par Apolline Le Romanser publié le 16 janvier 2023
Le groupe Ipso-santé a lancé un nouveau programme en 2020 pour renforcer le suivi de ses patients, en particulier les plus fragiles, et améliorer la prévention. Il s’appuie sur une rémunération via un forfait fixe mensuel par patient.
Pénurie de médecins, déserts médicaux, cabinets débordés, praticiens démissionnaires… Le système de soins français suffoque, et celui de la médecine générale n’y fait pas exception. Le mouvement de grève des médecins libéraux, issu d’un collectif venu «de la base», témoigne du profond mal-être de la profession. Et derrière, les patients en pâtissent : 11 % de la population n’avait pas de médecin traitant en 2022, selon un rapport du Sénat. Face à cette situation peu tenable, certains acteurs essaient d’innover pour apporter des solutions. Ipso santé, groupe d’intérêt économique (GIE) qui chapeaute des cabinets de médecine générale à Paris, en fait partie. Il expérimente depuis 2020 un nouveau programme, nommé «médecin traitant renforcé». Objectif : améliorer le suivi des patients, en particulier les plus fragiles, renforcer la prévention et la relation soignants soignés.