette rationalisation est loin d’être totalement passée dans les mœurs. De nouveaux médicaments continuent d’être mis sur le marché alors qu’ils sont plus dangereux qu’utiles. En 2022, a ainsi été autorisé le Dropizal, un antidiarrhéique à base de teinture d’opium, aussi dangereux que le vieil Élixir parégorique.

jeudi 2 mars 2023

Namur : un nouveau service de psychiatrie au CHR

Par Gregory Fobe

Le 3 mars 2023

A Namur le CHRM – site Meuse a désormais un service de psychiatrie flambant neuf ! Les nouveaux locaux se veulent plus adaptés aux réalités actuelles que l’ancien service créé il y a plus de 60 ans.

En franchissant les portes du nouveau service de psychiatrie, le patient se retrouve désormais dans des espaces ouverts, conviviaux, plus lumineux qui lui permettront de récupérer en douceur et de remonter la pente. " On a ici des espaces modulables qui peuvent servir à toutes sortes d’activités notamment de la relaxation, de l’art-thérapie de la musicothérapie ", explique Caroline Henrard infirmière-chef de services. " On va aussi faire des groupes de parole dans ces lieux où les patients se sentiront en confiance. "

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mercredi 1 mars 2023

Vers une simple prise de sang pour prévenir la mort subite

Jeudi, 02/03/2023

Selon la Fondation Cœur & Recherche, chaque année en France, environ 60 000 adultes apparemment en bonne santé décèdent brutalement d’un arrêt cardiaque. Chez les moins de 45 ans, cet accident découle souvent de maladies cardiaques d’origine génétique, non détectées. Repérer ces pathologies le plus tôt possible est donc vital. C’est justement l’objectif de la cardiogénétique ! « En plein essor, cette approche a considérablement augmenté les chances de survie de nombreux patients », souligne Philippe Chevalier, cardiologue à l’hôpital Louis-Pradel de Lyon.

Les maladies cardiaques génétiques forment un large groupe hétérogène qui comprend pas moins d’une vingtaine de pathologies. Elles sont classées en deux sous-groupes : les cardiomyopathies, où le muscle cardiaque (myocarde) présente des défauts anatomiques (cardiomyopathies hypertrophique, dilatée, ventriculaire droite arythmogène…) et les "syndromes d’arythmie", où le cœur est structurellement normal mais bat trop lentement, trop rapidement ou de façon irrégulière (syndromes de Brugada, du QT long ou du QT court…). Bien que qualifiées de "rares", ces maladies touchent tout de même plusieurs dizaines de milliers de personnes en France. Par exemple, à elle seule, la cardiomyopathie hypertrophique concerne 1 personne sur 500, soit environ 135 000 Français, selon Orphanet, le portail d’information sur les maladies rares.

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Des chercheurs découvrent un « sablier cellulaire » qui rythme le développement du cerveau

Mardi, 28/02/2023

Des chercheurs découvrent un « sablier cellulaire » qui rythme le développement du cerveau

Une équipe de chercheurs du Center for Brain & Disease Research de la KU Leuven et de l'Institut de recherche interdisciplinaire en Biologie humaine et moléculaire (IRIBHM) de l'ULB, a découvert que les mitochondries, l'usine d'énergie dans les cellules, sont responsables de la vitesse à laquelle le cerveau se développe. Selon ces travaux publiés dans la revue Science et présentés récemment, la découverte permet de mieux comprendre l'évolution de l'espèce humaine et a des implications importantes pour certaines maladies neurologiques.

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Une neuro-puce pour gérer les troubles du cerveau

Jeudi, 02/03/2023

Une neuro-puce pour gérer les troubles du cerveau

Mahsa Shoaran, du Laboratoire de neurotechnologies intégrées de la Faculté des sciences et techniques de l’ingénieur, a travaillé avec Stéphanie Lacour du Laboratoire d’interfaces bioélectroniques souples pour mettre au point NeuralTree : un système sur puce de neuromodulation en boucle fermée capable de détecter et de réduire les symptômes d’une maladie. Grâce à un réseau de détection haute résolution de 256 canaux et à un processeur de machine learning économe en énergie, le système peut extraire et classer un vaste ensemble de biomarqueurs à partir de données réelles de patientes et patients et de modèles animaux de maladies in vivo, ce qui permet d’obtenir un degré de précision élevé dans la prédiction des symptômes.

« NeuralTree bénéficie de la précision d’un réseau neuronal et de l’efficacité matérielle d’un arbre de décision », explique Mahsa Shoaran. « C’est la première fois que nous avons pu intégrer une interface neuronale aussi complexe, mais économe en énergie, pour des tâches de classification binaire, comme la détection de crises ou de tremblements, ainsi que pour des tâches à classes multiples, comme la classification des mouvements des doigts pour des applications neuroprothétiques ». Leurs résultats ont été présentés lors de la conférence 2022 IEEE International Solid-State Circuits Conference.

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Philippe Croizon, adapte un mec

par Luc Le Vaillant   publié le 28 février 2023

Sans bras, ni jambes, l’aventurier, qui a traversé la Manche et participé au Dakar, refuse de se poser en victime, pratique l’auto-dérision et prône l’optimisme. 

Il demande juste qu’on lui glisse la tasse entre les avant-bras. Il n’a besoin de personne mais puisqu’on est là, autant qu’on serve à quelque chose. Ensuite, il se débrouille en accéléré pour avaler son café et reposer le tout sur la table basse, sans arrêter une seconde de parler. Il a le bagout voltigeur de l’ambianceur, le débit de celui qui ne renonce jamais à amuser la galerie, le brio de l’enthousiaste qui jongle avec les mots. Mais derrière cette façade joviale, se cache un hyperactif qui sait faire avancer durement ses projets et un optimiste de la volonté soumis aussi aux coups de blues. Philippe Croizon, bientôt 55 ans, est quadri amputé. Il a perdu bras et jambes en montant sur le toit de sa maison près de Châtellerault. Ce bricoleur voulait décrocher l’antenne télé. Il s’est grillé aux 20 000 volts de la ligne à moyenne tension. Il avait 26 ans. Il mesurait 1,76 m pour 60 kilos. Il affiche désormais 1, 30 m pour 45 kilos. Après le centre de rééducation, il a commencé par végéter, par déprimer. Il a même tenté de se suicider quand sa première femme l’a quitté. Et puis, il a traversé la Manche à la nage. Il résume la situation ainsi : «Je savais à peine nager. J’étais réduit de moitié, gras comme un lardon, et ma seule performance physique consistait à jouer avec la télécommande.» Depuis, il a franchi les détroits des cinq continents. Il s’est mis au rallye-raid et a terminé honorablement le Dakar, pilotant avec un joystick. Il rêve même de conquête des étoiles. En attendant une hypothétique montée à bord de SpaceX, Elon Musk l’a invité à Cap Canaveral.

Marie de Hennezel : « Beaucoup de personnes âgées rêvent de mourir ainsi, d’anorexie finale »

TRIBUNE

Renvoyant dos à dos acharnement thérapeutique et euthanasie, la psychologue, dans une tribune au « Monde », valorise une troisième voie : le respect du souhait des patients en fin de vie de ne plus s’alimenter.

Que veulent vraiment les très vieux quand ils pensent à leur mort ? La réponse est unanime : mourir chez soi, dans son lit, surtout pas à l’hôpital, sans souffrir, sans acharnement thérapeutique, entouré d’affection et de présence. Pouvoir glisser lentement dans la mort, dans un environnement protégé, sans être forcé à s’alimenter si l’on n’a plus faim.

Des troubles psychiatriques et médicaux chroniques concomitants sont annonciateurs de problèmes chez les adolescents

Liz Scherer   28 févr. 2023

À retenir

  • La morbidité psychiatrique et le mauvais contrôle des maladies chroniques semblent étroitement liés chez les adolescents, et peuvent être exacerbés lorsque ces patients sont transférés vers des services de santé pour adultes sans que les interventions en matière de santé mentale aient été optimisées au préalable.

Pourquoi est-ce important ?

  • Il convient de traiter l’anxiété et la dépression chez les adolescents atteints d’affections médicales chroniques afin d’améliorer les compétences générales d’auto-prise en charge, y compris au moment du transfert vers des soins pour adultes.
  • Envisagez des discussions régulières sur l’usage de substances et ses effets sur des affections médicales spécifiques, par exemple la réduction des seuils de convulsions chez les patients épileptiques ou l’hypoglycémie chez les adolescents diabétiques.


Changer de sexe : un nouveau désir ?

Changer de sexe


Editeur : Paris : Hermann

Auteur(s) : ATHEA Nicole, Aut. ; GOLSE Bernard, Aut.

Cet ouvrage, écrit par un médecin endocrinologue ayant travaillé de nombreuses années au sein d’un service de médecine d’adolescents, est un plaidoyer en faveur d’une nouvelle prise en charge des personnes trans, tant au plan social que psychologique et médical, grâce à la recherche de solutions alternatives. La médicalisation et les chirurgies mutilantes actuellement proposées datent de près de cinquante ans et les nouvelles évaluations qui en sont faites, souvent négatives, remettent en cause leur intérêt. Les demandes de jeunes ont explosé ces dernières années, notamment celles des jeunes filles qui sont deux fois et demi supérieures à celles des garçons, donnant au phénomène les caractéristiques d’une véritable épidémie sociale, dans lequel les réseaux sociaux jouent un rôle majeur.


L’université, refuge pour les étudiants déçus par la « pauvreté intellectuelle » des écoles de commerce

Par    Publié le 28 février 2023

Chaque année, des étudiants de grande école s’inscrivent en droit, en philosophie, en lettres ou en sciences humaines, pour continuer à « s’enrichir intellectuellement ».

De nombreux étudiants en école de commerce estiment manquer de stimulation intellectuelle et s’inscrivent à l’université en parallèle de leur formation initiale.

On les appelle les « reconvertis ». Ils sont déçus par leur début de scolarité en grande école de commerce. Ils sèchent les soirées organisées par le bureau des étudiants, snobent les clubs les plus influents de l’école, préférant investir des associations à but humanitaire ou culturel, où ils développent des intérêts marginaux par rapport à ceux que leur formation est supposée leur inculquer. Il n’est pas rare de les voir s’inscrire à l’université, souvent en droit, mais aussi en philosophie, en lettres ou en sciences humaines, pour satisfaire un besoin de continuer à « s’enrichir intellectuellement ».