par Virginie Ballet publié le 23 août 2022
Dans un appel, Libération demande aux pouvoirs publics et aux laboratoires de développer de vraies solutions pour que la contraception soit autant une affaire d’hommes que de femmes. Pour soutenir cet appel, signez la pétition sur Change.org et relayez la sur les réseaux sociaux avec le hashtag #ContraceptonsNous
Si elle souhaite témoigner, c’est pour les générations futures. A commencer par celle de ses deux enfants, une fille et un garçon. «A mon âge, je ne suis presque plus concernée», sourit Gisèle (1). A 44 ans, cette ingénieure établie à Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine) se dit «en colère». «Une colère sourde, sur beaucoup d’injustices faites aux femmes, dans beaucoup de domaines». Et la contraception en fait partie, estime la quadragénaire. Il y a quatre ans, Gisèle a dû faire face à une grossesse non désirée, après un «accident lié à un défaut de contraception». En l’occurrence, un rapport sans préservatif.