Publié le 20 janvier 2023
CHRONIQUE
Clara Georges
Face aux incertitudes, les parents s’y prennent parfois très tôt pour tenter de sécuriser la scolarité de leurs enfants, observe Clara Georges pour la newsletter « Darons Daronnes ».
A la cantine du journal, l’autre jour, devant un dahl de lentilles (très bon), une collègue m’a parlé de son fils, actuellement en CM2. Le collège dont il dépend n’a pas bonne réputation, et son mari et elle s’inquiétaient. Mais elle a rencontré une femme, enseignante elle-même, dont l’enfant est scolarisé là-bas, et qui lui a dit le plus grand bien du collège. Cette conversation l’a rassurée. Quand je lui ai demandé ce qui lui faisait peur, elle m’a répondu qu’elle craignait pour le bien-être de son enfant et que le niveau soit trop faible. En réfléchissant, elle a ajouté que ce qui lui importait vraiment, c’était qu’il ait la possibilité, le jour venu, de faire ce qu’il a envie de faire – que les portes ne se ferment pas sous son nez en raison de son lieu de scolarisation.