Face à la mésinformation et à la réticence des clubs, les jeunes mères ont du mal à continuer à donner le sein en reprenant l’entraînement. Elles tentent de faire évoluer les idées reçues dans le milieu sportif, à l’instar de Cécilia Berder, Valériane Vukosavljevic ou Clarisse Agbégnénou.
Passe, flexion, shoot. Dans une vidéo postée en juillet 2019 sur son compte Instagram, Isabelle Yacoubou répète le mouvement inlassablement. Cet été-là, la basketteuse revient d’une pause maternité. Elle retrouve les parquets du club de Bourges avec la ferme intention de continuer d’allaiter sa fille. «Je voulais absolument allaiter, même si ça demande beaucoup d’organisation et d’énergie», se souvient la vice-championne olympique à Londres en 2012.
Selon une étude de l’Institut des politiques publiques publiée ce vendredi 12 mai, les bénéficiaires de l’Aide médicale d’Etat en quête d’un rendez-vous chez un praticien font face à des refus discriminatoires.
La plupart des Français en ont fait l’expérience. Obtenir un rendez-vous non urgent avec un généraliste, un ophtalmologiste ou un pédiatre réclame une bonne dose de patience et de persévérance. Mais pour les étrangers en situation irrégulière bénéficiaires de l’Aide médicale d’Etat (AME), l’affaire tient du challenge. En témoigne une étude de l’Institut des politiques publiques, dévoilée ce vendredi 12 mai, sur les refus de soins qu’ils essuient.
Trois ans après la pandémie, les Français sont toujours préoccupés par leur santé mentale mais ne vont pas pour autant consulter. Selon un sondage Ipsos, 61% se disent ainsi concernés par une problématique de santé mentale. Pourtant, seuls 19% ont franchi le cap de consulter un spécialiste.
La santé mentale des Français est au plus mal depuis l’épidémie de Covid-19. Selon l’étude CoviPrev, dirigée par Santé Publique France, 24% des Français montrent des signes d’un état anxieux (+11 points par rapport au niveau hors épidémie) et 17% ont présenté des signes d’un état dépressif au cours de l’année (+7 points par rapport au niveau hors épidémie). Et pourtant, ils sont encore très peu nombreux à pousser la porte d’un spécialiste. Selon une étude Ipsos dévoilée jeudi, 80% des Français concernés par une problématique de santé mentale ne consultent pas.
Chez ces Français, deux freins majeurs émergent : l’autocensure et le prix. 43% pensent en effet que leurs problèmes ne sont pas assez graves ou pensent pouvoir y faire face seuls. "Très souvent, je vois des patients qui arrivent avec une chronicité des troubles, c’est-à-dire qu’ils présentent des épisodes dépressifs depuis plusieurs mois", assure Chantal Henry, professeure de psychiatrie à l’hôpital Sainte-Anne à Paris. "Mais ils avaient une résistance car ils n’osaient pas venir en disant 'ça va passer'. La représentation des troubles psychiques est vécue par les patients comme s’ils avaient une faiblesse de caractère. Ils ont donc beaucoup de mal à reconnaître que c’est une vraie maladie qui nécessite une prise en charge".
L’historienne Sophie Delaporte publie une biographie sans concessions de cet inépuisable humaniste, refondateur de la psychiatrie américaine.
Le livre. Comment raconter la vie d’un grand homme sans tomber dans l’hagiographie ? Aussi vieille que la biographie, la question tient souvent du casse-tête. Surtout lorsque le public auquel on s’adresse n’est pas parfaitement familier du héros en question. En s’attaquant à la figure de Thomas W. Salmon (1876-1927), aussi célèbre dans le champ de la psychiatrie américaine que méconnu en France, l’historienne Sophie Delaporte s’est obligée à relever ce défi.
« C’est assez navrant, mais l’inertie est un mur auquel se heurtent les alertes incessantes du Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL), sur l’état déplorable des lieux qu’il visite, prisons, hôpitaux psychiatriques, centres de rétention administrative, locaux de garde à vue, centres éducatifs fermés pour enfants. Certes, il y a bien quelques progrès. Mais trop peu. L’État semble endormi » Ainsi s’exprime Dominique Simonnot, Contrôleure générale des lieux de privation de liberté, en introduction du rapport d’activité 2022. En psychiatrie, elle dénonce les effets délétères du manque de soignants et des atteintes trop nombreuses à la liberté d’aller et venir, avec des pratiques très hétérogènes, en particulier concernant les mesures d’isolement et de contention.
[...] Concernant les établissements de santé mentale, toutes les visites du CGLPL ont mis en lumière, à divers degrés, la situation déplorable de la démographie médicale et soignante. Partout les effectifs sont tendus et souvent insuffisants. Il en découle des emplois vacants, des lacunes dans l’organisation des soins, une prévention des crises insuffisante qui conduit à des hospitalisations en urgence que l’on aurait pu éviter, des soins somatiques irréguliers, un recours excessif à la contrainte et un accompagnement sommaire des patients.
« Toutes les visites du CGLPL dans des établissements de santé ont mis en lumière, à divers degrés, la situation déplorable de la démographie médicale et soignante »
Commençons par la psychanalyse, cette cousine de la psychologie.
Il semble que l’écoute analytique ne soit guère soluble dans « l’institution psychiatrique » ou plutôt : ce champ de normalisation constitue pour la psychanalyse son plus grand danger. La psychiatrie n’étant au fond, rien d’autre qu’un écho autoritaire de la norme sociale. Doit-on s’en étonner ? Je ne pense pas, car si la psychanalyse se plie aux ordres de la psychiatrie, elle perd sa raison d’être. Elle a hélas, de fait, perdu sa raison d’être.
La mutation a eu lieu. La psychanalyse a abandonné toute rage. Elle s’est fait des habits neufs. L’analyse se sape désormais aux couleurs du discours managérial, elle marche et fayotte comme un bon soldat, la voici lèche-botte comme le psychiatre. Ciel ! Un deuil de plus.
L’hérésie a disparu. Le temps est loin où Freud pensait apporter « la peste » aux réactionnaires de l’Amérique blanche. La psychanalyse en secteur hospitalier collabore à présent au système qu’elle critiquait autrefois : sémiologie médicale, demi-écoute (caricaturale), « démarche qualité » comme écusson et autres cauchemars taxinomiques, bref toute cette mascarade issue du management.
Les étudiants infirmiers sont de plus en plus nombreux à abandonner leurs études et dénoncent notamment "un épuisement" lors de leurs premiers pas dans la vie professionnelle.
Des soignants travaillent au service des urgences de l'hôpital Saint Camille à Bry-sur-Marne, en banlieue parisienne, le 21 janvier 2022. Photo d'illustration. (JULIEN DE ROSA / AFP)
Ils sont de plus en plus nombreux à abandonner. Ils sont 14% des étudiants infirmiers à délaisser leur formation en cours de route, et la plupart le font dès la première année (10% en 2021), selon le bilan d'une étude de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Dress). Le taux d'abandon n'a jamais été aussi élevé, c'est trois fois plus qu'il y a dix ans.
Le médecin urgentiste s’indigne, dans une tribune au « Monde », de la décision du gouvernement de suspendre l’obligation vaccinale et d’autoriser le retour des personnels non vaccinés. Il s’agit, selon lui, d’un « coup de boutoir démagogique contre les devoirs des soignants ».
Il y a quelques années, lors de mes tentatives annuelles de promouvoir la vaccination antigrippale parmi le personnel des urgences, une aide-soignante m’avait interpellé sur l’obligation vaccinale. Si l’on tenait tant à ce que les soignants soient vaccinés, pourquoi ne rendait-on pas obligatoire la vaccination contre la grippe, d’autant qu’elle était jeune et ne craignait rien ? Et dans le cas où on ne la rendait pas obligatoire, pourquoi la forcer à se vacciner ? Une des cadres infirmières la soutint publiquement, en affirmant que la vaccination l’avait rendue plus malade que la grippe et qu’elle ne se ferait plus vacciner. De la transmission aux patients, il ne fut pas question.
Les chercheurs de l’Université des technologies de Sydney ont développé un biocapteur permettant à un humain de contrôler une machine par la pensée. Ce capteur utilise une combinaison de graphène et de silicium, le rendant ainsi conducteur tout autant que durable et résistant à la corrosion. Il se place au niveau du cuir chevelu. Le dispositif, basé sur l’HoloLens de Microsoft, intègre ces décodeurs d’ondes cérébrales combinés à des capteurs. Pour générer les ondes indispensables, l’utilisateur doit se concentrer sur un modèle affiché dans le casque. Ensuite, un algorithme "fait le ménage" dans le bruit recueilli, et l’intelligence artificielle est chargée d’interpréter les commandes provenant du cerveau. Tout en contrôlant une machine (ici, un robot quadrupède), l’utilisateur peut se servir de ses deux mains pour faire tout autre chose.
Avec notre correspondant à Nantes, Léo Hélaine Publié le :
Personnels en sous-effectifs, offre de soin dégradée, soignants en souffrance, sentiment d'insécurité... De nombreux hôpitaux ferment des lits dans les unités psychiatriques par manque de soignants et le nombre de postes vacants ne cesse de croître.
Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées mardi 9 mai devant l'hôpital psychiatrique de Nantes pour dénoncer ces conditions de travail qui se détériorent. Le mot d'ordre : « Il faut des bras et des lits. »
Le réalisateur Nicolas Philibert vient jeudi soir au cinéma Kinepolis de Belfort présenter son dernier film documentaire « Sur L’Adamant » sorti en avril, qui raconte la vie de personnes souffrant de troubles psychiatriques au sein d’un centre de séjour très atypique à Paris, sur la Seine. Un moyen d’estomper certains stéréotypes autour de ces patients, et de garder une culture du « voir ensemble » au cinéma, chère au cinéaste de 72 ans.
Nicolas Philibert, nommé quatre fois aux Césars dans sa carrière, vient présenter son dernier film documentaire à Belfort. Photo ER /DR
Nicolas Philibert, vous abordez avec « Sur L’Adamant » la psychiatrie, un milieu médical méconnu. Quelle était votre approche sur ce film ?
« Il est déjà important de préciser que c’est un film « en psychiatrie », pas « sur la psychiatrie ». Ce n’est pas un sujet que je traite comme un documentaire télévisuel ou journalistique, mais plutôt un film qui est une plongée pour le public, une rencontre avec un lieu atypique, l’Adamant , et les personnes qui le fréquentent.
Puisant dans un triptyque freudien, les psychanalystes dissèquent les bénéfices potentiels de cette émotion, dont les ressorts complexes renvoient à un affrontement entre rivaux.
En 1922, Freud a écrit un article qui a fait date et a semé des graines chez nombre de ses successeurs dont les auteurs de ce remarquable petit livre. L’article «De quelques mécanismes névrotiques dans la jalousie, la paranoïa et l’homosexualité» apporte un éclairage totalement nouveau à la compréhension de la jalousie. Thème omniprésent dans la littérature, le cinéma et le théâtre avec des issues parfois tragiques telles que crimes et suicides, la lecture de la jalousie offre paradoxalement une analyse assez «courte» sur le ressort psychologique de ces drames. A première vue, en effet, «être jaloux» met en scène trois partenaires : l’objet d’amour et deux rivaux dont le sujet jaloux lui-même. C’est le cas classique du mari jaloux de sa femme et qui la surveille de manière obsessionnelle jusqu’à fouiller son téléphone, entre autres. Et de même la femme jalouse qui contrôle sans cesse les déplacements de son mari.
Des progrès spectaculaires ont été réalisés pour ralentir le vieillissement, avec l’identification de trois nouveaux indicateurs moléculaires de processus mesurables et gérables qui accélèrent ou ralentissent la détérioration associée à l’âge, ainsi que les pathologies liées à l’âge. Ces résultats sont, plus que jamais, prêts à être appliqués chez les personnes âgées. Actuellement, le régime alimentaire est le type d’intervention le plus accessible, mais il convient de clarifier mythes et réalité.
Trolls, masculinistes, racistes… la haine est une émotion intemporelle qui ne cesse de se renouveler. Mais pourquoi est-elle encore là ? Destructrice, que permet-elle de fonder ? Qui permet-elle de rassembler ?
Avec
Anaëlle Lebovits-Quenehen psychanalyste
Retour aux sources de ce principe paradoxal et éclairage psychanalytique : mais oui, pourquoi tant de haine ?
Emmanuelle Moraël est juriste, médiatrice familiale, intervenante systémique et déléguée générale de la Fédération Française des Espaces de Rencontre enfants-Parents.
Comment accueillir le refus d’un enfant ou d’un adolescent de vivre ses relations familiales et de côtoyer son ou ses parent(s) ? Comment écouter le refus parlé ou acté pour qu’il ne devienne avec la rupture de lien une fracture pour les personnes concernées ? Comment vivre et faire face au refus de son enfant ?
À l’entrée des prisons, parmi les familles et les avocats qui se rendent aux parloirs, Élise, Cécile et Henri n’auraient, en temps normal, rien à faire en détention. Pourtant, chaque semaine, ils viennent offrir un temps d’écoute à des détenus qui en éprouvent le besoin.
Dans son rapport annuel d’activité, Dominique Simonnot dénonce une réalité invivable rendue possible par un « calcul à court terme, sans vision ni réalisme, répondant au populisme par des incantations et des roulements de biceps ».
C’est un tableau apocalyptique. Dans son rapport annuel d’activité – qui doit être présenté jeudi 11 mai lors d’une conférence de presse –, Dominique Simonnot, la contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), décrit une situation où règne une « inertie coupable » et où les conditions de détention sont déplorables.
Invité de la Matinale de Cnews ce matin, le ministre de la santé et de la prévention a annoncé le lancement d'une grande concertation pour refonder "complètement" la formation infirmière et la profession infirmière.
Alors qu'une étude de la DREES à paraître - article à lire demain sur ActuSoins.com, ndlr - montre que 10% des étudiants en soins infirmiers abandonnent au cours de la première année, François Braun, ministre de la santé et de la prévention mise sur une réforme de la formation et de la profession pour fidéliser étudiants et professionnels.
Un rapport d’information présenté par le député de l’Essonne, Robin Reda (Renaissance) ce mercredi 10 mai 2023 à l’Assemblée nationale dresse un bilan catastrophique de l’état de la santé scolaire.
Et si l’école était le premier désert médical de France ? C’est en tout cas ce que pense le député de l’Essonne, Robin Reda (Renaissance). Il a présenté un rapport d’information à l’Assemblée nationale ce mercredi 10 mai 2023. Le bilan qu’il a dressé de l’état de la santé scolaire dans le pays est alarmant, rapporte Le Parisien.
Moins de 20 % des élèves de six ans passent la visite médicale, pourtant obligatoire. Ils sont seulement 60 % à avoir eu un bilan infirmier à 12 ans. Le député a estimé auprès de nos confrères que « le non-diagnostic d’un enfant qui voit mal, s’exprime mal, entend mal, cela joue sur la réussite scolaire, et cyniquement, sur le budget de l’Assurance-maladie. »
La psychothérapie ne réussit que si la relation entre le patient et le thérapeute est bonne.
Le manque de places de thérapie en Allemagne se heurte toujours à une demande accrue. De nombreux patients font donc des compromis lors du choix d’un thérapeute. Il existe des règles claires pour les psychothérapeutes.
Le besoin de psychothérapie en Allemagne n’a cessé d’augmenter depuis le début de la pandémie de coronavirus au plus tard. Alors que de plus en plus de personnes cherchent une place en thérapie, le nombre de psychothérapeutes stagne actuellement.
Résultat : il existe un énorme écart entre la demande et l’offre, ce qui signifie que les personnes concernées doivent parfois attendre des mois avant que leur traitement ne commence. Et puis il n’est même pas certain que le thérapeute réponde directement aux besoins individuels du patient.
Toute personne souffrant de dépression, de troubles anxieux ou d’autres maladies mentales a besoin d’un niveau d’appréciation, de compréhension et de construction avec le thérapeute. De plus, la chimie entre le patient et le psychothérapeute doit être bonne.
L’autre jour, en me documentant, je suis tombée sur un point de vue décapant. « Etre parents d’enfants adultes, ça n’existe pas ! », annonçait Psychologies Magazine en titre d’une interview, en 2021. Les deux psychopraticiens interrogés, Marie-France et Emmanuel Ballet de Coquereaumont, développent dans un livre (Vos parents ne sont plus vos parents, Eyrolles, 2020) la thèse selon laquelle la fonction parentale n’a qu’un temps, celui de l’enfance ; après, chacun dans la famille doit pouvoir s’en détacher pour vivre des relations d’adultes épanouissantes. Les ex-parents n’auront ainsi pas à s’occuper d’enfants de 30, 40 ou 50 ans, et à faire passer leur propre vie au second plan ; et les ex-enfants ne risqueront pas d’être « enfermés dans une relation dissymétrique et hiérarchique, cantonnés au rôle de “petits” ».
Je crois qu’on a tous là quelques exemples qui nous viennent en tête de moments où l’on s’est senti infantilisé. Comme Orelsan dans Défaite de famille (2017) : « J’ai plus de 30 ans, et j’suis toujours assis à la table des enfants ». Il me revient aussi en mémoire cette interrogation d’une amie, lors d’une promenade, il y a quelques années. Elle était en train de changer de vie du tout au tout et se demandait comment l’annoncer à ses parents. Elle m’avait dit, en s’arrêtant net : « Mais est-ce que j’ai vraiment à leur dire quoi que ce soit ? Cela ne les regarde pas ! Je suis adulte, je n’ai pas à me justifier de mes choix. »
Du côté des parents, il peut y avoir quelque chose de rassurant à penser que leur tâche prendra fin un jour : « C’est une mission, un métier à durée déterminée, pas un CDI ! », s’exclament les deux psys dans l’interview. A une époque où l’entrée sur le marché du travail est précarisée, où les études supérieures s’allongent, où de nombreux jeunes actifs se voient contraints de retourner un temps chez leurs parents, cette prophétie à caractère managérial se veut porteuse d’espoir.
Philippe Descola est sans doute l’anthropologue français le plus connu et commenté dans le monde depuis Claude Lévi-Strauss. "J'ai fait de ma curiosité pour le monde un métier", dit-il.
Philippe Descola a dirigé le Laboratoire d’anthropologie sociale du Collège de France de 2001 à 2013 tout en étant titulaire de la chaire d’Anthropologie de la nature de 2000 à 2019 et directeur d’études à l’EHESS. Et il a reçu la Médaille d’or du CNRS en 2012 pour l’ensemble de son œuvre.