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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

lundi 10 avril 2023

Ces hommes qui ont choisi la vasectomie : « Notre sexualité est plus spontanée et plus sereine »

Par    Publié le 10 avril 2023

Cette méthode de stérilisation masculine reste marginale en France, bien qu’en hausse. Répartition de la charge contraceptive, refus de procréer dans un monde troublé… Les motivations sont diverses, et les regrets peu nombreux.

« Touche pas à mon zizi. » Rigolarde ou résolument défensive, c’est l’une des réactions masculines lambda aux témoignages des hommes partageant sur Twitter leur expérience de la vasectomie dans un but pédagogique. Il y a ceux qui, l’air de rien, se renseignent. « Quels sont les risques de casser la machine ? » « Tu as eu beaucoup de douleurs ? » A quoi il faut ajouter les angoissés de la virilité qui insultent et vouent aux gémonies cette fichue époque qui promeut « la castration par idéal féministe ».

VIDÉO. Immersion calédonienne : plongée dans l’univers des personnes atteintes de schizophrénie

 





  

Suite aux journées mondiales de la schizophrénie qui ont eu lieu entre le 18 et le 25 mars dernier, NC la 1ère vous fait découvrir cette maladie encore mal connue et sa prise en charge localement.

C’est lors d’un atelier cuisine au sein du groupe d’entraide mutuelle de l’association Hippocampe que nous découvrons Martine et Michèle, toutes deux atteintes de schizophrénie. Cette maladie psychiatrique, qui affecte la pensée, les sentiments et les émotions est encore peu connue. Pourtant, elle touche presque 1% de la population mondiale et environ 600 000 personnes en France.

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Santé mentaleLe fiasco du dispositif « Mon Psy »

Sophie Cousin

Publié le : 09/04/2023 

Rendre accessibles à toutes les personnes en souffrance les séances de psychologue. Sur le papier, l’intention du dispositif « Mon Psy » était louable lors de son lancement, en avril 2022. Un an après, le premier bilan est loin d’être à la hauteur.

Peu de bénéficiaires et très peu de psychologues engagés. Le premier bilan est très décevant, 1 an après le lancement de « Mon Psy », rebaptisé depuis « Mon Parcours Psy ». Seuls quelque 100 000 patients ont bénéficié de ce suivi, pour 438 000 séances au total, soit en moyenne 4 par patient. Selon les chiffres communiqués par la direction de la Sécurité sociale, 71 % d’entre eux sont des femmes. Problème : seuls 11 % des bénéficiaires ont la complémentaire santé solidaire (ex-CMU), alors que le dispositif a précisément été conçu pour permettre aux personnes en situation de précarité d’accéder à une prise en charge psychologique, trop coûteuse sans remboursement.

La santé mentale des Franciliens

Publié le 

A la demande de l’Agence régionale de santé (ARS) Île-de-France, l’Observatoire régional de santé d’Île-de-France a réalisé un diagnostic sur l’état des lieux de la santé des Franciliens. Ce document complet alimentera les travaux en cours dans le cadre du Projet régional de santé 2023-2028. En neuf chapitres, cette publication propose un panorama complet à partir des données les plus récentes et disponibles. L’occasion de pointer quelques grandes tendances en santé mentale.

La géographie territoriale et socio-démographique introduit le contexte régional. Une vue d’ensemble de la santé des Franciliens est présentée à partir des données d’espérance de vie. Mode de vie, déterminants de la santé et prévention sont ensuite abordés. Dans une approche populationnelle, la description et la mise en exergue des principaux enjeux de la santé périnatale, de la santé des enfants et des adolescents, de la santé mentale ainsi que de la santé des personnes âgées font l’objet d’éclairages spécifiques. Sont ensuite explorés les impacts sanitaires des nuisances et pollutions environnementales, des conditions de logements et de travail des Franciliens. Les principales causes de morbidité et de mortalité (pathologies, accidents, santé mentale), avec un focus spécifique sur la pandémie de Covid-19 sont détaillées. Enfin, le dernier chapitre explore l’offre et l’accessibilité aux soins.


Dans les Côtes-d’Armor, des psy-bus au chevet des ados

Par   Publié le 8 avril 2023

Dans ce département rural, où l’offre pédopsychiatrique est faible, des soignants prennent la route à la rencontre des jeunes en détresse, à l’écoute du spleen et des pensées suicidaires qui ont explosé depuis la crise sanitaire.

Sigrid Zwingelstein, infirmière, Maggy Le Hérissé, assistante sociale, et Johann Cosquer, éducateur, de l’équipe mobile pour adolescents de Saint-Brieux, le 27 mars 2023.

Le « bureau » de l’équipe mobile pour adolescents de Guingamp, dans les Côtes-d’Armor, ressemble aux camions de surveillance utilisés par la police : massif, bleu, les vitres teintées. « Pas très discret », reconnaît Morgane Boete, psychologue, en descendant de l’utilitaire stationné à proximité d’un lycée du centre-ville. Mais pratique : des banquettes ont été disposées à l’arrière, de part et d’autre d’une petite tablette en bois, pour donner un semblant de confort.

Féminisme 50 ans du Mlac : l’association oubliée qui donnait aux femmes les clés de leurs droits reproductifs

par Virginie Ballet et Marlène Thomas  publié le 8 avril 2023

Moins connue que Simone Veil et Gisèle Halimi dans l’histoire de la dépénalisation de l’IVG, l’action du Mlac a pourtant permis à des centaines de femmes de maîtriser leurs droits reproductifs en pratiquant elles-mêmes des avortements.

Convoquer la presse pour assister à un avortement, au beau milieu d’un service de gynécologie, à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris. C’est ce qu’ont fait des membres du Mouvement pour la liberté de l’avortement et de la contraception (Mlac), tout juste formé, il y a cinquante ans jour pour jour, le 8 avril 1973. Ce qu’ils veulent donner à voir ce jour-là est un procédé par aspiration à l’aide de canules souples, baptisé «méthode Karman», du nom du psychologue américain qui l’a mise au point. En tête, un objectif clair : «faire éclater le scandale au grand jour», comme le résume la réalisatrice Irène Jouannet, l’une des militantes de l’époque.

Les personnes souffrant de troubles mentaux vieilliraient beaucoup plus vite

06 avr. 2023 

Selon les données de l'Organisation mondiale de la santé, une personne sur huit dans le monde vivrait avec un trouble mental. Cela représente environ un milliard de personnes dans le monde. Et selon une récente étude britannique, ces troubles mentaux seraient à l'origine d'un vieillissement accéléré.

Selon de nouvelles recherches menées par l’Université du King's College of London, les personnes présentant des troubles mentaux tels que la dépression, les troubles anxieux et bipolaires ont des marqueurs sanguins suggérant qu’elles sont plus vieilles que leur âge réel.

Les troubles psy laissent des traces dans les marqueurs sanguins

"Il est maintenant possible de prédire l'âge des gens à partir des métabolites sanguins. Nous avons constaté qu'en moyenne, ceux qui avaient des antécédents de maladie mentale au cours de leur vie avaient un profil métabolique qui impliquait qu'ils étaient plus âgés que leur âge réel", explique le chercheur principal, le Dr Julian Mutz, dans le communiqué de presse.

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Après une dépression, comment prévenir les risques de récidive ?

Par Mathieu Alfonsi   09/04/2023

Stromae a annulé quinze concerts pour des raisons de santé, presque huit ans après avoir interrompu une tournée en raison d’une dépression. Comment prévenir les risques de récidive quand on a souffert de cette maladie ? Deux experts nous expliquent.

stromae tf1
CAPTURE D’ÉCRAN TF1
L’artiste belge Stromae, qui a déjà connu un épisode dépressif, vient d’annuler ses concerts jusqu’à fin mai pour des raisons de santé.

« Je me dois d’écouter mes limites. » Stromae a dit stop. L’artiste belge, en tournée avec son album « Multitude »a annoncé annuler toutes ses dates jusqu’à la fin du mois de mai, ce mardi 4 avril 2023. La raison ? « Je dois me résigner au fait que ma santé ne me permet malheureusement pas de continuer à venir à votre rencontre pour l’instant », a-t-il indiqué dans un communiqué.

Si Stromae ne donne pas plus de détails sur la nature de ses problèmes, l’interprète de « Fils de joie » n’a jamais caché ses soucis de santé mentale par le passé. Essoré par une tournée mondiale XXL, il avait interrompu une première fois une tournée, fin 2015, sapé par un « burn-out » associé à une dépression. S’en était suivie une pause scénique de six ans avant son grand retour début 2022, marqué par l’interprétation du titre « L’enfer », au 20 heures de TF1, où il évoquait ses pensées suicidaires.

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Comment juger les « revenantes » de l’Etat islamique ? La justice antiterroriste aux prises avec les stéréotypes de genre

Par    Publié le 10 avril 2023

Mères, épouses, femmes au foyer… Considérées comme victimes de leur endoctrinement, les premières Françaises de retour de Syrie n’étaient pas poursuivies. La politique pénale a changé : elles le sont aujourd’hui systématiquement. Une évolution qui traduit un changement de regard sur le rôle des femmes dans la violence politique.

Comment juger les « revenantes », ces femmes djihadistes ayant rejoint les rangs de l’organisation Etat islamique (EI) en zone irako-syrienne ? Pendant longtemps, la question ne s’est pas posée : elles n’étaient pas jugées. Au fil des années, le regard porté sur leur séjour au sein du « califat » autoproclamé a changé : depuis 2016, les « revenantes » sont systématiquement mises en examen pour être jugées à l’égal des hommes. Un changement de politique pénale qui interroge le rôle, longtemps minoré, que la société prête aux femmes dans la violence politique et les stéréotypes de genre qui y sont associés.

L'hôpital de Château-Gontier se dote d'un cube de réalité virtuelle pour soigner des patients en psychiatrie


 


Mercredi 12 avril 2023 

Par France Bleu Mayenne

De Maïwenn Bordron

Grâce à l'aide financière de plusieurs associations, le centre hospitalier du Haut-Anjou vient d'acquérir un cube de réalité virtuelle. Cette technologie va permettre à des patients du service psychiatrie de soigner des phobies et des troubles d'anxiété.

Le psychiatre Nabil Benhamed va utiliser ce cube de réalité virtuelle avec ses patients à l'hôpital de Château-Gontier-sur-Mayenne.
Le psychiatre Nabil Benhamed va utiliser ce cube de réalité virtuelle avec ses patients à l'hôpital de Château-Gontier-sur-Mayenne. © Radio France - Maïwenn Bordron

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Le dimanche 11 juin, marchons ensemble à Paris pour la santé mentale !

Publié le 

À l’initiative du Psychodon, rejoint par l’UnafamSanté Mentale France et avec Argos 2001 et Le CNIGEM, « La Marche Ensemble pour la Santé Mentale », le 11 juin prochain à Paris, est un appel à la mobilisation citoyenne pour dire « NON » à la stigmatisation des personnes concernées par un trouble psychique. 

À l’occasion de cette marche festive et citoyenne, usagers en santé mentale, familles et aidants, professionnels du soin et de l’accompagnement, associations, bénévoles… pourrons clamer de concert le droit à la dignité et à la reconnaissance des personnes vivant avec un trouble psychique, dénoncer les préjugés et les stéréotypes dont elles sont victimes et interpeller l’opinion publique. Rappelons qu’en France, 12 millions de personnes sont concernées par un trouble dépressif, anxieux, bipolaire, schizophrénique… 

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Chronique Le féminisme sans «oui mais», par Lola Lafon

par Lola Lafon, écrivaine  publié le 3 mars 2023

Après les avancées de #MeToo, on sent déjà venir le backlash, la contre-offensive qui dit en substance que le mouvement encourageant la prise de parole des victimes va un peu trop loin. Que les droits, on en a bien assez. Que si ça continue, on va finir par être trop égales.

Nous, enfants des années 70 ou 80, avons cru en une fiction. Un récit rassurant, dans lequel nos droits étaient acquis : nous serions les égales de nos frères, de nos amis. Le féminisme semblait désuet : il appartenait à nos mères. Les marques comme les chansons vantaient un féminisme light, nettoyé de toutes velléités révolutionnaires, nous enjoignant à «croire en nous-mêmes». Just do it. Ce récit, je l’ai embrassé avec un enthousiasme naïf. Bien sûr, quelques détails auraient dû m’alarmer : jouir et faire jouir se conjuguait à l’impératif, une norme de plus ; à l’injonction d’être mince s’ajoutait celle d’être musclée, et l’«horloge biologique» que brandissaient les magazines féminins n’était qu’une nouvelle façon de soumettre le corps des femmes à une date de péremption.

Reportage En Belgique, «c’est aberrant qu’au restaurant la bière soit moins chère que l’eau»

par Julien Lecot, envoyé spécial à Louvain-la-Neuve (Belgique)  publié le 8 avril 2023

Fin mars, le gouvernement belge a déclaré vouloir rendre obligatoire la gratuité de l’eau dans les lieux vendant de l’alcool. Une mesure que le gouvernement wallon avait déjà promis d’instaurer en 2019 avant de revenir dessus, sous la pression notamment de la fédération des bars et restaurants.

A peine midi passé, les terrasses de Louvain-la-Neuve, en Belgique wallonne, se remplissent et les premières assiettes sortent des cuisines. En ce premier lundi d’avril, sous un grand soleil, certains accompagnent leur repas d’une bière. D’autres, plus raisonnables, tournent au soda ou à l’eau en bouteille. Impossible en revanche, au milieu des bâtiments cubiques en briques marron, d’apercevoir la moindre carafe d’eau. «Ici, ça n’existe pas, je n’ai jamais souvenir d’en avoir vu. Si on veut de l’eau, on achète de la bonne eau belge en bouteille. C’est comme ça, on n’est pas en France ici», pose Jean-Marie, un sexagénaire timide au crâne dégarni, les restes d’un burger frites traînant dans l’assiette devant lui à côté d’une bouteille de Chaudfontaine.

CMGF 2023 – La santé mentale en soins primaires

Serge Cannasse   27 mars 2023

Environ un tiers des patients de médecine générale ont un problème de santé mentale. Près de 13% des consultations chez un généraliste sont liées aux seuls troubles dépressifs et anxieux et 72% des généralistes prennent en charge au moins un patient dépressif chaque semaine. Comment améliorer la prise en charge de ces patients, dans un contexte d’exercice pour le moins difficile ? Une session du Congrès Médecine Générale France (Paris, 23-25 mars 2023) a été consacrée à quelques dispositifs, nationaux ou locaux, destinés à y répondre au moins en partie.

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Psycho


 


Anxiété, insomnie, dépendance... Chacun de nous peut être confronté à ces troubles qui empoisonnent le quotidien et nous emprisonnent dans le silence. Psycho donne la parole à des hommes et des femmes qui tentent de guérir de ces maux, mais aussi aux spécialistes qui nous aident à les comprendre. 

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Shanti, victime des attentats de Bruxelles, euthanasiéeDirectives anticipées de fin de vie : parlez-en à vos patients à 23 ans pour souffrance psychique insupportable

Fanny Le Brun   14 décembre 2021

France Par la rédaction de directives anticipées, toute personne majeure a le droit d’indiquer par avance sa volonté sur les conditions de sa fin de vie, à la suite d’une maladie ou pour une autre cause, au cas où elle serait un jour dans l’incapacité de la faire connaître. L’Académie nationale de médecine souhaite que les professionnels de santé, et notamment les médecins généralistes, soient prêts à évoquer ce sujet avec leurs patients [1].

Un droit méconnu des Français

L’Académie nationale de médecine souhaite sensibiliser les professionnels de santé au besoin d’informer leurs patients sur l’importance de rédiger leurs directives anticipées de fin de vie. Cela permet de:

  • Respecter les vœux du patient alors qu’il n’est plus capable de manifester sa volonté,

  • Guider l’action des soignants,

  • Protéger les proches en prévenant un possible désaccord entre eux.

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dimanche 9 avril 2023

Une histoire française de la psychothérapie institutionnelle

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En retraçant l’histoire transnationale de la psychothérapie institutionnelle, Camille Robcis explore les rapports politiques entre la pratique psychiatrique et la réflexion sur les institutions de soin durant les années 1945-1970. Un excellent article de Mickaëlle Provost à lire sur le site La vie des idées. 

Dans son ouvrage passionnant, DisalienationPolitics, Philosophy, and Radical Psychiatry in Postwar FranceCamille Robcis s’intéresse à l’histoire française de la psychothérapie institutionnelle, des années 1945 (depuis son développement au sein de la clinique de Saint-Alban dirigée par François Tosquelles) jusqu’aux années 1975. En mettant en réseau les figures de François Tosquelles, Frantz Fanon, Jean Oury, Félix Guattari et Michel Foucault afin de faire dialoguer les textes et perspectives, Camille Robcis cherche à retracer l’histoire clinique d’une pratique – celle de la psychothérapie institutionnelle où s’établissent des rapports nouveaux entre psychiatrie, psychanalyse, institutions politiques et de soin – et l’histoire politique (intellectuelle) d’une pensée de la désaliénation. Ces deux histoires se sont entremêlées après la guerre, au sens où l’aliénation fut comprise à partir du double sens distingué par Jean Oury, celui d’« aliénation sociale » et d’« aliénation psychopathologique », mais également au sens où Marx et Freud étaient, pour Tosquelles, les « deux jambes » de la psychothérapie institutionnelle (l’une devant toujours suivre l’autre).

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Propositions pour une « nouvelle place des psychologues cliniciens »



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Dix-huit propositions du collectif ManifestePsy veulent donner « une nouvelle place » aux psychologues cliniciens dans le système de santé. Parmi elles, l’inscription en tant que profession « périmédicale » (« à la périphérie du médical ») dans le Code de la santé publique.

Le collectif ManifestePsy (1) diffuse un rapport assorti de 18 propositions pour « construire aujourd’hui le futur des psychologues cliniciens psychothérapeutes en France« . Résolument opposé au dispositif MonParcoursPsy (voir notre article), ce collectif, décline ces propositions danle champ de la formation et du statut des professionnels, ainsi que sur la prise en charge des soins.

MISE EN PLACE D’UN DOCTORAT CLINIQUE EN PSYCHOTHÉRAPIES

  • Officialiser les compétences hautement qualifiées des psychologues cliniciens

Proposition : La mise en place du doctorat clinique officialise ce qui existe sur le terrain avec des psychologues cliniciens qui se forment déjà, régulièrement et tout au long de leur carrière, à de nouvelles pratiques en psychothérapies étayées sur des pratiques scientifiques.

  • Un doctorat professionnel avec un programme pédagogique de haut niveau

Proposition : Le doctorat clinique doit valider des compétences de haut niveau dans le soin psychique et les psychothérapies, ainsi que dans les fonctions cliniques de support indispensables à l’élaboration des souffrances collectives générées par les situations professionnelles des acteurs de la santé qui sont au contact de patients vulnérables.

  • Un doctorat tourné vers la clinique, sous la forme d’un praticat non contraignant

Proposition : Les psychologues cliniciens en formation devront exercer une activité professionnelle en tant que psychologue, tout en étant supervisés et intervisés dans leur pratique.


    Avec MonParcoursPsy, ces psychologues dénoncent « un fast-food de la psychothérapie »

    Par Mathieu Alfonsi

    05/04/2023

    Lancé il y a un an, MonParcoursPsy permet d’accéder gratuitement à huit séances chez un psychologue libéral. Mais, pour les syndicats de psychologues, ce dispositif n’est ni adapté aux réalités du métier, ni aux besoins des patients.

    Un an après le lancement du dispositif MonPsy, c’est l’heure du bilan. Et pour Florent Simon, psychologue libéral et secrétaire général du Syndicat National des Psychologues (SNP), « c’est un véritable échec ». Voulu par le gouvernement pour faire face au besoin croissant en matière de santé mentale de la population française, ce système permet à toute personne âgée de plus de trois ans d’accéder à huit séances, entièrement remboursées par l’assurance maladie et la complémentaire santé, chez un psychologue libéral volontaire.

    Mais les choses ne sont pas aussi simples qu’elles en ont l’air. Pour Florent Simon, le dispositif MonPsy, ou MonParcoursPsy, n’est pas efficace et inadapté aux besoins des patients : « La prescription, les critères pour intégrer le dispositif, le nombre de séances, leur durée et leur tarification… Tout est problématique. » Selon les chiffres du ministère de la Santé, environ 2 200 psychologues libéraux sont conventionnés. Soit seulement 7 % d’entre eux.

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    Le microbiote expliquerait-il l'effet bénéfique du chocolat sur le moral ?

    Caroline Guignot  3 janvier 2022

    France – Depuis que les études sur le microbiote se développent, l’axe intestin-cerveau revêt un intérêt particulier pour explorer de nouveaux déterminants liés à la santé mentale. Or, il est volontiers admis que manger du chocolat est bon pour le moral. Cette assertion tient-elle la route à la lumière d’une exploration scientifique ?

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