"Sous le soleil exactement" | Archive INA
Pierrot le fou (1965) - Qu'est ce que je peux faire ?
Bande à Part - Madison Cafe Dance Scene -
Articles, témoignages, infos sur la psychiatrie, la psychanalyse, la clinique, etc.
"Sous le soleil exactement" | Archive INA
Pierrot le fou (1965) - Qu'est ce que je peux faire ?
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Cet entretien, à partir de "Emily L." de Marguerite Duras et de "Soigne ta droite" de Jean-Luc Godard, a été filmé à Paris chez Marguerite Duras le 2 décembre 1987. Il a duré 2h10, 1h seulement a été retenue.
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Mardi 13 septembre 2022
Provenant du podcast
Le Journal des sciences
Contrairement à Néandertal, le cerveau des Sapiens a cessé de grossir. Mais une étude récente montre que notre cerveau produit plus de neurones que celui des Néandertaliens. Et dans la suite de ce journal, des découvertes sur les neurones des jeunes parents et de nouvelles images d'Orion.
Dans l’imaginaire collectif, comme dans la science-fiction, un crâne et un cerveau démesuré est un gage de capacités cognitives hors-norme. C’est ce qui s’est passé dans l’histoire humaine : chez les hominines, nos ancêtres, il y a eu au cours des temps une augmentation de la taille du cerveau. C’est le cas pour nous, les Sapiens, mais aussi pour les Néandertaliens, dont le cerveau est parfois plus gros que celui des Hommes actuels. Et surtout, notre cerveau n’a pas augmenté de taille au cours des derniers 300.000 ans. Comment s’est-il développé et amélioré sans augmenter de volume ?
Par Aliou Prins & Rédaction avec Belga Lundi 12 septembre 2022
Se soigner au contact de l’art. Comme on prescrit des médicaments ou une séance de sport, la Ville de Bruxelles a développé un projet-pilote de "prescriptions muséales", en collaboration avec l’hôpital Brugmann. Pendant une phase test de six mois, les patients de l’hôpital psychiatrique de jour Paul Sivadon, rattaché à l’hôpital Brugmann, pourront, si le médecin estime qu’une visite culturelle peut avoir un effet bénéfique sur leur santé mentale, obtenir une prescription muséale.
Les billets d’entrée des musées participant au projet- le Musée de la ville de Bruxelles, le Musée des Egouts, le Musée Mode & Dentelle et le centre d’exposition CENTRALE for contemporary art- seront payés par la Ville.
"Encore plus depuis l’apparition du coronavirus, nous savons à quel point le bien-être mental est important. Le projet a un double objectif: favoriser l’accès à la culture pour un public vulnérable et disposer d’un outil supplémentaire dans le cadre du suivi thérapeutique", a commenté à Belga l’échevine bruxelloise de la Culture Delphine Houba.
publié le12.09.22
La prévention du suicide est un enjeu majeur de santé publique, renforcé par le contexte actuel post-crise sanitaire COVID et ses répercussions sur la santé mentale des Français. Cette priorité du ministre de la Santé et de la Prévention, M. François Braun, et de la ministre déléguée chargée de l’Organisation territoriale et des Professions de santé, Mme Agnès Firmin le Bodo, inscrite dans la Feuille de route santé mentale et psychiatrie lancée en juin 2018, a été réaffirmée à l’occasion des Assises de la santé mentale et de la psychiatrie en septembre 2021 et se déploie activement dans les territoires.
Bien que le taux de suicide tende à baisser depuis 20 ans, près de 9 000 décès par suicide, soit près d’un suicide toutes les heures, et 200 000 tentatives de suicide sont comptabilisés chaque année en France.
Le suicide est un phénomène complexe qui résulte de l’interaction de nombreux facteurs (biologiques, psychologiques, sociaux et environnementaux) de mieux en mieux connus.
Publié le
Mercredi est une journée mondiale de prévention de ce fléau. Il faut en parler mais comment le faire?
C’est un enjeu de santé publique, un fléau. Dans le cadre de la Journée mondiale de prévention du suicide ce mercredi, les locaux de l’agence régionale de santé (ARS) boulevard Carnot à Agen accueille un débat autour du "traitement médiatique" du suicide, animé par Eloïse Bajou, spécialisée en santé mentale. L’initiative est relayée par les bénévoles du réseau départemental de prévention du suicide.
Propos recueillis par Marion Dupont Publié le 12 septembre 2022
Dans « La Norme gynécologique », la sociologue Aurore Koechlin s’est penchée sur ce qui apparaît comme un impératif médical, qu’elle met en question après avoir rencontré patientes et soignants. Elle décrit son travail dans un entretien au « Monde ».
La sociologue Aurore Koechlin présente dans son ouvrage La Norme gynécologique (Amsterdam, 320 pages, 20 euros) le résultat de plusieurs années d’enquête auprès de professionnels de santé et de patientes en gynécologie médicale. En chercheuse et en militante féministe, elle y examine les mécanismes du suivi gynécologique et de ses effets.
Je la définis comme la norme qui enjoint aux femmes de consulter régulièrement un ou une professionnelle de santé pour le suivi gynécologique, centré sur la contraception et le dépistage (frottis, palpation des seins). La particularité de ce suivi est triple : il est régulier – idéalement une fois l’an –, il ne repose pas sur un motif de consultation précis, enfin, il prend pour objet le corps sain tout au long de la vie.
Publié le
Le centre de soins en santé mentale l’Uni-Vers des Possibles accueille et prend en charge des bébés, des enfants et des adolescents de 0 à 16 ans présentant des difficultés spécifiques comme les troubles du spectre autistique. Un an après son ouverture, il sera inauguré officiellement le 19 septembre, annonce l’EPSM Val de Lys-Artois dans un communiqué.
Le 1er septembre 2020, le centre de soins en santé mentale pour enfants et adolescents a vu le jour sur l’Inter secteur 62I04 (Béthune – Bruay-La-Buissière – Noeux-les-Mines). Auparavant, les usagers étaient accueillis dans les locaux, qui n’étaient plus adaptés à la prise en charge, sur la commune de Béthune et de Noeux-les-Mines.
Aujourd’hui, les patients sont désormais accueillis dans un bâtiment spacieux et chaleureux regroupant les centres médico-psychologiques (CMP) et les centre d’accueil thérapeutiques à temps partiel (CATTP) de Béthune et de Noeux-les-Mines. L’Uni-vers des possibles réunit également une unité intersectorielle de périnatalité, un hôpital de jour de 10 places pour les enfants présentant des troubles du spectre autistiques, une unité de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent de liaison en pédiatrie et un espace dédié aux thérapies familiales.
L’inauguration n’ayant pu avoir lieu en raison de la crise sanitaire en 2020, un temps convivial réservé aux professionnels et aux partenaires de la structure concernée aura lieu le lundi 19 septembre 2022 à 11 heures.
par Perrine Bontemps publié le 14 septembre 2022
«Arrêtez de vous dorer la pilule !» : en une de son édition du 23 août, Libération appelait à se mobiliser sur le sujet de la contraception masculine, une «question cruciale pour l’égalité entre les genres». A l’occasion, le journal publiait dans ses pages un appel signé par une vingtaine de personnalités de tous horizons (Christophe André, Guillaume Meurice, Samuel Etienne, Martin Winckler…) accompagnée d’une pétition en ligne, pour inciter les pouvoirs publics et les laboratoires à lancer une véritable politique de recherche en matière de contraception masculine. «L’égalité femmes-hommes ne sera réelle en matière de santé sexuelle que lorsque les hommes prendront leur part en matière de contraception», pouvait-on lire dans l’appel.
Par Sophie Businaro
09 sept. 2022
Peut-on devenir dépendant à son psy? Si oui, est-ce une bonne chose ou une difficulté ? Est-ce la responsabilité du psy ? Comment s’en défaire ? Éléments d'information avec le Dr Caroline, psychiatre référent dans "La Grande Forme".
"Être dépendant"
Nous sommes des êtres fondamentalement dépendants. Nous naissons dépendant de nos parents pour survivre, rapidement nous devenons dépendants de nos smartphones. Parfois nous développons une dépendance physique à certaines substances comme l’alcool, la drogue.
Relationnellement aussi nous sommes dépendants des autres, personne n’arrive à vivre seul , sans besoin d’aucun contact , toute sa vie. Être dépendant c’est ne pas avoir d’autonomie par rapport à la chose, ne pas pouvoir s’en passer ou difficilement, explique le Dr Caroline, psychiatre.
Publié le
Afin de préparer et aider les individus à mieux vivre ensemble, gérer leur stress et réguler leurs émotions, la « stratégie nationale multisectorielle de développement des compétences psychosociales chez les enfants et les jeunes 2022-2037 » est lancée. Une instruction parue au Bulletin officiel Santé, Protection sociale, Solidarité du 31 août précise les objectifs et la mise en œuvre.
Les compétences psychosociales (CPS) sont des compétences de vie, utiles au quotidien pour chacun. Elles contribuent à favoriser le bien-être mental, physique et social, et à prévenir une large gamme de comportements et d’attitudes aux incidences négatives sur la santé. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) les définit comme « un groupe de compétences psychosociales et interpersonnelles qui aident les personnes à prendre des décisions éclairées, à résoudre des problèmes, à penser de façon critique et créative, à communiquer de façon efficace, à construire des relations saines, à rentrer en empathie avec les autres, à faire face aux difficultés et à gérer leur vie de manière saine et productive » (OMS 2003). Dans son préambule , l’instruction note que « le développement des CPS dès le plus jeune âge doit se penser comme un appui et un apprentissage continu, à intégrer dans le quotidien des enfants et des jeunes à tous les temps de vie, impliquant à la fois un investissement de l’ensemble des adultes en contact avec les enfants et les jeunes dans un souci de cohérence, une appropriation dans la posture professionnelle pour un exemple auprès des enfants et des jeunes, et une coordination entre les milieux scolaires et extrascolaires pour une continuité entre tous les milieux de vie. »
Par Anne Rodier. Publié le 08 septembre 2022
Le baromètre annuel Malakoff Humanis, publié jeudi 8 septembre, révèle le poids croissant des risques psychosociaux au travail.
Les entreprises du secteur privé sont quasiment revenues à leur niveau d’absentéisme d’avant Covid, mais la santé mentale des salariés se dégrade, indique le baromètre annuel du groupe mutualiste Malakoff Humanis, publié jeudi 8 septembre. Une plongée dans les résultats de l’étude depuis 2016 démontre cette tendance, année après année.
14/09/2022
À l’hôpital Edouard Herriot, la psychiatre Charline Magnin a ouvert des consultations spécialement adaptées aux jeunes adultes chez qui le risque suicidaire est plus élevé que dans la population générale.
JULIA VIGNALI & MÉLANIE GOMEZ 13h52, le 14 septembre 2022
Aujourd'hui, dans "Bienfait pour vous", Mélanie Gomez et Julia Vignali ouvrent le dossier santé du jour avec le Dr Lucie Joly, le Dr Hugo Bottemanne et Anna Roy.
Les invités :
- Dr Lucie Joly, psychiatre, responsable de la psychiatrie adulte périnatale dans les hôpitaux parisiens
- Dr Hugo Bottemanne, psychiatre et chercheur en neurosciences à l'Institut du Cerveau (ICM)
- Anna Roy, sage-femme, autrice de "C’est ma grossesse" et de la saison 2 de "Sage-Meuf", le podcast sur la maternité
Par Pascale Robert-Diard Publié le 10 septembre 2022
Alain T. a tenté de tuer son petit-fils avec un couteau de cuisine au lendemain d’une fête de shabbat chez son gendre. Il a été condamné à dix ans de réclusion criminelle et cinq ans de suivi sociojudiciaire.
L’adolescent se lève, il veut bien témoigner, « mais pas près de lui », dit-il, en désignant l’accusé assis dans le prétoire. Alain T. est son grand-père maternel ; il comparaît devant la cour d’assises de Paris pour tentative de meurtre aggravé.
Le 1er juin 2019, peu avant 7 heures du matin, Alain T. a quitté la chambre où il avait passé la nuit avec son épouse dans le grand appartement parisien de son gendre, a saisi dans le présentoir à couteaux de cuisine la lame la plus longue – 22 centimètres –, a ouvert discrètement la porte de la chambre de son petit-fils endormi, s’est agenouillé près de son lit et lui a entaillé la gorge et le bas du visage.
11 sept. 2022
Animaux de la ferme, bougies graduées et même réveilleurs professionnels : avant la création des alarmes, plusieurs techniques ont permis à la population de se réveiller, expliquent un historien de l'horlogerie et un historien du sommeil.
Publié le
La Haute Autorité de Santé publie un nouveau guide de prescription et de consultation et des fiches d’aide à la prescription de l’activité physique déclinées par pathologie, dont une pour les troubles schizophréniques et une autre pour la dépression.
L’activité physique limite le risque de récidive de certains cancers du sein, diminue par deux le risque de passage d’un état prédiabétique à un diabète… : l’activité physique doit définitivement être considérée comme un traitement à part entière et prescrite à ce titre. De nombreuses étapes ont été franchies, avec celle importante, le 2 mars dernier, de l’adoption d’une loi visant à favoriser le développement du Sport santé. Cette loi, entre autres, ouvre la prescription d’Activité Physique Adaptée (APA) à l’ensemble des médecins et en élargit le champ d’application.
L’activité physique représente, à chaque période de la vie, un atout santé dont les bénéfices sont nombreux et largement établis. Dans les maladies chroniques, maladies cardiovasculaires et respiratoires, diabètes, obésité, arthroses, etc., l’activité physique est une thérapeutique à part entière – seule ou en association avec d’autres traitements médicamenteux ou non médicamenteux. Elle doit être adaptée pour tenir compte de l’état de santé physiologique et psychologique du patient, et encadrée par un professionnel spécifiquement formé. Plus largement, les bénéfices de l’activité physique sur l’état de santé, la condition physique, le maintien de l’autonomie chez les personnes âgées ainsi que sur la qualité de vie des populations à tous les âges de la vie sont avérés.
Si le contexte est favorable à la diffusion des connaissances sur le sujet, des freins à son déploiement effectif persistent. En effet, beaucoup de patients éprouvent une certaine appréhension à pratiquer une activité physique alors qu’ils sont malades ou âgés, tandis que les médecins sont encore peu nombreux à la prescrire. Pourtant, le rôle du médecin est essentiel pour sensibiliser les personnes les plus éloignées de l’activité physique (personnes atteintes d’une affection de longue durée, personnes souffrant d’une maladie chronique, personnes âgées fragiles, personnes en situation de handicap) et les accompagner vers un mode de vie physiquement plus actif, moins sédentaire, en sécurité, si possible en toute autonomie, et tout au long de la vie.
par Luc Peillon publié le 13 septembre 2022
Vous nous interrogez sur le soutien apporté par un syndicat de médecins au professeur controversé Christian Perronne, spécialiste des maladies infectieuses à l’hôpital de Garches (Hauts-de-Seine), figurant sur le site BonSens. Sur cette plateforme covido-sceptique figure effectivement une lettre du syndicat national des médecins hospitaliers Force ouvrière (SNMH-FO), dont les auteurs s’inquiètent du sort qui sera réservé à ce défenseur de l’hydroxychloroquine – et pourfendeur des vaccins anti-Covid-19 – lors de son passage, ce mardi, devant la chambre disciplinaire du Conseil régional d’Ile-de-France de l’ordre des médecins.
Le jeudi 15 septembre 2022
QUEBEC
ENGAGEZ-VOUS DANS LE MILIEU COMMUNAUTAIRE EN OFFRANT DES ATELIERS DE SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE!
Le service de psychothérapie du Centre St-Pierre est à la recherche de psychothérapeutes, psychologues, travailleur.ses sociaux.les ou psychoéducateur.rices pour se joindre à son équipe.
Publié
LUXEMBOURG – La Caisse nationale de santé a constaté ce mercredi l’échec des négociations avec la Fédération des associations représentant les psychothérapeutes au Luxembourg (Fapsylux), pour le remboursement des séances.
La Caisse nationale de santé (CNS) a constaté ce mercredi, l’échec des négociations avec la Fédération des associations représentant les psychothérapeutes au Luxembourg (Fapsylux), pour le remboursement des séances, indique-t-elle ce mercredi, dans un communiqué.
La CNS note avoir décidé d’initier la procédure de médiation pour «accélérer la prise en charge des prestations des psychothérapeutes». Contactée par L'essentiel, Catherine Richard, la présidente de la Fapsylux, se dit «surprise» de la décision de la CNS. Elle espère que grâce à la médiation, la Fédération «disposera d’une oreille attentive».
Les schizophrenies
Auto-support, entraide et informations
Au nord de la Finlande, tout près du cercle arctique, un groupe de thérapeutes familiaux innovateurs ont converti le système traditionnel local en santé mentale – système qui avait, dans le passé, démontré les pires résultats en matière de guérison de la schizophrénie –, en un système qui démontre à présent les meilleurs taux de guérison des individus ayant souffert une première crise psychotique. Ils appellent leur approche le Dialogue ouvert.
Leurs principes, qui peuvent paraître radicaux à l’ère des cocktails de médicaments et des hospitalisations forcées, sont étonnamment simples. Ils voient leurs clients qui sont en crise immédiatement, et souvent sur une base quotidienne, jusqu’à ce que la crise soit résorbée. Ils évitent l’hospitalisation et ses effets de stigmatisation, lui préférant les visites à open dialogue de la part des thérapeutes. De plus, ils évitent la prise de médicaments antipsychotiques dans la mesure du possible, ce qui peut être une pratique controversée.
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