par Maïté Darnault publié le 8 mars 2022
Charge mentale épuisante, inégalités dans la répartition des tâches domestiques et parentales : le 8 mars, journée internation des droits des femmes, est aussi l’occasion de rappeler que dans les foyers, les mères restent majoritairement les premières de corvée. Le reflux de l’épidémie de Covid succède à un début d’année particulièrement sportif pour les parents d’enfants scolarisés, compte tenu de la versatilité des protocoles d’accueil et de ce fantasme encore vivace sur la possibilité de télétravailler dans le même espace que ses chérubins désœuvrés. De quoi donner envie de hurler ? Aux Etats-Unis, des mères ont trouvé un moyen de faire retentir leur «colère», leur «fatigue», leur «frustration», explique à Libération Sarah Harmon, mère de deux filles et psychothérapeute. Elle a lancé un phénomène qui se propage par le bouche à oreille dans le monde anglo-saxon : les séances de primal scream («cri primal»).