- L'information psychiatrique 2023/2 (Volume 99)
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
samedi 4 mars 2023
De l'hôpital aux patients : la pédopsychiatrie en crise
Samedi 25 février 2023
Provenant du podcast
Sous les radars
D'après Santé Publique France, les adolescents et les jeunes adultes seraient davantage touchés par des troubles psychiques depuis le début de la crise sanitaire. Est-ce vraiment le cas ? De quels moyens disposent les pédopsychiatres pour venir en aide aux jeunes ?
Avec
- David Cohen psychiatre, chef de service de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris
C’était ce mercredi à Saint-Jean-de-Luz… Agnès Lassalle, 53 ans, professeure d’espagnol, est poignardée en plein cours par un de ses élèves de 16 ans. Elle décède quelques minutes plus tard. L’émoi est immense. Une minute de silence est observée dans tous les établissements du second degré le lendemain. Et depuis, les questions restent ouvertes…
Psychiatrie au Vinatier: "On priorise en fonction du nombre de tentatives de suicide des patients"
Écrit par Arnaud Jacques Publié le
Le ministre de la santé François Braun est venu découvrir un centre d'accueil en santé mentale créé par le professeur lyonnais Nicolas Franck. Un service de semi-urgence qui permet une prise en charge plus rapide, mais qui n'efface pas le malaise dans le service d'urgences saturé du Vinatier.
C'est un point d'étape pour le ministre de la Santé François Braun, venu observer une structure lyonnaise dans le cadre d'un comité stratégique sur la santé mentale lancé en 2018. Cette structure, c'est Cadeo (centre d'accueil, d'évaluation et d'orientation en santé mentale). Un nom qui promet d'offrir aux patients un accueil plus rapide aux personnes atteintes de troubles psychiques. Le professeur Nicolas Franck, créateur de ce projet, nous reçoit dans les locaux de Cadeo, adossé au CMP Villette dans le 3e arrondissement, où il travaille. "J'ai créé Cadeo car le CMP (centre médico-psychologique) n'était plus en mesure de donner des rendez-vous. Priorité était donnée aux patients déjà suivis." Créé en juin 2020, Cadeo reçoit environ 1000 patients par an. "Et ça a augmente, assure le père de Cadeo. Ici, c'est une sorte de service de semi-urgences. Le patient qui se présente est reçu dans les jours suivants, sans aucun filtre, grâce à une équipe de psychiatres, psychologues et infirmières."
Manque de moyens, de formation, de personnel… Face à la violence en psychiatrie, des soignants démunis
Capucine Licoys Publié
Le gouvernement a lancé une grande concertation pour répondre au problème des agressions subies par le personnel soignant.
C'était un soir de 2015, en début de garde, aux urgences psychiatriques d'un hôpital parisien. Camille Boutouyrie, pédopsychiatre alors en deuxième année d'internat, est appelée en renfort vers 19 heures. L'alarme sonne pour canaliser un patient en crise, "très excité, [et] qui ne supportait pas qu'on puisse l'enfermer", se remémore la jeune femme. "C'est monté très vite dans les tours." Les soignants mobilisés ne cherchent pas à contenir le patient. Libre de ses mouvements, celui-ci fond sur la jeune femme. "Il m'a fracassé le crâne contre un mur dans le couloir. J'ai été opérée d'une triple fracture de la face déplacée", souffle la médecin, la voix tremblante.
Depuis 2005, l'Observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS) recueille des signalements d'agressions, comme celle vécue par Camille Boutouyrie. En 2021, cette entité a reçu 19 328 signalements sur une plateforme dédiée, parmi lesquels 84% des victimes déclarées sont des soignants (document PDF). Avec 22,2% des signalements déposés cette année-là, la psychiatrie est le domaine le plus touché. Ces chiffres reposent sur les déclarations des soignants et ne rendent pas compte des plaintes et des enquêtes en cours. Afin de mieux protéger les soignants, une concertation a été lancée jeudi 16 février par la ministre déléguée auprès du ministre de la Santé et de la Prévention, Agnès Firmin Le Bodo, avec l'objectif d'aboutir à un plan de lutte avant l'été.
Newsletter «L» Thérèse Clerc, une retraite heureuse pour toutes les femmes
par Camille Paix publié le 3 mars 2023
Féministe multifacettes et apologiste de l’utilité des vieux, la fondatrice de la Maison des Babayagas avait fait de sa retraite un espace de militance joyeuse. Une biographie de son amie Danielle Michel-Chich célèbre son existence bouillonnante.
Cet article est issu de L, la newsletter féminisme et sexualités publiée le samedi. Pour recevoir L, inscrivez-vous ici !
Thérèse Clerc avait tout compris à la retraite. Elle en avait fait un terrain de militance, de jouissance, de découvertes et d’amitiés. Elle avait accepté le corps et les regards des autres qui changent, les cheveux blancs, pour savourer pleinement ce moment précis où elle n’avait «plus rien à prouver à la société». Et de projets associatifs en engagements militants, elle a fait le meilleur des usages de ce «temps retrouvé» que décrit Danielle Michel-Chich, dans la biographie qu’elle a consacrée à celle qui a été une inestimable militante féministe mais aussi son amie (1). Biographie qui ressort, la coïncidence mérite d’être soulignée, au moment précis où des gens descendent dans la rue pour faire valoir leur droit à une vie après le travail salarié.
Le féminisme sans «oui mais», par Lola Lafon
par Lola Lafon, écrivaine publié le 3 mars 2023
Après les avancées de #MeToo, on sent déjà venir le backlash, la contre-offensive qui dit en substance que le mouvement encourageant la prise de parole des victimes va un peu trop loin. Que les droits, on en a bien assez. Que si ça continue, on va finir par être trop égales.
Nous, enfants des années 70 ou 80, avons cru en une fiction. Un récit rassurant, dans lequel nos droits étaient acquis : nous serions les égales de nos frères, de nos amis. Le féminisme semblait désuet : il appartenait à nos mères. Les marques comme les chansons vantaient un féminisme light, nettoyé de toutes velléités révolutionnaires, nous enjoignant à «croire en nous-mêmes». Just do it. Ce récit, je l’ai embrassé avec un enthousiasme naïf. Bien sûr, quelques détails auraient dû m’alarmer : jouir et faire jouir se conjuguait à l’impératif, une norme de plus ; à l’injonction d’être mince s’ajoutait celle d’être musclée, et l’«horloge biologique» que brandissaient les magazines féminins n’était qu’une nouvelle façon de soumettre le corps des femmes à une date de péremption.
«À quoi sert le transfert entre un patient et son psychothérapeute?»
Mardi Noir — Édité par Léa Polverini — 2 mars 2023
Cette semaine, Mardi Noir conseille Françoise, qui se demande ce que signifie le transfert en thérapie.
Chère Françoise,
Je dois admettre que quand j'ai découvert votre question, j'ai ri, à cause du «est-ce voulu et provoqué?». Non par moquerie, mais plutôt à cause d'une interrogation que j'ai d'abord perçue comme naïve. Et puis, je me suis souvenue de ma première année en fac de psychologie clinique. Cela faisait pourtant déjà sept ans que j'étais moi-même en analyse, et quand les professeurs évoquaient le transfert, j'étais paumée.
J'avais l'impression qu'on parlait d'un objet mal défini, d'un animal sans contours, une sorte de masse informe et presque magique… Enfin bref, j'espère que vous l'aurez compris: je vous remercie pour cette question! Cette histoire de transfert n'a rien d'évident, et à ce compte-là, vous avez tout à fait raison de penser qu'on le provoque, qu'on l'instaure, alors qu'il n'en est rien: on le repère, et parfois on s'appuie dessus dans le déroulé de l'analyse.
Avant de vous répondre plus précisément, je dirais que le transfert est présent dans de nombreuses situations. La définition que je chéris le plus est celle de Lacan, qui nous enseigne que le transfert, c'est faire de quelqu'un un être supposé savoir. Supposé savoir quoi? Ça dépend de la personne et de sa fonction: supposé savoir nous soigner, nous apprendre, nous écouter, nous aimer… La liste est longue !
vendredi 3 mars 2023
Jouer la réussite scolaire de son enfant devant un écran : est-ce raisonnable ?
Nathalie BARRÈS 27 févr. 2023
À retenir
- Une étude vient d’apporter la preuve de la persistance d’une association longitudinale entre le temps passé devant un écran à l’âge de 12 mois et le déficit de l’attention ou des fonctions exécutives à 9 ans.
- Les mesures rapportées par des enseignants corroborent les mesures en laboratoire.
- Bien que ces résultats ne prouvent pas de lien de causalité, les auteurs estiment que « l’augmentation du temps passé devant un écran pendant la petite enfance est associée à des déficiences des processus cognitifs essentiels à la santé, à la réussite scolaire et au succès professionnel futur ».
Pourquoi est-ce important ?
De nombreuses études ont montré des associations entre l’exposition aux écrans durant la petite enfance et la survenue d’importants déficits de l’attention ou des fonctions exécutives.
En revanche il existe encore peu de données sur le maintien de ces déficits à l’âge scolaire. Une augmentation au niveau cérébral des puissances de basse fréquence (ondes thêta lentes) et un rapport plus élevé thêta/bêta ont été corrélés à un moins bon contrôle de l’attention.
François Héran : «La France est très loin d’avoir pris sa part sur l’immigration»
par Gurvan Kristanadjaja et Adrien Naselli publié le 1er mars 2023
Il n’y a pas de «tsunami migratoire», et la France n’est pas un pays si attractif pour les étrangers. Le démographe, professeur au Collège de France, démonte les clichés et enjoint les politiques qui se pencheront bientôt sur la nouvelle loi immigration à faire de même.
François Héran a écrit son nouveau livre Immigration. Le grand déni (Seuil) dans l’urgence. Une réaction presque épidermique au retour inopiné du thème de l’immigration dans le débat public. «On avait tellement d’autres choses en tête, le climat, la guerre en Ukraine… Ce n’était absolument pas le premier des sujets dans les sondages», commente le titulaire de la chaire migrations et sociétés au Collège de France. Dans un contexte marqué par les crispations identitaires de la droite et de l’extrême droite sur le sujet et à quelques semaines du projet de loi immigration présenté par Gérald Darmanin, le sociologue et démographe de 70 ans assume : ce livre est une tentative de remettre les choses à plat. Il est écrit à destination des responsables politiques qui multiplient, selon lui, les contre-vérités.
Deuil L’Assemblée nationale vote à l’unanimité un amendement LFI visant l’allongement du congé pour décès d’un enfant
par AFP et LIBERATION publié le 3 mars 2023
Cet amendement LFI intervient dans le cadre d’un texte visant à «protéger les parents d’un enfant bien vivant», il avait été rejeté par l’ancienne ministre du travail Muriel Pénicaud il y a trois ans.
Enfin une preuve d’humanité. L’Assemblée nationale a voté à l’unanimité jeudi soir en faveur d’un allongement du congé minimum pour le décès d’un enfant, en le portant de 5 à 12 jours dans le Code du travail. Les députés ont adopté un amendement LFI en ce sens, dans le cadre de l’examen d’une proposition de loi du groupe Horizons qui vise à améliorer l’accompagnement des familles d’enfants gravement malades.
Isabelle Lonvis-Rome : «Les victimes de violences conjugales n’auront plus à aller frapper à toutes les portes»
par Marlène Thomas publié le 2 mars 2023
A l’approche de la Journée internationale de la lutte pour les droits des femmes, la ministre déléguée à l’Egalité entre les femmes et les hommes dévoile à «Libération» les contours du dispositif de «pack nouveau départ».
Huit jours avant le 8 mars, Journée internationale de la lutte pour les droits des femmes, Isabelle Lonvis-Rome est hantée. Hantée par le souvenir d’Assia B., que la ministre déléguée à l’Egalité entre les femmes et les hommes convoque à plusieurs reprises durant l’entretien, une victime de féminicide dont le corps démembré a été retrouvé mi-février au parc des Buttes-Chaumont à Paris. Une de plus pour qui il était trop tard. En 2021, 208 000 victimes de violences conjugales ont passé la porte d’un commissariat ou d’une gendarmerie, un bond de 21 % par rapport à 2020, selon les données du ministère de l’Intérieur. La même année, 122 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex (+20 %).
Le cercle des nageur-euse-s en eaux troubles
Une présentation du cercle des nageur-euse-s en eaux troubles et quelques ressources sur la psychiatrie.
Le thème du mois c’est aussi l’occasion de mettre en lumière des groupes locaux en lien avec les questions soulevées. Ce mois étant consacré à la dépression, on a été à la rencontre du cercle des nageur·euse·s en eaux troubles. On vous propose une petite présentation qu’ielles nous ont communiqué ainsi que des ressources sur les questions psy.
Une rapide présentation :
Le cercle ne te proposera ni piscine olympique, ni cocktail à la plage des Catalans mais un espace de réflexion, d’échanges, d’auto-formation, de rencontre autour des questions de psychiatrie, de santé mentale et de soin.
La parole de lecteurs du « Monde » sur la fin de vie : « Votre article m’a libérée de cette colère que je portais en moi »
Par Gilles van Kote Publié le 5 mars 2023
L’article de Vanessa Schneider sur la fin de vie de son père, publié à la mi-janvier, a suscité de nombreuses réactions sur l’accompagnement des malades et leurs familles allant très largement dans le même sens que notre journaliste.
La publication dans Le Monde, le 16 janvier, du récit de notre journaliste Vanessa Schneider sur la fin de vie de son père, l’écrivain et psychanalyste Michel Schneider, mort d’un cancer en juillet 2022, a suscité un écho rare, que ce soit sur le site du Monde, au courrier des lecteurs ou sur nos réseaux sociaux.
Ces réactions vont quasiment toutes dans le même sens, celui de la dénonciation de l’incapacité du corps médical à accompagner les malades et leur famille et de l’absence de formation des médecins dans ce domaine. Voici quelques extraits de réactions de lectrices et lecteurs du Monde.
« Par moments, je me suis sentie seule et lâchée par le corps médical »
Chantal Catzeflis-Benassy, Les Matelles (Hérault) : « (…) Tout ce que vous relatez résonne au fond de moi et me touche particulièrement, tant ce parcours et ses arcanes ressemblent point par point à ce que j’ai traversé tout au long des quatorze mois de maladie de mon mari jusqu’à son décès, à notre domicile, le 25 novembre 2021, à 68 ans. Il était directeur de recherches (biologiste) émérite, venait de prendre sa retraite depuis un an quand la maladie s’est déclarée (cancer du poumon avec métastases cérébrales).
(…) J’estime, dans cette douloureuse épreuve, avoir eu beaucoup de chance, beaucoup de chance d’avoir croisé, rencontré des soignants formidables (pour la plupart), compétents, dévoués, passionnés mais au bout du rouleau. Beaucoup de chance d’avoir bénéficié d’un système médical – gratuit ou presque – performant et à la pointe mais qui souffre de graves dysfonctionnements car à bout de souffle, comme vous le décrivez vous-même.
(…) Et pour conclure, vous dire combien, par moments, je me suis sentie seule et lâchée par le corps médical, impuissant, absent, incapable (parfois) de mettre des mots sur cette fin de vie qui approche. Le manque de formation de certains médecins, oncologues en particulier, à être empathiques, à parler de la mort avec franchise, pudeur et simplicité. Car ils n’ont tout simplement pas de formation. »
Gaël Fournis propose des jouets technologiques et de la recherche bénévole en IA pour lutter contre les cancers pédiatriques
Par Laure Belot Publié le 4 mars 2023
L’association Dessine-moi la high-tech, que le psychiatre breton a cofondée, propose des ateliers ludiques aux jeunes malades et permet de faire collaborer des datascientists volontaires aux travaux des chercheurs.
Assis en tailleur, jean, basket et chemise blanche décontractée, le psychiatre Gaël Fournis reconstruit une tour de 20 centimètres en Kapla. Et pour cause. Encouragé par son papa, Flavio, 5 ans et demi, vient encore de la détruire d’une balle télécommandée roulant comme un bolide. Un peu en retrait sur une chaise, Axelle, 12 ans et demi, manie tout en subtilité un robot multicolore, et ce malgré son bras passant sous son sweat-shirt pour cause de perfusion. A l’autre bout de la pièce, allongée sur son lit déplacé depuis sa chambre, Namizata, 10 ans, en a fini de son immersion aquatique avec son casque de réalité virtuelle. Smartphone en main, elle pilote fougueusement un drone attaché à un ballon vert gonflé à l’hélium. Son exploration est si hardie que le dirigeable de poche s’échappe de la pièce pour flotter allègrement dans le couloir, au grand plaisir de la fillette, tout sourire.
Aria et ses colocataires de cerveau
Mercredi 1 mars 2023
Provenant du podcast
Les Pieds sur terre
Aria souffre de TDI ou “trouble dissociatif de l’identité” : plusieurs personnalités cohabitent dans sa tête. Ce trouble est méconnu, mais Aria découvre sur internet l'existence d'une communauté qui échange sur le sujet, lui permettant de mieux comprendre son trouble. Récit signé Jeanne Mayer
Pour Aria tout commence lorsqu'elle s'aperçoit qu'elle souffre d'amnésies inquiétantes : "Parfois on va me demander comment je m'appelle et je ne vais pas savoir répondre."
Elle souligne qu'il ne s'agit pas de différentes facettes d'elle-même, mais bien de plusieurs personnes qui vivent en elle : "C'est un peu comme si mon corps était une sorte de voiture, et il y a une personne au volant puis ceux qui sont à l'arrière et de temps en temps, on change de place."
Éducation à la sexualité à l’école : pourquoi ça coince toujours ?
Marion Rousset Publié le 02/03/23
Trois associations ont annoncé mercredi attaquer l’État en justice pour “défaut de mise en œuvre de la loi”. Elles entendent faire appliquer la loi de 2001 qui prévoit trois séances annuelles d’éducation à la sexualité pour les élèves. Dans les faits, nombre d’enseignants craignent encore de s’aventurer sur ce terrain miné.
Violences sexuelles : Bayard Jeunesse publie trois livrets de prévention adaptés aux enfants
Julia Vergely Publié le 01/03/23
Consentement, respect du corps, viol, inceste… Trois livrets, téléchargeables gratuitement en ligne, explicitent les violences sexuelles en des termes pensés pour chaque tranche d’âge. Pour que le sujet ne soit plus tabou dans la famille.
Le sujet est délicat et effraie bien des parents. Pourtant, en parler aux enfants, et le plus tôt possible, est un des meilleurs remparts à la honte et au silence. Consentement, respect du corps, harcèlement, mais aussi agression, viol, inceste… Bayard Jeunesse s’empare de tous les aspects des violences sexuelles et publie deux livrets pour répondre aux questions des enfants, selon leur âge. Mon corps est un trésor s’adresse aux tout-petits, de 3 à 7 ans ; et Stop aux violences sexuelles, aux plus de 14 ans. Ils sont accessibles en téléchargement gratuit en ligne et viennent habilement compléter le premier livret, Stop aux violences sexuelles faites aux enfants, destiné aux 7-13 ans et publié en 2018. Bien avant que les livres de Vanessa Springora et de Camille Kouchner ne viennent remuer l’opinion publique sur le sujet.
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