Lucie Inland — Édité par —
Alors que les taux de personnes détenues présentant un trouble psychologique ou mental sont élevés, il reste encore beaucoup à faire pour soigner cette population particulièrement sensible.
La prison concentre bien des problèmes de société, à défaut de les faire disparaître. Parmi eux, les troubles mentaux, qu'ils soient détectés avant l'incarcération ou révélés par celle-ci. Ils sont tout sauf minoritaires dans la population carcérale. Lors de son mandat de contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), Adeline Hazan indiquait en 2019, interrogée par Prison Insider, qu'environ «70% des personnes détenues avaient au moins un trouble psychologique ou mental et 25% un trouble psychotique grave» (comme la schizophrénie).