28/02/2022
Confronté à une pénurie infirmière de grande ampleur, le directeur général de l’Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), Martin Hirsch, a dévoilé début février une série de mesures pour encourager au recrutement. Des dispositions qui ne devraient pas suffire d’après les syndicats.
1 400 postes d’infirmières vacants, soit 7,5 % des effectifs. Face à ce manque de personnel, Martin Hirsch a fait un point début février, en Commission médicale d’établissement (CME), sur l’état d’avancement des mesures élaborées pour dynamiser le recrutement d’infirmières. Et elles sont nombreuses. Il évoque d’ailleurs, après cinq vagues, « la nécessité de redonner un élan au projet social et de le compléter sur quelques points-clés, afin de combler les vacances de postes et sortir de la dépendance à l’intérim ».
L’AP-HP prévoit notamment le recrutement, au minimum, de 800 jeunes diplômées à la rentrée 2022 (sur 1 400 étudiantes diplômées dans les Ifsi de l’AP-HP). Pour les attirer, les étudiantes en soins infirmiers (ESI) de 3e année qui effectueront leurs stages à l’AP-HP à partir de mars 2022 pourront bénéficier d’une allocation de 7 500 euros en échange d’un contrat d’allocation d’études (CAE) de 18 mois. Les stages seront désormais évalués pour permettre une amélioration continue et maximiser les embauches, et le nombre de stages offerts aux étudiants de 1re et 2e année a également été augmenté pour leur permettre de découvrir des spécialités hospitalières plus techniques.