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Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.

vendredi 9 décembre 2022

Fin de vie : ce que les religions disent du suicide (assisté ou non)

Par    Publié le 10 décembre 2022

Les représentants des principales religions françaises montent au créneau pour s’opposer à toute éventuelle loi qui autoriserait l’euthanasie active ou le suicide assisté. Une unanimité traduisant leur conception unanime de la sacralité de la vie.

Une malade atteinte d’une forme incurable de cancer tient la main de son compagnon, à Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle), le 1er juin 2018.

« Il n’y a qu’un seul problème philosophique vraiment sérieux : c’est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d’être vécue, c’est répondre à la question fondamentale de la philosophie », affirmait Albert Camus dans Le Mythe de Sisyphe. Pour la grande majorité des religions du monde, la réponse est sans ambages : oui, la vie mérite d’être vécue, quoi qu’il advienne. Dieu nous l’a donnée (ou les dieux, ou la Nature…) et il ne nous appartient pas de la rendre.

Une telle vision permet, en partie, de comprendre l’opposition des représentants des principales religions à toute évolution de la loi sur la fin de vie en France. Ni « euthanasie active » (lorsqu’il est mis fin de manière « douce » à la vie de quelqu’un afin d’abréger ses souffrances), ni « suicide assisté » (acte de fournir un environnement et les moyens nécessaires à une personne pour qu’elle se suicide) ne saurait être toléré, la vie étant sacrée.

Euthanasie, suicide assisté, soins palliatifs : tout comprendre sur la fin de vie en France

Par Mathilde Nutarelli   LE 09 DÉC 2022




Covid-19 Saint Denis hopital Delafontaine


La Convention citoyenne sur la fin de vie débute ses travaux le 9 décembre. Elle planchera pour plusieurs semaines sur la question de la fin de vie et la manière dont elle est prise en charge en France. Mais entre l’euthanasie, le suicide assisté, les soins palliatifs, les lois Leonetti et Claeys-Leonetti, il est difficile de démêler les pratiques entre elles et ce qui est légal de ce qui ne l’est pas. Mise au point.



Fin de vie, sédation, aide active à mourir : de quoi parle-t-on ? Où en est le débat en France ?

Par    Publié le 09 décembre 2022 

La convention citoyenne sur le sujet débutera le 9 décembre. Elle devrait rendre en mars 2023 des travaux permettant, selon Emmanuel Macron, « à la société de prendre en compte les évolutions indispensables sur cet immense sujet ».

En lançant la convention citoyenne sur la question de la fin de vie, dont les travaux commencent vendredi 9 décembre, Emmanuel Macron a engagé le débat sur l’évolution de la loi française en matière d’aide à mourir. La question posée aux cent cinquante Français tirés au sort qui vont débattre pendant plusieurs mois du sujet est la suivante : « Le cadre d’accompagnement de fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ? »

Fin de vie : "Je veux mourir dignement", ces Girondins favorables au suicide assisté

Jeudi 8 décembre 2022

De France Bleu Gironde , France Bleu

Par Jules Brelaz

Catherine et son époux résident à Bouliac, près de Bordeaux. Agée de 62 ans, cette Girondine a entamé une procédure pour un suicide assisté en Suisse.

Catherine et son époux résident à Bouliac, près de Bordeaux. Agée de 62 ans, cette Girondine a entamé une procédure pour un suicide assisté en Suisse. © Radio France - Jules Brelaz

La France va-t-elle légaliser le suicide assisté comme en Suisse ou l'euthanasie telle que pratiquée en Belgique, aux Pays-Bas, au Luxembourg et en Espagne ? Lancée en octobre par Emmanuel Macron, la Convention citoyenne sur la fin de vie débute officiellement ses travaux à partir de ce vendredi 9 décembre. Tirés au sort, 150 Français vont tenter de déterminer s'il faut modifier la loi Claeys-Leonetti qui autorise actuellement la sédation profonde et continue jusqu'au décès. Un dispositif jugé insuffisant par l'Association pour le Droit à Mourir dans la Dignité (ADMD) dans la mesure où de nombreuses maladies invalidantes ne permettent pas d'y avoir recours.

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Décryptage Aide à mourir : des citoyens donnent leur avis sur la fin de vie

par Nathalie Raulin   publié le 8 décembre 2022

A partir de ce vendredi 9 décembre et jusqu’au printemps, la convention citoyenne sur la fin de vie se saisit de la question de l’aide active à mourir, grand thème du quinquennat. Si les soignants sont réticents, l’opinion publique y est favorable.

La France doit-elle légaliser l’aide active à mourir pour les malades incurables ? Ou, pour reprendre la formulation volontairement neutre de la Première ministre Elisabeth Borne : «Le cadre d’accompagnement de fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ?» A partir de ce vendredi et jusqu’en mars 2023, la convention citoyenne sur la fin de vie organisée par le Comité économique social et environnemental (CESE) à la demande expresse de l’exécutif, se saisit de la question. Preuve de son intérêt, Elisabeth Borne assistera à son lancement. Cet exercice de démocratie participative devait réunir 150 citoyens, représentatifs de la diversité de la société. Ils seront finalement 173. «L’avis final devra être rendu par 150 citoyens qui devront avoir suivi de bout en bout le programme de travail, soit 27 jours sur trois mois et demi,explique Claire Thoury, présidente du comité de gouvernance de la convention. Pour anticiper l’éventualité d’abandons en cours de route, nous avons choisi d’accueillir un peu plus de citoyens au départ.» Autre ajustement : tous les participants ont été tirés au sort, sauf huit. «Nous voulions que notre panel intègre des personnes en situation de grande précarité, poursuit l’organisatrice en chef. Pour ce faire, le tirage au sort n’est pas adapté. Nous nous sommes adressés à des associations, dont ATD Quart Monde, pour les recruter.»

Reportage Fin de vie : «C’est la prochaine liberté à conquérir»

par Maïté Darnault, correspondante à Lyon  publié le 9 décembre 2022 

Dans les locaux lyonnais de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité, chacun s’attache à mener un dialogue apaisé. Mais certains redoutent un manque de courage politique sur un sujet délicat dont la convention citoyenne s’ouvre ce vendredi.

Des brochures ont été disposées avec soin sur une table. L’une dit qu’«on meurt mal en France», l’autre compile «quelques vérités bonnes à rappeler concernant la fin de vie et l’aide active à mourir».Il y a aussi un formulaire de «directives anticipées» désignant les «personnes de confiance» qui s’assureront que ces souhaits sont respectés. Deux dames patientent. Une troisième arrive : «On pourrait apporter une bouilloire avec du thé et des infusions ?» lance Sylvie Longeon-Curci, déléguée dans le Rhône et la métropole de Lyon de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD). Chaque premier mercredi du mois, cette antenne locale tient une permanence dans une salle municipale du IVe arrondissement de Lyon.

Interview Suicide assisté en Suisse : «Il y a un degré d’acceptation de l’assistance au suicide assez élevé»

par Virginie Ballet  publié le 9 décembre 2022

Marc-Antoine Berthod, anthropologue, spécialiste de l’accompagnement en fin de vie et du deuil, a pris part à un vaste projet de recherche sur le suicide assisté en Suisse, qui permet de comprendre les motivations de ceux qui y ont recours et le regard de la société sur cette question.

C’est une plongée aussi rare que finement documentée. Pendant près de quatre ans, une équipe de quatre chercheurs suisses (deux docteurs en anthropologie, un docteur en sociologie et une docteure ès lettres) ont étudié l’assistance au suicide, possible dans le pays, y compris pour des étrangers. La pratique, écrivent-ils,«semble déjà faire partie du paysage culturel et social helvétique». Selon les dernières données de l’Office fédéral de la statistique, en 2020, le pays a recensé 1 251 suicides assistés, contre 1 196 en 2019, soit une hausse de 4,6%. Au total, ce type de mort représenterait entre 1% et 2% du nombre total de décès. Ces vingt dernières années, leur nombre a connu une augmentation constante : en 1998, date des premières statistiques fédérales sur le sujet, on comptait moins d’une cinquantaine de cas d’assistance au suicide. Qui sont celles et ceux qui y ont recours ? Pourquoi ? Comment se déroule le processus ? Que se passe-t-il après ?

AIDA SYLLA, UNE MAIN DE FER DANS UN GANT DE VELOURS

 Seneplus.com

Kaïra Thiam, Fatima Sow et Fatou Sow   Publication 08/12/2022

SENEGAL

 Dans son quotidien, la première femme agrégée de psychiatrie du Sénégal veille à ouvrir à tous les horizons de sa propre liberté. Elle rejoint ainsi à la fois l’idéal du monde des psy et celui des féministes

Comme chaque année, la campagne des 16 jours d’activisme bat son plein contre les violences faites aux femmes. Toutefois, il est des violences faites à certaines femmes qui passent (presque) inaperçues. Ce sont les violences des institutions nationales et internationales contre les féministes sénégalaises. L’entrisme dans les institutions qui refusent le progressisme, le copinage, les réflexions absurdes, les considérations et compliments non sollicités, les tentatives de corruption financières ou sexuelles, sans doute pour en délégitimer certaines, le flicage, la pratique du blacklistage, du male gaze qui veut que des anti-féministes demandent à des hommes de pouvoir de valider des féministe sénégalaise ou non ; voire de favoriser des personnes que les féministes ne reconnaissent pas comme tel pour des faits graves d’attaques contre des femmes réclamant leur liberté, des victimes de viol ou encore contre des féministes. Les féministes sénégalaises ne valident pas ce qu’il est commun d’appeler, chez nous, des « pick me women ». Celles qui tirent du regard masculin une valorisation de leur existence.

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Montauban. Les Blouses Roses au service de psychiatrie du centre hospitalier

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Matériel de gymnastique et jardinières ont été offerts. DDM

Matériel de gymnastique et jardinières ont été offerts. DDM

Les Blouses Roses soutiennent le Père Noël depuis de nombreuses années. Elles se sont rendues à l’UIPPA (Unité Intersectorielle de Psychiatrie de la Personne Agée) du centre hospitalier pour offrir du matériel favorisant les activités sportives adaptées aux patients.

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Sept téléconsultations de médecine générale sur dix concernent des patients de grands pôles urbains

Publié le 

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) publie une nouvelle étude sur les téléconsultations réalisées en 2020 et 2021, à partir des données de santé complétées de données d’enquête auprès de médecins généralistes. Elle présente l’évolution du nombre de téléconsultations en médecine générale depuis son déploiement en 2018 jusqu’à la fin de l’année 2021 et décrit les caractéristiques des médecins et des patients qui y ont eu recours en 2020 et en 2021. Elle fournit en particulier un éclairage sur la dimension territoriale de cette pratique : localisation des médecins et patients la pratiquant, distance médecin-patient observée lors des téléconsultations.

Avec la crise sanitaire liée au Covid-19, le recours à la téléconsultation s’est fortement développé en France, alors qu’il était marginal auparavant. Les médecins généralistes libéraux ont ainsi effectué 13,5 millions de consultations à distance en 2020 et 9,4 millions en 2021, ce qui représente 5,7 % de leur activité en 2020 et 3,7 % en 2021.

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Un patient en psychiatrie à Laval en cavale depuis une semaine

 Publié le 






Un patient désorganisé soigné en psychiatrie à l’hôpital Cité-de-la-Santé à Laval a réussi à s’échapper de cette unité sécurisée, le 1er décembre dernier. 

Il est donc en cavale depuis une semaine et des recherches sont toujours en cours pour le retrouver.

C’est en fracassant une fenêtre de sa chambre à l’aide d’une table boulonnée au sol qu’il a réussi à s’enfuir. 

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Actes inutiles et soins fictifs : “Cash investigation” ausculte les braqueurs de la Sécu

Hold-up sur la Sécu : à qui profite la fraude ?

Magazine d'information (1h50) - France

Présenté par Lucet Elise


Contrairement aux préjugés, les plus gros fraudeurs de la Sécurité sociale ne sont pas les assurés… mais des professionnels et centres de santé véreux, qui dévoient le système du tiers payant. Une enquête implacable et pédago, tournée comme un polar.

C’est un rectangle de plastique vert, glissé dans nos portefeuilles entre la carte d’identité et celle de la banque. Mais c’est aussi un véritable coffre-fort que certains ont appris à forcer sans vergogne : notre carte Vitale, qui permet aux professionnels de santé (médecins, infirmiers, dentistes…) de facturer nos soins à l’Assurance maladie et de se les faire payer en direct (grâce au système du tiers payant).

Le braquage conté par ce numéro extrêmement fouillé, comme à l’accoutumée, du magazine d’Élise Lucet, c’est celui-ci : le casse de la Sécurité sociale. Et, surprise, les braqueurs en chef ne sont pas les assurés : « Leurs fraudes à la CMU, aux pensions d’invalidité ou aux arrêts de travail sont importantes en nombre, mais ne représentent qu’une part infime de la fraude globale, estimée par la Cour des comptes, en 2020, à 4,5 milliards d’euros », explique le réalisateur, Donatien Lemaître. Les principaux coupables : des professionnels de santé véreux, qui facturent des actes inutiles, voire carrément des soins fictifs − payés par la Sécu, donc, mais jamais administrés aux patients.

Infections . Quand la guérison tarde à venir

Infections Quand la guérison tarde à venir

Après une maladie infectieuse (Covid, maladie de Lyme, grippe...), la récupération est parfois longue et complexe. Le point sur un syndrome mal connu mais plus fréquent qu’on ne le pense.

La convalescence, voilà un terme qui paraît un peu désuet… Pourtant, la réalité médicale qu’il recouvre existe toujours. En effet, ce terme désigne l’étape de récupération nécessaire après une maladie pour retrouver son état de santé antérieur aux symptômes aigus causés par l’infection.

Le blog de l'ANVP


Des Hommes















« Des Hommes », film de Jean-Robert Viallet et Alice Odiot (2019), propose au spectateur une immersion dans l’ancienne prison des Baumettes à Marseille. Les cinéastes ont obtenu de l’Administration pénitentiaire l’autorisation de filmer la prison pendant 25 journées, échelonnées de 2016 à 2018. Beaucoup de documentaires se placent du point de vue des surveillants ou des ...


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Pratique de la justice restaurative

 

 Les visiteurs et l’environnement judiciaire et pénitentiaire

La direction des services pénitentiaires de Bordeaux et l’Institut français pour la justice restaurative (IFJR) ont organisé le 1er décembre 2022 un colloque sur le thème « La justice restaurative en Nouvelle-Aquitaine : retours d’expériences, défis et perspectives »

L’IFJR définit La justice restaurative comme « un espace sécurisé, volontaire, confidentiel entre victimes et infracteurs pour échanger autour des questionnements et répercussions de l’infraction ».

Les programmes de justice restaurative prennent des formes variées, depuis la médiation impliquant un infracteur, sa victime et un médiateur, jusqu’à des groupes réunissant des infracteurs et leurs victimes – ou bien des personnes ayant commis un certain type d’infraction et des personnes victimes du même type d’infraction – avec des professionnels et des bénévoles représentant la société civile.


Bicentenaire de Louis Pasteur : l’héritage du père du vaccin à l’ère du Covid

Jeudi 8 décembre 2022

Un homme passe devant une photo prise par le photographe français Félix Tournachon, connu sous le nom de Nadar, montrant Louis Pasteur, le 18 mars 2021 à Arbois ©AFP - SEBASTIEN BOZON

Il y a 200 ans environ (le 27 décembre 1822) naissait Louis Pasteur, l’un des scientifiques français les plus connus dans le monde. De quel héritage scientifique a-t-il la paternité ? En quoi ses découvertes ont encore aujourd’hui un rôle dans nos politiques de santé publique ?


Avec
  • Erik Orsenna Écrivain, membre de l’Académie française
  • Pascale Cossart Chercheuse française, spécialiste en microbiologie cellulaire
  • Olivier Schwartz Directeur scientifique de l’Institut Pasteur, directeur de l’Unité Virus et immunité de l’institut Pasteur


Pourquoi sont nés différents styles artistiques à la préhistoire ?

Par   Publié le 

Ce cheval semble avoir un museau difforme, il s'agit en fait d'une représentation idéalisée du cheval. - Musée de l'homme


Il y a 30 ans, les préhistoriens pensaient encore que l’art s'était complexifié au rythme de l’évolution de Sapiens. C’est faux, il s’agit en fait de différences de styles artistiques. Mais comment sont nés ces différents styles sur la planète ?

À l'occasion de l'exposition Arts et préhistoire au musée de l'Homme à Paris, nous nous sommes intéréssés aux différences de styles artistiques de nos ancêtres. Le préhistorien et commissaire scientifique de l'exposition, Patrick Paillet, nous aide à mieux les comprendre.

Des milliers de façon de dessiner un cheval

On a découvert une multitude de façons de représenter le cheval, l’animal le plus populaire de l’iconographie préhistorique. Pour Patrick Paillet, "parmi les styles caractéristiques importants du paléolithique supérieur, on ne peut pas ne pas citer les chevaux à tête en bec de canard. Ce sont des têtes particulières avec le museau lourd projeté vers l’avant, des animaux qui sont reconnaissables entre tous."

Troisième cheval chinois, représenté avec des sabots ronds - Lascaux

Troisième cheval chinois, représenté avec des sabots ronds - Lascaux - © N. Aujoulat - Centre national de la préhistoire - Ministère de la culture

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Du neuf avec du vieux Paléogénétique : la découverte d’ADN ancien «ouvre une quantité infinie de portes»

par Yoanna Herrera   publié le 9 décembre 2022

Même dans leurs rêves les plus fous, les scientifiques n’avaient pas imaginé découvrir des traces d’ADN vieilles de deux millions d’années. Des analyses génétiques ont permis de reconstituer le paysage d’un Groenland plus chaud abritant une riche biodiversité.

Il était une fois au Groenland, il y a deux millions d’années, un climat plus doux et des terres qui abritaient une diversité foisonnante. Grâce aux analyses d’ADN ancien, une équipe scientifique vient de dresser le portrait d’un écosystème qui n’existe plus dans cette région du grand Nord. C’est un évènement inédit dans l’histoire de la paléogénétique. Jusqu’alors les chercheurs n’osaient même pas imaginer que des molécules aussi anciennes seraient préservées. Les résultats de l’étude ont été publiés par la revue Nature mercredi.

Une IA qui détecte les anomalies cérébrales liées à l’épilepsie

Mercredi, 07/12/2022

Une IA qui détecte les anomalies cérébrales liées à l’épilepsie

Des chercheurs neurologues de l’University College London (UCL) décrivent ici, dans la revue Brain, un algorithme d’intelligence artificielle permettant de détecter les anomalies cérébrales associées à l’épilepsie. En identifiant ces micro-changements subtils à l’origine des crises, ces travaux pourraient améliorer considérablement la prise en charge de la maladie.

Rappelons qu’environ 1 % de la population mondiale souffre d'épilepsie, une maladie neurologique grave, caractérisée par des crises fréquentes et qu’un tiers des personnes épileptiques souffrent d’une forme "réfractaire" ou résistante aux médicaments.

Ce programme de détection, le Multicentre Epilepsy Lesion Detection project (MELD), est basé sur plus de 1.000 examens par IRM de patients suivis dans 22 centres d'épilepsie dans le monde. Ces données ont nourri le modèle de départ, et l'algorithme fournit aujourd’hui des rapports détaillés sur l'emplacement des anomalies dans les cas de dysplasie corticale focale résistante aux médicaments (FCD), une forme majeure d'épilepsie.

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Se lever plus tôt pour être en meilleure santé

Mardi, 06/12/2022

Se lever plus tôt pour être en meilleure santé

La santé appartient à ceux qui se lèvent tôt, c’est du moins ce que laisse penser cette étude réalisée par des chercheurs de l’Université Rutgers (New Jersey). Ce travail a montré que les personnes matinales jouissent également d’une meilleure santé globale. Pour parvenir à cette conclusion, des chercheurs de l’Université Rutgers (États-Unis) ont recruté 51 adultes souffrant du syndrome métabolique, à savoir l’association de plusieurs troubles liés à la présence d’un excès de graisse à l’intérieur du ventre.

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L’évaluation des détenus longue peine souffre d’« incohérences », estime la contrôleuse des prisons


 



Le Monde avec AFP   Publié le 07 décembre 2022

Cette autorité indépendante évoque des « atteintes à une partie des droits fondamentaux des personnes privées de liberté ».

Le mécanisme d’évaluation des détenus longue peine provoque des « ruptures » dans la réinsertion et il souffre d’« incohérences », estime la contrôleuse des prisons, Dominique Simonnot, dans un avis publié mercredi 7 décembre.

Géré par la direction de l’administration pénitentiaire (DAP) et réparti sur quatre sites en France, le Centre national d’évaluation (CNE) intervient à deux étapes très éloignées de l’incarcération des longues peines.

Dans le cadre d’une évaluation « initiale », il détermine l’établissement dans lequel seront écroués les détenus qui viennent d’être condamnés à plus de quinze ans de réclusion pour une liste d’infractions (crime, viol, acte de barbarie…). Dans le cadre d’une l’évaluation « fin de peine », il accueille les condamnés aux peines les plus longues – dont la réclusion à perpétuité – quand ils ont déposé une demande de libération conditionnelle.

« Tels qu’ils sont actuellement mis en œuvre, ces dispositifs d’évaluation entraînent des atteintes à une partie des droits fondamentaux des personnes privées de liberté », analyse la contrôleuse des prisons. Elle appelle ainsi à réformer le cadre légal du CNE.